dimanche 8 septembre 2019

TSM (Tout Sauf Macron)

Construction européenne, poutinisme, copinage, politique à droite toute ... Macron nuit à l'Europe
Il faut faire la guerre au poutinisme, donc : TSM !


>>> DEC2019 Pierre Lemaitre : "Nous sommes entrés dans une démocratie autoritaire"
Le romancier Pierre Lemaitre clôt sa trilogie commencée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013. L'occasion de parler littérature et politique au JDD. Il affirme notamment qu'il ne revotera plus pour Emmanuel Macron. "Les attaques policières sont scandaleuses. La violence policière est indiscutable. Nous sommes entrés dans une démocratie autoritaire", affirme-t-il. LeJDD

Ségolène Royal
>>> DEC2019 Commentant l'annonce qu'Emmanuel Macron allait renoncer à sa future pension d'ancien président, Ségolène Royal y pose "la vraie question", celle de "savoir s'il renonce à retourner après l'Elysee dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec"Lobs

Ces fossoyeurs de l’Europe
>>> DEC2019 Ces affaires qui ternissent [le mot est faible] le quinquennat Macron, selon Les Echos. Affaire Benalla, Richard Ferrand et les Mutuelles de Bretagne, François de Rugy et ses dîners fastueux à l’Assemblée… et maintenant Jean-Paul Delevoye et son cumul d’activités interdit… tour d’horizon de ces affaires qui touchent ou ont touché des ministres ou l’entourage du chef de l’État.

Ce tour d’horizon ne reflète toutefois que la partie la plus médiatique de l’iceberg ! Il faudrait quand même ajouter que Macron, « en même temps » que ces affaires font la une des journaux, demande aux français de se serrer la ceinture… Aux français ? Non, aux français « d’en bas » . Les « très riches », comme dirait Hollande, – notamment les oligarques de Total’n co , peuvent, eux, avec son appui, s’enrichir encore plus, par exemple faire des affaires avec l’oligarchie poutinienne ! Macron ne s’en est pas caché, il veut « se rapprocher de la Russie ». On a bien compris pourquoi. Mais au moins, que la Macronie ait la décence de ne pas donner de leçon sur les « valeurs de l’Europe, l’État de droit, et tutti quanti » à l’Europe de l’est. Vraiment, lorsque l’on est coupable du retour de la Russie au Conseil de l’Europe, ou de l’appui au business entre oligarchie russe et oligarchie française, il faudrait éviter de donner aux autres pays européens.

Toutefois soyons honnête, si l’UE, en s’offrant à la Russie, montre l’étendue de son impuissance, si elle se liquéfie, si elle n’est ni respectée, ni respectable, Macron n’est pas seul en cause. Merkel a tout autant de responsabilités. N’est-ce pas sous Merkel que l’Allemagne a ouvert les portes en grand aux migrants sans même consulter ses partenaires européens. N’est-ce pas l’Allemagne de Merkel qui préfère dépendre du gaz russe (merci à Schröder, nommé par Poutine pour imposer Nord Stream 2 ) que du nucléaire français ? L’écologie, bizarrement, ne pèse rien pour ce gigantesque pipeline, alors même que celui, assez court, qui devait traverser les Pyrénées, a été retoqué pour des raisons environnementales ! Cherchez l’erreur.

>>> DEC2019 Myriam Revault d’Allonnes : « Le macronisme est une politique de l’insensible ». En dépit de ses appels à la solidarité, notamment pour défendre la réforme des retraites, l’exercice du pouvoir par Emmanuel Macron relève d’une conception managériale de la société et de l’individu, analyse la philosophe Myriam Revault d’Allonnes (LeMonde)

>>>DEC2019 Affaire Benalla: Vincent Crase en garde à vue dans l'enquête sur le contrat russe
Vincent Crase, ex-employé de LREM et proche d'Alexandre Benalla, a été placé en garde à vue mardi dans l'enquête pour "corruption" ouverte pour un contrat de sécurité signé entre sa société et un oligarque russe, a-t-on appris de sources concordantes. Lobs

>>> DEC2019 Macron à droite toute !
L’Elysée embarrassé par une photo de Macron avec un militant royaliste et d’extrême droite. (Lobs) Certes, l’Elysée l’assure : le président ignorait qui était Elie Hatem, invité à une remise de décoration. Mais z'enfin, après l'épisode Valeurs actuelles, après ses sourires et ses courbettes devant Poutine (idole de l'extrême droite et des neuneus populistes), après sa politique économique extrêmement libérale et la casse sociale qui en découle, après les propos teintés de mépris à l'égard de ceux qui ne lui plaisent pas, Macron glisse à droite toute !


L’alliance russo-turque se confirme
>>> DEC2019 Ankara fait barrage aux plans de défense de l’OTAN pour l’Europe de l’Est
La Turquie entend encore bloquer les décisions finales relatives au plan de défense de l’OTAN pour la Pologne et les pays baltes. L’Europe de l’Est appelle donc l’alliance à réaffirmer ses engagements. Euractiv
Et maintenant, que va faire notre président qui veut "se rapprocher de la Russie" ? Va-t-il  - de
nouveau - rassurer l’Europe de l’est en disant qu'il n'y a rien à craindre, qu’il faut « dialoguer » avec les alliés Erdogan comme avec Poutine ? Quant aux neuneus du RN, ils vont être ravis que la méchante OTAN soit mise à mal par Erdogan !

