dimanche 19 octobre 2014

Les Etats membres de l'Union européenne


Bulgarie
Capitale : Sofia

Energie
>>> Bulgarie : une république nucléaire?
La Bulgarie est l’un des rares pays des Balkans, avec la Roumanie et la Slovénie-Croatie, à disposer d’une centrale nucléaire, celle de Kozlodouï, sur le Danube, mise en service fin 1974. L’Union européenne avait conditionné l’adhésion à la fermeture partielle de cette installation vieillissante. Aujourd’hui, seuls les réacteurs 5 et 6 sont toujours en fonction et assurent plus du tiers de la consommation nationale d’électricité. Pour accroître son indépendance énergétique, notamment face au gaz russe, Sofia envisage depuis déjà de longues années d’agrandir son parc nucléaire. Si le projet de centrale à Béléné a été définitivement enterré en janvier 2013 après l’échec du référendum, un projet de nouveau réacteur est en cours à Kozlodouï dont la mise en route est prévue pour 2025. Il pourrait être construit par le Japonais Toshiba, qui négocie un contrat de plus de 3,5 milliards d’euros. CourrierDesBalkans

Le problème de la Russie

>>> SEPT2017. Un rapport officiel commandé par le Premier ministre bulgare, présenté le 13 septembre au Parlement, classe les actions de Moscou parmi les principales menaces extérieures, au même titre que le terrorisme, la pression migratoire ou le Brexit. Mais tout le monde est loin d’être d’accord. CI
>>> AOUT2014. La Bulgarie s'inquiète de la propagande russe
La propagande russe, relayée par une partie de la classe politique et économique bulgare et certains médias nationaux, met la sécurité énergétique et économique du pays à rude épreuve, selon un rapport du ministère de la Défense bulgare.
L'un des principaux risques que court la Bulgarie est celui « d'une nouvelle guerre hybride, qui combinerait des méthodes conventionnelles avec celles de guérilla, de guerre d'information et de la cybernétique ».
Dans le contexte de la crise ukrainienne, plusieurs médias bulgares ont ouvertement pris parti en faveur de la Russie. Lors d'une réunion du Parti populaire européen en amont du sommet de Vilnius de novembre 2013, Rossen Plevneliev avait déclaré que « 90 % des médias en Bulgarie était à la botte des Russes ».
Au moins une organisation politique, le parti xénophobe et nationaliste bulgare, Ataka, soutient ouvertement une politique pro-Poutine. À l'instar du Parti socialiste bulgare (BSP), la seconde force politique du pays (voir « Contexte »), qui prend souvent position en faveur de Moscou, sans tenir compte de la ligne politique européenne.
Selon un récent sondage, si les Bulgares avaient à choisir entre l'adhésion à l'UE et l'adhésion à l'Union eurasienne de la Russie, quelque 22 % voteraient pour le projet de Vladimir Poutine. À l'inverse, quelque 40 % des Bulgares seraient en faveur de l'adhésion à l'UE.  (Euractiv )



Chypre
Capitale : Nicosie

>>> Le problème de la Turquie

>>> DEC2017. Chypre, marchand de passeports européens.
L'île chypriote échange la citoyenneté européenne contre de l'argent, sans aucune obligation de résidence. Considéré comme l'un des plus attractifs du monde, ce programme lui a fait gagner plus de 4 milliards de dollars sur quatre ans. Les oligarques russes en seraient les premiers bénéficiaires. LesEchos




Croatie
Capitale : Zagreb

L'indépendance énergétique vis à vis de la Russie 
>>> AOUT2017. La Croatie construit un terminal de gaz naturel liquéfié dans l’Adriatique. La Croatie a entamé les travaux préliminaires sous-marins dans le nord de l’Adriatique, première étape concrète à la construction d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL). Un projet longtemps retardé et pourtant nécessaire pour réduire la dépendance de l’UE envers le gaz russe. Euractiv

Le tourisme de masse
>>> AOUT2017. "Game of Thrones", une plaie pour la ville de Dubrovnik
Dubrovnik n'est pas la seule ville à être prise au piège de son succès touristique. Venise et Barcelone notamment ont été submergées ces dernières années et ont dû prendre des mesures, comme l'interdiction de l'ouverture de nouveaux hôtels. 

A l'inverse, d'autres aimeraient avoir les faveurs de HBO pour bénéficier d'un coup de pouce touristique. Perpignan est ainsi  en contact avec les producteurs de la série afin d'accueillir un tournage sur un de ses plus beaux sites, comme le Château de Salveterra. LesEchos




Finlande
Appartient à lZone €uro
Capitale : Helsinki

>>> JAN2018. Le président finlandais réélu dès le premier tour Euractiv

Le problème de la Russie
>>> FEV2018. La Guerre d’Hiver : la Finlande au défi de l'Armée rouge de Staline.
A l'heure où la menace soviétique est prise très au sérieux par les autorités suédoises, il est bon de se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps encore, les russes envahissaient la Finlande dans un esprit de conquête. D'un point de vue logistique, l'opération est presque trois fois plus importante que celle du débarquement de Normandie. Lepetitjournal
>>> DEC2017. La Finlande préfère l'Ouest à la Russie. Face à son imposant voisin russe, qui suscite toujours la méfiance dans le pays, la Finlande cherche davantage un ancrage à l'Ouest.
Dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et les capitales occidentales, la Finlande revendique plus que jamais son ancrage à l'Ouest face à son puissant voisin alors que le pays a déclaré son indépendance il y a un siècle. Les relations finno-russes, maintenues tant bien que mal au prix d'un patient travail d'orfèvrerie diplomatique, ont été mises à l'épreuve par l'annexion de la Crimée en 2014 par Moscou et le regain d'activités militaires en zone baltique. Tout comme la Suède, le Danemark, les pays baltes et la Pologne, la Finlande a entrepris ces dernières années de moderniser son armée et a multiplié les initiatives pour se rapprocher, sans adhérer, de l'Otan. LePoint

