samedi 26 janvier 2019

2019. Guerre Europe/Russie. 9) L'Europe de l'est et du nord

L'Europe de l'est en première ligne face à la Russie
Menaces (dont militaires, actions de déstabilisation) en Europe de l'est et du nord
Les pays européens ayant des frontières avec la Russie : Norvège, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Pologne, Ukraine
 

Estonie

 >>> JAN2022 Kaja Kallas: «La Russie cherche à nous ramener trente ans en arrière»

ENTRETIEN - Face à Vladimir Poutine, qui réclame entre autres le retrait des forces alliées déployées en Estonie, la première ministre Kaja Kallas estime qu’il est essentiel de se montrer ferme.

L’Estonie, au même titre que la Lituanie ou la Lettonie, a rejoint l’Otan en 2004 et héberge depuis 2017 un bataillon multinational destiné à permettre une réaction rapide en cas d’offensive russe. Face à Vladimir Poutine, qui réclame entre autres le retrait des forces alliées déployées dans ces pays, la première ministre Kaja Kallas estime qu’il est essentiel de se montrer ferme. LeFigaro

 

Suède
>>> DEC2021 Ayant signé un accord militaire avec Kiev, Stockholm juge « inacceptables » les garanties de sécurité posées par Moscou
Quand il s’agit d’obtenir un accord conforme à ses intérêts réels, une technique consiste à placer la barre très haut pour donner le sentiment à la partie opposée de lâcher du lest et obtenir ainsi le compromis cherché. Est-ce ainsi que la Russie entend procéder, après avoir proposé à l’Otan et aux États-Unis, la semaine passée, plusieurs exigences visant à garantir juridiquement sa sécurité, dont certaines ont depuis été jugées inacceptables?  Opex360

Lettonie
>>> NOV2019 30 ans après la chute du Mur, en Lettonie, un entêtant parfum de guerre froide
L’Etat balte s’inquiète de la propagande de Vladimir Poutine, qui cible les 40 % de russophones que compte le pays, compliquant leur intégration. Lemonde

Norvège
>>> OCT 2019 Alors qu’une activité militaire russe est suspectée dans le Svalbard, la Norvège serait incapable de faire face à une attaque Opex360

Lettonie

>>> AOUT2019 Mur Lettonie/Russie 
La Lettonie a achevé la construction du premier tronçon d’un imposant ouvrage de séparation le long de sa frontière avec la Russie. Longue d’environ 90 kilomètres, la première partie de cette clôture de près de trois mètres de haut est protégée par un espace de sécurité de 12 mètres de large, uniquement accessible aux gardes-frontières lettons. Officiellement, cet ouvrage de fortification doit empêcher l’entrée illégale de migrants en Lettonie. Mais de l’autre côté de la barrière, certains médias et responsables politiques russes accusent Riga d’agir ainsi contre Moscou. Arte

Norvège 29 avril 2019 (Norvège)
>>> Un béluga espion russe ?
Une TV norvégienne a diffusé des images d’une baleine blanche équipée d’un harnais pouvant être utilisé à des fins militaires.
Si l’idée n’est pas si farfelue, c’est que la Russie n’en est pas à son premier coup d’essai. Un programme de l’URSS des années 80 avait été en effet mis au point afin de dresser des dauphins, des phoques et des baleines. Les dauphins étaient entraînés dans un centre militaire afin de leur apprendre à détecter des armes, exploitant ainsi leur vision aiguisée et leur mémoire exceptionnelle. « Le Guardian » rappelle un documentaire de la télé Zvezda sur le sujet.
Certes, le programme militaire a été supprimé dans les années 90, mais Vladimir Poutine a récemment rouvert trois anciennes bases militaires soviétiques le long du cercle arctique. Lobs

Suède 17 avril 2019 (Suède)
>>> Face au réveil russe, la Suède remilitarise une île de la Baltique
Visby (Suède) (AFP) - Sous une pluie battant l'île pierreuse de Gotland, des militaires suédois en tenue de camouflage prennent position à l'abri d'un tas de bois, ajustent la mitrailleuse et font feu sur un ennemi venu de la mer.
A quelques kilomètres, dans un paysage d'arbrisseaux et de rocaille blanchis par l'hiver, une autre unité arrose la ligne de front au missile anti-char, dont le souffle projette des gerbes de neige et de glace.
C'est jour d'entraînement pour les jeunes recrues mobilisées sur Gotland, avant-poste du pays scandinave situé le long d'une voie navale stratégique reliant la Baltique à la mer du Nord.
Après l'annexion de la Crimée, l'approche d'avions russes au plus près de l'espace aérien des pays nordiques, le brouillage de radars civils et l'observation en 2014 dans les eaux suédoises d'un sous-marin que Stockholm soupçonne d'être russe - malgré les dénégations de Moscou -, la Suède s'efforce de remplumer sa défense amaigrie depuis la fin de la Guerre froide.
Le pays a ainsi réintroduit une petite dose de conscription en 2017 et décidé de repositionner en janvier 2018 un régiment sur Gotland, île champêtre et touristique de 60.000 âmes qui n'avait pas entendu clairons et tambours depuis près de 15 ans.
Entre deux sessions de tir, Ida Delin, élève-officier originaire de Göteborg (sud-ouest), se réchauffe au feu de camp dont les brandons crépitent comme des balles d'arme automatique.
"Tout le monde a le sentiment que ce que nous faisons est très important, que c'est vital pour la Suède", affirme la jeune femme, col de veste relevé pour protéger ses oreilles de la morsure du froid. L’Obs


