dimanche 13 septembre 2015

Novo-collabos : les meilleurs poutinolâtres de France et de Navarre

Au service de la "Sainte Russie" (càd la botte de Poutine)  :
Sommaire
- Les meilleurs laquais de Poutine, en France (I), en Europe (II), et ailleurs dans le monde (III)
- Grands groupes politiques et industriels ouverts à la collaboration (IV)
- Désormais, l'Europe a un ennemi : la Russie (V)
- Que sont devenus les plus poutinolâtres des parlementaires français en 2017 (année de l'élection de Macron) ?  (VI)
Novo collabos. Le vote obscène de 55 députés à l'Assemblée nationale (VII)
- Section Spéciale FN (le parti présentant la plus grande concentration de sous-fifres de Poutine) (VIII)
- La honte pour la France : Le Pen au 2d tour de l'élection présidentielle de 2017. (IX)
- Petit tour des poutiniens dans le monde (X)
- Les 10 parlementaires français en Crimée occupée  (XI)




I. Le club des poutinolâtres français

Qu'admirent-ils donc, nos novo-collabos, dans la Russie de Poutine ? La violence du verbe et des actes ? Le luxe vulgaire et ostentatoire de ses oligarques corrompus ? J'hésite, j'hésite. Peut-être un peu de tout ça. 

A comme Aliot

>>> MARS2018. Mariani, Aliot, 'n co … Une belle brochette de 24 novo-collabos, invités par Moscou en tant qu'observateurs pour les présidentielles russes de 2018. LeFigaro

C comme Chevènement
>>>NOV2017. Jean-Pierre Chevènement décoré par Vladimir Poutine à Moscou. L’ancien ministre français est désormais représentant spécial de la France pour la Russie. L'Opinion


D comme Depardieu

>>> JUILL2021 Le citoyen russe Gérard Depardieu s'apprête à tourner un film de guerre en Russie (peut-être à Königsberg, cet énième territoire annexé par la Russie ? ) LeFigaro
>>> AOUT2018. Gérard Depardieu objet d'une enquête préliminaire pour «viols et agressions sexuelles». LeFigaro  Ah, zut ! Ce citoyen russe n'est donc pas resté en poutineland.
>>> MARS2018. Election présidentielle en Russie: On se demande bien pour qui Gérard Depardieu a voté. "C'est un homme avec un grand H, un humaniste", disait-il de Vladimir Poutine qui lui a accordé la citoyenneté russe en 2013. HP

F comme Fayard
>>> Le Cas Hubert Fayard. InformNapalm


J comme Juvin 
>>> Hervé Juvin

L comme Le Pen Marine – dite Marina Lepenskaïa tant son aplaventrisme est de notoriété publique
Cette représentante d'un parti politique dit « nationaliste » a été mise en examen 'où il est question de détournement d'argent public), elle a perdu son immunité parlementaire européenne mais a désormais une immunité parlementaire (puisqu 'élue députée), elle bénéficie de dons généreux d'une puissance étrangère et hostile (on peut raisonnablement d'argent sale), elle n'a de cesse de combattre l'Europe et ses fondements démocratiques, elle produit et répand de fausses informations, elle multiplie outrances et dénigrement, elle se fait le relais de la propagande russe et porte l'incompétence au paroxysme en siégeant (parfois) à l'Assemblée ?
>>> AVR2017. «Je ne crois absolument pas qu’il y a eu une annexion illégale. Il y a eu un référendum, les habitants de la Crimée souhaitaient rejoindre la Russie.» (Marine Le Pen). Ces propos, qu’elle a réitérés le 17 janvier dans une interview au quotidien Izvestia («la Crimée n’a jamais été ukrainienne»), faisaient suite à une longue suite de prises de positions favorables à la Russie.
 À propos de la destruction de l’avion KLM-Malaysia Airlines au-dessus de l’Est de l’Ukraine, un communiqué de la présidente du Front national du 17 juillet 2014 mettait en garde contre les conclusions hâtives tendant à «accuser les séparatistes du Donbass et même la Russie et à exonérer donc les forces armées ukrainiennes.»  Slate

M comme Mariani
>>> NOV2018. Des nouvelles de ce français de papier, membre des Républicains, mais en réalité beaucoup du proche de Le Pen , y compris lorsqu'il faut lécher les bottes de Poutine :
Thierry Mariani, membre du parti les Républicains, s'est rendu en Ukraine ce week-end pour superviser une élection jugée illégale par l'Union européenne. FranceTVinfo

M comme Mélenchon
>>> JUIN2018. Mélenchon fustige une loi fake news "faite pour interdire Russia Today". L'Obs
Le même Mélenchon est aussi germanophobe qu'il est poutinolâtre ! Sa "pensée" malsaine (HP) après l'élimination de l'Allemagne au mondial de football n'est qu'un épisode de plus à mettre sur le compte de ses obsessions : ukrainophobe, germanophobe, europhobe, -mais poutinolâtre , en fait russolâtre, de premier plan - , et islamophile ! Bon sang, mais qu'il se casse avec la clique lepéniste rejoindre Depardieu dans ce merveilleux pays qu'est la Russie, ça nous fera des vacances !

N comme Nacéri
>>> AOUT2018. Samy Nacéri blessé lors d'une bagarre dans un bar de Moscou
(...) Lors d'une interview donnée au site Sputnik le 19 juillet, Samy Nacéri vantait les mérites de vivre en Russie: «Être russe pour moi, c'est un état d'esprit.» L'acteur participe actuellement à la nouvelle production de son frère Bibi, qui se déroule à Rostov et à Yalta. Lefigaro
>>> SEPT2017. Les acteurs de Taxi Samy Naceri et Bernard Farcy en Crimée pour un forum. Ouestfrance
>>> Voyage en Crimée occupée. Nacéri, comme tout bon lèche bottes, y était InformNapalm

S comme Sapir
>>> Jacques Sapir

S comme Sarkosy


T comme Taddeï
>>> Persona non grata sur France Télévisions, l’ancien animateur de “Ce soir (ou jamais !)” officie désormais sur la chaîne russe RT France. Et cela ne lui pose aucun problème. (L'Obs)

T comme Thomas Jean-Pierre (=réseau sarkoziste de Poutine)
>>> Un ex-conseiller de Sarkozy prend la tête de Rusal, le géant russe de l’aluminium. Jean-Pierre Thomas, banquier d’affaires et ex-député des Vosges, doit stabiliser un groupe que Donald Trump avait pris pour cible. Lemonde

Z comme Zemmour
>>> SEPT2018. "Je rêve d'un Poutine français" (L'Opinion). Tout est dit...



II. Ailleurs en Europe
B comme Berlusconi [un "has been" qui a néanmoins fait beaucoup de dégâts)

B comme Borissov
>>> MARS2018. Borissov et Poutine préparent toujours des interconnexions gazières.
(…) Boyko Borrisov a de grands projets pour dépenser les fonds européens dans les Balkans, dont la Bulgarie est la pièce maîtresse. Il est cependant moins évident de déterminer dans quelle mesure l’UE et les institutions financières suivraient les conseils du Premier ministre bulgare sur l’utilisation des fonds européens. Euractiv

S comme Schröder
>>> MARS2018. Russie. Kiev veut des sanctions européennes contre l’ex-chancelier Schröder.
Gerhard Schröder est un « lobbyiste de Poutine », assure Kiev lundi. Le gouvernement ukrainien demande des sanctions européennes contre celui qui est devenu président du conseil d’administration du géant pétrolier russe semi-public Rosneft. OuestFrance
>>> OCT2017. Gerhard Schröder prend la présidence d’un groupe pétrolier russe. L’ancien chancelier allemand est devenu président du conseil d’administration de Rosneft, la première compagnie pétrolière russe. Un poste très politique. (…) L‘ex-dirigeant allemand préside déjà depuis quelques années le comité d’actionnaires de Gazprom, une société contrôlée par le géant gazier russe, qui exploite le gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique.   LaCroix
>>> OCT2017. Les étonnantes amitiés russes de monsieur Schröder Slate


III. Le réseau poutinien ailleurs dans le monde 
(que des gens bien !)
A comme Assange
A comme Assad

S comme Seagal
>>> OCT2018. Steven Seagal quitte une interview après une question sur les accusations de viol qui le visent HP
>>> SEPT2018. L'acteur Steven Seagal se verrait bien gouverneur d'une région russe CI 
>>> Steven Seagal nommé "représentant spécial" du ministère russe des Affaires étrangères. L'acteur est officiellement en charge des liens humanitaires entre la Russie et les États-Unis. HP
>>> Super-flic, massacreur de poulets, laquais de Poutine... 10 choses à savoir sur Steven Seagal.
 Détenteur d'un passeport russe depuis 2016 (remis en personne par le maître du Kremlin), Seagal est un habitué des médias russes, où il cause régulièrement pour dire tout le bien qu'il pense de son "très cher" Vladimir Poutine. C'est en quelque sorte un peu comme notre Gégé (Depardieu) national : il ne recule devant rien pour promouvoir la sainte Mère Russie de Poutine, quitte à fermer les yeux sur les nombreuses dérives du régime. Fils d'immigrés juifs russes, il considère l'ancien agent du KGB comme son "frère".  L'Obs

S comme Stone
Oliver Stone

T comme Trump
>>> AOUT2018. Donald Trump critiqué par 60 ex-responsables de la CIA après sa décision concernant John Brennan (...) "Par votre comportement, vous nous avez embarrassés aux yeux de nos enfants, humiliés sur la scène internationale et, pire que tout, vous avez divisé notre nation", a écrit le très respecté amiral à la retraite William McRaven dans une lettre ouverte au président publiée par le Washington Post. HP
>>> JUIN2018. Trump aurait proposé à Macron de quitter l'Union européenne. Lors de leur rencontre à Washington, le président américain a évoqué l'idée d'une sortie de l'UE de la France pour signer un accord bilatéral avec les États-Unis. L'Express
Comme Poutine, Trump aimerait beaucoup faire éclater l'UE ! 



IV. Divers : patronat, groupes politiques et financiers

>>> AVR2017. Election présidentielles françaises de 2017.  11 candidats, 7 poutinistes  L'Express
>>> NOV2016. La droite est travaillée par un tropisme pro-poutine LeMonde
>>> MAI2016. Le lobbying pro-poutine en France : ici

P comme Patronat . Poutine et Le Grand Patronat
On se souviendra de feu Margerie, patron de Total mort à Moscou alors qu'il faisait du business avec le criminel Poutine, au mépris des sanctions des sanctions européennes et de tout ce qui ressembler au droit international. Paix à âme ! Le changement de patron chez total total n'a néanmoins rien changé quand à la collaboration de Total avec les mafieux russes.
En juin 2018, Macron, "le patron bis du MEDEF" , entouré du gratin de la mafia russe et du gratin des collabos français du grand patronat, signait à Saint-Petersbourg de gros contrats avec Poutine.
Le "travail" de Poutine a payé ! Le pire, c'est que le même Macron donne ensuite des leçons de morale à la Pologne ou à la Hongrie.
>>> MARS2018. Autour du gaz, les liaisons dangereuses des milieux d’affaires français avec l’oligarchie russe.
Le gaz russe justifierait-il toutes les plus basses compromissions ? C’est ce que semblent estimer plusieurs dirigeants de grandes entreprises françaises, dont Total, Engie ou Vinci, prêts à tout pour engranger des profits. Ces compagnies se sont alliées à des oligarques russes, soutiens des extrêmes droites européennes et nord-américaines les plus xénophobes, pour réaliser un immense projet d’extraction gazière méga polluant dans le Grand Nord. Décryptage de ces liaisons dangereuses qui nuisent à la démocratie et au climat, à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle russe, ce 18 mars. Bastamag
>>> FEV2018. Vladimir Poutine drague toujours les patrons françaisL'Opinion
>>> FEV2018. Les patrons français reçus dans la « datcha » de Poutine.
A quatre mois de la visite à Saint-Pétersbourg du président Macron, le chef du Kremlin a invité à Moscou les principaux investisseurs français en Russie. LesEchos

>>> Les réseaux russes en France. Emissions de France Inter
Alors que la Russie poutinienne a montré à maintes reprises qu'elle était devenue l'un des principaux ennemis de l'Europe (plus de 400 avions interceptés en 2014) – la dernière affaire en date étant les manoeuvres en février 2016, au large des côtes françaises, d'un sous-marin nucléaire et de bombardiers russes capables de transporter chacun 12 à 25 missiles à charges nucléaires 
- (1), il est judicieux de faire le point sur les collaborateurs français du Kremlin. En novembre 2015, une émission de France Inter s'est penchée sur « les réseaux russes en France ».