>>> SEPT2017. Un centre d’excellence contre les menaces hybrides ouvre à Helsinki. Placé sous l’égide de l’UE et de l’OTAN, ce centre d’expertise aura pour mission de sensibiliser les dirigeants et opinions publiques des pays occidentaux confrontés à des campagnes de désinformation. Et de développer des stratégies de résistance. LeMonde
>>> JUIN2015. Le trollisme russe expliqué Kioski (en anglais)

Le problème du terrorisme islamiste
>>> AOUT2017. Attaque au couteau en Finlande: Le suspect est un demandeur d'asile qui voulait s'attaquer à des femmes. L'homme a tué deux passantes et en a blessé huit autres...  20minutes





Grèce
Appartient à Zone €uro
Capitale : Athènes

>>> FEV2018. Nouvel incident naval entre la Turquie et la Grèce près d’un îlot disputé en mer Égée OPEX360
>>> NOV2017. La Cour des comptes européenne accable la gestion de la crise grecque.
Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes européenne dresse un constat implacable des trois plans de sauvetage européens pour la Grèce. Des critiques formulées de longue date par nombre d’économistes sont confirmées, notamment le dogmatisme et l'irréalisme sans précédent de la Commission européenne. Médiapart
>>> NOV2017. Le Venezuela pleure, la Grèce sourit. Alors que la faillite du pays sud-américain est actée, Athènes donne des signes de reprise économique. Retour sur deux destins différents. Lepoint
>>> SEPT2017. L’Union européenne met fin à la procédure de déficit excessif contre la Grèce Ils ne restent désormais plus que trois pays sous le coup de cette procédure dans l’Union européenne, dont la France. Lemonde
>>> SEPT2017. Moscovici dénonce le «scandale» démocratique du sauvetage grec Euractiv
>>> MAI2017. La première mosquée officielle d'Athènes n'est pas la bienvenue. CourrierDesBalkans

>>> Grèce : Où en sont les relations entre Athènes et ses créanciers ? LeMonde
>>> «La Grèce survit car ses habitants se meurent»Sous tutelle depuis huit mois sans avoir reçu le moindre centime d’aide, Athènes a repris les négociations avec ses créanciers. La tâche s’annonce ardue. Libération
>>> « Je suis grec et pour la première fois de ma vie, je ne travaille plus au noir »

>>> Grèce : vers un nouveau mémorandum ?
Les créanciers de la zone euro et le FMI ont soumis au gouvernement grec un nouveau projet de plan d'austérité pour atteindre les objectifs du programme. Une façon, une nouvelle fois, de repousser les problèmes à plus tard et de piéger le gouvernement grec.
Depuis le début de la crise grecque en 2010, la stratégie de la zone euro consiste principalement à reporter à plus tard les choix importants. C'est, du reste, une des clés pour comprendre la durée de cette crise. Ce printemps 2016 ne fait pas exception.    LaTribune


- Trois scénarios après le "non" Le Monde 
- Allemagne (premier contributeur de la Grèce) : «C’est leur naufrage que fêtent les Grecs ?» Pour la plupart des médias allemands, très hostiles après la victoire du «non», le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, «n’a décidément rien compris au climat qui règne en Europe». Libération
Contrairement à la plupart des autres pays de la zone euro, dont la France, l’Allemagne – conservateurs et sociaux-démocrates confondus – est désormais convaincue qu’une zone euro sans la Grèce serait plus stable qu’une zone euro dont les principes seraient bafoués par un de ses membres. Dans cette logique, ne pas sauver la Grèce, c’est , d’une certaine façon, sauver l’Europe. De plus, même si Angela Merkel se garde bien de le dire, les retombées négatives devraient être telles pour la population grecque que cela servira sans doute de leçons aux autres pays. Le Monde
Merkel a été pendant longtemps conciliante envers Athènes (AllemagneBlogLeMonde)

- L'Europe prête à dire "non" à la Grèce  Le Figaro

- Sauver l'euro et ne pas confondre l'Etat grec et le peuple grec 
L’enjeu pour la zone euro est de démontrer sa capacité à faire fonctionner la monnaie unique y compris lorsque l'un des pays membre n’est plus en mesure de tenir ses engagements. Libération

- Après le "non" en Grèce, vive l'Europe des neuf ! (Christophe Barbier, L'Express)

Au lieu d'attaquer l'Europe, continuons de la construire! Et voilà Tsipras transformé par nos médias en un De Gaulle new look, comme s’il suffisait de dire «non» pour passer pour un héros. L'heure est grave sur le continent, et pas seulement pour les Grecs, avec une alternative entre une structuration plus poussée et un abandon au national-populisme. (Slate)