Estonie, Lettonie, Lituanie 16 avril 2019 (Pays baltes)
>>> Face à la Russie, un rapport américain veut renforcer les capacités de défense « non conventionnelles » des pays baltes
(...) les pays baltes « sont quotidiennement soumis à des opérations de propagande et de désinformation russes conçues pour saper la confiance de leurs populations dans leurs institutions, attiser des tensions ethniques et sociales, éroder la confiance à l’égard des engagements pris par l’Otan en matière de défense collective ». Opex360

6 avril 2019 (Baltic Protector)
>>> La Royal Navy prépare un important déploiement en mer Baltique
« Baltic Protector ». Tel est le nom de la mission qu’est en train de planifier l’état-major de la Royal Navy, dans le cadre de la Force expéditionnaire commune [Joint Expeditionary Force, JEF], mise en place par le Royaume-Uni avec le concours de six membres de l’Otan [Danemark, Pays-Bas, Norvège, Estonie, Lettonie et Lituanie] ainsi que celui de la Suède et de la Finlande.

5 avril 2019 (Estonie)
>>> En Estonie, dans les coulisses de la guerre de l’information russe
Ingérences russes (3/5). Pour étendre son influence chez son voisin, la Russie de Poutine a simplement pris le contrôle de médias estoniens. (Lemonde)

27 mars 2019 (armées scandinaves)
>>> Les armées scandinaves unissent leurs forces face aux pressions russes
Dix mille soldats suédois, finlandais et norvégiens ont participé durant huit jours à des manœuvres inédites dans l'Arctique. (Lefigaro)


9 mars 2019 (banques scandinaves)
>>> Les liaisons dangereuses des banques scandinaves (LeMonde)

15 février 2019 (Biélorussie)
>>> Coup de froid entre la Russie et la Biélorussie
La relance, par Moscou, d’un ancien projet de fusion entre la Russie et son alliée biélorusse a déclenché la colère du président Alexandre Loukachenko, qui a renforcé ses frontières. (LeMonde)

14 février 2019 (Norvège)
>>> L’aviation russe aurait simulé un second raid aérien contre les radars norvégiens installés sur l’île de Vardø (Opex360)

13 février 2019 (Suède)
>>> Pour le chef de la force aérienne suédoise, le Gripen a été conçu pour « tuer » les avions de combat russes Sukhoï (opex360)

11 février 2019 (Norvège)
Le renseignement norvégien accuse la Russie de brouiller les signaux GPS lors d’exercices militaires (Opex360)




NORVEGE
8 février 2019
>>> La Russie, qui voudrait (aussi) s'approprier l'Arctique, menace la Norvège
Partageant une frontière de 200 km avec la Russie, la Norvège, qui a également des intérêts à défendre dans l’Arctique, en particulier ses gisements pétroliers, s’inquiète de cette activité militaire russe de plus en plus importante. D’autant plus que, en mars 2017, selon son renseignement militaire, 9 bombardiers russes ayant décollé de la base de Kola, auraient effectué un « vol tactique » afin de simuler l’attaque des radars Globus II et Globus III installés sur l’île de Vardø.
Or, il se trouve que ces radars, financés par les États-Unis mais exploités par le renseignement norvégien, sont régulièrement dénoncés par Moscou. « La Norvège doit comprendre que, après être devenue un avant-poste de l’Otan, elle devra faire face […] à la force militaire de la Russie », avait ainsi affirmé Teimuraz Ramishvili, l’ambassadeur russe en poste à Oslo, en juin 2017. « Par conséquent, il n’y aura plus d’Arctique pacifique », avait-il prévenu.
Face à cette situation, la Norvège a augmenté ses dépenses militaires [+7% en 2018] afin de moderniser les capacités de ses forces armées. « Nous avons un voisin de plus en plus imprévisible à l’est qui renforce ses capacités militaires et qui affiche sa volonté d’employer la force militaire en tant qu’outil politique », avait alors fait valoir Mme le Premier ministre norvégien, Erna Solberg.
En outre, les États-Unis ont accepté, à la demande d’Oslo, de déployer une unité de l’US Marine Corps à Vaernes près de la ville de Trondheim. Ce qui, évidemment, a été vivement critiqué par Moscou. Enfin, plus récemment, la Norvège a accueilli l’important exercice Trident Juncture, organisé par l’Otan. Et cela, une fois encore, au grand dam de la Russie…
D’où la surenchère de Moscou. « Contrairement aux traditions historiques des relations de voisinage et de la coopération dans l’Arctique, Oslo continue à faire monter la tension et à accroître le risque d’action militaire. Cela ne sera pas laissé sans réponse », a en effet prévenu Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le 7 février.