>>> DEC2019 Opinion. Macron sabote l’État-providence français
La réforme des retraites imaginée par le président porterait un coup très dur à l’un des meilleurs systèmes de retraite du monde, déplore ce journaliste britannique. (TheGuardian)

>>> Grève du 5 décembre 2019. Plein de bonnes raisons de la faire. Il ne s'agit pas que des retraites - 76% des français sont d'ailleurs favorables une réforme- .  Il ne s'agit pas, comme le dit Macron pour décrédibiliser le mouvement,  « de la mobilisation de salariés d'entreprises qui relèvent des régimes spéciaux »   ! C'est beaucoup plus général.   
Par exemple : Macron aime dorénavant flirter avec l'extrême-droite, ici (cf Valeurs actuelles) ou ailleurs (cf son "cher Vladimir" Poutine). Il mène - de plus en plus- une politique économique de droite ultra-libérale, teintée de mépris et d'arrogance (mais admirée par Sarkosy). Il faut donc s'attendre à irriter quelques personnes... On notera, et c'est logique, qu'il gagne 18 points chez les Français proches de LR et 12 points dans l'opinion proche de l'extrême droite.
>>> DEC2019 Loin d’avoir tiré les leçons du mouvement des « gilets jaunes » pour rendre son « acte II » plus inclusif, le président du « en même temps » semble avoir franchement basculé à droite. Plutôt que de séduire un électorat social-démocrate – dont il pense, in fine, qu’il votera toujours pour lui afin de faire barrage à Marine Le Pen –, sa tactique consiste à phagocyter le vote LR et à grignoter le vote RN… D’où sa récente interview choquante à « Valeurs actuelles ». Lobs




>>> DEC2019 Le Renseignement militaire russe était derrière le piratage de la campagne de Macron (Lobs). Cela n'empêche pas Macron de se coucher devant les russes, comme l'avait fait Sarkosy-le-petit (les insultes et les menaces du botoxé à Sarkosy avaient été efficace). Il semble donc que nos dirigeants français aiment baiser la main de celui qui les empoisonne. Lâcheté ? Obéissance au grand patronat (lequel est choyé par le Kremin) ? A moins que des agents poutiniens oeuvrent au sein des conseillers du président ? (On se souvient qu'un oligarque russe faisait des affaires avec Benala) .


>>> DEC2019 Entre l’Europe et la Russie, rien ne sera plus comme avant
Au moment où Emmanuel Macron prône un rapprochement entre la Russie et l’Europe, des experts estiment que, sur le plan diplomatique, le poutinisme survivra à Poutine.
Par Isabelle Mandraud Publié le 29 novembre 2019
Analyse. En appelant « à repenser la relation stratégique » entre l’Union européenne (UE) et la Russie, Emmanuel Macron a trouvé fort peu de soutien, y compris parmi des pays comme l’Italie dont les dirigeants successifs depuis une vingtaine d’années ont toujours entretenu des rapports cordiaux avec Vladimir Poutine. La tentative de rapprochement prônée le 7 novembre par le chef de l’Etat français dans un entretien à The Economist a déclenché incompréhensions et scepticisme dans le meilleur des cas, sinon une avalanche de réactions peu amènes au sein même de la famille européenne.
Sur le point de quitter la présidence du Conseil européen, Donald Tusk, ancien chef du gouvernement polonais, n’a pas mâché ses mots. « Lorsque j’entends Macron déclarer que nous devons reconsidérer notre relation avec la Russie (…), je ne peux qu’exprimer l’espoir que cela ne se fera pas aux dépens de nos rêves communs de souveraineté de l’Europe », a-t-il lancé le 13 novembre lors d’une conférence au collège d’Europe.

Irrités par la méthode
Des Pays baltes à la Pologne, en passant par l’Allemagne, beaucoup ont vu dans la démarche du chef de l’Etat français une tentative de forcer la main à des partenaires irrités par la méthode et déjà remontés, pour certains, par le rôle déterminant joué par la France dans la réintégration, en juin, de la Russie à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
« Il n’y a pas de leader mondial avec une attitude plus contradictoire envers la Russie qu’Emmanuel Macron, fustigeaient en septembre les analystes du think tank britannique Chatham House, James Nixey et Mathieu Boulègue. Il réprimande la Russie sur la répression des manifestations à Moscou et demande au Kremlin de “se conformer aux principes démocratiques fondamentaux”. Dans le même temps, il déclare que la Russie et l’Europe doivent être réunies”. »
Lemonde



>>> DEC2019 La mise en examen de Sylvie Goulard confirme les doutes du Parlement européen. Ce nouvel épisode remet en cause le choix d’Emmanuel Macron, qui avait proposé la candidate malgré les interrogations sur cette procédure judiciaire. Euractiv
>>> DEC2019 OTAN, Russie, élargissement : Macron crispe les Européens
Les positions du président français irritent ses partenaires au sein de l’Union européenne, mais suscitent le débat. Lemonde
Certes, Macron a eu raison de déclarer que les deux derniers sommets ont été « uniquement consacrés à savoir comment on pouvait alléger le coût financier pour les Etats-Unis ». Pendant ce temps, « des questions stratégiques sur la paix en Europe, la relation avec la Russie, le sujet de la Turquie, ou qui est l’ennemi [de l’OTAN] n’ont pas été résolues », a-t-il lancé. (Lemonde)

Cependant son orientation poutinienne, son mépris et/ou son indifférence à l’égard des pays européens frontaliers de la Russie, et son opposition à l’élargissement de l’UE posent problème. On remarquera d’ailleurs que ces orientations (que Macron le veuille ou non) ne plaisent qu’aux ennemis de l’UE : Russie, Extrême-droite, Extrême-gauche.