Russie / Grèce Les voyages en Russie de M. Tsipras, et notamment au Forum économique de Saint-Pétersbourg, où il était le seul dirigeant européen, n’ont débouché sur aucun résultat concret. Mais, pour M. Poutine, il y a l’opportunité d’assister au spectacle de la dégradation progressive des relations entre la Grèce et l’Union. Dès lors, pourquoi se fatiguerait-il, puisque le fruit pourrait tomber tout seul ? La Russie n’a pas joué la provocation jusqu’à présent et n’a pas fait de promesses, d’autant qu’elle sait que la Grèce n’est pas un cadeau sur le plan économique. Elle restera prudente et jouera sur la fragilisation des équilibres actuels : la Grèce peut fournir la démonstration que les élargissements sont réversibles. Et n’oublions pas que les Etats baltes ne sont entrés dans l’Union que depuis 2004…Le Monde
Même si c'est un scénario peu probable, la rupture semble tout de même possible, à terme. Avec une entrée dans l'inconnue : non seulement la sortie de la zone euro, mais même de l'Union européenne. A Moscou, on évoque même le scénario, jubilatoire pour le Kremlin, d'une sortie de l'Otan, d'une Grèce qui changerait alors entièrement de camp… A peine les résultats partiels annoncés, le vice-ministre russe de l’Economie commentait d’ailleurs ce "pas vers la sortie de la zone euro" de la Grèce. Le nouvel observateur Poutine ravi du "non" grec Le nouvel observateur    
« Le revanchisme agressif de la Russie par rapport à l’Ukraine, y compris l’annexion illégale de la Crimée il y a de cela 15 mois, ainsi qu’un irrespect constant des règles convenues auparavant, a un impact important sur toute la sécurité européenne »
(Laimdota Straujuma, Premier ministre de Lettonie), Fondation Schuman

- La Grèce serait un morceau de choix pour la Russie (FranceTVinfo)


- Les plus brillants économistes se prononcent majoritairement contre un « Grexit ».  (Le Monde). On retiendra que Jean Tirole (Prix Nobel d'économie 2014) plaide pour un fédéralisme européen. Les décideurs confrontés à la crise grecque devront réfléchir au problème du futur de la zone euro. Avant d’envisager une sortie ou, au contraire, une intégration plus poussée, les conséquences de chaque option méritent réflexion. Retenir toutefois que le problème grec n'est pas qu"économique (la géopolitique, ou le problème du populisme en Europe sont des aspects à ne pas négliger)

- Un « Grexit » coûterait plus cher à la zone euro qu’un allègement de la dette (Le Monde)  

- Le Grexit, c'est aussi un risque géopolitique (BFM)


Quelques réactions de personnalités respectables :


Angela Merkel a souligné qu'il fallait également compter sur « la réaction des dix-huit autres pays » de la zone euro, car « ça aussi, c'est la démocratie »Le Monde

Alain Juppé (LR) plaide en faveur d’un Grexit négocié, sans pour autant que la Grèce sorte de l’Union européenne : « La Grèce n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l’y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l’ensemble du système. Nous devons l’aider à organiser sa sortie, sans drame. » Le Monde

Il estime sur son blog que, s'"il faut faire preuve de sang-froid et chercher des solutions durables (...) pour que la Grèce reste dans la zone euro, (...) chercher à l'y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l'ensemble du système" L'Express

Un avis que « ne partage pas du tout » le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui estime qu’il y a « une responsabilité collective en termes de solidarité et de refinancement ».

Emmanuel Macron : «Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d'extrême-droite. Qui adore Syriza chez nous? Monsieur Mélenchon et Madame Le Pen. Avec qui s'allie Monsieur Tsipras en Grèce? Avec son extrême-droite, sa droite souverainiste. Parce que ces populismes sont le même symptôme d'un même mal», a ainsi considéré le locataire de Bercy. Une analyse qui trouve écho dans l'attitude du parti d'extrême-droite, qui s'est félicité à plusieurs reprises de la montée de la gauche radicale en Grèce. Le Figaro


Eric Woerth, délégué général au projet du parti Les Républicains, interrogé par Le Mondeappelle aussi la Grèce à organiser une sortie « dans l’ordre » de la zone euro, par respect envers les 18 autres Etats membres. « On ne peut pas laisser tomber l’Europe aux mains des extrémismes qui laissent penser qu’il y aurait l’Europe comptable des affreux Allemands et l’Europe humaine des gentils Grecs. L’Europe n’est pas seulement une machine à empêcher de tourner en rond. Mais cela doit nous pousser à aller vers une réforme de la zone euro avec une plus grande convergence économique notamment franco-allemande, par exemple sur l’impôt sur les sociétés. Il faut aussi créer un Fonds monétaire européen qui serait un outil plus structuré.  » Le Monde 

Jadot (EELV) : L’Europe joue à la roulette russe. Le danger est aussi grand que lors de la crise ukrainienne sur laquelle Hollande s’était investi. Le Monde 

Jean Christophe Lagarde (UDI) . Il semble que le non l’ait emporté en Grèce. Ce vote est naturellement légitime, il a des conséquences dont la première est que la présence de la Grèce dans la zone euro n’est, à terme, plus praticable. Comme je l’ai suggéré il y a déjà plusieurs mois, il faut procéder à une sortie organisée de la Grèce de la zone euro. Ce vote grec engage les grecs et leur gouvernement, il ne saurait engager les Français ni leur gouvernement, pas plus que les 18 pays membres de la zone euro  UDI

