Avec Maia Sandu, la Moldavie penche vers l’Europe
>>> NOV2020
Election en Moldavie : le président sortant reconnaît sa défaite
face à la candidate pro-européenne. Au premier tour, Maia Sandu
avait créé la surprise en devançant le président en place, le
prorusse Igor Dodon. Lemonde
>>> NOV2020
Avec l'élection de la pro-européenne Maia Sandu, la Moldavie
entre dans une nouvelle ère. Lexpress
L'Autriche agit face à l'islamisme
>>> NOV2020 Après l’attentat de Vienne, l’Autriche veut créer un délit pénal «d’islam politique» Lopinion
Pologne. Le courage de considérer Poutine comme un ennemi
>>> OCT2020 Nord Stream 2 : la Pologne inflige une
amende de 6,5 milliards d'euros au russe Gazprom.
La Pologne considère
Nord Stream 2 comme une menace pour la sécurité de
l'approvisionnement énergétique européen. Gazprom est le chef de
file de Nord Stream 2 mais la moitié des financements est apportée
par les allemands Uniper et Wintershall, l'anglo-néerlandais Shell,
l'autrichien OMV et le français Engie. LaTribune
Je dis bravo à la
Pologne… ce pays qu’on accuse régulièrement de ne pas jouer la
carte européenne ! Mais tout dépend de quelle Europe on parle.
La France et l’Allemagne, qui lèchent les bottes de Poutine tout
en donnant des leçons sur l’État de droit, devraient avoir honte.
L’Europe de Macron et Merkel, c’est l’Europe soumise et lâche,
c’est l’Europe des oligarques véreux. Ce n’est pas du tout
l’Europe que nous voulons. Nous voulons une Europe puissante, qui
ne se prostitue pas aux maffieux russes, une Europe indépendante du
gaz russe. Et c’est pourquoi la Pologne et les Pays baltes doivent
être très fortement soutenus
Autriche, un pays grand de l’UE, que l’UE devrait davantage
écouter
>>>
SEPT2020 Autriche : l’UE doit discuter ouvertement des sanctions
contre la Turquie
Karoline
Edtstadler (ÖVP), ministre autrichienne des Affaires européennes
depuis janvier 2020. Elle était auparavant secrétaire d’État au
ministère de l’Intérieur. Elle siège au Parlement européen à
l’issue des élections européennes de mai 2019, et ce, jusqu’à
sa nomination en tant que ministre. Auparavant, elle travaillait en
tant que juriste à la sous-commission des droits de l’Homme et
juge pénal au tribunal de Salzbourg.
(…) Il est clair
que nous devons également discuter de la position européenne à
adopter par rapport à la Chine et à la Turquie. L’Autriche
s’engage à discuter de toutes les options présentées sur la
table des négociations et à interrompre les négociations
d’adhésion de la Turquie à l’UE.
(…) En ce
qui concerne la Turquie désormais. Les agissements d’Ankara en
Méditerranée orientale peuvent-ils rester impunis ?
Il est clair qu’un
État ne peut pas enfreindre les droits de l’homme et déployer sa
flotte de guerre. Dans ce contexte, les États membres misent sur un
apaisement des tensions, et ce, à l’unanimité. Toutefois, il est
nécessaire de considérer toutes les possibilités, y compris les
sanctions. L’Autriche est en faveur d’une interruption des
négociations d’adhésion depuis 2016, car la Turquie s’éloignait
déjà des valeurs européennes à l’époque.
Josep
Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité, a déclaré en août que les sanctions
étaient d’actualité tant qu’il n’y avait pas de progrès avec
la Turquie ? Il n’y en a donc pas eu ?
Il est bien entendu
nécessaire de débattre ouvertement de toutes les réactions.
Le Brexit
fait également partie du sommet européen. Le Royaume-Uni menace
actuellement de ne pas respecter l’accord de retrait d’ici à la
fin de l’année. Cela vous étonne-t-il ?
En réalité, je
m’attendais à ce que le Grande-Bretagne respecte les droits de
l’homme. Nous voulons bien entendu nous mettre d’accord avec
Londres, mais il ne nous reste que six semaines pour ce faire. Les
relations sont tendues. Nous appelons les autorités anglaises à
prendre la situation au sérieux. L’UE ne pliera pas sous le
chantage.