Alors que les relations entre Paris et Moscou étaient plutôt distantes ces deux dernières années, les attentats de Paris ont permis de réouvrir le dialogue. La récente rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine va dans ce sens et marque la reprise des relations entre nos deux pays.
L’annexion de la Crimée en 2014, puis l’affaire des deux navires Mistral ont entraîné le gel des relations diplomatiques entre la Russie et la France. Dans ce contexte de crise, le pouvoir russe est devenu d’autant plus infréquentable qu’il a affirmé son soutien à Bachar El Assad.
Pourtant, au sein de la classe politique française, les Russes sont loin d’avoir perdu tous leurs soutiens.
Le Front National est le plus fidèle d'entre eux. Jean-Marie Le Pen, qui a rencontré à plusieurs reprises le leader ultra nationaliste Vladimir Jirinowsky, ne cache pas son admiration pour Vladimir Poutine. Sur ce point au moins, Marine Le pen rejoint son père, puisqu’elle défend elle aussi un rapprochement de la France et de la Russie : « J’ai le sentiment que l’Union européenne mène une sorte de guerre froide à la Russie (2), laquelle serait une sorte de dictature et un pays totalement fermé. Ce qui, objectivement, n’est pas la réalité. (3)»
Aux yeux de l’extrême droite, la Russie est un pays chrétien qui défend des valeurs conservatrices et traditionnelles (4). Son leader, Vladimir Poutine, incarne cette autorité qui, selon le Front National, manque aux pays européens.
En 2013 et 2015, Marine le Pen rencontre à deux reprises Serguei Narychkine, le président de la Douma, à Moscou (5). Avec Marion Marechal le Pen, sa nièce, Elle est désormais officiellement invitée à l’ambassade de Russie à Paris. Et, lors des élections municipales de 2014, Vladimir Poutine tient à la féliciter en personne (6).
La Russie mise sur le FN  
La Russie supporte financièrement la famille Le Pen. Ainsi, lorsque Jean-Marie Le Pen a besoin de fonds pour financer Cotelec, son micro parti, il se tourne vers deux établissements russes :  Véronisia, une banque chypriote détenue par des intérêts russes, et la first Czech Russian Bank. De même, si le FN se montre très discret sur le montant des prêts qu’on lui accorde, ce sont des banques russes qui financent le parti.(7)
Selon Jean Yves Camus, le directeur de l’observatoire des radicalités politiques, cette bienveillance du Kremlin envers le FN est  le fruit d’une analyse politique réfléchie de la part de la Russie : « Il existe une grande compétition interne à l’ensemble des familles des droites en Europe dont on ignore quel sera le résultat. Les Russes l’ont bien compris et considèrent qu’il vaut mieux avoir deux fers au feu. A partir du moment où nous considérons en France que Marine Le pen pourrait un jour participer au pouvoir, pourquoi voulez-vous que la Russie se prive de garder un autre fer au feu, alors même que le Front National fait profession d’admiration vis-à-vis du président Poutine ? Elle aurait tort. » (8) 
Pas de mauvaises fréquentations pour la Russie
La Russie n’est nullement embarrassé par les fréquentations de l’extrême droite française. Thierry Meyssan, proche de Dieudonné et président du réseau Voltaire, se retrouve régulièrement sur les chaînes de télévision russes. Présenté par les journalistes russes comme l’un des meilleurs experts français en géopolitique, l’homme a fait parler de lui suite aux attentas du 11 Septembre en défendant des thèses complotistes. Selon Jean Yves Camus, plusieurs facteurs expliquent sa présence sur les médias russes : « Il y a d’abord, une extrême et réelle méconnaissance, de la part de certains médias russes, de ce qui se passe en Europe de l’Ouest. Ensuite, parce que Thierry Meyssan est anti-américain, il apparaît comme un interlocuteur valable.  Il répond à la prolifération des théories conspirationnistes en Russie. Sur tous les sujets, on voit en effet fleurir une littérature qui explique tout ce qui peut toucher la fédération de Russie par des complots extérieurs. »
Des relations très légitimes pour le Kremlin
Le Kremlin ne se contente pas d’exposer médiatiquement ces extrémistes, il en recrute aussi. Entre juillet 2012 et avril 2013, la chaîne officielle du Kremlin, Pro Russia TV, a été diffusée sur un site internet en français. Pour piloter le projet, Moscou s’est tourné vers Gilles Arnaud, ex permanent du FN, ainsi qu’Alexandre Ayroulet et Sylvie Collet, tous deux membres du Front National.
Cette coopération parait particulièrement légitime au pouvoir russe. Puisque le FN est un parti légal en France, peut-on entendre dans l'entourage de Poutine, la Russie a le droit d’entretenir des relations avec lui. Et, si cela pose un problème à la France, c’est donc à elle d’y remédier .
Les oreilles attentives de la France
A travers l’entremise de groupes d’amitié franco-russes, une frange plus traditionnelle de la droite entretient, elle aussi, d’étroites relations avec le Kremlin.
Au Sénat, le groupe comprend 55 parlementaires de tous bords politiques. Son président, Gérard Longuet, considère que son rôle est de garder un lien avec ses homologues Russes afin de faire passer des messages par la voie parlementaire.
Ce faisant, il relaie aussi les messages des industriels français plaidant pour un allègement des sanctions qui frappent la Russie : « Nous avons beaucoup travaillé avec les industriels français implantés en Russie qui nous ont expliqué que si les sanctions gênaient l’économie russe, elles gênaient aussi l’économie française. »
Un ambassadeur officieux de la Russie en France
Thierry Mariani, ancien ministre du parti "Les républicains" et président de l’association « le dialogue franco-russe » (9) , est l’un des parlementaires français les plus pro russes.
En Juillet 2015, Il a créée une polémique, lorsqu’accompagné de plusieurs parlementaires, il s’est rendu en Crimée. Interrogé à son retour au micro de France info, il assume parfaitement ce déplacement : « Je n’ai pas besoin d’une autorisation, c’est le rôle des parlementaires d’aller parfois un peu plus loin. Dans cette région, le droit international est violé depuis deux ans (10). Il est violé quand on fait un coup d’état (11) alors qu’il aurait dû normalement avoir des élections en Ukraine (12). Il est violé quand l’Europe prend des sanctions où plus de cent cinquante personnalités russes ne peuvent plus venir en Europe sans avoir eu le moyen de d’expliquer (13). Il est violé par les russes qui, en retour, prennent immédiatement des sanctions contre les européens. Il est violé par tout le monde (14). L’histoire c’est que la Crimée a toujours été russe (15) »
Thierry Mariani fonctionne en tandem avec Vladimir Iakoutine, qui préside avec lui  le « Dialogue franco-russe ».  Cet ancien patron des chemins de fer russes, et proche de Vladimir Poutine, représente aux yeux l’opposition russe l’incarnation de la corruption qui gangrène les élites du pays.
Nicolas Sarkozy proche de Poutine
La russophilie de Nicolas Sarkozy ne date pas d’hier. En 2012 à Moscou, l’ancien président français tutoie le président Russe : « Tu as bien voulu rappeler les moments amicaux et les moments plus difficiles que nous avons vécu. A chaque fois nous avons pu les surmonter. Parce qu’il y avait de la confiance et de l’amitié ». En février 2015, Nicolas Sarkozy soutient la Russie et plus récemment encore, en pleine tension entre Paris et Moscou, il se rend au Kremlin pour y rencontrer Vladimir Poutine. (16)
Nicolas Sarkozy n’est pas le seul homme politique à entretenir des affinités avec la Russie.  Invité de la matinale de France Inter ce mercredi 25 Novembre, François Fillon a lui aussi plaidé pour un rapprochement avec le président russe. De plus en plus de responsables politiques vont dans ce sens,  y compris Jean-pierre Chevènement à gauche.
La voix de la Russie en France
Le Kremlin est conscient que son image, au sein de l’opinion publique française, est peu reluisante. Il a donc mis au point  une véritable offensive médiatique pour y remédier.
En Novembre 2014, la Russie lance un site internet. Sous le nom évocateur de « sputnik », la nouvelle agence d’informations francophones vient remplacer l’ancienne « Voix de la Russie ». Le site dispose d’un fil d’actualité mais aussi d’une radio.
« Sputnik » n’est que la première étape d’un projet plus ambitieux imaginé par la Russie. 
A terme, le pays souhaite créer RT Russia, une chaîne de télévision francophone. Cette dernière existe déjà partiellement sous la forme d’un site internet alimenté en informations par une dizaine de personnes à Paris.
Ce grand projet est aujourd'hui retardé pour des questions budgétaires.
Reconquérir les coeurs
La  vitrine la plus spectaculaire de la Russie prendra place près du quai Branly, sous la forme d’un centre culturel et religieux. Sur 5000 mètres carrés, une église dont les dômes culmineront à 35 mètres de hauteur, sera couplée à une école et un institut slave.
 
L’objectif est de faire briller la flamme de la grande Russie et de raconter son histoire, en insistant sur ce qu’elle a de positif. Quitte à laisser dans l’ombre les affres du régime communiste, ils 'agit de présenter le pays comme la puissance qui a sauvé l'Europe de la barbarie. Vladimir Iakounine, proche de Vladimir Poutine, précise les intentions russes dans ce projet : « Nous ne venons pas à Paris pour acheter un bout de terrain, nous venons pour montrer ce qu’est la culture russe, pour présenter l’Histoire de Russie à l’Ouest. Dans les écoles françaises, on n’explique pas eux enfants ce qu’a été cette immense tragédie, l’union soviétique qui a résisté au nazisme et au fascisme. »
De vieux réflexes difficiles à oublier
  • Si la Russie chercher à séduire l'opinion, elle ne renonce pas à son contrôle
Le Kremlin a lancé en 2012 un conseil de coordination du forum des Russes de France. Fonctionnant en lien étroit avec l’ambassade de Russie à Paris, ce conseil a pour vocation de chapeauter la mosaïque d’associations francophiles à Paris mais aussi à Bordeaux, à Nice, à Strasbourg, à Toulouse, etc. Selon Anya Stroganova, journaliste russe de Radio France Internationale, il s’agit surtout d’un gadget à la solde du pouvoir.
  • Museler l'opposition
Née des cendres de la contestation législative de 2011, l'association "Russie liberté" a vu plusieurs de ses rassemblements perturbés ces dernières années. Plus récemment, son site a été piraté. 
Selon Alexis Prokopiev, le président de l’association, les attaques dont "Russie liberté" est la cible proviendraient de l’"Agence des recherches en Internet", un centre situé à Olgino, dans la banlieue de Saint Petersbourg, et fortement soupçonné d’être une base arrière du piratage informatique au service du Kremlin.
  • Jouer sur deux tableaux
Si le Kremlin cherche à briser ce qu’il appelle l’uniformité de la pensée atlantiste en ouvrant de nouveaux médias francophones, il tente aussi de museler une opposition qui ne fait qu’user de sa liberté de parole.





