samedi 5 mars 2022

Ces grandes entreprises françaises qui font honte à la France

 >>> A contre-courant de nombreuses multinationales, de grandes entreprises françaises veulent rester en Russie . Si les groupes de luxe se retirent du pays, d’autres comme Renault ou Danone ne sont pas encore sur le départ et les bateaux de TotalEnergies continuent à livrer du gaz russe en Europe. Engie même topo. Et le suisse Neslé, idem.Boycottons tous ces pourris

C’est sur la pointe des pieds qu’Hermès a, le premier, vendredi 4 mars au matin, annoncé sa décision de suspendre son activité en Russie. Sans diffuser de communiqué de presse mais par un « post » sur le réseau social professionnel LinkedIn. Dans la soirée, Chanel a pris une décision analogue en raison « de la complexité à opérer » dans le pays. Les deux plus gros acteurs français du luxe ont suivi, quelques heures après : Kering, le groupe présidé par François-Henri Pinault, et LVMH, le numéro un mondial du secteur, détenu par Bernard Arnault, première fortune de France, ont également annoncé fermer « temporairement leurs boutiques ». Au vu des appels au retrait auxquels ces marques mondiales faisaient face de toutes parts, notamment sur Instagram, et de l’impossibilité d’importer des produits, laisser ouverts leurs magasins dans le pays devenait difficilement tenable. Lemonde


 

 >>> Total reste en Russie (pour l’instant) : 10 choses à savoir sur son PDG, Patrick Pouyanné

Le patron de TotalEnergies est critiqué pour ne pas se retirer de Russie, alors que la plupart de ses concurrents occidentaux le font en réaction à l’invasion de l’Ukraine.

(...) Le groupe français se démarque de ses concurrents étrangers en expliquant qu’eux travaillaient avec les sociétés d’Etat russes Gazprom ou Rosneft, alors que sa filiale Novatek est une entreprise privée. Problème : Gazprom Capital en détient 9,99% et les deux hommes forts de Novatek sont des oligarques proches de Poutine. Son administrateur (et actionnaire à 23 %) Gennady Timchenko est sur la liste des sanctions. Ce qui n’est pour l’instant pas le cas de son fondateur et président Leonid Mikhelson (actionnaire à 24%), deuxième fortune de Russie. Jusqu’à quand ?

 Patrick Pouyanné attend que la pression devienne insoutenable pour lâcher la Russie. Il l’a fait en janvier pour la Birmanie, beaucoup moins stratégique. Agé de 58 ans, il a la posture typique d’un polytechnicien X-Mines dévoué corps et âme depuis plus de vingt ans à la compagnie dont il a pris la tête en 2015. La sixième major mondiale est ultra-rentable, avec un bénéfice record de plus de 14 milliards d’euros en 2021.   Lobs

 

>>> Guerre en Ukraine et géants du luxe français : entre fermetures de boutiques en Russie et réactions timides Lobs

 

 >>>  14:34 Certaines enseignes internationales comme Ikea ont d’ores et déjà suspendu leur activité en Russie, mais Leroy Merlin, Auchan ou Decathlon se sont fait plus discrets depuis le début de l’invasion russe, le marché étant loin d’être négligeable pour ces trois enseignes contrôlées par la famille Mulliez.

Peu diserte de manière générale, l’enseigne française spécialiste du bricolage Leroy Merlin a décliné toute demande de commentaire sur l’invasion russe en Ukraine. L’enseigne Ikea, sa concurrente sur certains produits, a donc annoncé suspendre ses activités en Russie et en Biélorussie, où le géant suédois y emploie près de 15 000 personnes dans 17 magasins et sur trois sites de production.

La présence de Leroy Merlin est plus massive encore. En Russie, le groupe revendique, sur son site internet, 36 000 salariés opérants dans 107 hypermarchés et 62 villes. En terme de chiffre d’affaires, le pays dirigé par Vladimir Poutine est aussi tout sauf négligeable pour le groupe : en 2020, Leroy Merlin y a déclaré 4,2 milliards d’euros de produit des activités ordinaires (l’équivalent de son chiffre d’affaires), soit son deuxième marché derrière la France (6,7 milliards d’euros).

