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Sur la suppression des sections européennes au collège :
Lettre
ouverte à Madame la Ministre de l’éducation nationale, de
l’enseignement supérieur et de la recherche
L’association
européenne de l’éducation-France
(AEDE-France) , association complémentaire de l’enseignement,
demeure perplexe devant certaines des dispositions de la réforme du
collège, publiées le 10 avril 2015.
Malgré l’introduction de l’apprentissage d’une seconde langue en 5e, que nous ne pouvons que saluer, nous regrettons :
- L’abandon des sections bilangues, qui permettent aux élèves de s’appuyer sur l’apprentissage d’une langue pour en apprivoiser plus vite une autre.
- L’abandon des sections européennes et orientales, qui sont pourtant une opportunité extraordinaire de développer à la fois
- des connaissances dans des disciplines non linguistiques par le biais d’une autre langue,
- des compétences langagières dans des langues européennes,
- une ouverture citoyenne vers d’autres cultures et d’autres perspectives sur les matières enseignées,
- la possibilité de travailler sur des projets européens concrets avec d’autres collégiens, ailleurs en Europe,
- la curiosité intellectuelle et le plaisir d’apprendre autrement.
Les arguments de
ségrégation qui sont avancés ne sont pas validés par la réalité
pédagogique. En effet, l’utilisation d’une autre langue est un
facilitateur d’apprentissage et il vaudrait mieux essayer de
généraliser progressivement ces sections plutôt que les
supprimer !
Les élèves
s’impliquent dans des apprentissages lorsqu’ils sont stimulants,
ambitieux et créatifs. Nombre d’élèves en difficulté dans des
matières scientifiques dites « abstraites » découvrent
avec étonnement que les méthodes d’enseignement de ces matières
par le biais d’une autre langue leur permet de comprendre et
d’apprendre ce qui leur semblait obscur en français.
En effet, très
souvent, les approches didactiques et pédagogiques de nos voisins
européens sont beaucoup plus ancrées dans le concret, les termes
mathématiques et scientifiques sont plus imagés, plus visuels et
aident les jeunes à appréhender des notions qui leur restent
inaccessibles dans le français désincarné trop souvent en usage
dans ces disciplines.
Pour les
enseignants eux-mêmes, l’obligation de travailler avec des
collègues d’autres disciplines et de monter des projets avec des
partenaires européens est un facteur puissant d’auto-formation !
Considérant
l’état de pénurie de la formation continue dans l’éducation
nationale, tout dispositif susceptible d’engendrer de
l’auto-formation devrait au contraire être hautement soutenu et
non pas supprimé !
Dernier
argument : alors qu’il est URGENT de contribuer à la
construction d’un solide sentiment d’appartenance européenne et
à l’éducation du citoyen européen, la suppression des sections
européennes et orientales ressemble à un déni dramatique de notre
projet commun.
Lundi 13 avril
2015
Marie-France
Mailhos, présidente de l’AEDE-France
NB : Le gouvernement ne s'attaque pas qu'aux sections européennes. Le latin et le grec sont aussi dans le collimateur.
Concernant la suppression du grec et du latin, lire :
- Laurent joffrin : Quo Vadis http://www.liberation.fr/societe/2015/04/22/quo-vadis_1259694
- Marc Fumaroli : «Le latin est victime des fanatismes égalitaires et utilitaires» 1/2
La
réforme du collège risque d'entrainer la suppression du latin.
Plutôt que de se résigner ou sombrer dans la nostalgie,
l'académicien Marc Fumaroli rappelle la vitalité des textes
antiques.(Le Figaro)
- Marc Fumaroli : «Les humanités au péril d'un monde numérique» 2/2
Le
professeur et académicien Marc Fumaroli rappelle l'importance de
protéger et transmettre les humanités qui permettent le
développement durable et profond de ce qui fait notre humanité : la
liberté intérieure. (Le Figaro)
Sur l'école :
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