Valéry Giscard d'Estaing: "Il faut mettre la Grèce en congé de l'euro" L'Express Rappelons que la Grèce a intégré l'Union grâce à VGE, qui a convaincu une Allemagne réticente. Interview de VGE dans L'Express

 Billet de Jean Dominique Guliani : 
Alexis Tsipras a réussi son pari et se trouve conforté dans son pays, qui a vu s’effondrer, avec ses comptes, une classe politique discréditée. Sa victoire référendaire est saluée sur le continent par l’extrême droite comme par l’extrême gauche.
Cette montée du radicalisme est un défi lancé à l’Europe. Désormais l’un de ses chantres siège au Conseil européen des Chefs d’Etat et de gouvernement. D’autres peuvent suivre.
Le populisme monte face aux efforts que les Européens doivent faire pour rester dans la course mondiale. Le discours sur « l’austérité » gagne en force au mépris de toute raison ; celui sur « l’annulation de la dette » qui serait « illégitime » et qui trouverait une solution miracle dans la mutualisation, fait son chemin. (...)



>>> L'objectif de Poutine était de faire éclater l'UE en utilisant la Grèce
Depuis le début de 2014, la Russie mise sur l’effondrement de l’Union Européenne en utilisant la Grèce. « La presse allemande, notamment « Bild», a publié des informations sur Yánis Varoufákis, ancien ministre de l’Économie grec dans le gouvernement d’Alexis Tsípras, qui, même avant l’arrivée de SYRIZA au pouvoir, était en contact étroit avec l’Institut des recherches stratégiques se trouvant sous l’égide de Vladimir Poutine. C’est, probablement, dans cet institut que la stratégie de l’arrivée au pouvoir de SYRIZA a été élaborée. Après son arrivée au pouvoir, SYRIZA devait faire sortir la Grèce de l’Union Européenne. Et Varoufàkis et Tsípras sont allés à plusieurs reprises à Moscou pour rencontrer Poutine en personne. Selon la presse allemande, Varoufàkis et plusieurs autres dirigeants de «SYRIZA» ont préparé un putsch. Ils voulaient arrêter le président de la Banque Nationale de Grèce, saisir les stocks d’euros existants, lancer l’impression de drachmes et refuser toutes les obligations de la Grèce envers l’Union européenne. C’est la raison pour laquelle le gouvernement grec a organisé un référendum. Après l’annonce des résultats du référendum, les événements ont pris une tournure inattendue : Varoufàkis a donné sa démission et Tsípras s’est soumis à toutes les exigences de l’Union Européenne.
«Plusieurs versions expliquent ce revirement. Nous ne savons pas exactement si c’est Poutine qui avait promis les 10 milliards de dollars pour relancer l’économie grecque ou bien si c’était l’un de ses conseillers, mais Tsípras n’a jamais reçu cet argent. Pourquoi? À cause de certains événements ayant eu lieu entre la préparation du référendum et son déroulement. Il s’agit de la baisse du prix du pétrole et du gaz, l’effondrement de l’économie russe, le verdict sur Ioukos, l’enquête dans l’affaire du Boeing et les conséquences des sanctions. Et surtout, la crise économique en Chine, la dévaluation du yuan et une forte réduction du chiffre d’affaires entre la Russie et la Chine. Je pense que les économistes russes ont compris que la catastrophe en Grèce aura un impact non seulement pour l’Europe, mais aussi pour l’élite russe qui possède des investissements énormes et des biens dans l’UE. Ce serait la raison pour laquelle Poutine a abandonné la Grèce qui n’a pas eu d’autre choix que de retourner humblement dans l’Union Européenne». 
Galia Ackerman a rappelé que, lors du «référendum » en Crimée, il n’y a eu que quelques représentants des partis d’extrême-gauche et d’extrême droite en guise d’observateurs. Mais soudainement, cet été, toute une délégation de députés français, membres du parti de Nicolas Sarkozy, est partie en Crimée. Nicolas Sarkozy s’est mis à soutenir activement la Russie et son bras droit, Nadine Morano, a créé un groupe de soutien de la Russie au Parlement européen. Probablement en raison de son effondrement économique, la Russie a été contrainte de changer de cap : maintenant, son objectif principal n’est plus l’effondrement de l’Union Européenne, mais la levée des sanctions et la poursuite des relations commerciales.
La directrice exécutive du Forum Européen pour l’Ukraine a aussi souligné l’apparition inattendue de Dmitri Medvedev dans l’espace médiatique russe. « La suspension des hostilités dans le Donbass, l’apparition de Dmitri Medvedev, qui semble être une alternative libérale à Poutine tout à fait acceptable, une réduction significative du soutien aux partis européens d’extrême-droite et d’ultra-gauche, indiquent un changement dans la politique étrangère de la Russie ».
UA Crisis,  19sept2015



>>> Thomas Piketty (la crise en Grèce)


Thomas Piketty : ceux qui cherchent le Grexit... par lemondefr
http://piketty.pse.ens.fr/fr/cv-fr