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NOTES
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(1)

(2)
[Note. On peut se demander qui a réactivité la guerre alors que l'UE n'a eu de cesse de vouloir dialoguer, même après l'annexion de la Russie. Il semble que Marine Le Pen feigne d'ignorer qui a investi des millions dans sa propagande, qui a décidé de faire taire par tous les moyens ses opposants, qui a tente d'intimider l'Europe par des incursion militaires et par le déploiement massif de troupes et d'engins militaires à la frontière de tous les pays de l'UE limitrophes de la Russie]

(3)
[Note. Vocabulaire. Dictateur : nom donné à quelques chefs qui réunissent temporairement tous les pouvoirs en leurs mains (définition Le Littré)]

(4)
[Note. il y aurait beaucoup à dire sur le patrimoine du patriarche de Moscou, ex-KGB comme Poutine, et dont le bling bling n'a rien à envier à celui de Sarkosy]

(5)
[Note. Narychkine est visé par les sanctions de l'UE, ce qui n'a pas empêché Thierry Mariani, député LR, d'organiser sa venue en France]

(6)

(7)
[Note. Un article du Huffington Post explique au FN comment il faut procéder pour obtenir un prêt en France. Note2 : le FN envisage un nouveau prêt russe, probablement pour financer sa campagne présidentielle de 2017]

(8)
[Note. Toujours garder à l'esprit que l'objectif du Kremlin est de faire éclater l'UE pour dominer l'Europe continentale]

(9)
[Note. En réalité, il est co-président de cette association, avec Vladimir Iakounine, oliguarque proche de Poutine, ex-KGB comme lui, et sur la liste des personnalités sanctionnées pars les Etats-Unis suite à l'annexion de la Crimée. Note2 : l'épouse de Mariani est russe, fraîchement naturalisée française. Note3 : Mariani a d'autres « affinités » avec le « monde russe » puisqu'il possède au pays de Poutine quelques affaires semble-t-il fort lucratives]

(10)
[Note. Il n'est violé que par la Russie] : rappel du droit international :article fondation Schuman

(11)
[Note : une « révolution » n'est pas un coup d'état. Mais Mariani reprend à son compte les termes de la propagande russe]

(12)
  [Note. Il y a eu, après la fuite de Yanoukovitch en Russie, des élections, ouvertes à tous les observateurs internationaux, y compris russes ; elles ont abouti à l'élection de Porochenko] 

(13)
[Note. Mariani a oublié la raison de ces sanctions. On pourra lui rappeler que c'est bien le minimum que l'Europe puisse faire, considérant notamment que la France et le Royaume-Uni, signataires comme la Russie du Mémorandum de Budapest, se sont  engagés à reconnaître les frontières de l'Ukraine en contrepartie du démantèlement de son arsenal nucléaire, et à protéger l'Ukraine en cas d'atteinte à sa souveraineté] 

 (14)
[Note. Il n'y a que la Russie qui, en Europe continentale, ait violé le droit international]

(15)
[Note. Cette affirmation de Poutine est fausse, comme l'ont montré les meilleurs historiens, y compris russes .

(16)
[Note. Gary Kasparov a écrit un article dans LeMonde, s'inquiétant de la naïveté des occidentaux, dont Sarkosy, vis-à-vis de poutine]



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V. Désormais, l'Europe a un ennemi: la Russie 
par Jean-Dominique Giuliani

Plutôt que de se concentrer sur les causes de la crise ukrainienne devenue la crise russe, il faut s'intéresser à ses conséquences pour l'Europe.
Sur le continent européen, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies a violé plusieurs fois la Charte de l'ONU, tous les traités régionaux qu'il avait signés (CFCE-OSCE, Conseil de l'Europe, CEI), ainsi que la parole donnée à l'Ukraine et sa signature apposée sur le mémorandum de Budapest en 1994 (dénucléarisation de l'Ukraine contre garantie des frontières) ou le traité d'amitié avec ce pays (1997). Cela change beaucoup de choses.
L'Union européenne est désormais dotée d'un voisin imprévisible dont elle ne reconnait pas toutes les frontières, qui a utilisé la force militaire, menace encore de le faire et le fera très certainement. Alors qu'elle était désireuse d'établir avec la Russie une relation de coopération stable et durable, dans l'intérêt évident des deux parties, elle est confrontée à un acteur dont le projet est de redevenir la grande puissance qu'il a été grâce à l'effroyable oppression de son peuple par la dictature communiste, malgré une démographie déclinante, une organisation politique et sociale qui fait fuir ses citoyens, ses capitaux et ses richesses. Et qui, à deux reprises en six ans, a fait usage de la force armée.
Cela remet en cause durablement la politique d'élargissement et de voisinage de l'Europe. La main généreuse que l'Union tendait aux peuples voisins, attirés par ses libertés et son niveau de vie, doit céder la place à une véritable politique étrangère privilégiant les alliances. Symbole de la force du droit, du règlement pacifique des différends, du multilatéralisme et du dialogue, l'Europe n'avait pas d'ennemi. Désormais, elle en a un. Non pas le peuple russe, mais ce régime terrorisé à l'idée de lui garantir ses libertés et qui use des vieilles ficelles du nationalisme. Elle doit en tirer les conséquences.
L'instauration d'une zone de stabilité et de prospérité en Europe, objectif des Pères fondateurs, est aujourd'hui menacée et nécessite de nouveaux efforts.
Sur le plan intérieur, 2014 marque pour elle la sortie de crise. Les Etats membres en difficulté ont tous retrouvé le chemin de la croissance; la gouvernance économique commune a fait de vrais progrès, comme le prouve l'instauration, désormais actée, de l'Union bancaire. La comparaison avec les pays émergents, sur lesquels s'accumulent les nuages, démontre la résilience de l'intégration économique européenne et la pertinence de l'Euro. Cette année pourrait marquer le retour en force de l'Europe, alors qu'elle renouvelle toutes ses institutions et qu'un consensus se forme sur la réforme de leur fonctionnement et la révision de certaines de ses politiques.
Mais les défis viennent désormais de l'extérieur. Les Européens ont encaissé, plus que de mesure, les "dividendes de la paix", jusqu'à affaiblir leur politique étrangère. Faute de progrès dans la défense commune, qui a toujours privilégié les interventions extérieures, ils doivent maintenant se préoccuper de la protection des frontières et de leurs alliés européens. Leur alliance dans l'OTAN, qui garantit seule leur sécurité, ne doit pas les distraire de la recherche de leur autonomie de pensée et de politique. Les Etats membre de l'Union doivent désormais consacrer toutes leurs forces à l'élaboration d'une véritable politique extérieure, notamment aux frontières de l'Europe. Leurs premières réactions témoignent d'une volonté nouvelle. Leur fermeté face à toute nouvelle provocation sera déterminante pour l'avenir pacifique du continent. Ils devraient maintenant décider ensemble d'enrayer la baisse constante de leurs dépenses de défense et au contraire, muscler leur diplomatie commune.
Première puissance économique et commerciale de la planète, l'Europe doit d'ailleurs prendre conscience qu'elle est "voisine du monde entier", c'est-à-dire que ses intérêts sont globaux et mondiaux. Et qu'à l'usage de la force brutale on ne saurait répondre seulement par le dialogue, que la diplomatie n'est crédible que lorsqu'elle est appuyée sur une ferme volonté, rendue crédible par outil militaire fort. Pour garantir la paix.
HP
Billet également publié sur le blog de Jean-Dominique Giuliani: http://www.jd-giuliani.eu/


Lire aussi : 
>>> Liste des sites et pages Facebook Françaises pro-russes et soutenant « Novorossia »
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>>> Christian Estrosi et les vicissitudes de l'histoire  InformNapalm
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>>> Le Russie, clinique psychiatrique dirigée par des psychopathes Kourkov

>>> DEC2015. Khodorkovski, Pougatchev... Poutine doit des milliards aux oligarques L'Obs




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VI.   2017. Que sont devenus les plus poutinolâtres des parlementaires français ? 

Des agents du Kremlin conscients ou des idiots utiles de Poutine, il y en a tant qu'il faut se concentrer sur les plus nuisibles. La France est bien servie.  Quel scandale que ce long clip publicitaire réalisé par Oliver Stone diffusé sur une chaîne de service public française ! (L'Obs).... où l'on constate que nos impôts contribuent à diffuser la propagande du Kremlin.
Au sein des parlementaires français, dix se sont particulièrement fait remarquer : par leurs outrances, par leur soumission au dictateur russe, par leur trahison de la France. Il s'agit de ces dix parlementaires qui en 2015 ont fait le voyage de la honte en Crimée occupée (voyage certes condamné par l'UE et par la France, mais qui n'a donné lieu à aucune sanction) .
Dans leur esprit fatigué, il est naturel qu'un poutinolâtre se représente à la députation sans honte et se fasse réélire. Mais nous ne sommes pas en Poutineland ici ; nous sommes en démocratie. La démocratie et la réalité s'imposent donc. Alors, que sont-ils devenus, nos poutinolâtres de service, à l'issue des législatives de 2017 ?


 D'abord, rappelons qui étaient ces dix parlementaires qui ont fait si honte à la France (Voir aussi le billet  Crimée ) :

1 Thierry Mariani (LR),  député. Le plus poutinolâtre des poutinolâtres (LeMonde). Marié à une femme russe fraîchement naturalisée. De mèche avec l'ex-KGB Vladimir Iakounine pour gérer l'association de Dialogue franco-russe (une succursale de la mafia russe en France). A utilisé son mandat de député pour propager la propagande du dictateur russe en France. Voir par exemple ici, ici, ici  , ou les articles bien documentés de L'Obs.
2 Yves Pozzo Di Borgo (UDI), sénateur


3 Nicolas Dhuicq (LR), député
4 Jacques "braillard" Myard (LR), député

 
5 Jérôme Lambert (Radical. exclu du PS)

6 Marie-Christine Dalloz (LR),

7 Patrice Verchère (LR). Glandeur de premier ordre à l'Assemblée nationale (DéputésGodillots), il aime surtout poser des questions (Lyoncapitale). Son travail en faveur des français de sa circonscription est donc plutôt léger. En revanche, les voyages en Poutinland, et les réunions avec les poutinistes sont pléthoriques (exemple : sept2014 à Moscou, patriceverchere)


8 Claude Goasguen (LR), député

9 Sauveur Gandolfi-Scheit (LR), 


10 Yannick Moreau (LR)



Voyons le sort que leur a réservé les législatives 2017.

Thierry Mariani . Battu par un candidat LREM, sèchement... et mauvais perdant (L'Obs)
2 Yves Pozzo Di Borgo. A été élu sénateur en septembre 2004 ; réélu en septembre 2011. A suivre en septembre 2017.  Noter qu'il risque d'avoir quelques ennuis judiciaires (Mariane)
3 Nicolas Dhuicq. Battu par un candidat LREM. (L'Est éclair)
4 Jacques Myard. Battu nettement par une candidate LREM (LeParisien)
5 Jérôme Lambert . Réélu, hélas (SudOuest)
6 Marie-Christine Dalloz  . Réélue, hélas (France3
7 Patrice Verchère . Réélu, hélas (FranceTVinfo)
8 Claude Goasguen   Réélu, hélas. (LeJDD)
Sauveur Gandolfi-Scheit . Battu (LCP)
10 Yannick Moreau. Ne s'est pas représenté (SudOuest)


Quatre poutinolâtres réélus sur dix ! C'est trop. Mais on se consolera en constatant que leur chef de file, Mariani, a lui été sèchement écarté !


Lire aussi :
>>> Battus aux législatives par des femmes En Marche, ces vieux routiers de la politique l'ont très mauvaise (HP)
>>> Jacques Myard. On se demande comment ce type, qui est vraiment un minable (lire, par exemple,Challenges, qui nous en reparle en août 2018) , a pu être député. Enfin, nous en voilà débarrassé. Espérons simplement qu'il tombe dans l'oubli.