(...) la présence de ces sous-marins appartenant à des pays de l’Otan [ce qui ne veut pas dire qu’ils soient en mission au profit de l’Alliance, ndlr] dans les eaux norvégiennes est très modeste par rapport à celle de leurs homologues russes. La Flotte du Nord russe aligne en effet une vingtaine de sous-marins nucléaires [dont 13 SNA et 9 sous-marin de la classe Kilo], sans compter les navires dédiés à la lutte anti-sous-marins [ASM].  (Opex360)

10 juillet 2018
>>> Si la Russie attaque l'Europe du Nord... (LExpress)

FINLANDE
>>> Finlande : une société est suspectée d'avoir acquis des terrains en vue de possibles actions militaires russes ( Opex360)
>>> La Russie soupçonnée d’acquérir des terres en vue d’une possible déstabilisation de la Finlande (Opex360)
>>> La ligne Salpa, ou « verrou finlandais », est une ligne de défense fortifiée construite à partir de 1940 le long de la frontière russo-finlandaise, après que les Soviétiques eurent conquis 10 % du territoire finlandais au terme de la « guerre d’Hiver » (1939-1940).   (Lemonde)

ESTONIE

LETTONIE

LITUANIE
25 février 2015
>>> Face aux Russes, la Lituanie rétablit le service militaire (LePoint)

BIELORUSSIE
23 janvier 2019
>>> La Biélorussie redoute une annexion de la Russie
La Russie se verrait bien absorber l'ancienne république soviétique. Un scénario qui pourrait permettre à Poutine de se maintenir au pouvoir au-delà de 2024. (LePoint)

POLOGNE

SUEDE
17 janvier 2019
>>> Le retour du service militaire en Suède
es premiers conscrits suédois ont investi leurs casernes pendant l’été 2018. La Suède a pris cette décision pour des raisons de sécurité, des raisons géostratégiques.
La Suède a des soucis avec la Russie, un voisin puissamment armé. Si les deux territoires ne se touchent pas, il y a moins de 300 km à vol d'oiseau entre les côtes suédoises et l'enclave russe de Kaliningrad. Entre les deux pays se trouve la mer Baltique et les Suédois soupçonnent les sous-marins russes de roder trop près de leurs eaux territoriales. La Suède, qui n'a pas connu de guerre sur son territoire depuis deux siècles, est inquiète. (FranceTVinfo)

DANEMARK
24 mars 2015
>>> L’incroyable menace russe contre le Danemark (Opex360)

UKRAINE
Le pays qui est attaqué de toute part par la Russie. C'est ce pays que l'Union européenne doit soutenir. (voir billet spécial Ukraine).



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10 avril 2015
>>> Les pays scandinaves mobilisés face aux agressions russes (LeFigaro)
23 avril 2014
>>> L’Europe du Nord face à la menace russe. La Suède va augmenter le budget de la défense, tandis que la Finlande se rapproche de l’OTAN. (Lemonde)

>>> La sécurité des états baltes est d’autant plus menacée que la Russie cherche à annexer la Biélorussie, ce qui lui permettrait de menacer la Lettonie et la Lituanie (et notamment sa capitale Vilnius) sur leur flanc est. (LaCroix, Décembre 2018)
>>> En cas d’annexion de la Biélorussie par la Russie, les pays baltes ne seraient reliées au reste de l’UE que par le passage de Suwalki, un étroit corridor entre Kaliningrad et la Biélorussie. (Opex360, Juin 2017)
>>> La Biélorussie cherche au contraire à se rapprocher de l’UE (Slate
>>> Les enjeux sécuritaires de la Baltique rejoignent les intérêts stratégiques de la France (Opex360)


Il faut en avoir conscience : les victoires de Poutine sont autant de défaites de l'Union européenne, et de tous les pays qui la compose.
















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