>>> NOV2019. Les déclarations de Macron sur l’Otan ne font plaisir qu’à une puissance : la Russie. Quant aux alliés de la France, y compris en Europe, des pays Baltes à la Pologne en passant par l’Allemagne, ils sont consternés !
« L’Europe ne peut pas se défendre seule pour le moment. […] Il est dans notre intérêt de préserver l’Otan, plus que pendant la guerre froide » (Angela Merkel, 27/11/2019)

On avait déjà remarqué à de maintes reprises que Macron faisait de l’oeil à Poutine (par exemple cet été 2019). Il confirme. Cependant, ce qui a été jugé comme une provocation inutile a quand même eu un effet positif, admet-on officieusement au secrétariat général de l’Otan. « Le président français a ouvert une conversation stratégique, et elle va commencer à Londres. » (Lemonde)
>>> NOV2019 « Macron ne construira pas tout seul “l’Europe puissance” dont il rêve »
Si l’expression « mort cérébrale » utilisée par le président pour décrire l’OTAN a tant ému les partenaires européens de la France, c’est que certains souffrent déjà de paralysie, relève Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
En diplomatie comme en psychologie, il faut parfois un peu de recul pour identifier les événements précis à l’origine de profonds traumatismes. Dans les relations franco-américaines, trois moments récents remplissent clairement cette fonction ; ils concernent la guerre en Syrie, tragédie majeure de la décennie qui s’achève.
Le premier remonte au 31 août 2013. C’est la nuit où le président Barack Obama a renoncé à la « ligne rouge » qu’il avait lui-même tracée en menaçant Bachar Al-Assad d’intervenir s’il faisait usage d’armes chimiques contre sa population. L’usage était établi, la ligne rouge franchie, les avions français prêts à décoller. L’intervention n’eut pas lieu, la France étant incapable de la conduire seule. Moscou, Téhéran et Damas reçurent le message du renoncement occidental cinq sur cinq. Lemonde

>>> NOV2019. La présidente estonienne rappelle le rôle dissuasif de l’OTAN face à la Russie
Si l’Estonie était menacée par la Russie, l’OTAN devrait être prête à assurer sa défense, plaide la présidente estonienne Kersti Kaljulaid, en contrepoint des déclarations d’Emmanuel Macron, sur « l’état de mort cérébrale » de l’alliance. Euractiv

>>> NOV2019 « Nous ne pouvons pas oublier que la Crimée est toujours occupée, ainsi qu’une partie de la Géorgie, et qu’un conflit est encore en cours dans l’est de l’Ukraine », plaide la présidente estonienne
Kersti Kaljulaid, en visite en France, au Forum pour la paix, revient sur les « différences d’opinion » qu’elle a, à l’instar de nombreux dirigeants baltes et est-européens, avec Emmanuel Macron au sujet du dialogue avec la Russie. Lemonde

Il se dit « européen » ? Qu’il commence par être moins poutinien et moins méprisant avec l’Europe de l’est !
>>> NOV2019 La nouvelle politique de Macron vis-à-vis des pays de l’Est fâche en Europe centrale. Les déclarations du président de la République sur l’immigration « venue de filières bulgares ou ukrainiennes clandestines » et son veto posé, en octobre, à l’ouverture des négociations d’adhésion avec deux pays des Balkans, l’Albanie et la Macédoine du Nord, ont vexé les capitales de la région. Lemonde





>>> Macron semble de plus en plus aimer flirter avec les régimes autocrates. Peut-être admire-t-il la façon dont Poutine « gère » les manifestations en Russie ?
Notons que Macron n’est pas le seul à considérer Poutine comme un potentiel allié. Mais les poutiniens, d’habitude, il faut aller les chercher du côté des populistes, de l’extrême droite, et de l’extrême gauche. Pas du côté de la droite ou de la gauche républicaine. Encore moins du côté de ceux qui se disent attachés à la construction européenne.
Il faudra d’ailleurs m’expliquer depuis quand on peut considérer que la Russie poutinienne est un pays ami, qui selon Macron serait pleinement européen…
Depuis qu’elle a provoqué l’extermination 15 % de la population tchétchène ?
Depuis qu’elle a fait la guerre à la Géorgie (Sarkosy, en 2008, s’était à l’occasion couvert de ridicule) ?
Depuis qu’elle a engagé une guerre contre l’Ukraine (la tétanie de l’Occident, la mollesse et l’indifférence de Hollande ont hélas pris le relais de l’agité du bocal Sarkosy) ?
Depuis qu’elle instaure des lois liberticides dans son pays ? Depuis que son régime assassine journalistes et opposants ?
Depuis qu'elle déstabilise les institutions démocratiques occidentales ?
Peut-être depuis qu'elle choie le grand-patronat français, dont patron est le représentant ?

En France, ceux qui pestent contre l’immigration – tchétchène comme syrienne – , souvent des admirateurs de Poutine, devraient peut-être se demander pourquoi cette immigration existe. Peut-être que c'est justement à cause des régimes contrôlés ou mis en place par le botoxé du Kremlin.

Voir Macron oeuvrer pour se rapprocher de ce criminel qu’est Poutine a quelque chose d’obscène. Et c’est pourquoi Macron doit être combattu, et LREM doit être virée des manettes du pouvoir au plus vite. A commencer par les municipales







>>> NOV2019 Bravo Donald Tusk (et honte à Macron !)