Ils n'ont pas fait le voyage de la honte, mais sont tout aussi poutinolâtres et ennemis de l'Europe :
- Mélenchon. Ce populiste, fort en gueule mais faible en acte, s'est auto-parachuté à Marseille, et, hélas, a été élu député. On connait la suite. Un festival de populisme, d'extrémisme, de vulgarité, de bêtise et d'ignorance.
- Marine Lepenskaïa. A aussi été élue députée. Merci à Hénin-Beaumont ! Cernée par plusieurs affaires politico-financières, peut-être son immunité parlementaire sera-t-elle levée ? Il faut le souhaiter.  
>>> Concernant les courants portés par ces deux individus, lire La France des Castrolâtres et des Poutinolâtres (Lesinfluences)





Des questions que l'on peut se poser :
Lorsque l'on enfreint le droit, il est normal d'être être poursuivi, jugé, et condamné.
Pourquoi la Russie, qui viole le droit international, n'est-elle pas poursuivie, jugée, et condamnée ?
Pourquoi ces députés-collabos (Mariani en tête), qui sont entrés en Crimée occupée via la Russie, ne seraient pas poursuivis, jugés, et condamnés ? A quoi sert une interdiction si l'on ne risque rien en la bravant ?
Pourquoi les criminels de guerre qui ont sévi dans le Donbass ne seraient pas poursuivis, jugés, et condamnés devant le tribunal international, comme l'ont été , à juste titre, des criminels de guerre de l'ex-Yougoslavie ? Deux poids deux mesures ?

Rappel :
L’entrée et le séjour en Crimée sont soumis à l’obtention d’une autorisation préalable des autorités ukrainiennes et au passage par des itinéraires clairement définis. L’entrée en Crimée par voie terrestre est limitée aux points de passage routiers de Kalanchak, Chapkynka et Chongar, et ferroviaires de Kherson, Melitopol, Vadym et Novoolesiivka.
L’entrée non autorisée en Crimée, y compris par voie aérienne et maritime en provenance d’un pays tiers, est passible de sanctions pénales en Ukraine. Les liaisons aériennes, ferroviaires et par car vers la Crimée sont suspendues.
Les voyageurs entrant en Crimée, avec autorisation des autorités locales de Crimée, par voie aérienne ou maritime depuis un autre pays, ne sont pas autorisés à quitter la Crimée par voie terrestre. Les informations pratiques nécessaires peuvent être obtenues auprès de l’ambassade d’Ukraine en France (http://france.mfa.gov.ua/fr). La Fédération de Russie demande aux ressortissants étrangers qui souhaitent se rendre dans la péninsule de solliciter un visa russe, ce qui est contraire au droit international.
Source : Diplomatie.gouv.fr



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Poutinolâtres festival. En France, en Europe et au-delà... La poutine connexion

VII Novo collabos. Le vote obscène de 55 députés à l'Assemblée nationale
Emmenés par le plus poutinolâtre des poutinolâtres français Thierry Mariani, la droite, l'extrême droite , et l'extrême gauche ont voté contre les sanctions à l'égard d'Adolf Poutine.
Il existait, à une époque, une France qui avait le sens de l'honneur, qui respectait les traités qu'elle avait signés, qui défendait de hautes valeurs telles que la liberté, la fraternité, la dignité. Hélas, aujourd'hui, on assiste à la victoire de la faiblesse, de la lâcheté, de la violence, de la vulgarité, de la haute trahison. Il est aussi question ici d'une trahison de l'Europe. Seuls François de Rugy (et les écologistes) et Elisabeth Guigou (et les socialistes) sauvent l'honneur de la France.




 Les députés exigent la levée des sanctions contre la Russie (et ce n'était pas du tout prévu)

C'est un gros loupé pour les députés de la majorité. Contre toute attente, l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi une résolution du parti Les Républicains réclamant la levée des sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine ordonnées après l'annexion de la Crimée. Un désaveu (sans conséquence) pour la diplomatie française qui tient essentiellement à la sous-mobilisation des parlementaires de gauche dans l'hémicycle.
Sur le papier, la proposition portée par le député LR des Français de l'étranger Thierry Mariani, un proche de François Fillon réputé pour sa proximité avec Moscou, n'avait aucune chance d'aboutir. Le texte invite "le gouvernement à ne pas renouveler les mesures restrictives et les sanctions économiques imposées par l’Union Européenne à la Fédération de Russie" jugées contreproductives par la droite et pénalisantes pour l'agriculture française. Une ligne rejetée par le Quai d'Orsay et qui aurait donc dû l'être par le groupe socialiste.
Mais à la surprise générale, 55 députés de la droite, du centre et de l'extrême droite présents dans l'hémicycle ont obtenu une nette majorité face à 44 députés issus des rangs de la gauche. Selon l'analyse du scrutin, deux socialistes (Marie-Françoise Bechtel et Jean-Paul Dupré) ainsi qu'un élu PRG (Jérôme Lambert) ont voté pour, tout comme la totalité des élus de l'opposition ainsi que les deux députés FN Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen.
Si ce vote fait office de couac pour la majorité socialiste, une résolution votée par l'Assemblée nationale n'a toutefois aucun caractère contraignant s'agissant de la politique étrangère de la France.
"Le but des sanctions ce n'est jamais de durer indéfiniment. C'est simplement de faire pression pour que l'on puisse aboutir à règlement politique", avait plaidé la députée socialiste Elisabeth Guigou en citant le respect des accords de Minsk comme préalable à toute révision du régime des sanctions. "Ce qui est attendu c'est: respect du cessez-le-feu, retrait des armes lourdes, présence d'observateurs de l'OSCE", avait-elle explicité lors d'un récent voyage en Ukraine.
La mise en oeuvre de ces accords sont "la seule chance crédible pour mettre un terme à cette guerre qui se déroule aux portes de l’Europe", avait renchéri dans l'hémicycle le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Harlem Désir.
HuffingtonPost

Extraits de l'intervention de François de Rugy, qui avec quelques socialistes sauve l'honneur de la France :
Le 17 mars 2014, le Conseil européen a adopté les premières mesures diplomatiques en réponse aux actions des autorités russes en Ukraine, notamment en Crimée. Puis, face à l’absence de désescalade du conflit et au vu des profondes conséquences additionnelles sur les relations entre l’Union européenne et la Russie qu’engendrait le risque d’une nouvelle déstabilisation de la situation en Ukraine, un deuxième ensemble de mesures a été proposé. Compte tenu des actions russes qui déstabilisent l’est de l’Ukraine, l’Union européenne a mis en place des sanctions à l’encontre de la Russie en juillet 2014 et les a renforcées en septembre 2014, les prolongeant pour six mois.
(...)
Ces sanctions, qui avaient été décidées en 2014 n’étaient pas vaines : elles ont bel et bien un sens, un but. Premièrement, on ne prend pas des sanctions de ce type pour rien : ces sanctions sont la conséquence de plusieurs violations du droit international de la part des autorités russes, violations que l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne ont condamnées. Lorsqu’ils violent aussi ouvertement le droit international, en rattachant de manière illégale un territoire étranger, les dirigeants d’un pays doivent être conscients des risques de sanctions auxquelles ils s’exposent. C’est le cas ici, avec la Russie et l’Ukraine.
(...)
La Russie a toute légitimité à vouloir jouer un rôle de grande puissance dans la communauté internationale, mais elle doit, pour cela, respecter ses règles. Nous ne devons pas lui donner quitus pour un fait accompli par la force. Nous ne pouvons pas laisser passer sans réagir la preuve de cet expansionnisme agressif, dont nous devons avoir bien conscience. Or, c’est l’intention de cette proposition !
(...)
C’est pour cette raison fondamentale que nous voterons contre cette proposition de résolution, et ce débat aura permis d’éclairer les intentions des uns et des autres en matière de politique étrangère. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et du groupe socialiste, républicain et citoyen.)




Le vote obscène de 55% de députés français emmenés par un plouc de premier plan nommé Mariani, c'est le triomphe des faibles, des lâches, des traîtres.
En choisissant de voter pour ce texte, ils ne choisissent pas uniquement de déshonorer la France. Ils vomissent aussi sur les près de 10000 morts de l'est de l'Ukraine causés par une guerre déclenchée par Poutine, ils pissent sur les traités fondamentaux que la France a signé, ils écrasent les engagements que la France avait pris pour protéger les frontières de l'Ukraine en échange du démantèement nucléaire de ce pays, ils méprisent des ukrainiens qui nous demandaient de l'aide face à cette superpuissance dictatoriale qu'est la Russie.


Note :
La résolution de Mariani a été votée par 55 députés sur 101 présents , alors que l'hémicycle compte 577 sièges ! Autrement dit, cette résolution a été votée alors que plus de 4/5e des députés étaient absents... 

Lire aussi :

>>> Les Novo collabos de l'Assemblée nationale. Avant, ils étaient peu nombreux, se cachaient, et avaient honte cf, par exemple, le film d'Hitchock L'étau . Maintenant, ils sont ombreux et agissent au grand jour

>>> Les écologistes : résumé de la semaine de nos député-e-s à l'Assemblée : 30 ans de Tchernobyl, Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, Résolution sur la levée des sanctions envers la Russie, Conférence environnementale, agriculture biologique, et encore bien d'autres sujets... storify
>>> Ukraine2014
>>> CourrierInternational (ce vote, vu d'Ukraine)
>>> A Paris, 55 députés font allégeance à Poutine
L’Assemblée nationale a approuvé jeudi 28 avril un texte consultatif qui demande la levée des sanctions contre la Russie avec des voix venues du FN, de LR, de l'UDI et du Front de gauche. Alors que les chefs d'Etat européens doivent décider en juillet prochain s'ils reconduisent les sanctions pour six mois, cette initiative de quelques parlementaires vise clairement à peser sur la décision européenne. Nous avons reçu, à ce sujet, une contribution que nous avons choisi de publier.

>>> Edito du Monde. C’est un bien mauvais signal que l’Assemblée nationale vient d’envoyer à Vladimir Poutine. Jeudi 28 avril, elle a adopté une résolution « invitant » le gouvernement à lever les sanctions imposées en 2014 et 2015 par l’Union européenne à la Russie, en raison de l’annexion de la Crimée et de son implication dans le conflit ukrainien. Présentée par le très russophile député des Républicains Thierry Mariani, cette résolution juge que ces sanctions ont démontré leur « inutilité pour régler la crise ukrainienne », qu’elles « nuisent aux intérêts économiques », notamment agricoles, de la France et de la Russie et qu’elles entravent le rapprochement entre les deux pays « dans la lutte contre le terrorisme ». Contre l’avis du gouvernement, le texte a été adopté par la totalité des députés de droite présents, épaulés pour l’occasion par les élus communistes et le Front national. Les socialistes et les écologistes, peu mobilisés, ont voté contre.
 
D'un coté, la France se proclame patrie des droits de l'Homme et de l'autre côté, elle a toujours éprouvé une certaine fascination, ou pour le moins une grande compréhension pour l'Union Soviétique, la Russie poutinienne, les dictatures de gauche d'Amérique du Sud et Centrale et la Palestine. A l'inverse, on sent une hostilité envers les démocraties US et Israel qui ne sont sans doute pas parfaites mais en tout cas des démocraties.
Ce vote révèle un peu plus l’étrange alliance PC / Front de Gauche / FN et une partie des Républicains sur la Russie… le tout emmené par Mariani. Heureusement, à droite, il reste Juppé qui garde un jugement sain vis-à-vis de la Russie… et qui ira trouver ailleurs les finances nécessaire à sa campagne.





VIII. Spécial FN
Les sous fifres de Poutine au Front National

 Les sous fifres de Poutine sont fort nombreux en France. Comme par hasard, ce ne sont pas les fins d'esprit...