A lire en complément :
- d'autres avis d'économistes de renom (Le Figaro
- trouble dans la démocratie (Libération)
- L'Europe contre les peuples, vraiment? (Coulisses de Bruxelles)
- Le référendum grec : une victoire de la "vraie" démocratie ? (Médiapart
- aider les grecs malgré Tsipras (éditorial de Laurent Joffrin)
- différentes opinions (anima)
- La crise grecque s'explique (aussi) par le clientélisme, la corruption, et le travail au noir (Le  Monde)
- pourquoi Piketty a tort de comparer la Grèce avec l'Allemagne de 1953 (Slate)


>>> Mon avis personnel : 

L'Europe ne doit pas expulser la Grèce de l'UE. Elle doit au contraire l'accompagner dans sa lutte contre la corruption et le travail au noir, la fraude au fisc, le clientélisme.
En outre, au-delà du seul aspect économique, il existe aussi un aspect géostratégique qui a peu été abordé. Si la Grèce s'éloigne de l'UE, elle se rapprochera d'autres puissances. Lesquelles ? Il est très probable que la Russie poutinienne se saisisse de l'occasion pour se faire un très proche allié (il en a déjà) au sein de l'Europe. Il faut se rappeler que le but de Poutine est de faire éclater l'UE, ce qui lui donnera l'hégémonie sur l'Europe continentale. C'est une chose assez simple à comprendre, qui n'est pas souvent mis dans la balance (ce qui est souvent mis en avant est la détestable attitude de l'extrême gauche grecque) ; mais il faut toujours le garder à l'esprit, car cela est essentiel.
En bref, il s'agit d'aider les grecs et non pas Tsipras (dont le mandat n'est de toutes façons pas éternel). Et il s'agit de maintenir la cohésion de l'UE pour que tous les pays qui la composent comptent encore dans le monde de demain, qui sera celui des grands ensembles quasi-continentaux.


>>> Une déclaration de Maroano Rajoy, chef de file des conservateurs espagnols : "l'Europe a toujours été solidaire et le restera". "Mais l'euro n'est pas et ne peut pas être un club à la carte, il y a des normes et des règles destinées à assurer sa survie", a-t-il affirmé. "La solidarité européenne est fondée sur la responsabilité de tous et sans la deuxième la première ne peut s'exercer", a martelé M. Rajoy, très critique d'Alexis Tsipras,(Le Figaro)


>>> Karima Delli (EELV)


Le site de Karima Delli :http://www.karimadelli.com/ 



Zoom sur la crise grecque (suite)

A quoi a-t-on assisté? 
D'un côté, une extrême gauche grecque (cependant distincte du Parti Communiste), qui :
- se fait élire sur un énorme mensonge ;
- insulte ses partenaires européens (assimilation de l'UE à des institutions « terroristes », références jusqu'à plus soif au nazisme ou à cette période pour mieux insulter l'Allemagne) ;
- joue à diviser l'UE -y compris en s'affichant avec Poutine- (pour mieux régner, pense-t-elle ?) ;
- provoque ses contributeurs en utilisant avec démagogie un référendum (l'instrument favori de tout populiste qui se respecte) organisé à la va-vite. Ce référendum, censé donner plus de poids à Tsipras, l'aura au contraire desservi, en faisant monter les tensions de part et d'autre.
Bref, Tsipras a montré tout ce qu'il ne fallait pas faire lors d'une négociation.

De l'autre, des économistes libéraux, occultant les dommages sociaux, culturels, psychologiques, géopolitiques que causeront, non seulement au grecs, mais aussi à toute l'Europe leur vision « court-termiste » purement comptable.
Ne raisonner qu'en terme comptable, c'est aller à l'encontre des valeurs qui doivent présider l'Union, au premier rangs desquelles figurent la solidarité et la dignité, au delà des divergences idéologiques.

Il existe, hélas, quelques personnalités, pas si nombreuses mais très influentes, qui, en imposant leurs vues, ne feront qu'accentuer la défiance déjà fort grande des peuples d'Europe envers l'Union Européenne.
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Articles à lire en complément : 
- Les Etats puissants seront rattrapés par les souffrances qu'ils infligent. (Libération)  - - Jacques Delors appelle à poursuivre l'odyssée avec Athènes (Le Monde)
- On ne parle que d'économie dans cette crise grecque. Pourtant, le bien-être et le progrès ne sont pas qu'une affaire de PIB.  (Le Monde
Jeroen Dijsselbloem, l'allié zélé de Wolfgang Schäuble, est récompensé (La Tribune)
- Schäuble, l'homme de fer qui voulait chasser la Grèce (Le Nouvel Observateur)
- Schäuble. On en parle beaucoup, et pas en bien. Son interview (Libération
- Schäuble : pourquoi aucun économiste ne croit en son plan (Huffington Post
Schäuble : quinze pays était farorables au Grexit (Bruxelles2)
- Outre Rhin, on voit les choses différemment... (Le Monde)
- Malgré tout, des raisons d'espérer de la zone euro (Le Point
- Le cimetière des idées reçues : le débat sur le Grexit, qui a traversé toute l'Europe, montre que les européens s'intéressent à l'UE (Le Point)
- Les réformes négociées avec Athènes ne visent pas à imposer un néolibéralisme effréné (Le Monde)  
- Il faut un ministère des finances de la zone euro (Le Monde
Interview du philosophe allemand Jürgen Habermas (Le Nouvel Observateur
- La déroute de Tsipras (Jean Quatremer)  
- Elisabeth Guigou : la crise grecque, une opportunité pour relancer l'Europe (Le Monde)

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>>> TRIBUNE de Karima Delli,  publiée le 15 juillet 2015 sur son blog rue89 en prévision du vote sur l'accord sur la Grèce.
Deux jours après l’accord imposé par l’Eurogroupe à Alexis Tsipras, notre crainte de voir bientôt l’Europe mourir n’a jamais été aussi forte. Lundi matin, celle que nous avions pensée et construite depuis cinquante ans est bel et bien morte. Une fois de plus, la belle est enlevée, cette fois non par un dieu grec mais par une bande de lâches cachés derrière un ministre allemand.(...)

