vendredi 17 mai 2019

La limace européenne, pourrie jusqu'à la moelle


La limace européenne dans ses oeuvres : réintégration de la Russie au Conseil de l'Europe.
Corrompue jusqu'à la moelle, la voilà qui baise la main de celui qui l'empoisonne

Lamentable, nul, honteux, pitoyable ! Le Conseil de l'Europe, qui réintègre la Russie, est devenu encore plus méprisable que le dictateur Poutine


L’honneur perdu de l’Europe
On voudrait nous faire aimer la limace européenne ? Quand on voit ça, il y a de quoi la mépriser (et France poutinienne y est pour beaucoup !).


La Lituanie, la Lettonie, l'Estonie, l'Ukraine, la Géorgie, la Pologne, font la fierté des vrais européens
>>> Réintégration de la Russie à l'APCE: la Lettonie pourrait suspendre sa participation
Les députés lettons doivent décider prochainement de suspendre ou non leur participation aux travaux de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) qui vient d'approuver le retour de la Russie en son sein. La Russie avait été privée de son droit de vote à l'APCE après l'annexion de la Crimée en 2014, et a été réintégrée cette semaine en dépit de l'opposition farouche de Kiev et des objections de plusieurs pays d'Europe orientale. Lefigaro


La trahison de l’Europe
>>> La Russie au Conseil de l’Europe, l’Ukraine se sent trahie [elle a raison de se sentir trahie, elle a eu tort de croire au droit international et aux institutions qui prétendent le défendre, tort de croire en la signature des grandes puissances, elle a eu tort de se dénucléariser en échange de leur prétendue garantie de protection]

Analyse
La décision de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe d’autoriser le retour de la Russie est vue comme une trahison à Kiev
Fabrice Deprez (Kiev, de notre correspondant)

« Strasbourg 2019 = Munich 1938 » : brandie par un manifestant devant l’ambassade d’Autriche à Kiev, la référence aux accords ayant permis à Hitler d’annexer une partie de la Tchécoslovaquie en dit long sur la manière dont l’Ukraine perçoit le retour prochain de Moscou au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. La Russie avait, à la suite de l’annexion de la Crimée en 2014, perdu son droit de vote dans cette organisation créée en 1949 pour promouvoir les droits de l’homme en Europe.

« Le Conseil de l’Europe a perdu notre confiance »
Pour Kiev, le symbole est terrible : il s’agit des premières sanctions liées à l’annexion de la Crimée levées par l’Europe, alors même que la péninsule est toujours contrôlée par la Russie et qu’une partie de l’est de l’Ukraine reste sous la coupe de groupes séparatistes sous tutelle de Moscou.
L’Ukraine a dans la foulée annoncé suspendre sa participation à l’assemblée et rappeler son ambassadeur à Strasbourg. « le Conseil de l’Europe a perdu notre confiance, et il va être difficile de la retrouver », a regretté le ministre des affaires étrangères Pavlo Klimkine.
« Déception », pour le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, le retour de la Russie est vu par beaucoup d’Ukrainiens comme une véritable trahison de l’Europe. Une trahison que Mustafa Nayem, un député qui avait été en 2014 l’un des instigateurs du mouvement de l’Euromaïdan, explique par des considérations financières : l’organisation européenne n’aurait pas voulu se priver de la part budgétaire russe.


Pas de retrait envisagé
« Les menaces russes se sont avérées plus fortes que les valeurs européennes et les déclarations pompeuses des délégués européens », a dénoncé l’ex-journaliste. L’ancien président Petro Porochenko a lui agité le spectre d’une décision synonyme « d’attaque des forces pro-russes », un mois seulement après l’investiture de Volodymyr Zelensky.
Alors que l’orientation européenne du pays est devenue depuis 2014 un consensus presque inamovible, Kiev a pour l’heure écarté la possibilité de quitter l’instance, qui oblige notamment les signataires à se soumettre à la juridiction de la Cour européenne des droits de l’homme. Avec plus de 11 000 dossiers déposés au Conseil de l’Europe par des citoyens russes et plus de 7 000 par des citoyens ukrainiens, Russie et Ukraine étaient en 2018 le premier et troisième pays d’origine de plaintes destinées à l’organisation. LaCroix