On les trouve beaucoup à droite (courant Sarkozy-Mariani) , énormément à l'extrême gauche (Mélanchon 'n co), et énormément à l'extrême droite (Marine Lepenskaïa 'n co).
Il faut alors le redire : 
1/ le FN est LE parti de l'étranger (et pas par des démocraties étrangères mais par la dictature poutinienne)
2/ Il est donc en lien étroit avec la mafia russe (l'Etat russe étant lui-même un état mafieux) ; 
3/ le FN « plongerait le pays dans le chaos », son programme étant « un étonnant mélange combinant une politique économique digne de l’Union soviétique, une politique budgétaire laxiste, une politique internationale qui nous conduirait à rompre avec l’ensemble de nos alliés, sans oublier une bonne dose de xénophobie ». (Alain Juppé)
Selon Juppé, "le programme du FN plongerait le pays dans le chaos" (LeParisien). C'est évident.
Mais il est une autre évidence : les idées poutinophiles de Mariani plongeraient tout autant l'Europe dans le chaos. C'est pourtant les "idées" de ce "français de ce papier" marié à une russe (le même, d'ailleurs, qui voulait des tests ADN pour les étrangers...) que les députés de droite (très très à droite sur ce coup là) viennent approuver. Pour la plus grande honte de la France. Les mêmes auraient sans doute été de zélés collaborateurs d'un autre dictateur à une autre époque...

Le FN a déjà commencé à appliquer le système poutinien (problème : en France, la justice est indépendante) :



>>> Jean-Luc Mélenchon : "Mon ennemi, c'est l'oligarchie !" (LeNouvelObs) . Pas l'oligarchie russe, assurément... (l'extrême gauche vote avec l'extrême droite et la droite la résolution de Mariani relative aux sanctions contre Poutine...)

>>> Comment les millions de la mafia russe ont défiguré le centre de Paris, avec l'appui de Sarkosy : Le centre culturel russe à Paris, un Kremlin-sur-Seine ? Libération
>>>  Le prix du menteur en politique de l'année décerné à Marine Le Pen  FranceTVinfo
>>> Dans la ville FN de Fréjus, la "surf académie" de la mairie, projet de plus de 4 millions géré par un ancien néo-nazi , a été retoqué par la préfecture. En cause : la société retenue ne dispose d'aucune existence légale ! Médiapart   
>>> FN. Son programme économique étudié ligne par ligne. Verdict : ce serait le suicide de la France Atlantico 

>>> Les polos made in FN de l’Assemblée . Pierre Grandjean, président d'un des collectifs frontiste, le collectif Audace, -un des nombreux « collectifs » frontiste- vend ses polos (marque « Mon petit polo français ») à l'Assemblée. LeNouvelObs

>>> On sait que le FN est le parti de France financé par l'étranger, qu'en accord avec leur obsession de sortie de l'euro, nombre de frontistes ont déjà sorti leurs euros pour les mettre en Suisse, au Panama, en Russie [euh non... la Russie et le copain Poutine, c'est génial, mais faut pas pousser quand même : pour soi, on préfère l'euro au rouble...]. Dans le petit monde de la fachosphère, c'est un peu pareil : on affiche à qui mieux mieux son « patriotisme », son « enracinement », mais quand on gratte un peu, on s'aperçoit que cet attachement au territoire est plutôt à géométrie variable : la fachosphère s'expatrie LeMonde, 20mai2016

>>> Les charlatans du « souverainisme ». Ceux qui se disent "souverainismes" (tout en étant financés par l'étranger, Russie en l'occurrence) accorderaient-ils aussi le droit des peuples à disposer d'eux-même pour les bretons, basques, corses, catalans ? Quid des régions "historiques" et des langues régionales ? Pourquoi ces peuples n'auraient pas le droit , eux aussi, d'être "souverains", indépendants. C'est bien ce que les "souverainistes" ont plaidé au cours de la farce du référendum en Crimée...

>>> 01062016 GUD et FN, affaires de famille
>>> Parlement européen : les amnésies d'Aymeric Chauprade
>>> Union européenne : le Parlement réclame 320 000 euros à Jean-Marie Le Pen
>>> Confessions d’un repenti du Front national Un ex-élu FN à Brignolles (Var) livre à France Culture un témoignage inédit sur les coulisses du parti. Il raconte la « sélection » des recrues, les confections des listes « sur un coin de table de cuisine », des « tripatouillages de chiffres d’adhésion », l’« absence de propositions » et les nombreux « départs ». Reportage audio de Rémi Douat.
>>> « Panama papers » : les affaires offshore d’Iskandar Safa, le propriétaire du magazine très néo-con « Valeurs actuelles » LeMonde
>>> Réseau poutinolâtre : les impayés d'un préfet sarkozyste
>>> Lepenanchon. Le NPA accuse Mélenchon de reprendre "la rhétorique de l'extrême droite" . Agacé par les critiques qui s'expriment à son égard, le candidat à la présidentielle Méchancon dénonce une"nouvelle campagne" visant à le faire passer pour "nationaliste, chauvin, raciste, germanophobe et poutinophile". Et alors ? C'est exactement ça.

>>> La Russie, agent électoral de Washington à Paris. De Trump à Le Pen en passant par les sarkosistes, autant d'agents d'influence du Kremlin.
(…) On aimerait aussi rappeler ce message à Marine Le Pen et au Front national, qui se financent auprès de banques russes proches du Kremlin, ainsi qu’aux divers élus français qui défilent sous les ors du Kremlin avant de s’envoler pour la Crimée, au mépris de la politique de leur gouvernement, comme c’est le cas d’un groupe de onze parlementaires emmené ces jours-ci par Thierry Mariani, du parti Les Républicains de Nicolas Sarkozy. Dans ce domaine, leur souci du respect du droit international semble, malheureusement, à la hauteur de celui de Donald Trump.




IX. Ennemis de l'Europe. Marine Poutine au 2d tour de l'élection présidentielle de 2017

Le FN à plus de 20% , c'est une honte pour la France. Pas tellement à cause de ce que Le Pen dit concernant la laïcité, l'islamisation, ou l'immigration (encore qu'il y ait beaucoup d'intox sur ce sujet). La honte, c'est que les français se laissent duper la démagogie la plus grossière et les techniques de manipulations dignes des systèmes totalitaires. La honte, c'est qu'une France lepéniste serait une France poutiniste, ruinée économiquement, détruite moralement, fracturée profondément, et probablement en guerre civile !
Les méthodes de Poutine, on les connait. Et ce sont précisément ces méthodes que Le Pen veut imposer ici. Alors il convient de rappeler quelques faits.

- Le système Le Pen, c'est le système Poutine
- Le système Poutine, c'est exactement le système décrit dans le roman d'Orwell, 1984 (la corruption et le meurtre en plus).  Le langage poutinien, c'est la novlangue élaborée par le parti de Big Brother. La désinformation et la manipulation brouillent la réalité des choses.

Ainsi, dans le roman 1984, le Parti a la mainmise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes. Le « sens logique » des assujettis au régime est lui-même altéré.

La population est abreuvée de slogans comme :
  • « La guerre, c'est la paix. »
  • « La liberté, c'est l’esclavage. »
  • « L'ignorance, c'est la force. » 
Ce slogan, répété à plusieurs reprises, est particulièrement significatif du point de vue du lecteur/spectateur. Il vient heurter la possibilité d'une liberté individuelle. Dans 1984, les individus qui se croient libres sont dominés par le Parti et son idéologie oppressive. Leur liberté, qui s'appuie sur l'obéissance aveugle et l'amour du Parti et non sur l'histoire ou la logique, est illusoire.
De plus, l'ignorance élevée au rang de force remet en question toute la pertinence de l'éducation, de la philosophie (comme mode de pensée cherchant à dénoncer des pensées erronées ou insuffisantes), et même des lieux de savoir universitaires (en tant qu'entreprises de savoir par l'homme et pour l'homme). Wikipedia


Selon la même logique, en France lepéniste (ou France poutiniste), on obtiendrait, à partir de notre devise Liberté – Egalité – Fraternité  , des slogans tels que :
- La soumission à Poutine, c'est la liberté 
- Le copinage, c'est l'égalité 
- La "préférence nationale", c'est la fraternité 

- L'élite frontiste, c'est le peuple ! (éliminons ces intermédiaires incontrôlés que sont les syndicats, les structures associatives, les journalistes!)



Ainsi, sur TF1, Marine Le Pen a qualifié son adversaire de « candidat de l’oligarchie » (LeMonde)
Pourtant, c'est bien le FN qui est financé par l'oligarchie russe.

Ainsi, Marine Le Pen dans "Élysée 2017" sur TF1 a déclaré : "Macron c'est la France soumise" (L'Obs)

Pourtant, c'est bien le FN qui s'est soumis à Poutine en promettant de reconnaître l'annexion de la Crimée comme légitime en échange de quelques millions pour financer sa campagne ! (la France lepéniste se rangerait donc aux côtés de la Corée du Nord, du Zimbabwe, du Vénézuella…)


Ainsi, Marine Le Pen se déclare "européenne" (LeParisien).
Mais l'Europe de Marine Le Pen, c'est l'Europe des nationalistes. L'Europe des nationalistes, elle a déjà existé au siècle dernier. L'Europe des nationalistes a abouti à la guerre civile européenne. Par deux fois. Avec les bains de sang que l'on sait.

Ainsi, lors du "débat" de 2d tour pour la présidentielle, Le Pen insinue que Macron serait soutenu par des fanatiques islamistes.
Pourtant, c'est un candidat du FN qui est impliqué dans les négociations de Lafarge avec l’Etat islamique LeMonde

Ainsi, Macron serait le « candidat de l'oligarchie... soutenu par la CGT » ? (LCI)
Pourtant c'est Le Pen la candidate choisie par les oligarques. Et pas n'importe lesquels : les oligarques russes, c'est à dire non seulement oligarques mais aussi mafieux ! L'Obs
De l'argent pour la campagne, en échange de la reconnaissance de l'annexion de la Crimée.
C'est vrai, Le Pen veut être hors du système occidental… pour entrer dans le vrai système mafieux poutinien !

Ainsi, Macron serait le candidat « soumis à l'Allemagne » ? (LCI)
Pourtant, c'est Le Pen qui est soumise aux manipulations de la Russie, laquelle, contrairement à l'Allemagne, ne cherche pas le partenariat mais la déstabilisation de la France (cf les incursions militaires, les attaques contre nos médias, la diffusion massive de désinformation, le chantage et les menaces...).
L'Allemagne est notre partenaire naturel au sein de l'Europe. Le Pen voudrait peut-être déclarer la guerre à l'Allemagne (ses déclarations insultantes envers Merkel au Parlement européen pourraient le laisser croire!), poussée en cela par Poutine ?


Ainsi, la « France apaisée » a été un slogan de campagne de Marine Le Pen.
Pourtant, elle est le visage même de la France de l'injure, du dénigrement, de la violence, des fractures,  (Le visage de l'extrême droiteLeMonde) pouvant mener à la guerre civile.

Ainsi Dupont-Aignan se dit « gaulliste » et traite ceux qui contestent son choix « d'idiots utiles du système ». L'Express
Pourtant, les « idiots utiles », historiquement, étaient les communistes occidentaux qui soutenaient l'URSS sans la connaître dans la réalité. Aujourd'hui, s'il y a bien un idiot utile, ce serait Dupont-Aignan, soutenant la Russie de Poutine et toutes ses exactions, trahissant toutes les valeurs qui ont fait la France, crachant à tous les pays attaqués ou menacés par Poutine, jetant aux oubliettes les traités internationaux, soutenant les autocrates et méprisant nos partenaires de l'Union européenne, s'alliant avec le parti dont certains des fondateurs voulaient tuer De Gaulle !

Ainsi Macron serait soutenu par Daech selon l'extrême droite (cf La France rance se déchaîne contre Macron, Médiapart) ;
Pourtant, c'est bien un candidat du FN a supervisé la collaboration de Lafarge avec Daech en Syrie

C'est bien un militant d'extrême droite qui a fourni des armes au terroriste islamiste Coulibaly (LavoixduNord)





Coup de gueule de Pierre Bussière face à... par puremedias


On a vu ce que c'était que l'extrême droite qui "débattait" : des torrents d'intox, d'insultes, de violence ! On ne peut pas dire que l'on ne savait pas.


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Présidentielle 2017. Poutine et ses sbires ? On ne les laissera pas faire ! 