Pour une Europe gouvernée par les politiques et non par les financiers (Billet de Dominique Voegele -Géopolitis - repris sur le blog de Karima Delli)
posent. Le «je ne veux voir qu’une tête» n’est pas la solution. 

Jeroen Dijsselbloem, l' allié zélé de Wolfgang Schäuble récompensé. Le ministre des Finances néerlandais a été reconduit à la tête de l'Eurogroupe lundi. La reconnaissance de son rôle clé dans la victoire allemande lors de la crise grecque. Latribune   



>>> L’horreur économique d’une société en plein naufrage : une passe pour le prix d'un sandwich. Conséquence indirecte de l'effondrement économique du pays après six ans d'austérité, les jeunes femmes y seraient de plus en plus nombreuses à se prostituer pour à peine 2 euros, selon une étude publiée la semaine dernière à Athènes.    Maria Malagardis,   Libération

>>> Lire aussi dans le billet "Corruption" , le point 6 : Goldman Sachs et la Grèce :   AE


 >>> Pause musicale : le Sirtaki (versions : Ana Rucner , Dalida , cinéma)



La danse de Zorba


 Recherchant ce qui est le plus proche de la culture et de l'histoire de la Grèce, je dirai que s'il existe "un" syrtaki, c'est celui dansé par Basil et Zorba sur une plage de Crète. Basil (Alan Bates), un jeune écrivain britannique, retourne en Crète pour prendre possession de l’héritage paternel et rencontre Zorba (Anthony Quinn), un Grec exubérant qui insiste pour lui servir de guide. Les deux hommes sont différents en tous points : Zorba aime boire, rire, chanter et danser, il vit à sa guise alors que Basil reste empêtré dans sa bonne éducation. Ils deviennent cependant amis et s’associent pour exploiter une mine. Zorba entreprend de construire un téléphérique et Basil lui fait confiance, mais c’est un échec. Toute la construction fragile s'écroule, Basil ayant tout perdu, lui demande alors de lui apprendre à danser. C'est pour cette partie du tournage que fut créé, en 1964, le fameux syrtaki (du grec syrtos "ronde", avec le diminutif "aki" soit une "petite ronde"), une danse qui était alors inconnue des Crétois mais qui allait faire le tour du monde en même temps que la célèbre musique de Mikis Theodorakis. 
(association danse-grecque-grenoble)









Lettonie
Appartient à la Zone €uro
Un des trois pays Baltes
Capitale : Riga

Paganisme & écologie
>>> JUIN2015. Païen, écologiste mais pas anti-militariste : le président atypique de la Lettonie.
Le ministre letton de la Défense Raimonds Vejonis, membre du parti écologiste, a été élu mercredi président de son pays, devenant ainsi le premier président vert de l'UE.
Le ministre letton de la Défense Raimonds Vejonis, membre du parti écologiste, a été élu mercredi président de son pays, devenant ainsi le premier chef de l’Etat vert de l’Union européenne.
Raimonds Vejonis a aussitôt affirmé qu’il allait défendre les idées écologistes, tout en annonçant qu’il aimerait améliorer les rapports avec Moscou, tendus en raison de la crise ukrainienne. «Je voudrais améliorer les relations avec la Russie... Mais tant que les missiles et armes lourdes russes restent en Ukraine, ce n’est vraiment pas possible», a-t-il dit, tout en soulignant que «la Lettonie et ses partenaires sont prêts à un dialogue constructif avec la Russie». Par ailleurs, «en tant que président, j’aurai l’occasion de discuter largement des idées vertes... et garantir que la Lettonie soit vraiment un pays vert», a-t-il dit.
Le mois dernier, il avait confié au journal Diena que son intérêt pour l’écologie avait été renforcé quand il avait appris que son grand-père avait été rendu aveugle par l’utilisation de produits chimiques dangereux dans une ferme collective soviétique. Plus tôt, en 2010, il avait affirmé que «la destruction des forêts peut être comparée à la démolition des églises». Vejonis, 48 ans, a été élu au cinquième tour du scrutin, avec les voix de 55 députés sur les cent membres du parlement de Riga.
Sécurité nationale
Son élection acquise, il a déclaré qu’il allait «faire de son mieux pour continuer à améliorer la sécurité de la Lettonie»«Ma priorité sera sans aucun doute la sécurité nationale, le renforcement de nos forces armées et de nos frontières» a-t-il dit, rappelant que le gouvernement avait décidé de dépenser 2% du PIB pour la défense à partir de 2018. «Je suis très contente de l’élection de Raimonds Vejonis», a déclaré la Première ministre Laimdota Straujuma, à la tête d’une coalition tripartite de centre droit. «Bien entendu, cela veut dire que je dois trouver un nouveau ministre de la Défense, mais on s’en occupera la semaine prochaine. Cela ne va certainement pas affaiblir le gouvernement», a-t-elle ajouté. Vejonis succède au centriste Andris Berzins, élu en 2011, qui n’a pas souhaité se représenter.
Le nouveau président, qui était biologiste avant d’entrer en politique, est né en Russie près de Pskov, où son père servait dans l’armée soviétique.  Il avait été nommé en 2002 ministre de l’Environnement, gardant ce portefeuille dans plusieurs gouvernements de coalition, jusqu’en 2011. Il est entré au parlement en 2006 sur la liste de l’alliance populiste des Verts et Paysans, comprenant le parti écologiste dont il est membre.
Nommé ministre de la Défense en janvier 2014, soupçonné d’abord d’être moins résolu que son prédécesseur Artis Pabriks, il s’est montré très ferme face à la Russie dans le contexte du conflit ukrainien. De même que l’Estonie et la Lituanie voisines, la Lettonie a demandé à l’Otan une présence permanente de plusieurs milliers de soldats de l’Alliance sur son sol pour contrer la menace russe, sans avoir obtenu une réponse jusqu’ici.
Le président en Lettonie est commandant en chef des forces armées, il nomme le Premier ministre et a le droit de proposer des lois et de renvoyer au parlement celles qui suscitent des réserves à ses yeux.  Mais c’est le Premier ministre qui représente la Lettonie lors des sommets de l’Union européenne. La Lettonie, pays de 2 millions d’habitants et membre de la zone euro depuis 2014, avait traversé une très grave crise économique en 2008-2009 mais elle a réussi à redresser la situation grâce à des mesures d’austérité draconiennes. Son PIB devrait progresser de 2% cette année.
Outre le letton, Raimonds Vejonis parle russe et anglais. Marié et père de deux enfants, il se déclare «païen» sur sa page Facebook.    Libération