Auchan, sollicité par l’Agence France-Presse (AFP), se borne à « appeler à la paix dans cette zone » sans plus de commentaire. La chaîne de magasins exploite 231 magasins en Russie, pour un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros, soit plus de 10 % de son produit des activités ordinaires total en 2021, 30,5 milliards d’euros. Présent en Russie depuis 2002, le groupe y emploie plus de 30 000 personnes et défend une approche locale notamment pour ses fournisseurs, comme en Ukraine où il emploie 5 000 personnes. Il exploite en outre via sa filière russe un magasin en Crimée.

Autre enseigne de la galaxie Mulliez, Decathlon est également présent en Russie, depuis 2006 et avec 60 magasins et un site d’e-commerce dans 25 villes russes. L’enseigne est notamment présente dans la région de Moscou, où sont situés 22 de ses magasins. L’enseigne, également présente en Ukraine, avait annoncé fin février avoir « gelé » son activité sur place, « dans la logique de ne pas exposer » ses quelques 150 salariés sur place « à une situation qui ne garantit pas totalement leur sécurité ». Elle y exploite 4 magasins ainsi qu’un site de ventes en ligne.

 

>>> Auchan, Total, Renault… L’embarras des entreprises françaises en Russie (Lobs). Ces entreprises françaises font honte à la France. Et personnellement, je boycotterai désormais ces grandes enseignes

 

Les grandes entreprises des autres pays occidentaux participent à l'effort de guerre. Par exemple :

>>> Pourquoi TotalEnergies ne veut pas quitter la Russie, contrairement aux autres pétroliers occidentaux. TotalEnergies a-t-il trop misé sur la Russie ? Malgré le coup de pression de Bruno Le Maire, qui a pointé mardi le problème éthique que soulevait la présence de grandes sociétés françaises au capital d'entreprises d'hydrocarbures russes en temps de guerre, la major pétrolière et gazières tricolore ne compte pas se désinvestir du géant gazier russe Novatek. Et pour cause, les projets qu'elle porte avec ce dernier dans le gaz naturel liquéfié (GNL) touchent au cœur même de sa stratégie de long terme. Mais l'escalade des tensions pourraient finir par l'obliger à quitter le navire. Latribune

 

>>> 13:55 Le géant espagnol Inditex, propriétaire de Zara, suspend ses activités en Russie

Le géant espagnol du vêtement Inditex, propriétaire de Zara, leader mondial de l’habillement, a annoncé samedi « suspendre temporairement son activité dans [ses] 502 magasins » en Russie ainsi que sur les sites d’achat du groupe en ligne dans le pays.

« Etant donné les circonstances actuelles, Inditex ne peut garantir la continuité des opérations et des conditions commerciales dans la Fédération de Russie », a annoncé le groupe dans un communiqué, précisant que la Russie représentait environ 8,5 % de son résultat d’exploitation.

« La priorité d’Inditex reste son personnel de plus de 9 000 personnes, pour lesquelles le groupe va développer dès à présent un plan spécial de soutien », ajoute le communiqué. Parmi ces 502 magasins, 86 sont des magasins Zara, précise le texte.

L’entreprise Inditex (acronyme de Industria de diseño textil) est aujourd’hui le premier groupe de mode bon marché au monde, au coude-à-coude avec le suédois H&M. Huit marques sont regroupées au sein du groupe de prêt-à-porter : Zara (près de 70 % des ventes), Zara Home, Bershka, Oysho, Stradivarius, Pull and Bear, Massimo Dutti et Uterqüe. Certaines ont été lancées par Amancio Ortega, le fondateur du groupe, d’autres rachetées au fil des ans.

Le groupe, présent sur les cinq continents, a accéléré après la crise du Covid-19 son processus de réorganisation, consistant à fermer les magasins les plus petits pour se concentrer sur d’immenses boutiques sur les artères les plus prestigieuses des grandes villes. Il possédait à la mi-2021 6 500 magasins. En 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 qui a amputé temporairement ses résultats, son chiffre d’affaires était de 28 milliards d’euros, et son bénéfice, de 3,6 milliards.

 

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