>>> MAI2017, le 6 (veille de l'élection). FLASH. Mise en garde contre la diffusion de données après le piratage d'En Marche! LeFigaro
>>> MAI2017, le 6 (veille de l'élection).  L'équipe d'Emmanuel Macron victime d'un piratage «massif et coordonné» LeFigaro



Le problème de l'immigration et de l'islamisme, il faudra y revenir. Pour l'heure, le danger vient
des réseaux du Kremlin, qui orchestreront probablement une campagne de dénigrement de Macron afin de déstabiliser le pays.

Le Kremlin va-t-il laisser perdre Le Pen sans intervenir ? Sûrement pas

Une victoire de Macron serait une grave défaite pour Poutine. Tout porte à croire que les services de propagande du Kremlin vont intervenir, ouvertement et secrètement, en faveur de Marine Le Pen.
Pour Vladimir Poutine, le face-à-face Macron-Le Pen est le pire des scénarios. Trois des quatre principaux candidats étaient favorables à un rapprochement avec Moscou – voire un alignement. Il était donc très possible que la finale oppose deux partisans d’une ligne "souple" vis-à-vis de la Russie. Or c’est le quatrième compétiteur, le plus hostile à la politique russe actuelle, qui arrive en tête. La victoire probable d’Emmanuel Macron, qui entend renforcer l’Union européenne et s’opposer à l’idéologie populiste, serait une grave défaite pour Vladimir Poutine, à la fois sur le plan international et interne. Poutine va-t-il le laisser gagner sans tenter quelque chose ? Probablement pas…

#JeVoteMarine en russe

D’ores et déjà, les institutions russes soutiennent ouvertement Marine Le Pen, que le chef du Kremlin a reçue juste avant le premier tour. Pour le constater, il suffit de regarder certains comptes Twitter officiels. Celui de la puissante chaîne télévision de l’armée russe, TVZvezda, par exemple. Son annonce du résultat du premier tour, contient le hashtag #JeVoteMarine…  
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?????????: https://t.co/yF6acxYMux#JeVoteMarine pic.twitter.com/P5HjRalMBs
— ????????? ?????? (@zvezdanews) 23 avril 2017

Poutine va-t-il aller plus loin ? Comme il l’a fait pour Donald Trump, a-t-il déjà donné ordre à ses services de propagande extérieure – ouverte et secrète – de tenter de faire gagner Marine Le Pen ou au moins d’instiller un doute sur la validité de la victoire probable de son concurrent ? Plusieurs éléments portent à le penser.

Sputnik, RT et Marine Le Pen

D’abord, la couverture du premier tour par les organes de propagande russes, Sputnik France et RT (ex-Russia Today) France. Cette nuit, ils n’avaient d’yeux que pour Marine Le Pen et son parti, dont ils ont même annoncé la victoire peu après 20 heures ! Plus tard, Sputnik n’a interrogé que trois personnalités politiques françaises : Philippe Vardon, fondateur du mouvement identitaire, proche de Marion Maréchal-Le Pen, David Rachline, sénateur FN du Var et Gaëtan Dussausaye, directeur national du Front national Jeunesse. Le site a aussi donné la parole à un seul homme politique étranger : le chef de la Ligue du Nord, qui a soutenu Marine Le Pen. RT, de son côté, n’a diffusé qu’une seule interview : celle de Steeve Briois, vice-président du FN.

Fake news

Ce n’est pas tout. Les deux organes de propagande ont tenté d’accréditer l’idée que le scrutin était, peut-être, truqué.
Les deux ont affirmé à plusieurs reprises et sans aucune preuve que, dans différents bureaux de vote parisiens, "des enveloppes contenant déjà des bulletins étaient proposées aux électeurs". RT a même précisé qu’il s’agissait de bulletins "Emmanuel Macron".

Les documents qui accusent

Le lancement de ces "fausses informations" a-t-il été décidé par les rédactions parisiennes survoltées de RT et de Sputnik ? Ou résulte-t-il de l’application d’une directive moscovite ? Selon l’agence Reuters, les services américains qui enquêtent sur l’ingérence du Kremlin dans les élections aux Etats-Unis ont découvert deux rapports confidentiels de l’Institut russe pour les études stratégiques, un think tank basé à Moscou et lié au SVR, l’équivalent russe de la CIA.
Le premier document, de juin 2016, propose d’interférer dans la campagne présidentielle américaine, via les réseaux sociaux, RT et Sputnik, en soutenant le candidat le plus favorable à un rapprochement avec la Russie.
Le second, d’octobre 2016, au moment où la victoire d’Hillary Clinton semblait inéluctable, propose d’arrêter la campagne en faveur de Donald Trump et de concentrer les efforts de propagande clandestine sur la délégitimation du scrutin, en faisant valoir que celui-ci est truqué et ainsi, affaiblir la future présidente.
C’est la découverte de ces deux documents qui a poussé Barack Obama à dénoncer publiquement les "fausses informations" et l’ingérence russes dans le processus électoral. Le Kremlin, lui, a démenti l’article de Reuters qui dit s’appuyer sur le témoignage de sept anciens hauts responsables américains.

Un coup tordu contre Macron ?

Le scrutin présidentiel français a-t-il fait l’objet de telles recommandations de la part de ce think tank ou d’un autre ? Vue l’importance de la France et Marine Le Pen dans la stratégie européenne du Kremlin, on a du mal à imaginer le contraire. Faut-il donc s’attendre dans les jours qui viennent à une pluie de "fake news" issues d’officines russes, voire à un coup tordu contre Emmanuel Macron juste avant le second tour ? Il serait irresponsable d’ignorer cette menace.
Vincent Jauvert, L'Obs




ça commence déjà :
>>> MAI2017.  Macron et l’évasion fiscale : itinéraire d’une rumeur, de 4chan aux plateaux télé
Le candidat d’En marche ! a porté plainte pour la publication sur Internet de documents censés démontrer qu’il possède un compte aux Bahamas. Pixels

>>> MAI2017. Sur 4Chan, les anti-Macron diffusent mèmes accusateurs et fausses rumeurs L'Express 
>>> AVR2017. Le succès de Macron ou les limites de l'influence des médias russes LesEchos
>>> AVR2017. Macron cible d'une tentative de hameçonnage attribué à un groupe russe L'Obs
>>> AVR2017 Ce que nous dit le tableau de chasse de Fancy Bear, les hackers russes qui ont attaqué Macron HP
>>> AVR2017. Présidentielle : les rumeurs sur Emmanuel Macron inondent la campagne. Compte en banque caché, liaison avec sa belle-fille, financement par l'Arabie saoudite... De nombreuses fausses informations concernant Emmanuel Macron circulent sur internet. Franceinfo les a analysées une par une. FranceTVinfo
>>> AVRIL2017. Le conflit entre Emmanuel Macron et les médias russes s'envenime. Sputnik et RT France, financés par Moscou, ont été refoulés du QG d'En Marche. L'équipe du candidat leur reproche d'être des "agences de propagande d'Etat". LesEchos

Intox en série des poutiniens :
>>> Les poutinolâtres nous auraient menti ? Sous-marins : le français DCNS remporte l’appel d’offres du siècle en Australie LesEchos
>>> Maël de Calan (LR) : « Le programme du FN provoquerait un climat de guerre civile » LesEchos    





































































































Poutinolâtres
>>> Comment Vladimir Poutine diffuse son « modèle » en France. Une France particulièrement vulnérable à l’ingérence
>>> NOV2016. Le Front national et la Russie, une idylle qui dure


>>> Comment la droite et l'extrême droite récupèrent - et trahissent - la mémoire de George Orwell (détournement de pensées 1/5)
Souverainistes et libéraux, laissez George Orwell en paix
L’auteur de «1984» était anticommuniste et socialiste, patriote et internationaliste, mais sa mémoire est aujourd’hui récupérée et trahie par la droite et l’extrême droite.
Little Brother nous regarde… De son cimetière perdu dans la campagne anglaise, avec son regard ironique, une tasse de thé à la main, il nous regarde, lui, l’anti-Big Brother, l’ennemi fragile du colosse totalitaire, celui qui a dit dès 1948, comme dans le conte d’Andersen qu’il affectionnait, «le roi est nu». George Orwell nous contemple et il s’amuse. Il a connu le succès un peu avant sa mort, avec 1984, l’anticipation géniale qui décrivait l’URSS telle qu’elle était - un enfer masqué par la propagande - à l’époque où une bonne partie de l’intelligentsia occidentale y voyait l’esquisse d’un paradis sur Terre. Auparavant, il était un écrivain mal connu, respecté de ses pairs, qui vivait chichement de son travail journalistique. Mort de la tuberculose avant ses 50 ans, Orwell le maudit est devenu un classique, une référence mondiale, un fleuron du patrimoine littéraire de l’humanité. Et, comme il était inclassable, chacun l’enrôle de force dans son combat douteux. Orwell était tout et son contraire, conservateur et révolutionnaire, anticommuniste et socialiste, écrivain et militant, journaliste épris de faits bruts et maître de la fiction, patriote et internationaliste, pacifique et homme de guerre, allergique à l’idéologie et politique jusqu’au bout des ongles. Il était surtout dévoué à la vérité et allergique à l’injustice ; il regarde maintenant ses faux émules travestir la vérité pour favoriser l’injustice.
Débat public
L’annexion la plus ridicule est la plus récente. Journaliste souverainiste au Figaro et à Europe 1, Natacha Polony crée un Comité Orwell pour dénoncer la pensée européiste et sociale-libérale qui étoufferait, selon elle, le débat public, tel un Big Brother contemporain. Pauvre Orwell ! Récupéré par le Figaro, lui qui est resté sur la gauche du Labour Party jusqu’à la fin de sa vie, Orwell pris en otage par les souverainistes, lui qui était internationaliste autant que patriote, Orwell enrôlé par les anti-Européens, lui qui était favorable aux Etats-Unis d’Europe, à condition qu’ils fussent socialistes. Comme dans 1984 où les mots sont inversés - «le ministère de la Guerre» s’appelle «ministère de la Paix» -, le Comité Orwell est en fait un comité anti-Orwell.
Détournement encore dans le livre d’un dénommé Laurent Obertone, manifestement d’extrême droite, limite raciste et ouvertement sexiste, qui intitule son pamphlet la France Big Brother, pour protester contre une supposée dictature de la pensée de gauche. Outre qu’on cherche vainement la trace d’une telle dictature dans un pays où les idées de droite et d’extrême droite sont largement représentées dans les médias et rallient plus de 60 % des électeurs, ce sont justement les idées socialistes de l’auteur de 1984 qui sont dans le viseur de ces fractions droitières. Orwell critiquait le communisme mais en appelait à l’avènement d’un socialisme démocratique : il défendait l’idée que ses disciples autoproclamés détestent le plus.