Ils ont cédé !
Le pays de De Gaulle est aussi celui de Pétain, de Daladier.
Hélas, aujourd’hui, c’est la France de Pétain et de Daladier qui est majoritaire. Le symbole de la collaboration au régime criminel nazi, et le symbole de la lâcheté de l’incompétence. Voilà ces symboles qui triomphent.
Désespérant, écoeurant, révoltant !
La France des collabos va être ravie. Les Mariani et Le Pen vont pouvoir aller se gaver de caviar et se saouler au champagne dans les salons dorés du Kremlin!
La France des autruches, celle de la lâcheté et de la bêtise va être ravie aussi. Ces idiots utiles vont être fier d’avoir « maintenu le dialogue », pendant que leurs copains oligarques de Total’n co vont aller fêter ça avec les autres oligarques poutiniens !

Une honte incommensurable. Une lâcheté impardonnable. Un suicide collectif.
La mission du Conseil de l’Europe est, paraît-il, de protéger le droit international et les droits de l’homme en Europe .

Un peu plus de 4 ans, et on oublie tout ! 4 ans ! Voilà ce que les exactions de la Russie lui auront coûté.
Les deniers publics des prétendues démocraties vont donc continuer d’affluer pour financer une bande de corrompus et de criminels.
Eh bien je le redis, cette institution ne mérite qu’une chose : disparaître ! Quant à la France, ex-pays des droits de l’homme qui aime tant donner de leçons, elle perd le peu de crédibilité qui lui restait. Finalement, les pays du Visegrad sont tout aussi acceptables, voire plus car moins hypocrites et moins lâches.


26 juin 2019
Les réactions en Russie à décision du Conseil de l’Europe
>>> En Russie, pour les médias d’Etat, la cause est entendue. Le vote strasbourgeois constitue une « victoire », certes symbolique, mais qui, espèrent-ils, pourrait augurer d’un assouplissement ou d’une levée des sanctions prises par d’autres institutions. (…) Au sein de l’intelligentsia démocrate, tout comme chez les opposants politiques ou les défenseurs des droits humains, qui ont le plus souvent désapprouvé la politique russe en Ukraine (annexion de la Crimée, guerre dans le Donbass), l’accueil est beaucoup plus nuancé, suscitant même des réactions diamétralement opposées.
Nombre de figures de l’opposition critiquent une « capitulation » européenne, à l’instar de l’un des dirigeants de l’organisation de défense des droits humains Memorial, Oleg Orlov, un ancien dissident qui a dénoncé une décision allant à l’encontre des valeurs du Conseil de l’Europe et de ses propres résolutions, sans aucune contrepartie du Kremlin :
« A quoi nous sert d’être membres d’une organisation qui se suicide de la sorte. La situation est certes différente, mais l’on peut tirer des analogies avec Munich [les accords avec l’Allemagne nazie de 1938]. Dans les deux cas, c’est une affaire non de trahison, mais d’égarement des Européens. »
Autre ancien dissident, Alexandre Podrabinek estime lui aussi que la décision de l’APCE, « fondée sur la peur », est un encouragement à Vladimir Poutine à conduire de nouvelles agressions, « du carburant pour une guerre future », écrit-il sur les réseaux sociaux. (Lemonde)


Qui son les lâches et les traîtres ? Qui sont les résistants à Poutine ?
Parmi les lâches et les traîtres : France (sa poutinolâtrie est ici confirmée), Italie, Allemagne
Parmi les résistants à Poutine : Ukraine, Estonie, Lituanie, Lettonie, Royaume-Uni, Pologne, Géorgie
>>> 118 parlementaires des États membres du Conseil de l’Europe ont levé, dans la nuit du 24 au 25 juin, la suspension du droit de vote de la Russie et de sa participation à certaines commissions, tandis que 62 membres de l’hémicycle ont voté contre le texte et dix se sont abstenus. Parmi les partisans du retour des délégués russes, figurent les Français et les Italiens, ainsi qu’une large majorité d’Allemands.
(…) « Il serait dangereux que, sous prétexte de questions géopolitiques qui se traitent ailleurs, nous soyons amenés à priver des millions de citoyens de l’accès à des instances qui protègent leurs droits », a insisté la secrétaire d’État française aux affaires européennes, Amélie de Montchalin, à Strasbourg. [L’exclusion de la Russie en 2014 aurait relevé d’une « question géopolitique qui se traite ailleurs » ? Non. L’exclusion de la Russie a relevé d’une question de droit international. Veiller au respect du droit international est précisément la mission du Conseil européen. On peut donc ranger Madame Amélie de Montchalin parmi les agents d’influence de la Russie]

Qui s’y opposait et pourquoi ?

