Comme d'hab, je m'appuies essentiellement (mais pas exclusivement) sur le Live du Monde pour suivre cette guerre. Je ne reprend que les événements qui me semblent les plus importants, et en général aucune déclaration de la Russie (qui n'apportent rien puisque ce ne sont que menaces et désinformation)
22:59 Malgré les promesses de Vladimir Poutine, des civils visés en Ukraine
« À Irpin, la dernière étape de l’évacuation des civils – principalement des familles et des personnes âgées – s’est déroulée sous un lourd bombardement russe, rapporte Daphné Rousseau, journaliste de l’Agence France Presse présente sur place. Nous avons trouvé sur notre chemin les corps de deux personnes qui ne sont pas arrivées vivantes à l’autre bout de la route ».
Plus tôt dans la journée, Le New York Times confirmait le fait que des civils avaient été visés dans cette ville dans les faubourgs ouest de Kiev, publiant une photographie d’une mère et deux enfants gisant morts sur la chaussée, tandis que des soldats ukrainiens tentent de sauver la vie du père blessé. Je vous mets le lien ici, ne cliquez pas si vous ne souhaitez pas la voir, elle apparaît dès le début de l’article et est très crue. [Je ne reproduis pas la photo sur mon blog, pour ne pas ajouter l'horreur de voir des femmes et des enfants tués à l'horreur des mots et des images de destruction]
Le maire d’Irpin, Oleksandr Markushyn, a confirmé que « quatre civils [sont morts] aujourd’hui » , en plus de quatre autres décédés précédemment.
Lors d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron ce dimanche, Vladimir Poutine avait « nié que son armée prenne des civils pour cibles », rapporte l’Elysée. Selon cette source, le président russe a aussi affirmé que « la responsabilité revenait aux Ukrainiens de laisser partir la population des villes encerclées », le président français lui répondant que « l’armée qui attaque est l’armée russe » et n’avoir « pas de raison de croire que les armées ukrainiennes mettait les civils en danger ».
>>> Les fausses informations tirées en rafales par la machine de propagande du Kremlin s’ajoutent aux bombardements dans le cadre d’une guerre totale.
Comme des assauts réguliers, les messages se répandent, se répètent, espérant toucher une cible. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, aurait «quitté Kiev», ses forces armées «empêcheraient les civils de fuir Marioupol», l’armée russe apporterait «un soutien humanitaire aux populations» qu’elle aurait «libérées», une réunion extraordinaire du conseil de sécurité et de défense russe étudierait «le refus de l’Otan» d’apporter son aide à l’Ukraine…
Chaque jour, l’invasion russe en Ukraine, qui a
été déclenchée dans un nuage de mensonges - comme celui d’un prétendu
génocide contre les populations russophones, ou celui d’un armement
nucléaire accordé à l’Ukraine - s’accompagne d’un flot de fausses
informations plus ou moins élaborées. Comparées aux bombardements, elles
ne représentent qu’une menace marginale. Mais elles s’ajoutent au décor
d’une guerre totale. En cherchant à terrifier ou à désorganiser la
résistance ukrainienne, elles tentent de créer un effet boule de neige
démobilisateur… Lefigaro
>>> Les Ukrainiens de France refusent désormais de travailler avec des entreprises russes. Ces membres de la diaspora œuvrant pour de grandes entreprises, souvent embauchés pour leur maîtrise de la langue russe, prennent le risque de perdre leur clientèle ou leur emploi.(article)
21:32 Le Danemark va organiser un référendum pour rejoindre la politique de défense de l’Union européenne. Nouvelle conséquence géopolitique de l’invasion de l’Ukraine par la Russie : le Danemark a annoncé vouloir rejoindre par référendum la politique de défense de l’Union européenne, dont il se tenait à l’écart depuis trois décennies. Le vote doit avoir lieu le 1er juin. Outre ce scrutin, la première ministre Mette Frederiksen a fait savoir qu’un accord avait été noué avec la quasi-totalité des partis au Parlement pour s’affranchir du gaz russe « le plus vite possible » et pour consacrer 2% du PIB à la défense d’ici à 2033 – contre 1,5 % actuellement. Dans l’immédiat, le gouvernement a également décidé d’allouer sept milliards de couronnes (environ 940 millions d’euros) de crédits de défense supplémentaires au cours des deux prochaines années. « Les périodes historiques appellent des décisions historiques », a expliqué la dirigeante sociale-démocrate pendant une conférence de presse. Membre fondateur de l’Otan, le Danemark ne participe pas jusqu’ici aux questions de défense au sein de l’UE, conséquence de dérogations consenties à Copenhague pour permettre l’adoption au forceps du traité de Maastricht au début des années 1990.