>>> Paganisme
Marc Augé : « Contre le dogmatisme, faisons l’éloge de la résistance païenne ». 
« Génie du paganisme » : j’avais, jadis, utilisé cette expression pour esquisser un projet inverse de celui de Chateaubriand, auteur du Génie du christianisme, en 1802. Il entendait montrer que le christianisme, dont la vérité lui paraissait hors de doute, avait de grandes beautés ; en face des œuvres de l’Antiquité païenne, il entreprenait de magnifier celles du christianisme. Mon projet, toutes proportions gardées, était de souligner les aspects de connaissance inclus dans les logiques païennes, au lieu de leurs seules dimensions artistiques (musique, danse…), et de montrer qu’il était possible de subsumer leur diversité sous un concept unique de « paganisme ».
En fait, c’est à la catégorie du monothéisme en général qu’il peut être utile d’opposer celle de paganisme. Le mot « polythéisme » établit un faux parallèle puisque les dieux au pluriel n’ont rien à voir avec le Dieu unique. Ils appartiennent au monde des signes et des fonctions auquel échappe le Dieu unique qui les transcende. Les dieux païens servent à l’explication des événements de la vie et ils sont pluriels comme est pluriel l’homme qui les utilise pour les interpréter et essayer de les maîtriser. Le malheur, on le sait, est le plus courant de ces événements : la maladie, la mort demandent une explication, sont considérées comme le signe d’une mauvaise relation entre les humains en société.
Les divinités païennes ont le devoir d’élucider les problèmes de relation auxquels, dans la logique païenne, correspondent les signes du malheur. Ils sont préposés aux affaires internes. C’est...
LeMonde(Article payant)

La menace russe
>>> une chaîne de télé pour contrer la propagande de Moscou
La Lettonie et sa population sont de plus en plus visées par lapropagande russe, ce dont se plaignent les autorités. Ilze Juhansone, la représentante permanente lettone à l'UE, a récemment déclaré qu'il était de « la responsabilité de l'État » de proposer une autre vision des faits. « Si vous comparez la propagande actuelle à celle de l'ère soviétique, la différence est qu'aujourd'hui les chaînes russes jouent avec les sentiments et les émotions de la population », a constaté Viktors Makarovs, qui reconnait que la méthode qu'emploie Moscou est beaucoup plus efficace qu'à l'époque soviétique. Selon lui, les chaînes russes véhiculent l'idée que la cohabitation entre les habitants parlant letton et ceux qui parlent russe n’est plus possible.
Contre offensive. La Lettonie a décidé le lancement d’une chaîne TV en langue russe pour contrecarrer la propagande du Kremlin, avec le soutien de l'Union européenne.
« Mais il faudrait une véritable mobilisation de l’Union européenne pour s’adresser aux populations russophones, en Russie comme en Europe, car aujourd’hui l’UE est en train de perdre cette bataille de l’information » regrette  Tatiana Kastouéva-Jean. (
EurActiv )