Sans surprise, les Ukrainiens ont contesté, avec l’appui des pays baltes et du Royaume-Uni, le retour des parlementaires russes, mardi 25 juin, à l’assemblée. Parmi la liste des états membres qui ont voté contre, on retrouve aussi les Géorgiens, ainsi qu’une large majorité de représentants de la Pologne et de la Suède. Dans leur argumentaire, ils estiment, non sans raison, que la Russie n’a pas modifié d’une virgule sa politique en Ukraine, continuant d’entretenir via les séparatistes du Donbass la guerre dans l’est du pays.
Or, la résolution exigeait des gestes significatifs et mesurables sur la question ukrainienne. Sans « désescalade » de la situation et sans marche arrière sur l’annexion de la Crimée, l’assemblée se réservait le droit d’annuler les pouvoirs de la délégation russe.
« Si cette organisation a pour rôle de défendre les droits de l’homme, les valeurs et la démocratie, je ne vois pas une seule raison pourquoi nous devrions prendre la décision de réintégrer la Russie à l’assemblée, a plaidé le Géorgien David Bakradze. Nous parlons d’un pays qui viole les concepts de la sécurité européenne en occupant l’Abkhazie, l’Ossétie, la Crimée et en continuant la guerre. »
Des commentateurs ont parlé de « capitulation » face à la Russie qui enregistre sans contexte une victoire diplomatique face à l’Ukraine. En guise de protestation, Kiev a annoncé mardi 25 avril de suspendre sa participation aux travaux de la commission. LaCroix



Le suicide de l'Europe
25 juin 2019 (le suicide collectif de l'Europe)
>>> Le Conseil de l’Europe lève ses sanctions contre la Russie
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe est la première institution à lever les sanctions décidées après la guerre en Ukraine.
Deux cent vingt-deux amendements déposés, plus de neuf heures de débats, des groupes politiques divisés et des noms d’oiseaux échangés dans une Assemblée d’ordinaire habituée aux discussions feutrées menées dans un relatif anonymat. Certes attendu, le vote entérinant le retour de la Russie au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), lundi 24 juin, a ébranlé cette institution dédiée à la défense des droits de l’homme et de l’Etat de droit, distincte de l’Union européenne, où se côtoient les parlementaires envoyés par 47 Parlements nationaux.
La motion préparant le retour au sein de l’Assemblée de la délégation russe – délestée des sanctions adoptées contre elle en 2014, à la suite de l’annexion de la Crimée et de la guerre dans le Donbass –, a finalement été adoptée dans la nuit par 118 voix contre 62 (10 abstentions). Ces sanctions sans composante économique (comme la privation des droits de vote des représentants russes) avaient conduit la Russie à suspendre sa participation à l’Assemblée ainsi qu’à cesser de verser sa cotisation. Moscou menaçait aussi régulièrement de quitter définitivement l’institution strasbourgeoise.




Le suicide collectif du Conseil de l’Europe
>>> « En autorisant le retour de la Russie, le Conseil de l’Europe procède à une sorte de suicide collectif »
Lundi 24 juin, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’apprête à voter en faveur de la levée des sanctions qui pénalisaient les délégués de Russie. Ceux-ci étaient interdits de vote depuis le 10 avril 2014 en raison de l’annexion de la Crimée par la Russie. En réaction, la Russie avait cessé de payer sa quote-part au budget du Conseil de l’Europe (33 millions d’euros, soit 10 % du budget total) et devait, en vertu des statuts de cette organisation, en être exclue en juin 2019.