20:08 A Kiev, des unités ukrainiennes se tiennent prêtes à faire sauter le dernier pont pour freiner les soldats russes. Des nouvelles de Kiev, en passe d’être encerclée par les forces russes. Le sergent Casper, des unités de volontaires ukrainiens, se tient prêt à faire sauter le dernier pont encore debout, entièrement miné, qui relie Kiev à son arrière-pays où progresse l’armée russe, relate l’Agence France-Presse (AFP).
19:45 Les Danois appelés à se prononcer sur le ralliement de leur pays à la politique de défense de l’UE
Face aux tensions avec la Russie, le gouvernement danois veut rejoindre la politique de défense de l’Union européenne (UE) et va organiser un référendum national le 1er juin, a annoncé dimanche la première ministre.
Lors d’une conférence de presse, la cheffe du gouvernement a « vivement » appelé les Danois à lever cette dérogation, qui tient historiquement le pays scandinave – par ailleurs membre de l’OTAN – à l’écart de la politique de l’UE en matière militaire.
« Les périodes historiques appellent des décisions historiques », a justifié la première ministre, Mette Frederiksen, lors d’une conférence de presse, pour abandonner cet « opt out » (option de retrait) en place depuis près de 30 ans. Ce référendum s’inscrit dans le cadre d’un accord noué dimanche avec une majorité des partis au Parlement.
Il prévoit également une forte hausse des dépenses de défense lors des prochaines années, pour atteindre l’objectif de l’OTAN de 2 % du PIB d’ici 2033, a annoncé la première ministre. Dans l’immédiat, le gouvernement a décidé d’allouer 7 milliards de couronnes (environ 940 millions d’euros) de crédits de défense supplémentaires au cours des deux prochaines années. En conséquence du chamboulement géopolitique provoqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Copenhague entend aussi « devenir indépendant du gaz russe le plus rapidement possible », a-t-elle affirmé.
Le prochain référendum sera le neuvième soumis aux électeurs du royaume scandinave sur les questions européennes depuis son adhésion à l’UE en 1972. Après le rejet par référendum du traité de Maastricht en juin 1992, Copenhague avait obtenu des dérogations dans plusieurs domaines régaliens, en premier lieu la monnaie unique, mais également les affaires de justice et de police, ainsi que la défense.
Les dérogations obtenues avaient permis au gouvernement d’organiser un nouveau référendum un an plus tard, auquel les Danois avaient dit oui. Mais elles doivent être levées par réferendum. En décembre 2015, les Danois avaient rejeté par référendum un renforcement de leur coopération avec l’Union européenne en matière de police et de sécurité, de crainte de perdre leur souveraineté en matière d’immigration.
18:50 Marioupol et Kharkiv sous les bombes, Kiev en passe d’être encerclée : « l’heure est grave », s’inquiète l’Elysée (...) Par ailleurs, à propos de l’éventualité d’un recours de l’armée russe à des armes chimiques, on considère à l’Elysée que plus le conflit se prolongera, « plus il sera dur » : « Tous les risques doivent être pris en compte », compte tenu du comportement passé de l’armée russe en Tchétchénie et en Syrie
18:39 La centrale nucléaire de Zaporijia est sous contrôle russe, confirme l’Agence internationale de l’énergie atomique
18:11 Les soldats russes se rapprochent de Kiev. D’intenses combats ont lieu dans la périphérie de la capitale, selon l’administration régionale ukrainienne, notamment autour de la route menant vers Jytomyr (150 kilomètres à l’ouest de Kiev) ainsi qu’à Tchernihiv (à 150 kilomètres au nord de la capitale), pilonnée depuis plusieurs jours par l’aviation russe et devenue un paysage de dévastation.