Ce mercredi,
la Commission européenne devrait présenter un plan pour un régime
d’asile européen commun. Quelles sont vos attentes ?
Il est temps de
mettre en place un tel programme. D’après nous, il devrait inclure
trois aspects : la protection des frontières extérieures, la
coopération avec les pays tiers et une solidarité flexible.
La
« solidarité flexible » signifie-t-elle qu’aucun quota
d’accueil obligatoire ne devrait être mis en place ?
Tout à fait, nous
nous opposons à ces accueils forcés. C’était toujours notre
limite et nous la défendons avec véhémence. Depuis 2015,
l’Autriche a accueilli le deuxième plus grand nombre de réfugiés
de tous les États membres de l’UE. Une chose est claire :
chaque pays doit apporter sa contribution. Soit en accueillant des
personnes, soit en envoyant des représentants pour soutenir les
autorités chargées de l’asile, soit en apportant une aide sur le
terrain. Ce faisant, il faut toujours tenir compte de ce qui a été
réalisé jusqu’à présent. Dans le cas de l’Autriche, cela ne
peut donc pas signifier l’acceptation d’un plus grand nombre de
réfugiés.
Euractiv
L'UE et ses alliés
Il y a l’Union européenne, dont certains membres forment le noyau
dur (de fait, il s’agit de l’€urozone). Il y a ses ennemis (la
Russie et les islamistes par exemple). Et il y a ses alliés :
la Suisse, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Ukraine, l’Australie,
ou la Géorgie par exemple.
On
s’intéresse ici à un
probable futur allié :
la Géorgie
>>>
SEPT2020 Les eurodéputés décernent des lauriers à la Géorgie
et appellent à la poursuite des réformes. Mercredi 16
septembre, le Parlement européen a salué à une écrasante majorité
les progrès de la Géorgie, mais a aussi appelé à faire avancer
les réformes de la justice et la dépolitisation du système
judiciaire. Euractiv
La Géorgie ne peut
pas faire partie de l’UE. Géographiquement, cela n’aurait pas de
sens. Cependant, on pourrait imaginer une alliance étroite, un peu à
la façon du Commonwealth ou de l’OTAN. Une
alliance occidentale ou pro-occidentale. Une alliance qui nous
aiderait à combattre nos ennemis (islamistes, poutinistes, chinois,
turcs…).
La Pologne, un rempart européen contre Poutine
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SEPT2020 La Pologne appelle à l’abandon du projet Nord Stream 2
Le projet
controversé du gazoduc Nord Stream 2 a déjà coûté trop cher
à l’Europe, et les enjeux pour la sécurité, la
crédibilité et l’indépendance de l’UE augmentent d’année en
année, a déclaré dimanche (13 septembre) le Premier ministre
polonais Mateusz Morawiecki, appelant l’Allemagne à l’abandonner.
Le pipeline « fait
exploser la politique énergétique de l’UE de l’intérieur »,
a écrit M. Morawiecki dans le quotidien allemand Frankfurter
Allgemeine Zeitung.
La Pologne, qui
importe de Russie la majeure partie du gaz qu’elle consomme,
s’oppose depuis longtemps au projet Nord Stream 2, arguant qu’il
renforcerait la position déjà dominante de Moscou sur le marché du
gaz de la région.
Le gazoduc
sous-marin, conçu pour acheminer le gaz de Russie vers l’Allemagne,
est achevé à 90 % et devrait entrer en service l’année
prochaine.
« Il rend le
navire européen dépendant à l’approvisionnement gazier russe, et
ce, en prévoyant des apports financiers aux oligarques russes »,
a indiqué M. Morawiecki. « [De plus], il présente un grand
danger : sous le couvert de la coopération économique, la Russie
pourrait influencer les actions de l’un des plus importants
partenaires économiques et politiques de l’UE et de l’OTAN –
l’Allemagne », a-t-il déploré.
Mais, les politiques
allemands ont laissé entendre qu’ils pourraient refuser leur
soutien après l’empoisonnement présumé du leader de l’opposition
Alexei Navalny, actuellement soigné en Allemagne.
« La seule
solution rationnelle devrait être de mettre un terme à la mise en
œuvre du projet NS2. Ce n’est pas seulement l’avis de la
Pologne, de nombreux politiques allemands abondent également dans ce
sens », a soutenu M. Morawiecki.