Mais alors que le Conseil de l’Europe a pour mission de protéger le droit international et les droits de l’homme en Europe, son Assemblée parlementaire, pour récupérer ces 33 deniers, procède à une sorte de suicide collectif. En effet, non seulement aucune résolution n’a été trouvée à l’annexion de la Crimée depuis cinq ans mais l’attitude agressive de la Russie n’a fait depuis que s’amplifier.
La Commission d’enquête internationale sur l’avion MH17 abattu au-dessus du Donbass en juillet 2014 a abouti à l’inculpation de trois officiers russes et d’un séparatiste ukrainien, qui seront jugés aux Pays-Bas en mars 2020. Le 12 juin, jour de la fête nationale russe, le Kremlin a procédé à l’arrestation de 400 citoyens russes qui manifestaient pacifiquement à Moscou pour la libération d’un journaliste, faussement accusé de trafic de stupéfiants par la police, qui enquêtait sur la corruption au sein de la mairie de Moscou.

Ne pas retenir les leçons des accords de Munich de 1938









17 mai 2019 (une énorme erreur, lourde de conséquences, se prépare)

>>> Après avoir privé Moscou de ses droits de vote au sein du Conseil de l’Europe en représailles à l’annexion de la Crimée, l’institution s’apprête à pleinement réintégrer son membre le plus turbulent.

Il s’agit du premier signe tangible de dégel diplomatique entre la Russie et les chancelleries européennes depuis l’irruption de la crise ukrainienne en 2014.
Après avoir privé Moscou de ses droits de vote au sein de l’Institution en représailles à l’annexion de la Crimée, le Conseil de l’Europe est en passe de pleinement réintégrer son membre le plus turbulent, quitte à se voir accuser d’entériner ce coup de force qui avait bousculé l’équilibre géopolitique du vieux Continent.
Réunis vendredi à Helsinki, sous la pression de la France qui s’apprête à assurer la présidence tournante de l’institution, les ministres du Conseil de l’Europe ont, «sans discussion», adopté un texte réaffirmant «le droit de tous les États membres à participer sur un pied d’égalité» aux travaux de l’Organisation. En clair, la Russie réintégrera bientôt ce cénacle composé de 47 États, qu’il ne faut pas confondre avec l’Union européenne et les institutions bruxelloises. Le Conseil de l’Europe a été mis sur pied en 1949 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour ancrer les valeurs démocratiques sur le continent européen.
Lefigaro


 Cet organisme corrompu* ne mérite qu'une chose : disparaître !


Et on voudrait nous faire soutenir "L'Europe" ? Lorsque l'on voit ça, on se dit que "l'Europe des droits de l'homme", ça ne vaut rien ! (ah, si, pardon, ça s'achète, à coup de quelques millions. En définitive, on pourrait comparer l'Europe à une prostituée de luxe)



* On se souviendra que déjà, en 2017, d'anciennes figures de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (des lobbyistes et le député italien Luca Volontè) ont reçu des pots-de-vin du régime azerbaïdjanais dans ce qu'on a appelé la diplomatie du caviar, afin de taire les critiques sur la répression politique en Azerbaïdjan.

Sur le sujet "L'Azerbaïdjan s'achète des soutiens en Europe" ,  lire :

>>> « Diplomatie du caviar » : comment l’Azerbaïdjan s’offre l’amitié de responsables politiques européens. « Le Monde » et dix autres publications européennes révèlent les dessous de la « diplomatie du caviar » menée par l’Azerbaïdjan en Europe. (Lemonde, 04/09/2017)

>>> « Diplomatie du caviar » : les échanges de bons procédés entre l’Azerbaïdjan et les élus français. Le jeune pays pétrolier, régulièrement mis en cause par les organisations des droits de l’homme, tente de redorer son blason à grand renfort de cadeaux et d’investissements. (Lemonde, 06/09/2019)




On ne s'étonnera, par extension, que  "L'Europe parle, personne ne l'écoute " .
Le G20 d'Osaka l'a montré une fois de plus : l'Europe a des choses à dire, sur le climat et le commerce. Mais son absence d'incarnation et d'ambition de puissance face à des dirigeants américain, russe, brésilien et chinois qui sont désormais tous de grands « fauves » l'handicape. Peut-être définitivement. (LesEchos)





_________________________
_________________________





Ils vont réussir à faire détester l' Europe à ceux qui y croyaient encore :