Foudres symboliques

Pauvre Orwell ! Les libéraux, eux aussi, se sont emparés de sa mémoire, avec à peine moins de scrupules. Bien sûr, la dénonciation du totalitarisme leur sied et leur hommage contient une part de vérité. Ils étaient peu nombreux dans le camp progressiste à dénoncer cette sanglante supercherie qu’était le communisme, quitte à encourir les foudres symboliques des staliniens à l’Ouest et les prisons de Beria à l’Est : Arthur Koestler, Boris Souvarine, Czeslaw Milosz, Albert Camus, David Rousset, Margarete Buber-Neumann… et George Orwell. En France, on attendra les années 70 et la publication de l’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne pour sortir du vertige totalitaire. C’était une ruse grossière des staliniens que de faire de cette gauche critique, qui restait souvent socialiste, une complice active du capitalisme ou du libéralisme. Un piège dans lequel les libéraux, tout à leur volonté annexionniste, précipitent Orwell en le poussant dans le dos.
Or, si l’auteur de 1984 rejetait le communisme, il restait essentiellement critique à l’égard du capitalisme. En octobre 1944, Orwell rend compte dans une revue de la Route de la servitude, le pamphlet de Friedrich A. Hayek dont une Margaret Thatcher dira qu’il a déterminé toute sa vie. Il rejoint Hayek dans sa critique du totalitarisme où la collectivisation de l’économie est l’un des instruments de la tyrannie. Mais il s’en sépare dès que le professeur et philosophe, dont la pensée sous-tendra la «révolution conservatrice» des années 80, se lance dans une apologie sans frein du capitalisme, seul régime compatible avec la liberté, selon lui. L’étiquette libérale, telle qu’aujourd’hui définie, aurait fait horreur au militant Orwell. Pour lui, le libéralisme économique n’est qu’un paravent derrière lequel se cache l’exploitation la plus éhontée de la classe ouvrière britannique, telle qu’il l’a décrite dans un texte majeur, le Quai de Wigan.
Souverainistes, libéraux, nationalistes, défenseurs du capital, anti-Européens : toute la vie d’Orwell est aux antipodes de ces héritiers qui le trahissent en croyant lui rendre hommage. Fils de fonctionnaires britanniques, Eric Blair (il prendra le nom d’Orwell bien plus tard) fréquente Eton, le collège huppé de la classe dirigeante britannique avant d’aller habiter en Birmanie où son père est nommé administrateur. Il veut être écrivain, et n’est guère socialiste. Il tient le régime colonial pour une monstruosité morale mais n’a guère de conscience politique. Il est policier en Birmanie, puis rentre en Europe où il adopte le mode de vie bohème des écrivains désargentés. Il vit chichement de sa plume et publie des romans qui se vendent mal. Sa conviction politique, il l’acquiert au contact des ouvriers, des chômeurs, des vagabonds auxquels il tente de se mélanger pour un reportage sur les bas-fonds de la société britannique dans les années 30. Un peu comme Jack London à San Francisco, George Orwell vit la vie des salariés les plus pauvres et comprend le caractère tragique de la condition ouvrière, tout en cherchant la fraternité élémentaire qui réunit les prolétaires du Quai de Wigan et les aide à supporter une existence en tous points infernale.
Il est désormais socialiste de toutes ses fibres, il rêve d’une révolution fraternelle et libertaire dont il cherche les voies en s’inscrivant dans un parti situé à la gauche du Parti travailliste, auquel il restera attaché toute sa vie, l’Independent Labour Party (ILP). C’est pour rejoindre les militants de ce petit parti, engagé aux côtés du Poum (Parti ouvrier d’unification marxiste) espagnol, qu’Eric Blair s’engage dans les milices républicaines en 1936. Après un séjour à Barcelone, où il trouve la révolution dont il rêve, il combat courageusement en Aragon avant d’être gravement blessé à la gorge. L’idée confuse de 1984 lui vient en lisant les comptes rendus des combats par les journaux communistes, aussi martiaux et sectaires que mensongers. Cette idée prend d’autant plus corps qu’il doit se cacher et s’enfuir en France pour échapper aux purges meurtrières lancées par les staliniens, qui dominent Barcelone, contre les militants du Poum et les brigadistes qui en sont proches.
Dès lors, Orwell est anticommuniste, mais toujours socialiste. En 1940, il voudrait s’engager contre le nazisme dans les unités combattantes britanniques, mais il a passé l’âge. Il rejoint la Home Guard mise sur pied par Churchill pour défendre le territoire national contre une éventuelle invasion allemande. Patriote mais toujours socialiste, Orwell rêve d’en faire l’instrument d’une révolution populaire. Il poursuit son travail de journaliste et de chroniqueur à la BBC. Il écrit ensuite ses deux romans majeurs, la Ferme des animaux, fable swiftienne sur le communisme, et 1984, anticipation divinatoire du régime totalitaire qui menace l’Europe de l’Ouest. Il est lu dans le monde entier, et il est vilipendé par tout ce que l’URSS compte de compagnons de route et d’idiots utiles. Malade, il est fauché au sommet de son art par la tuberculose.
Rien dans cette vie à gauche, précocement interrompue, ne prédisposait Orwell à servir de caution ni à la droite souverainiste ni aux libéraux. Rien, sinon cette idée d’une surveillance généralisée, d’un conformisme obligatoire, qu’on accole à toutes sortes de situations avec une trompeuse désinvolture. «Big Brother» est une expression du langage courant qui désigne, dans nos sociétés, tantôt les organismes de surveillance, tantôt une «pensée unique» soi-disant oppressive. Mais là encore, Orwell a donné de son vivant l’antidote à cette utilisation abusive. Souvent, on recourt à Big Brother pour délégitimer la démocratie, pour suggérer l’idée faussement sulfureuse (en fait, c’est un cliché) qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre nos démocraties et les tyrannies diverses et variées qui s’épanouissent sur la planète.
Le réquisitoire est connu : contrôlées par une oligarchie qui tient les médias, minées par la corruption politique, dominées par l’argent et le matérialisme consommateur, les démocraties seraient un décor de Potemkine qui présenterait une apparence de liberté derrière laquelle se dissimulerait la dictature de la classe dirigeante. Pont aux ânes de la «pensée critique», héritage désuet du marxisme, tirant fort vers le complotisme, cette thèse se retrouve à l’extrême gauche et à l’extrême droite et dans nombre d’interventions d’universitaires qui finissent par assimiler démocratie et dictature, autorisant ainsi toutes les dérives illégales ou violentes contre les systèmes de liberté (pourquoi respecter la loi, puisqu’elle est la simple cristallisation d’une tyrannie de classe ?). Badiou ou Zizek en sont les exemples les plus connus. Et la faveur dont ils jouissent dans une partie de l’intelligentsia parisienne ressemble à s’y méprendre à la fascination des intellectuels des années 50 pour l’URSS.

Différences de degré

Dans un texte de février 1941, Orwell fait justice de cet amas de sophismes. «Dénigrer la démocratie, commence-t-il, est un des passe-temps les plus faciles du monde.» Effectivement, poursuit-il, ces critiques ont leur part de vérité. Les régimes de liberté sont souvent oligarchiques, et tellement inégalitaires qu’une partie de la population est en fait écartée de la vie collective. Pourtant, ajoute-t-il aussitôt, le raisonnement est faux. Pour une raison simple : il néglige volontairement les différences de degré. Certes, il y a des phénomènes d’oppression dans les démocraties - monopoles économiques, inégalités, atteintes aux libertés, conformismes médiatiques, etc. -, mais à un degré très inférieur à ce qu’on observe dans les dictatures. A la différence de certains intellectuels, les individus ordinaires, d’ailleurs, ne s’y trompent pas : les réfugiés politiques viennent des dictatures, non des démocraties. Si les deux régimes étaient semblables, ce ne serait pas le cas. Infliger les mêmes réquisitoires aux deux systèmes, comme on le voit souvent dans les écrits de la «gauche critique», c’est confondre la paille et la poutre. Autrement dit, dans les démocraties se manifestent toutes sortes d’imperfections et de failles. Mais Big Brother se rencontre dans les dictatures. Tel est le véritable message d’Orwell, lequel s’appliquait toujours à respecter à la fois les faits et la logique. Une discipline dont ses disciples autoproclamés se sont affranchis sans hésitation.

>>> Soljénitsyne est aussi un auteur récupéré et trahi par nombre de poutinolâtres, de Xavier Moreau à Mathieu Slama (un petit nouveau qui veut se faire sa place dans la galaxie poutinolâtre). Pas sûr qu'ils aient bien compris Soljénytsine. Nous y reviendrons.

>>> DEC2016. Le Kremlin avance ses pions jusque dans les maisons de retraite : Andreï Makine reçu à l'Académie française !
A propos des sanctions européennes contre la Russie, l'académicien, salué par une haie d'honneur de 15 gardes républicains, a estimé qu'en agissant ainsi "l'Europe se punit elle-même par bêtise" Le Point
On aurait envie de lui répondre : "Nous vous avons accueilli en France, nous vous avons fait académicien, vous profitez de la paix, de la liberté d'expression dans ce pays, de la liberté de circulation en UE, de l'économie et du système français qui offre de belles conditions aux écrivains de talent. Et vous osez traiter l'Europe d'imbécile parce qu'elle "sanctionne" (bien faiblement à vrai dire) la Russie poutinienne ? Mais vous devriez avoir honte. Retournez donc auprès de votre Sainte Russie si elle vous plaît tant que ça !






Poutine connexion ailleurs en Europe 


>>> Italie. La maire 5 étoiles de Rome, Virginia Raggi, cernée par les affaires. Le Monde
>>>  Autriche. Un nationaliste autrichien rêve d’annexer une région italienne  Euractiv
>>> Danemark. Un eurodéputé danois a détourné 400 000 euros pour faire campagne contre l’UE  Euravtiv
>>> Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères dans les eaux de Poutine


La poutine connexion, plus loin encore...

>>> OCT2017. Maduro remercie Poutine pour son soutien (Lefigaro).
Entre démocrates, on se comprend...

>>> OCT2017. Russie: Rybolovlev, l'oligarque mondialisé aux compromissions suspectes. Les liens entre Dimitri Rybolovlev, propriétaire de l'AS Monaco, et Trump intéressent la justice américaine dans le cadre de l'affaire des collusions entre l'entourage de Donald Trump avec la Russie. L'Express

>>> Les réseaux du Kremlin. Donald Trump. Article intéressant du Monde, où l'on retrouve quelques personnages essentiels de l'ouvrage de Cécile Vaissié, les Réseaux du Kremlin en France ...  On peut facilement comprendre que les agents d'influence de Poutine ne sont pas à l'oeuvre qu'auprès du FN et de l'extrême gauche française. C'est tout l'occident qui est touché. Et en Occident, lesdits agents ne sont pas vraiment les personnalités les plus fines ni les plus rassurantes...
>>> DEC2017. Un nouveau cartel du pétrole se dessine. Plusieurs pays non-membres de l’Opep, comme la Russie, s’engagent à limiter eux aussi leur production pour faire remonter les cours. Une première depuis quinze ans. Lacroix
>>> NOV2016. Un nouveau président russophile à la tête de la Bulgarie
>>> NOV2016. En Moldavie, le candidat prorusse remporte l’élection présidentielle
(…) Le pays a aussi largement bénéficié des fonds européens, Bruxelles lui octroyant plus de 800 millions d’euros pour la seule période 2010-2015. Cela n’a pas empêché le soutien de l’opinion à l’Union européenne, supérieur à 70 % il y a quelques années, de devenir minoritaire.
Les ingrédients de la méfiance moldave sont en partie les mêmes que pour le reste du continent. Après un voyage de Mme Sandu à Berlin, la presse tabloïde avait par exemple assuré que la candidate avait accepté la demande insistante de la chancelière allemande, Angela Merkel, d’accueillir 30 000 réfugiés syriens. A cela s’ajoutent la présence d’une importante minorité russophone (plus de 20 %) et la diffusion importante des télévisions russes, populaires au-delà de cette seule minorité.
>>> NOV2016. Bulgarie. Le candidat de l’opposition socialiste, le prorusse Roumen Radev, a remporté l’élection.
>>> NOV2016. "Trump et Poutine peuvent s’entendre", selon Vladimir Iakounine (ancien KGB, oligarque, co-président avec Thierry Mariani de l'association du « dialogue franco-russe », laquelle association a organisé, par exemple une réunion à Paris avec des personnalités russes interdites d'entrée dans l'UE – sans en avoir été inquiétée par le gouvernement décidément bien mou - , sanctionné par les Etats-Unis après l'annexion de la Crimée – bizarrement pas par l'UE (sans doute bénéficie-t-il de protecteurs en France)
Le porte-voix officieux de la Russie en Europe se félicite de la défaite d'Hillary Clinton mais se demande si le nouveau président américain pourra résister à l'establishment.