La réponse cinglante de Donald Tusk à Emmanuel Macron

« Lorsque j'entends les paroles de Macron selon lesquelles nous devons reconsidérer notre position vis-à-vis de la Russie, repenser la relation stratégique, je ne peux qu'exprimer l'espoir que cela ne se fera pas au prix de nos rêves communs de souveraineté de l'Europe. » Le Polonais Donald Tusk n'a pas mâché ses mots, mercredi 13 novembre, dans un discours en forme d'adieu, prononcé à Bruges en Belgique. Le président du Conseil européen, qui doit en principe quitter ses fonctions le 1er décembre,lâche ses coups, sans souci des conséquences diplomatiques... LePoint

>>> OCT2019 La Macédoine déstabilisée par la décision française de lui fermer les portes de l’UE . En refusant seule l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine du Nord, la France se retrouve isolée et accusée de mettre à mal la crédibilité de l’Union européenne dans la région des Balkans. LaCroix
Le Pen n’aurait pas fait mieux. Quant à Poutine, il va être ravi, encore une fois.

>>> OCT2019 Macron accusé d’« erreur historique » pour avoir fermé la porte de l’UE à la Macédoine du Nord et à l’Albanie
La position de Paris contre l’élargissement est vivement critiquée dans les Balkans.

Haro sur la France et sur Emmanuel Macron. Le veto mis vendredi 18 octobre, à Bruxelles, par le président français à l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne avec l’Albanie et la Macédoine du Nord a déclenché une vaste vague de critiques contre la France, inédites dans les Balkans, et plus largement en Europe centrale. Le principal déçu est le premier ministre de la Macédoine du Nord, le social-démocrate Zoran Zaev, qui était parvenu à forger un accord historique avec la Grèce sur le nom de son pays de deux millions d’habitants, avec l’espoir que l’effort lui ouvre les portes de l’Union européenne et de l’OTAN. Lemonde

>>> OCT 2019 La défaite de l’Europe de Macron face à Poutine, Erdogan, et Assad
La déroute turque de Paris et Bruxelles
C’est une incontestable déroute après déjà tant de batailles perdues. Et c’est paradoxalement un pays de l’OTAN, la Turquie, qui en a été le maître d’œuvre.
Analyse. C’est une incontestable déroute après déjà tant de batailles perdues en Syrie. Et c’est paradoxalement un pays de l’OTAN, pilier du flanc sud-est de l’Alliance, qui en a été le maître d’œuvre.
« La Turquie a joué le rôle de bélier pour expulser les forces occidentales, Vladimir Poutine n’ayant plus qu’à exploiter l’erreur stratégique de Donald Trump pour encore accroître son capital politique dans la région : continuité et fiabilité par opposition à la versatilité de la politique américaine »
(…) Mais cette défaite est aussi celle des Européens, et en premier lieu de la France d’Emmanuel Macron qui, de fait, a pris en politique étrangère le leadership de l’Union face à une Grande-Bretagne engluée dans le Brexit et une Allemagne affaiblie par le crépuscule politique d’Angela Merkel. L’échec syrien, même si ses raisons profondes sont antérieures à son arrivée à l’Elysée, illustre les limites de sa diplomatie proactive. Les Français, faute de moyens militaires suffisants, sont eux aussi contraints d’abandonner à leur sort les forces kurdes, qui furent essentielles dans la lutte au sol contre l’organisation Etat islamique (EI). LeMonde

>>> « Un nouvel ordre proche-oriental se met en place, avec Poutine comme arbitre » (Lobs)
Macron ne peut que s'abaisser à demander bien bas à Poutine une «prolongation du cessez-le-feu» (Lefigaro)
Eh oui, le tournant décisif a été la non-intervention de l'Europe et des Etats-Unis lorsque Poutine a annexé la Crimée. Il a alors compris que l'occident ne ferait rien contre lui. Cela s'est confirmé, année après année. Macron n'a été qu'un faible parmi d'autres face à lui.
Le résultat que l'on connait aujourd'hui est tout sauf une surprise.



>>> OCT2019 Des représentants nord-macédoniens et du groupe de Visegrad plaident pour l’importance de l’élargissement, dans une dernière tentative d’ouvrir les discussions sur l’adhésion de la Macédoine du Nord avant le sommet européen des 17 et 18 octobre.
Après que la France a bloqué l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord et l’Albanie lors d’une réunion des ministres des Affaires européennes le 15 octobre, l’élargissement de l’UE se trouve dans l’impasse. Et un rapport de force s’est instauré entre le président français Emmanuel Macron et les autres dirigeants du bloc. Euractiv

>>> OCT2019 Balkans occidentaux : le think-tank du PPE accuse la France de « nuire aux intérêts de l’UE » Euractiv

Mauvaise nouvelle pour l'Europe, à cause de la France :
>>> OCT2019 La France fait barrage à l’élargissement européen
La France a bloqué l’ouverture des négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE. Celle-ci avait pourtant promis de récompenser Skopje par un ticket d’entrée pour l’UE grâce à l’accord historique de Prespa conclu avec la Grèce. Euractiv

Une fois de plus, zéro pointé pour la France (vous savez, ce pays qui a soutenu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe!)

Cacophonie en Macronie :
>>> OCT2019 La députée macroniste Aurore Bergé votera une proposition de loi déposée par le député LR Eric Ciotti pour interdire le voile aux accompagnatrices scolaires. [Et elle a bien raison], tandis que d'autres députés LREM s'en désolidarisent [bruyamment et lamentablement]  Lobs


Une bonne nouvelle pour l’Europe :
>>> OCT2019 Commission : la candidature de Sylvie Goulard retoquée par les eurodéputés
C'est un vrai camouflet pour Macron qui la soutenait malgré ses démêlés avec la justice. Alors qu'elle auditionnait pour un très gros poste de commissaire européen (Marché Intérieur, Industrie, Défense, Espace, Numérique et Culture), l'ex-ministre de la Défense française n'est pas parvenue à convaincre les eurodéputés de son intégrité à l'issue d'une seconde audition. Deux enquêtes sont en cours sur sa participation à un système d'emplois fictifs. Visiblement deux enquêtes de trop pour les députés européens. LaTribune
>>> Sylvie Goulard a buté, une nouvelle fois, sur les réserves des députés, liées à sa mission de « consultante » pour plus de 10 000 euros bruts par mois, entre 2013 et 2015, pour l’Institut Berggruen. Et elle a refusé de s’engager à démissionner si elle devait être mise en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du MoDem. (Lemonde) Etrange posture que celle d’un président français (soutenant mordicus Goulard) qui pensait pouvoir passer à travers les mailles du filet de l’éthique des institutions européennes. Comme dans « les Bronzés », le coup aurait pu marcher « sur un malentendu ». Lobs
Bien sûr, pour Macron, c’est la faute non pas des affaires pas très claires de Goulard mais de la présidente de la nouvelle Commission (Lobs)

Août 2019 L’idée de génie de Macron : dialoguer avec Poutine (c’est vrai que personne n’y avait pensé avant lui...). Macron étant devenu poutinien (ou un idiot utile de plus, ce qui revient au même), c'est un ennemi. Donc, tout d'abord, il faut le virer au plus vite.

On avait déjà noté les pilules bien dégueulasses que Macron et sa clique nous avaient fait avaler concernant Poutine et ses sbires (mais pas que. Penser à l'écologie, aux salauds de pauvres, aux amis du cac40, aux amis racailles en col blanc -ou en tenue de combat comme Benalla- ...)
Mais ces derniers mois, la France - qui ne se gêne pas pour donner des leçons à la Pologne ou à la Hongrie - a eu des comportements indignes. Poutine, qui a du sang jusqu'au cou, celui est responsable d'innombrables guerres, celui "grâce" à qui la désinformation et la manipulation se sont répandu à grande vitesse, celui pour qui les droits de l'homme n'existent pas (pas plus que le droit international), ce type minable qui a commis tant de crimes qu'il devrait être poursuivi devant des tribunaux internationaux, ce type là est devenu un interlocuteur tout à fait fréquentable pour Macron (après l'avoir appelé "Cher Vladimir" à St Petersboug, après l'invitation à Brégançon, la prochaine étape, ce sera quoi ? Lui rouler une pelle ?)

On a tous compris que Macron était le représentant des multinationales (Total 'n co) et des très riches , et l'on sait que Poutine a choyé le grand patronat français lors de séjours en Russie (datcha, caviar, et peut-être même escort-girls à la clé?).
Mais jusqu'à présent, Macron "faisait semblant" de pas apparaître trop poutinien.
Maintenant, il ne s'en cache plus.
Comme le titre Le Monde,  "Macron assume son virage russe".
Eh bien, assumons, nous, de voter TSM "Tout sauf macron" !



Commençons par les municipales : ne donner sa voix à aucun candidat de La Ripoublique En Marche, aussi sympathique soit-il.
Même les gilets jaunes me débectent moins que ce président de la République.
Je note d'ailleurs que de plus en plus de députés LREM quittent le navire "Macron" (la députée Albane Gaillot aujourd'hui). C'est de bon augure. Espérons que l'hémorragie s'accélère. Que l'on puisse tourner la page du macronisme au plus vite.


Pourquoi voter TSM ? Parce qu' il faut faire la guerre à la Russie poutinienne (et, au sens large, au "poutinisme"), et parce que Macron est le dernier à vouloir la faire. Il se dit européen mais trahi l'Europe.
Faire la guerre à la Russie poutinienne, c'est éviter que les poutiniens aient du pouvoir. C'est interdire des organes de propagande russe, c'est démolir les hideux centres prétendument culturels russes (la cathédrale Poutine à Paris, cette "verrue" qui défigure la capitale par exemple), c'est interdire de visa tous les représentants du Kremlin, c'est interdire le commerce avec la Russie tant que la Crimée ne sera pas évacuée. C'est aussi soutenir militairement les pays attaqués par la Russie. Qu'on envoie des militaires sans insigne (comme le fait la Russie) combattre aux côtés des militaires ukrainiens. Qu'on sabote le pont de Crimée [c'est vrai que ça, c'est plus dur que de saboter un bateau de Greenpeace!) , qu'on détruise le mur séparant la Crimée des autres régions ukrainiennes.
Les militaires russes doivent quitter les territoires occupés (Ossetie du sud, Crimée, Donbass, Transnistrie...) .  Les territoires annexés par la Russie doivent être rendus à leur propriétaire (Crimée, Kaliningrad, îles Kiroulines...)
C'est bien sûr soutenir tous les russes opposants à Poutine. Et il y en a beaucoup.

Alors, on pourra avoir une relation "normale" avec la Russie






>>> Dur avec les faibles, faible avec les durs : La trahison de Macron
Merkel avait fait une double erreur, très bien expliquée par Le Maire, lors de la (première) vague de migration de syriens
Macron fait pire. Il trahit l’Europe, en faisant une double erreur, très bien expliquée par François Heisbourg (cf ci-dessous). Espérons qu'il paiera cette trahison dès les élections municipales,

>>> SEPT2019 L'Ukraine alerte les Occidentaux sur une levée des sanctions visant Moscou.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a mis en garde vendredi les Occidentaux contre toute levée des sanctions frappant Moscou pour l'annexion de la Crimée et son soutien aux séparatistes prorusses, au moment où Paris opère un rapprochement avec la Russie. RFI
Hélas, l'Ukraine ne pourra sur la France... tant que Macron sera au pouvoir. C'est pourquoi il faut vite le dégager.