Il y a la mollesse de l'UE face à la Russie, qui n'est pas nouvelle. On se souviendra de cette Europe tétanisée comme une souris face à un serpent lorsque Poutine a annexé la Crimée.
Il y a les novo-collabos qui oeuvrent à l'enrichissement de la clique à Poutine tout en détruisant de l'intérieur les institutions européennes
Il y a eu cette semaine la réintégration de la Russie au sein du Conseil de l'Europe, institution corrompue et ridicule (le voilà qui vient de faire une "demande" à la Russie. Z'ont pas compris, depuis le temps, que la Russie s'en tamponne des "demandes", des "appels au dialogue", des "solutions diplomatiques" ! Non, les limaces du Conseil n'ont rien compris, n'ont aucun honneur, et ne méritent que mépris. La Russie les méprise et elle a raison.
Les citoyens européens qui croyaient encore un peu aux missions de l'Europe devraient eux aussi la mépriser.

>>> Et voilà que, pour ne rien arranger, au sein même du Parlement européen, le cordon sanitaire autour des agents poutiniens (l’extrême droite de Salvini et Le Pen) tend à se rompre (Lemonde[Toutefois, il tente de se répartir les postes clés sans l’extrême droite Euractiv. Idem en France, où des cadres LR (Erik Tegnér, Sébastien Pilard, le sénateur Sébastien Meurant, le député Xavier Breton) font amis-amis avec Marion Maréchal, qui est, le hic est là, aussi mignonne que poutinolâtre. (…) « Je préfère discuter avec Marion Maréchal qu’avec Emmanuel Macron », souligne dans Le Figaro Sébastien Pilard. (…) Le parti Agir, formé d’anciens LR ayant rejoint la majorité présidentielle, a réagi dans un communiqué, voyant dans ce dîner une « ligne rouge franchie » « Les Républicains n’en ont plus que le nom, leur défaite idéologique est définitivement actée, et elle est à la mesure de leur défaite électorale : abyssale ». (Lemonde).
Chirac avait réussi à imposer une ligne rouge. Mais le sens de l’honneur semble disparaître chez certains élus LR. Ces responsables LR qui trahissent l’héritage de De Gaulle devraient tout simplement faire comme Mariani : partir chez le RN poutinien.

>>> Certains au MEDEF, évidemment, ne sont pas en reste (il n'y a qu'à voir ce qu'ils sont prêts à faire à plaire à Poutine) : Le MEDEF invite Marion Maréchal-nous-revoilà  à son Université d'été ; des participants se désistent -et c'est tout à leur honneur-  (Lefigaro)

>>> Dans cette Europe poutinienne, l’argent sale partout :
« L’argent sale est partout » : le cri d’alarme de trois juges européens
Vingt-trois ans après l’« appel de Genève » lancé par sept magistrats européens pour réclamer une coopération plus efficace contre la corruption, le Français Renaud Van Ruymbeke, le Belge Michel Claise et l’Italien Gherardo Colombo, réunis par « l’Obs », mettent en garde contre la dislocation de l’Europe de la justice.
C’est une rencontre inédite au cœur du vieux palais de justice de Paris, sur l’île de la Cité. Dans la salle d’audience qui, avant le déménagement du tribunal, abritait « la chambre de la presse », le Français Renaud Van Ruymbeke, le Belge Michel Claise et l’Italien Gherardo Colombo, trois grands magistrats européens spécialisés dans les affaires sensibles, sont réunis par « l’Obs ». Les lieux ont été ouverts exceptionnellement par la cour d’appel de Paris. Les trois hommes s’installent à la place des juges. Leurs expériences et leurs visions du monde se confrontent.
« Winter is coming »a récemment lancé André Potocki, juge français à la Cour européenne des droits de l’homme. Selon lui, en Europe, des droits fondamentaux sont discutés, critiqués et même largement ignorés. En vos domaines, êtes-vous si pessimistes ?
Michel Claise Comme professionnels de la criminalité financière, nous ne pouvons qu’être camusiens, c’est-à-dire des hommes révoltés. Un constat d’échec existe. Nos trois pays sont touchés par ce même phénomène d’impéritie de nos gouvernements et de pouvoir judiciaire qui s’effondre.
Chez nous, c’est une catastrophe. A l’image du palais de justice de Bruxelles qui part en lambeaux, nous vivons un long, très long pourrissement.
Gherardo Colombo Je suis pessimiste parce qu’à mon sens, nous donnons trop d’importance à l’œuvre de la seule justice Lobs



















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire