samedi 27 juin 2015

Jean Christophe Lagarde / Bruno Le Maire

Bruno Le Maire



Ancien proche de Nicolas Sarkozy, ex-ministre d'Alain Juppé et de François Fillon, Michel Barnier a décidé de faire un saut générationnel. «Je me suis posé une question simple: auprès de qui puis-je être le plus utile?», explique Michel Barnier. «J'observe Bruno Le Maire avec attention (...) il a une vision européenne et internationale, l'énergie, le caractère et la compétence pour être président», poursuit-il , élogieux. Ajoutant: «Je le vois depuis l'élection interne à l'UMP (où Bruno Le Maire avait récolté 30% des voix, ndlr), franchir chaque étape avec ténacité, clarté, en construisant une dynamique».  LeFigaro







Guerre UE-Russie : 
Les pays baltes de plus en plus menacés : 

Le 25 mai, le président du Parlement russe, Sergueï Narychkine, assurait dans un entretien à la télévision lettone vouloir des « relations normales avec les Etats baltes ». Précision importante, tant l’annexion de la Crimée par la Russie et sa politique agressive envers l’Ukraine ont inquiété son voisinage, M. Narychkine indiquait qu’il considérait les trois pays baltes – Estonie, Lettonie, Lituanie – comme « des pays indépendants et souverains ».
Un mois plus tard, c’est un signal bien différent qui est envoyé par Moscou. Mardi 30 juin, le parquet général russe a indiqué avoir ouvert une enquête visant à vérifier la légalité de la décision des autorités soviétiques de reconnaître, en 1991, l’indépendance des trois pays baltes qui faisaient auparavant partie de l’URSS.



Ecouter aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=aYkM8cJPo3U




>>> Bruno Le Maire : pour sa position ferme face à Poutine (livraison des Mistrals), bien différent de celle de Sarkosy. On regrettera sa ligne du "ni ni" en cas de duel PS FN pour les Départementales 2015. Cependant, il a appelé son parti, le 09/02/2015, à « combattre le Front national avec beaucoup plus de force »
>>> Bruno Le Maire. Totalement opposé à l'enseignement de l'arabe au CP
>>> Bruno Le Maire. 2015. Sur la Russie, sur l'Europe (France Inter)

















Jean Christophe Lagarde




A propos de la Grèce
VGE, dans son livre Europa, considère qu'une Europe qui fonctionnerait vraiment serait une Europe à deux niveaux d'intégration. Le noyau dur serait, grosso modo, composé des pays de l'eurozone (c'est-à-dire ceux ayant adopté l'euro comme monnaie unique). Mais VGE n'incluait pas la Grèce, car son niveau socio-économique était trop éloigné des autres membres.
Or, ce qui est en train de se passer semble donner raison à VGE. Cela dit, c'est bien VGE qui insista, à l'époque, pour que la Grèce entrât dans l'UE (Le Monde) ; et les institutions européennes n'ont pas vu ou pas voulu voir que les comptes de la Grèce étaient falsifiés lors de son entrée dans la zone euro. 



Depuis qu'il est au pouvoir, le gouvernement d'extrême gauche a voulu jouer sur les divisions au sein de l'UE, qu'il a multiplié les provocations à l'égard de l'Allemagne pourtant fortement contributrice, qu'il a manifesté moult signes de sympathie à l'égard d'un Poutine en guerre contre l'UE, que Tsipras a été élu sur un énorme mensonge : la promesse du maintien de la Grèce dans l'eurozone tout en mettant fin à l'austérité.
Comme l'a écrit VGE bien avant cette crise-là, et comme l'a dit Jean Christophe Lagarde il y a deux semaines, la meilleure solution semble être une sortie amicale de la Grèce de l'eurozone. La Grèce, euro ou pas, n'est pas du même niveau socio-économique que l'Allemagne ou la France, et ne pourra donc pas être une composante de l'Europa, ce cercle de premier niveau qui doit s'engager vers une Europe politique.
Le Grexit ne signifie pas que la Grèce quitte qu'Union. Simplement, elle ferait partie du deuxième cercle des pays de l'UE, ceux ne pouvant pas ou ne souhaitant faire partie d' « Europa » , comme par exemple le Royaume Uni, la Roumanie, la Suède. 

Voilà qui devrait faire réfléchir ceux qui serait tenté par les partis populistes aux idées simplistes, tels que le Front National de Le Pen et le Front de Gauche de Mélanchon.