>>> Macron a-t-il écouté Sarkosy-le-pathétique, lui qui s'était fait humilié par Poutine et qui depuis est devenu son caniche ? Possible, et même probable. Pourtant, Sarkosy est l'un des pires présidents qu'on ait eu.  Macron aurait mieux fait de se rappeler de Chirac, qui avait dit, et il avait raison, « on ne discute pas avec l'extrême droite ».

>>> La Crimée passe-t-elle par pertes et profit, au nom du nécessaire dialogue avec Moscou ? demande le journaliste du monde à Florence Parly.
La réponse ? Il faut dialoguer blablablablabla... Comme si on n'avait pas essayé de dialoguer X fois avec Poutine....
La réponse de Mme Parly, enrobée comme un bonbon à la fraise, est la suivante :

Florence Parly : Si j’engageais le dialogue avec mon homologue par ce canal-là, la réunion serait courte. C’est la raison pour laquelle le président Macron souhaite reprendre du champ, replacer la relation avec la Russie dans un contexte plus global. Les échanges avec la Russie sont peu nombreux alors même qu’elle joue un rôle dans des crises qui ont des répercussions directes sur nous, Européens. En outre, nous ne pouvons rester ni les spectateurs ni les otages du fait que les traités qui régissaient le contrôle des armements en Europe sont en train d’être vidés de leur substance.
Je n’entre pas dans une spéculation historique sur le fait de savoir si la Crimée relève ou pas du champ naturel d’influence de l’Est ou de l’Ouest. On peut considérer que, tant que les crises aiguës survenues en Ukraine et en Crimée n’ont pas été résolues, on bloque tout le reste. La stabilité du monde et la sécurité en Europe n’en seront pas améliorées. On peut aussi se dire qu’il n’est pas interdit d’essayer de relancer ce qui est un préalable dans les relations internationales : le fait de dialoguer.

On ne lui demande pourtant pas de faire de l'histoire, mais simplement de respecter le droit international, celui qui a prévalu en Europe depuis la chute du régime nazi ! (Rappelons que l'Ukraine s'est dénucléarisé sur la base du mémorandum de Budapest, signé aussi par la France)


>>> Régulièrement, on peut lire des articles comme celui-ci : « Emmanuel Macron a raison : il faut vite retrouver la chemin de la Russie » (LaTribune, 09/09/2019 . Deux jours avant, j’avais lu à peu près le même dans L’Opinion). Raz-le-bol de toute cette clique !
Avant, c'était les Le Pen, Mariani, P De Villiers, Mélenchon, complotistes, extrémistes de droite ou de gauche qui osaient publier ce genre de billet. Maintenant, ce sont des pédégés, des journalistes, des professeurs de La Sorbonne...
Pourtant, rien n'a changé depuis l'annexion de la Crimée. Poutine a-t-il ne serait-ce qu'envisagé de retirer ses soldats ? Pas du tout. Qu'en conclure ?

Premièrement : Que le seul droit qui vaille, c'est le droit du plus fort.
Deuxièmement : Que la France n'a aucune légitimité pour donner des leçons relatives à l'état de droit à des pays comme la Hongrie ou la Pologne
Troisièmement : Que la signature de la France, comme celle de la Russie bien sûr, ça ne vaut rien (les "moyennes" puissances devront s'en souvenir. Les Etats-Unis, ce n'est pas mieux ; l'Iran a bien raison de poursuivre son programme nucléaire. C'est regrettable, mais c'est la réalité)
Quatrièmement : Que la seule chose qui pèse sur la politique française, c'est les lobbies du grand patronat
Cinquièmement : Que Poutine a eu raison de faire la guerre et de poursuivre, après l'annexion de la Crimée, l'occupation de l'Ukraine de l'est.
Avec des larves comme Macron, il pourra faire gober sa bonne volonté en évacuant le Donbass, moyennant la reconnaissance d'une Crimée russe. Je ne serais pas étonné qu'il en soit ainsi. De même, je ne serais pas étonné que Macron donne son aval à la finalisation de Nord Stream 2 en évoquant l'échange de prisonniers entre Russie et Ukraine (rappelons qu'il n'y aurait pas dû y avoir d'échange mais une libération sans condition des ukrainiens détenus illégalement). Pour NS2, espérons que le Danemark tiendra bon, et sabotera ce funeste projet.



>>> Heureusement, il existe aussi de bons articles, comme celui-ci (mais ils sont bien rares, dans un océan nauséabond de poutinolâtrie) :

Lors de la rencontre de Brégançon avec Vladimir Poutine comme pendant le G7 et dans le discours aux ambassadeurs le 27 août, le président Macron a surpris en évoquant un rapprochement avec la Russie, tournant autour de deux idées.

D'une part, il faut arracher la Russie à l'étreinte de la Chine, situation censément provoquée par le rejet de l'Occident à l'encontre de Moscou, et donner à la Russie toute sa place de puissance européenne. D'autre part, il faut préparer le retour de la Russie au sein d'un G8 reconstitué. Macron n'a pas hésité à forcer le trait en évoquant l'opposition à ses idées par un prétendu « État profond », expression appartenant jusqu'ici plutôt à Trump.

Le chef de l'État se trompe sur ces deux points

Le partenariat sino-russe n'a pas été imposé par les Occidentaux, c'est un choix délibéré et déjà ancien des deux pays. Ce qui est nouveau, c'est l'importance prise par la Chine dans le système international, mais pas la nature des relations entre Pékin et Moscou. Le président Poutine partage avec le président Xi l'autoritarisme, le rejet de la démocratie, le soutien aux dictateurs et la répression des minorités quelles qu'elles soient dès lors qu'elles revendiquent leurs droits. La Russie et la Chine ont ensemble imposé leur veto au Conseil de sécurité à de multiples reprises s'agissant de la situation en Syrie, et cela bien avant que les relations entre l'Union européenne et la Russie ne se dégradent après l'annexion de la Crimée en 2014. Macron s'expose à de grandes désillusions s'il s'attend à ce que la Russie tourne le dos à son partenariat avec la Chine parce que nous aurions manifesté plus de compréhension pour les agissements russes en Ukraine, en Syrie et en République centrafricaine.