La Lettonie face à l' islamisme
>>> AVR2016. La Lettonie anticipe le problème de l'islamisation :
Une loi pour interdire le voile intégral en Lettonie, où « trois femmes » portent le niqab.
Le titre du billet de Bigbrowser se veut ironique, sous-entend que cette loi serait ridicule, au regard du nombre de personnes concerné. Pourtant, en France, ça a commencé comme ça.... On voit où l'on en est aujourd'hui.
La Lettonie n'est pas naïve : elle préfère prévenir que guérir. Elle a bien identifié les problèmes auxquels était confronté l'Europe de l'ouest. Anticiper les problèmes pour mieux les résoudre est plutôt un signe de maturité. Et l'Europe de l'ouest, plutôt que de moquer, critiquer, ou voir la paille dans l'oeil du voisin, ferait mieux de s'inspirer de l'Europe centrale sur certains sujets.
L'Europe centrale, en tous cas, ne compte pas refaire les mêmes erreurs que ses partenaires de l'UE. Ainsi en est-il de la Lettonie. Ainsi en est-il de tous les pays baltes concernant Poutine et concernant les migrants. Ainsi en est-il, aussi, du Groupe de Visegrad.

Identité. Pays baltes
>>> Frères de la forêt Wikipedia
>>> Dans un documentaire, l’OTAN récupère adroitement le passé glorieux des résistants baltes des «Frères de la forêt» grandfacho



Portugal
Appartient à la Zone €uro
Capitale : Lisbonne

>>> SEPT2017. Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied. Le Portugal n'a presque plus de déficit budgétaire, bénéficie d'une des meilleures croissances de la zone euro, a fait baisser son chômage et attire les investisseurs. Le petit miracle économique et social portugais s'est réalisé en moins de 2 ans avec une politique pourtant opposée aux demandes de la Commission européenne. Doit-on parler désormais du modèle portugais plutôt que du modèle allemand ou suédois ? TV5monde

Environnement
>>> AOUT2017. Incendies & Entraide européenne. Le Portugal fait appel à ses voisins pour lutter contre les flammes. La situation est telle que Lisbonne a dû faire appel au mécanisme d'entraide européenne. Ils ont en conséquence reçu des renforts, notamment en provenance d'Espagne.. « Venir en aide au Portugal, en ce moment, c'est une priorité pour l'Union européenne », a déclaré le commissaire européen en charge de la réaction aux crises à propos des incendies qui ravagent le pays. RFI
>>> JUIL2017. Le Portugal en guerre contre les eucalyptus après les incendies meurtriers  Sciencesetavenir

Economie
>>> JUIL2017. Portugal: taux de chômage en baisse. Le taux de chômage au Portugal a poursuivi sa décrue en juin, à 9 % contre 9,2 % en mai, au plus bas depuis novembre 2008.  Lequotidien


>>> AVR2017. Economie portugaise : la vigueur après la rigueur ? Le pays, qui a largement souffert de la crise de 2008, a eu un déficit public de seulement 2 % en 2016, du jamais vu depuis 1974.     Libération

>>> JUIL2017. Fiche pays. Portugal   Sudouest




Suède
Un des trois pays scandinaves
Capitale : Stockholm

>>> NOV2017. Europe de la défense : la très belle trahison de la Suède qui s'offre le Patriot. Stockholm hésitait entre l'Europe et les Etats-Unis pour l'achat de son système de défense antiaérienne. La Suède a choisi le Patriot plutôt que le SAMP/T proposé par l'Italie et la France. LaTribune

Le problème de la Russie
>>> JUIL2017. Le service militaire est de retour en Suède. Depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, les tensions se sont accrues dans la Baltique. La Suède se remilitarise. Ouestfrance
>>> JUIN2017. La Suède proteste après l’interception d’un de ses avions de renseignement par un Su-27 Flanker russe Opex360
>>> MARS2017. Face à la menace russe, la Suède rétablit le service militaire. La Suède a décidé rétablir la conscription, supprimée en 2010, pour répondre au réarmement de la Russie voisine. RTL
>>> MARS2015. Un tiers des diplomates russes en Suède sont des espions20minutes
>>> OCT2014. Fin des recherches du sous-marin inconnu... et de la coopération militaire avec Moscou LesEchos

Energie
>>> FEV2014. Transition énergétique : le modèle suédois  Arte

Education
>>> AOUT2017. Islande, Danemark et Suède, champions des dépenses d’éducation en Europe LeMonde

Immigration
>>> AOUT2017. L’immigration extra-européenne a explosé en Suède Causeur 
>>> JUIN2017. L’immigration modifie le modèle social suédois. Longtemps très généreux, le système de protection sociale suédois est sous pression avec l’arrivée de centaines de milliers de demandeurs d’asile. Lemonde
>>> FEV2017. La Suède veut restreindre l'immigration de main-d'oeuvre L'Obs
>>> JUIN2016 Quand la Suède durcit les règles d'immigration  FranceInter

Terrorisme islamiste
>>> MAI2017 Otan : Le Danemark pourrait envoyer des renforts militaires en Afghanistan  Opex360
>>> AVR2017 Attentat de Stockholm : la Suède pleure ses morts LePoint
>>> AVR2017. Attentat à Stockholm. 4 morts et 15 blessés dans un attaque au camion OuestFrance >>> MARS2016. Le Danemark va engager 400 militaires et des avions de combat au sein de la coalition anti-Daesh  Opex360

Auto-flagellation
>>> JUIL2017. Suède : jugé raciste, un livre de la série pour enfants « Fifi Brindacier » est retiré des bibliothèques Grandfacho







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