« Le bloc est de
nouveau confronté à un grand défi. Nous devons faire preuve de
courage et de leadership, sans nous soumettre aux actions agressives
de Moscou », a-t-il insisté. (Alexandra Brzozowski,
Euractiv.com)
Euractiv
Ajoutons aussi que
NS2 sera un désastre environnemental. L’Allemagne habituellement
si soucieuse d’écologie devrait ajouter cela dans le poids de la
balance pour l’abandon définitif de NS2
Bravo Monsieur Kurz, vous faites honneur à l’Europe (si
l’Allemagne pouvait se mettre au diapason...)
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SEPT2020 VIENNE. La
Turquie accuse Sebastian Kurz de « politique répugnante ».
La semaine dernière, le chancelier autrichien Sebastian
Kurz a commenté les tensions gréco-turques actuelles en
Méditerranée orientale et a appelé l’UE à ne pas se laisser
faire par le chantage d’Ankara.
« La véritable
menace majeure pour l’UE et ses valeurs est l’idéologie déformée
que représente Kurz », a répondu le ministre turc des Affaires
étrangères Mevlüt Çavuşoğlu. « Cette politique répugnante,
fondée sur le racisme, la xénophobie et l’islamophobie représente
la mentalité écœurante de notre époque », a-t-il ajouté.
Les relations entre
Vienne et Ankara sont tendues depuis des années, d’autant plus que
l’Autriche s’oppose fermement à une éventuelle adhésion de la
Turquie à l’UE. (Philipp Grüll,
Euractiv
Allemagne)
Euractiv
Si les autres pays
membres de l’UE, Allemagne en tête, pouvait être au diapason de
l’Autriche concernant le problème de la Turquie, ce serait très
bien (de même, si les autres pays membres de l’UE pouvaient être
au diapason des pays baltes et de la Pologne concernant le problème
de la Russie, ce serait parfait. Il ne faut se laisser impressionner
ni par les déclarations d’Erdogan, ni par celles de son jumeau
Poutine. Il faut simplement les ignorer, et agir.
Bravo à la
Finlande (si l’Allemagne pouvait se mettre au diapason...)
>>>
SEPT2020 HELSINKI Les doutes finlandais sur Nord Stream 2.
L’empoisonnement d’Alexei Navalny et ses conséquences font
douter la Finlande de l’achèvement et de l’avenir du gazoduc
Nord Stream 2, d’autant plus que l’Allemagne envisage
maintenant de retirer son soutien. Dans ces nouvelles circonstances,
Helsinki pourrait devoir reconsidérer les dimensions politiques du
projet.
En Finlande, la
députée européenne Henna Virkkunen a demandé l’arrêt du projet
Nord Stream 2.
« Les
responsables de la politique étrangère finlandaise ne peuvent plus
se cacher derrière le dos de l’Allemagne », a écrit
Mme Virkkunen sur sa page web.
« Avec
l’empoisonnement d’Alexei Navalny et la situation instable en
Biélorussie, le gazoduc est un sujet de préoccupation pour
l’ensemble de l’UE et un outil central pour influencer la Russie
et son mépris des traités internationaux et des droits
fondamentaux », a-t-elle ajouté.
Le raisonnement qui
sous-tend la politique actuelle, où la dépendance de l’Europe à
l’égard de l’énergie russe s’accroît et où l’industrie
russe se renforce, a également été remis en question par Kai
Mykkänen, président du Parti de coalition nationale.
Le vice-président
de la commission des affaires étrangères, Erkki Tuomioja, a demandé
une enquête approfondie sur l’affaire Navalny.
Selon lui, les
rapports provenant du gouvernement allemand sont fiables, mais la
Russie devrait également coopérer pour résoudre la situation.
Le manque de volonté
dont fait preuve Moscou constitue une raison suffisante pour tirer
des conclusions, a-t-il indiqué.
Mais qu’en est-il
de la compagnie d’énergie Fortum, dont l’Etat finlandais détient
à peu près la moitié des parts ?
Fortum est l’un
des principaux actionnaires d’Uniper, une entreprise allemande
partenaire du projet Gazprom.