Faux espoir

La reconstitution du G8 est une autre fausse bonne idée. Quand la Russie de Eltsine a rejoint le G7 devenu G8 en 1997, l'espoir partagé était que la Russie deviendrait une démocratie complète. Cet espoir s'est avéré vain avec le tournant belliciste et autoritaire de Poutine à partir de 2007.
L'expulsion de la Russie du G8 lors des événements d'Ukraine en 2014 consacrait cet état de fait. Faire revenir la Russie dans ce qui est devenu le club des principales démocraties n'aurait aucun sens. Le poids stratégique et politique de la Russie continuera par ailleurs d'être reconnu au Conseil de sécurité de l'Onu, et son importance économique, avec un PIB voisin de l'Espagne, en fait un membre naturel du G20. Mais pas d'un G8 reconstitué.
Dans ces conditions, certains ont exprimé leur inquiétude, d'autres leur satisfaction, à la perspective d'un Macron soudain devenu poutinophile. Ils vont trop vite en besogne : la France n'a ni cherché à lever les sanctions européennes contre la Russie lors de leur récent renouvellement au Conseil européen, ni retiré les forces françaises déployées en Estonie face à la Russie, ni déclaré que les conditions de la reconstitution du G8 avaient été réunies. Ce sont ces indicateurs concrets qui doivent servir de base de jugement et il y a de fortes chances pour que l'on n'y touche pas car Poutine n'est pas près de changer sa politique sur le fond.
Le paradoxe, c'est qu'une nouvelle dégradation des relations franco-russes advienne lorsque Emmanuel Macron prendra la mesure de ses espoirs déçus.

(*) François Heisbourg est conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique.







>>> Quand la diplomatie française décrète la mort du « soft power »
CHRONIQUE. Selon Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, « il n’y a plus de “soft power”, on est partout dans le “hard” ». Cette nouvelle rhétorique guerrière de la diplomatie française marque une évolution significative, note Pierre Haski. Lobs
Concernant la Russie, la France est pourtant dans la « niaiserie power »

>>> Entre le Kremlin et la classe moyenne russe, un divorce profond et durable. En empêchant la participation des candidats de l’opposition aux élections locales, dimanche, le Kremlin a probablement amplifié le mécontentement des électeurs (Lemonde) . C’est avec ces Russes -là qu’il conviendrait de nouer de franches relations, et certainement pas avec l’ex-colonel du KGB.



Sus aux opposants

>>> Pendant que Macron relativise le droit international et fait copain copain avec ce type qui a commis tant de crimes, les opposants de son propre pays sont persécutés pour des faits mineurs :
Huit « décrocheurs » de portraits de Macron et un vidéaste devant la justice à Paris (…) Les prévenus comparaissent devant la 16e chambre du tribunal correctionnel, connue pour traiter les affaires de terrorisme, mais qui juge également des délits de droit commun. A l’occasion de ce nouveau procès, le mouvement Action non violente-COP21 (ANV-COP21) appelle à un rassemblement de soutien dès 8 heures devant le tribunal de Paris, en présence de représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’élus. (Lemonde)
>>> SEPT2019 Peut-être que les persécutions d’opposants en Russie vont inspirer Macron ?
Russie : des dizaines de proches de l’opposant Alexeï Navalny perquisitionnés. « Plus de quatre-vingts adresses » de soutiens à l’opposant au Kremlin ont été perquisitionnées jeudi par la police russe, selon l’un des alliés de M. Navalny. (Lemonde)
>>> SEPT2019 Voici donc Félix Vève, Cécile Marchand, Emma Chevallier, Thomas Galtier, Marion Esnault, Etienne Coubard, Alma et Pauline Boyer, 23 à 36 ans, robes et chemises, alignés au premier rang d’une salle comble du tribunal de Paris. A leurs côtés, Vincent Verzat, vidéaste, également poursuivi pour « vol en réunion » pour avoir filmé un de ces décrochages. Pas dans la 16e chambre, connue pour traiter les affaires de terrorisme, comme cela avait été annoncé dans la presse, rectifie en préambule la présidente Anne Wyon. Le symbole faisait mauvais genre. Lobs

>>> La mairie de Paris (qui avait déjà sauvé l’honneur de la France face à Poutine) au secours des décrocheurs de portraits de Macron. L'action de ces "décrocheurs", qui dénoncent la politique environnementale et sociale du gouvernement, "n'est pas vécue par la mairie de Paris comme un vol, mais comme un acte militant pour secouer les consciences", a déclaré l'élue écologiste qui "partage le constat de l'urgence et de la nécessité à agir." (LExpress)

Macron, lui, préfère soutenir Benalla (en minimisant l’affaire), Ferrand ou Poutine… ça en dit long sur ce « président des très riches »...
>>> Les cinq temps forts de l'Affaire Ferrand (LaTribune) ; 
ses tweets moralisateurs lors de l’éclatement de l’affaire Fillon en 2017 (Lobs) ;  
et le Top 3 des arguments foireux de la majorité pour le défendre (Libération)

>>> SEPT2019 La Ripoublique en Marche, ça continue ? Richard Ferrand
Mis en examen, Ferrand se dit « déterminé à poursuivre sa mission » à l’Assemblée
Le président de l’Assemblée nationale était entendu par les juges lillois dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de prise illégale d’intérêts. (LeMonde). Bien entendu, il est soutenu par Macron (Lemonde)


Comme Ferrand, soyons déterminés... à virer LREM du pouvoir, et ce dès les municipales !