Lire en complément :
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204169294780-valery-giscard-destaing-il-faut-une-friendly-exit-de-la-zone-euro-pour-la-grece-1094567.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150627.OBS1655/referendum-en-grece-sur-le-plan-d-aide-le-quitte-ou-double-de-tsipras.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/27/crise-grecque-l-eurogroupe-passe-au-plan-b_4663330_3234.html
http://blogs.lexpress.fr/noellelenoir/2015/06/28/la-grece-et-leuro-que-de-temps-perdu/
http://www.liberation.fr/monde/2015/06/28/l-europe-centrale-ne-veut-plus-payer-les-impots-casses-d-athenes_1339009
initiative de solidarité de peuple à peuple intéressante (à condition qu'elle ne soit pas à la gloire de Tsipras) : http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/30/un-appel-au-crowdfunding-pour-rembourser-la-dette-de-la-grece_4665096_3234.html  ; mais qui laisse certains perplexes...
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/4494-grece-nobel-economie-stiglitz-krugman-traitent.html
Le discours de Juncker : http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-15-5274_en.htm
http://www.slate.fr/story/103803/alexis-tsipras-navigue-a-vue
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/referendum-grec-comment-merkel-a-change-d-avis_1695305.html
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/07/03/grece-lunion-indique-la-sortie-tsipras/


et surtout :
L'irresponsabilité et l'incompétence du gouvernement grec (Fondation Robert Schuman)
L'imposture Tsipras (Slate)
L'avis de prestigieux économistes (Slate)
Entretien avec Michel Barnier (DNA)
Entretien avec Jean Christophe Lagarde (Le Point)
Comment Tsipras s'est enfermé dans un cul-de-sac (Le Nouvel Observateur)
Tirer les conséquences du gâchis grec (article signé par plusieurs personnalités très estimables, Huffington post)
Pourquoi Tsipras est en train de perdre la partie face à la zone euro (L'Expansion)










Principes et responsabilités

La responsabilité d'un État membre de l'UE

- l'appartenance d'un État à l'UE exige de celui-ci le respect des principes sur lesquels l'Union est fondée - et notamment ceux de "l'État de droit" (art. 2 TUE) et de "la coopération loyale" (art. 4§3 TUE) , 

- tout État membre doit donc non seulement respecter les règles du jeu résultant des Traités comme de la législation européens - mais aussi assumer "le poids du passé" cad les engagements pris par les gouvernements successifs de cet État (principe du droit communautaire comme du droit international),

- en ce sens, la notion même d'un Gouvernement "révolutionnaire" (d'extrême gauche ou d'extrême droite) qui prétendrait s'affranchir de ces règles et de ces engagements est incompatible avec l'appartenance à l'Union,

- d'autre part, le recours au discours nationaliste pour soutenir ou justifier une conduite "révolutionnaire" est l'antonyme de l'esprit et de la logique des Traités.


La responsabilité collective de l'UE

- les gouvernements des États membres doivent assumer leur responsabilité collective vis à vis de l'Union dans la prise de décisions de base telles que les conditions d'adhésion d'un État tiers à l'UE ou d'un État membre à la zone Euro,

- de même, ils doivent assurer la viabilité des systèmes mis en place (par exemple une union monétaire basée sur une union économique) ainsi qu'un niveau adéquat de surveillance et de contrôle mutualisés sur le respect des règles régissant ces systèmes,

- les Institutions à caractère fédéral (Commission, CJE, BCE) sont explicitement chargées - en toute indépendance vis à vis des gouvernements - de "promouvoir l'intérêt général de l'Union" et de "veiller à l'application des Traités" (art.17§1 TUE),

- la gestion et la résolution des problèmes ou des crises intra-communautaires par voie de "négociations" diplomatiques intergouvernementales n'est pas compatible avec la nature même de l'Union. 

Seul le respect de ces règles de bases - par les États comme par les Institutions - peut garantir le bon fonctionnement de l'UE et donc assurer l'unité et la solidarité de l'ensemble dans la poursuite d'une union "sans cesse plus étroite des peuples de l'Europe" (art.1 TUE).  

Tel est le cadre général dans lequel le problème grec - notamment - devrait être appréhendé. 

Si ce cadre - garant d'un esprit et d'un climat de confiance mutuelle - est respecté, des solutions techniques seront toujours trouvées pour résoudre les problèmes les plus graves et, le cas échéant, porter assistance à un État membre en grande difficulté. . 

Jean-Guy Giraud  28 - 06 - 2015








Référendum : des grecs partagés, mais attachés à l'euro, malgré tout...
Les Grecs se montrent toujours à une grande majorité désireux de rester dans l'euro (74%) contre 15% seulement souhaitant revenir à une monnaie nationale (11% d'indécis).
Le référendum équivaut-il à un oui ou non aux créanciers, comme le gouvernement le dit, ou bien à un oui ou non à l'euro, comme les créanciers le soutiennent pour dramatiser le débat? Les Grecs sont partagés entre les deux propositions qui recueillent chacune 43% de leurs avis, 14% étant indécis.
Ils sont très partagés aussi pour dire si le choix d'avoir convoqué un référendum est bon ou pas : 44% pensent que c'est une bonne décision, et 46% une mauvaise, 10% là encore ne sachant que répondre.
Huffington Post

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