La construction du
pipeline de 1 220 kilomètres de Narva Bay à Lubmin se
concrétisera-t-elle ? C’est la question à un million de
roubles. (Pekka Vänttinen,
Euractiv.com)
Euractiv
Armement en Europe : la Grèce achète des Rafales français, la Hongrie des Lynx allemands, l'Autriche des hélicos italiens.
>>> SEPT2020 La Hongrie a signé une commande de 218 unités du Lynx, le véhicule de combat d’infanterie de Rheinmetall Opex360
>>> SEPT2020 La Grèce, premier pays européen à acheter le Rafale Lemonde
>>> SEPT2020 L’Autriche va remplacer ses hélicoptères Alouette III par des AW169M commandés à l’italien Leonardo (...) au-delà de l’aspect technique, le « facteur décisif » aura été la
perspective d’une large coopération des forces armées autrichiennes avec
leurs homologues italiennes, qui ont commandé une centaine
d’exemplaires de l’AW-169. Une telle coopération n’était pas possible
avec les États-Unis et l’Allemagne. Opex360
Cependant, la Belgique est encore loin de la « préférence
européenne » :
>>>
SEPT2020 Armement :
la Belgique se tourne encore vers les
Etats-Unis (
LaTribune)
Biélorussie
>>> AOUT2020 En Lituanie, une chaîne humaine de
solidarité avec le Bélarus
(…) Des
rassemblements de solidarité ont également été organisés dans
d'autres pays européens, inspirés par la Voie Balte, la chaîne
humaine historique formée le 23 août 1989 par plus d'un million de
personnes à travers les trois pays baltes, la Lituanie, la Lettonie
et l'Estonie, pour exprimer leur désir d'indépendance et de quitter
l'Union soviétique.
"Nous sommes
avec vous, Bélarus libre, et nous vous tendons la main", a
déclaré le président lituanien Gitanas Nauseda, après s'être
joint à la chaîne humaine au poste-frontière entre les deux pays.
"Les pays qui
ont perdu leur liberté la chérissent le plus. C'est pourquoi la
Lituanie n'a pas hésité à proclamer son soutien total au peuple du
Bélarus qui cherche à briser les chaînes de la captivité", a
ajouté le président, qui avait pris part à la Voie Balte en 1989.
Les organisateurs
ont estimé que près de 50.000 personnes avaient participé au
rassemblement en Lituanie, la plupart vêtues de blanc et portant un
masque pour se protéger contre le coronavirus.
Une montgolfière a
déroulé un immense drapeau biélorusse au-dessus de la place de la
Cathédrale à Vilnius. Des avions ont également survolé le
rassemblement, jetant des fleurs sur la foule.
"Il y a trente
ans, la Lituanie se battait et avait besoin de soutien. Aujourd'hui,
c'est nous qui apportons le soutien", a déclaré à l'AFP Adele
Sumkauskaite, une étudiante en art de 24 ans.
"Nous avons
besoin de solidarité entre nous. Il est difficile de dire quel bien
cela apportera, mais le soutien moral est très important", a
dit pour sa part Zina Koncaitiene, une libraire de 50 ans.
- "Chaîne
d'amitié" -
En Lettonie, des
centaines de manifestants ont marché le long de la frontière avec
le Bélarus avant de former une chaîne humaine dans le village de
Piedruja sous le regard des gardes-frontières bélarusses postés
sur l'autre rive de la Daugava, la rivière qui sépare les deux
pays.
"C'est notre
façon balte d'exprimer la solidarité avec tous les gens au Bélarus
qui réclament un changement prodémocratie", a déclaré la
militante lettone Inese Vaivare.
Des centaines de
personnes ont également formé des chaînes humaines dans la
capitale estonienne, Tallinn, et à Prague.
"Ce sont des
gens comme nous, nous devons les aider", a dit une participante
dans la capitale tchèque, Monika MacDonagh-Pajerova, 54 ans, disant
avoir participé à la "révolution de velours" de 1989 et
se souvenir de l'invasion sanglante des troupes du Pacte de Varsovie
en 1968.
"J'espère que
les événements au Bélarus seront plus de velours que sanglants",
a-t-elle ajouté.
La chaîne humaine de la Voie balte, en 1989, s'était étendue sur
600 km et avait adressé un signal extrêmement fort, montrant que
les pays baltes étaient déterminés à gagner leur indépendance de
l'ex-URSS, qu'ils ont obtenue deux ans plus tard.
Lobs
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