Non, on ne va pas « venir le chercher », le Macron. On va simplement mettre un bulletin de vote TSM au plus vite. Même Le Pen est moins pire : elle est certes encore plus poutinôlatre, mais moins hypocrite, et a l'avantage d'être islamophobe, ce qui est un bon point.











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>>> La trahison de Macron s’inscrit dans ce qu’on peut appeler la « Poutinisation de l’Europe ».
Macron ne se gêne pas pour faire la leçon à la Hongrie ou à la Pologne. Mais c’est en partie à cause de la France que Poutine pousse ses billes en Europe. C’est sous Macron que la liberté de la presse recule et que la violence politique prospère ; c’est sous Macron que les services publics sont cassés et la société fracturée un peu plus.
Sous Macron, la presse en question, titre 20minutes (16/0/2019). Bien que nous ne soyons pas dans une dictature, précise Alexis Lévrier, certains points inquiètent. Onzième au classement mondial de la liberté de la presse en 2002, la France est désormais 32e. Derrière la Namibie et Chypre, entre autres.

Le droit de décrocher le portrait du président de la République, afin d’avoir son oreille. Tel est en substance le sens qu’a voulu donner le juge Marc-Emmanuel Gounot, dans la surprenante décision rendue lundi 16 septembre, au tribunal de Lyon. Le juge unique de la 7e chambre correctionnelle du tribunal de Lyon a relaxé, lundi, les deux auteurs du vol de la photo officielle du président, en appliquant « l’état de nécessité » – une notion juridique rarissime. (Lemonde)

>>> Une honte de plus pour la France de Sarkosy LePen Macron :
Compromissions avec Poutine que ne renieraient nullement les extrêmes, Casse des services publics, Obéissance aux lobbies du grand patronat, Fractures de la société française, Trahison de nos partenaires européens de l’Est, …
Voici que Macron s’en prend une fois de plus aux plus faibles : les demandeurs d’asiles.

>>> Les demandeurs d’asile privés de retraits d’argent. Une réforme visant à réduire le coût de l’accueil des personnes en attente de statut de réfugié va compliquer leur vie quotidienne et limiter leur autonomie. (LeMonde)






>>> SEPT2019 Manfred Weber à propos d’Emmanuel Macron : « Je n’aime pas cette nouvelle manière de faire de la politique »
Le président du PPE au Parlement européen, dont la nomination à la tête de la commission a été bloquée par le président français, assure que les eurodéputés seront « très vigilants sur l’intégrité de chaque candidat » au poste de commissaire.
(…) J’ai donc été surpris, particulièrement par le fait qu’un président français, qui se présente comme foncièrement pro-européen et très tourné vers l’avenir, détruise le concept du « Spitzenkandidat ». Lemonde






>>> Un criminel de guerre au fort de Brégançon
Emmanuel Macron a invité Vladimir Poutine à venir le rencontrer, le 19 août 2019, au Fort de Brégançon, lieu de retraite estivale des présidents de la République Française. Recevant un tel "interlocuteur", qui n'est pas un homme de dialogue mais un adepte du passage en force et un dirigeant connu pour son non respect de la parole donnée, ainsi que pour son mépris des règles du droit international, il est difficile de voir ce que notre pays pourrait en attendre de positif. En revanche, les conséquences fâcheuses en sont bien plus certaines. Elles suscitent des inquiétudes tant en France qu'à  l'étranger, voire chez des citoyens russes, lesquels manifestent massivement contre un pouvoir autocratique, qui n'a de cesse de les humilier.
Message envoyé à la Présidence de la République par le lien: 
Nantes, le 16 août 2019

Objet: Vladimir Poutine, un criminel de guerre à Brégançon

Monsieur le Président,

Vladimir Poutine ne manquera pas de se servir de votre réception pour se targuer en externe et en interne, où il est de plus en plus contesté, du soutien de la France à ses aventures mortifères. Les violations du droit international et des droits de l'homme ainsi que le mépris de la vie humaine, y compris celle de ses concitoyens, sont une caractéristique de son régime. Ce despote, chef d'une bande mafieuse de silovikis, ne peut prétendre qu'au rang de paria du monde civilisé. Votre accueil est une initiative bien malencontreuse, qu'elle soit le résultat de votre naïveté ou de l'affairisme de certains milieux gaziers et pétroliers, tels que Technip et Total, dont vous seriez à l'écoute. Voilà une servilité qui n'honore ni votre rang, ni notre pays, ni sa place dans le concert des nations.

Par votre légèreté , vous compromettez la patrie des Lumières avec un criminel de guerre. Il est, fort probablement, impossible d'annuler votre prochaine rencontre. Alors, il ne vous reste plus qu'à présenter, à votre hôte, des menaces (c'est bien le mot nécessaire) suffisamment crédibles et dissuasives afin que le Kremlin cesse son soutien au boucher Assad et à la tragédie qui se prépare à Idleb. Celle-ci ne vous serait pas pardonnée. Vous trouverez, ci-dessous, un lien vers un courrier explicite du "Collectif pour une Syrie libre et démocratique" sur ce sujet. 
http://cpsld.free.fr/CPSLD/190806_CPSLD_Fort-de-Bregancon_Faire-part-de-Deces.pdf

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments vigilants.

Co-fondateur et ex porte-parole du collectif international "No Mistrals for Putin"




















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