>>> 10 choses à savoir sur Steve Bannon, l'inquiétant bras droit de Donald Trump
Il a été décrit par Bloomberg comme "l'homme le plus dangereux de la vie politique aux Etats-Unis". Désormais, il est l'un des hommes les plus puissants et influents du pays. Steve Bannon, vient d'être nommé par le président-élu, Donald Trump, "haut conseiller et chef de la stratégie" dans la future et nouvelle administration.
>>> Marion Maréchal-Le Pen courtisée par le bras droit de Trump, Stephen Bannon.
Le directeur général de l’équipe de campagne du nouveau président américain encense les femmes de la famille Le Pen, et plus spécialement "la nouvelle étoile montante Marion Maréchal".
>>> Etats-Unis : Steve Bannon, l’idéologue incendiaire

>>> Moldavie, Bulgarie : une vague « prorusse » dans l’est de l’Europe ?
La victoire de deux candidats prorusses aux élections présidentielles à Chisinau et Sofia est un revers pour l’UE. C’est le signe de la panne d’attractivité dont souffre l’Europe.


Les Novo-mondialistes et leurs multinationales
>>> Tillerson et la Russie: du pétrole, une médaille et des déconvenues La Croix
>>> Qui est Rex W. Tillerson, patron d’Exxon propulsé à la tête de la diplomatie américaine ?
Loin d’être un diplomate, le secrétaire d’Etat choisi par Donald Trump entretient des liens anciens avec Vladimir Poutine. Le Monde
>>> Goldman Sachs et la Maison Blanche, une histoire d’allers-retours et d’intérêts bien compris. Donald Trump ne fait pas exception, en dépit de son discours hostile aux élites, annonçant d’emblée l’arrivée de trois anciens « Goldman boys » à des postes-clés. Le Monde
>>> DEC2016. Celui que Trump a choisi pour diriger la diplomatie américaine pour les quatre ans à venir a longtemps dirigé une filiale d'ExxonMobil en Russie immatriculée... aux Bahamas. L'Obs
>>> DEC2016. Rex Tillerson a dirigé une entreprise russo-américaine aux Bahamas. De 1998 à 2006, le probable futur secrétaire d’Etat américain a dirigé Exxon Neftegas, la filière russe d’ExxonMobil, domiciliée dans ce paradis fiscal des Caraïbes. Le Monde
Il a été décoré par Poutine en 2013. La Croix







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>>> Ukraine: le danger de la collaboration intellectuelle































































"C'est un crime d'égarer l'opinion, d'utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu'on a pervertie jusqu'à la faire délirer. (...) C'est un crime que d'exploiter le patriotisme pour des oeuvres de haine, et c'est un crime, enfin, que de faire du sabre le dieu moderne, lorsque toute la science humaine est au travail pour l'oeuvre prochaine de vérité et de justice" (Zola, J'accuse, 13 janvier 1898)

"Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides" (Nietzsche)




















X  Des hommes d'influence partout dans le monde

Ces personnalités importantes, élus ou anciens élus, hommes d'affaire... qui soutiennent, en toute circonstance, et souvent pour des raisons financières, le dictateur russe. Des hommes que l'on peut appeler "des pourris".


- Donald Trump
>>> AOUT2018. L'ex-directeur de la CIA soutient que Trump a collaboré avec la Russie Lefigaro
>>> AOUT2018. Paul Manafort, Robert Mueller, Michael Flynn... Le guide pratique du HuffPost américain pour tout comprendre à l’enquête russe Lʼaffaire de collusion présumée entre lʼéquipe de campagne de Donald Trump et Moscou est d’une impressionnante complexité. HP

>>> AOUT2018. Trump demande à son ministre de la Justice de mettre fin à l'enquête russe. L'obs

>>> JUIL2018. Pourquoi il faut suivre le procès de l’ex-directeur de campagne de Trump.
(…) Paul Manafort est accusé d’avoir blanchi et encaissé, via des comptes offshore, pas moins de 30 millions de dollars provenant du chef du gouvernement ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch (dont il a été le conseiller), et ce depuis 2006. L’ancien conseiller politique est également soupçonné d’avoir enfreint le droit fédéral relatif à l’obstruction à la justice et à l’obligation, pour les lobbyistes représentant des intérêts étrangers, de déclarer leurs activités au ministère de la Justice. CI



>>> AOUT2018. Paul Manafort jugé lors du 1er procès de l'enquête russe: ce que reproche la justice au camp Trump HP


>>> DEC2017. « Collusion », les liaisons sulfureuses de Donald Trump avec la Russie.
Dans une enquête qui accumule les indices, le journaliste Luke Harding retrace la longue histoire des réseaux russes de Donald Trump. LaCroix
>>> AOUT2017. Trump a voulu implanter une «Trump Tower» à Moscou  Lefig 
>>> AOUT2017. Durant la campagne présidentielle, le groupe Trump négociait un projet immobilier à Moscou. Selon plusieurs médias, des discussions sur la construction d’une tour ont commencé à la fin de 2015. Trois mois après la déclaration de candidature du milliardaire. LeMonde



- Berlusconi
 La visite de Silvio Berlusconi, lors du week-end du 12 septembre en Crimée, était la première d'un ancien chef de gouvernement européen sur ce territoire, dont l'annexion par Moscou en mars 2014 a déclenché une série de sanctions de l'Union européenne contre la Russie. Bruxelles a notamment décrété l'interdiction des activités touristiques en Crimée. LaCroix


- Schröder Gerhard, ex-chancelier d'Allemagne, devenu oligarque.

   > A qualifié Poutine de "démocrate pur sucre" et fut récompensé par un poste bien payé dans une filiale de Gazprom (Slate)

   > Les Allemands découvrent, médusés, que leur ancien chancelier vient d'être engagé par le géant gazier russe Gazprom pour diriger le conseil de surveillance du consortium germano-russe, chargé de la construction du gazoduc North Stream reliant la Russie à l'Allemagne sous la Baltique. L'annonce de cette reconversion, quelques jours après la passation de pouvoir à Berlin, provoque un vif débat. (...)  Il conseille la banque Rothschild, devient le conférencier le mieux payé d'Allemagne et, en janvier 2009, est promu au conseil d'administration du pétrolier russo-britannique TNK-BP. Parmi les fonctions de l'ex-chancelier : veiller à l'engagement écologique du groupe. Or, en Sibérie occidentale, la région de Samotlor a été ravagée par les forages pétroliers. Une des plus grandes catastrophes écologiques de la planète est passée sous silence. (Le Point)

   > L'ancien chancelier embauché par Gazprom (Libération)

   > La reconversion de Schröder scandalise la Pologne (Le Monde)


- Tsipras (à nuancer -> cf dernières évolutions)

- Viktor Orban (à nuancer. C'est surtout un opportuniste)
Dix milliards d'euros. C’est le montant du prêt consenti par Moscou pour l'extension de la centrale de Paks d’ici à 2023 et validé par le parlement hongrois en janvier 2014. Les termes de l’accord? Secrets pendant au moins vingt-neuf ans. Pour commencer, Budapest se déchargerait d’une partie de ce crédit aussi sympa qu’encombrant entérinant son rapprochement énergétique (et diplomatique, soyons francs) avec Poutine. Mieux que peanuts.
«N’oublions pas que le MSzP [les socialistes magyars], qui ne s’est pas privé de critiquer cette transaction douteuse, a lui-même été à l’origine du projet en 2009 en faisant ratifier la construction d’une nouvelle tranche»rappelle la députée écolo Bernadett Szél. Plus cool que Cetelem, la Russie y va mollo sur le taux d’intérêt: 4,5% sur sept ans, puis 4,8% sur une nouvelle période de sept ans, et 4,95% sur les sept dernières années. (Slate)
- Orban, le petit poutine de Budapest  l'Express





Lire aussi :
-> Pourquoi l'extrême droite est russophile (Slate)









Novo-collabos. Grandes industries

>>> DEC2017. Total lance Yamal, son mégaprojet gazier dans l’Arctique russe Une première cargaison de gaz liquéfié a quitté, vendredi, le site sibérien inauguré par Vladimir Poutine. Ce projet va permettre à la Russie d’exporter du gaz vers le monde entier. Lemonde

Quant aux exactions russes, aux menaces envers l'UE, aux enjeux écologiques ... tout cela ne pèse hélas pas bien lourd face aux milliards.

>>> AOUT2017. Total prêt à se lancer sur un nouveau megaprojet en Russie. Le groupe étudie de près un projet de 10 milliards de dollars, Arctique-2, lancé par son partenaire russe Novatek (proche du Kremlin).
C'était une des notes glissées à Emmanuel Macron pour préparer sa rencontre avec Vladimir Poutine, au château de Versailles en mai dernier. Total veut participer à Arctique-2, le nouveau mégaprojet de gaz naturel liquéfié (GNL), dans le grand nord russe lancé par Novatek, le groupe gazier proche du Kremlin. Les deux présidents n'ont pas publiquement abordé ce dossier. Mais Total a depuis affiché sa volonté d'entrer dans le . Cette ambition, clairement exprimée par son , Patrick Pouyanné, dans un entretien avec la presse russe, marque la volonté de Total d'accroître son portefeuille de GNL et de renforcer sa position de trader. LesEchos


Gazprom en Europe. Gazprom veut construire un nouveau gazoduc entre la Russie et l'Allemagne, avec EON, Shell et OMV (L'Expansion, 2015, juin)
- Ces grands groupes européens qui continuent leurs affaires avec la Russie, Gazprom notamment)  malgré le conflit entre Europe et Russie (Les Echos)

Centrale nucléaire de Paks (Hongrie) :
Le Monde, (2014 janvier)
 La Tribune (2015, juin)

 - Nucléaire russe en Europe centrale
Slate (2014, janvier)



- Le Puy du fou (P de Villiers)
http://www.bfmtv.com/societe/puy-du-fou-en-russie-la-demarc-828545.html
http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/15/philippe-villiers-chez-poutine-puy-fou-crimee-254227
http://www.liberation.fr/politiques/2014/08/15/philippe-de-villiers-rencontre-poutine-en-crimee_1081180

- Les petites affaires de Mariani au pays des Soviets (Rue89)
L'association de dialogue France Russie (dirigée par Mariani et par Iakounine, oligarque et exKGB. Proche de Poutine)



sur Gazprom :
 http://rge.revues.org/2875
http://www.euractiv.fr/energie/gazprom-pourrait-accepter-le-dec-news-514955
 http://www.lefigaro.fr/societes/2015/04/22/20005-20150422ARTFIG00266-gazprom-un-geant-de-l-energie-incontournable-en-europe.php
http://www.franceinfo.fr/emission/le-decryptage-eco/2014-2015/la-commission-europeenne-pour-cible-gazprom-et-google-pourquoi-22-04-2015-08-10
http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Le-gazier-russe-Gazprom-renforce-ses-liens-avec-l-Europe-2015-06-19-1325621
http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/basf-et-gazprom-pour-un-echange-d-actifs-malgre-les-tensions-politiques_1712571.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/18/gazprom-repart-a-l-assaut-de-l-europe-malgre-les-sanctions-de-bruxelles_4657297_3214.html

ExxonMobil :
>>> JUIL2017. ExxonMobil pénalisé pour avoir violé des sanctions contre la Russie LeMonde

Siemens / Crimée
>>> JUIL2017. Crimée-Siemens précise qu'il ne poursuit que le russe TPE LaTribune


BP (British Petroleum). Aussi appelé Bolshoï Petroleum, en raison de ses partenaires mafieux de Rosneft.
>>> BP's reputation in the US is torched, so now it's Bolshoi Petroleum TheGuardian
>>> BP s'associe avec Rosneft, le premier pétrolier russe. Du ballet au balai ? LesEchos




XI  Dix parlementaires en Crimée occupée (p355)

- Mariani
- Dhuicq
- Goasguen
- Myard
- Verchère
- Moreau Yannick
- Gandolfi-Scheit
- Dalloz Marie Christine
- Lambert Jérôme
- Pozzo Di Borgo

Ont été accueilli à Moscou par Narychkine, Sloutski, Mechkov
Puis sont partis à Simféropol, où ils sont accueillis par :
- Axionov , qui dirige la Crimée occupée et dont les liens avec le crime organisé sont bien connus
- Bélaventsev (expulsé de la GB en 1985 pour espionnage)


























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