17:59 Un garçon ukrainien de 11 ans parvient à traverser seul la frontière slovaque
Notre correspondant en Europe centrale, Jean-Baptiste Chastand, partage cette touchante histoire. Un garçon ukrainien de 11 ans a traversé tout seul la frontière slovaque avec juste un sac en plastique, son passeport et un numéro de téléphone écrit sur la main, a annoncé dimanche la police slovaque. « Il est venu tout seul de Zaporijia car ses parents ont dû rester en Ukraine », a déclaré à l’Agence France-Presse la porte-parole de la police, Denisa Bardyova. Des volontaires ont pris en charge le garçon, qui est arrivé samedi, et lui ont fourni de la nourriture et des boissons.
17:49 La Russie met en garde les pays voisins de l’Ukraine contre l’accueil d’avions de combat [menaces, menaces, menaces. Comme d'hab]
17:38 Parmi de potentielles nouvelles sanctions, Etats-Unis et Union européenne discutent d’une interdiction des importations de pétrole russe
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) « discutent très activement » de la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe en réponse à l’invasion de l’Ukraine, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, sur la chaîne américaine CNN. « Nous parlons à nos partenaires et alliés européens pour envisager, de façon coordonnée, l’idée d’interdire l’importation de pétrole russe tout en s’assurant que subsiste un stock suffisant de pétrole sur les marchés mondiaux », a-t-il dit.
L’administration Biden est sous une pression politique croissante pour étendre les sanctions contre la Russie au domaine de l’énergie. Jusqu’ici, ce secteur a été largement épargné par les mesures prises par les Occidentaux afin de ne pas déstabiliser les marchés. Des sénateurs américains, républicains comme démocrates, ont présenté jeudi un projet de loi visant à interdire ces importations. Joe Biden avait fait savoir la veille que « rien n’était exclu » sur le sujet.
Interrogée dimanche sur CNN, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est montrée plus prudente. Evoquant l’objectif de « rendre impossible pour [Vladimir] Poutine de financer ses guerres », elle a estimé que l’UE devait « se débarrasser de [sa] dépendance aux énergies fossiles russes ». « Nous discutons donc dans l’UE d’une approche stratégique sur la façon d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables, sur la façon de diversifier notre approvisionnement énergétique », a-t-elle expliqué, sans mentionner d’interdiction des importations d’hydrocarbures russes.
Cette question est plus complexe pour l’Europe, qui importe 40 % de son gaz de Russie, que pour les Etats-Unis, gros producteurs de pétrole. La Russie ne fournit qu’environ 8 % des importations américaines de produits pétroliers russes, bruts ou raffinés.
15:49 A Kherson, dans le sud de l’Ukraine, un millier de personnes dans la rue contre l’occupation russe
15:47 Danone maintient ses activités en Russie, mais y suspend ses investissements
14:27 La nouvelle évacuation de civils a échoué à Marioupol
14:02 L’aéroport de Vinnytsia détruit par des bombardements russes, selon Zelensky
Des frappes russes ont détruit, dimanche, l’aéroport de la ville de Vinnytsia, à quelque 200 kilomètres au sud-ouest de Kiev, a annoncé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
« Je viens d’être informé de frappes de missiles contre Vinnytsia », une ville qui compte près de 370 000 habitants, a déclaré le président ukrainien dans une adresse vidéo. « L’aéroport a été complètement détruit », a-t-il ajouté.
Volodymyr Zelensky a aussi reproché aux pays occidentaux leur refus d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine et leur réticence à livrer des avions de combat à l’Ukraine : « Nous le répétons chaque jour : fermez le ciel au-dessus de l’Ukraine, fermez-le aux missiles russes, à l’avion russe de combat, à tous ces terroristes », a-t-il lancé. « Nous sommes des humains et c’est votre devoir humanitaire de nous protéger », a-t-il poursuivi. « Si vous ne le faites pas, si vous ne nous donnez pas au moins des avions pour que nous puissions nous protéger, on ne peut en tirer qu’une conclusion : vous aussi, vous voulez qu’on nous tue lentement ! »
12:50 Des naissances à l'abri des bombes dans un bunker de Kiev
Malgré l'avancée des militaires russes, la vie continue tant bien que mal dans les villes prises pour cible en Ukraine et des enfants naissent dans un pays en guerre. A Kiev, une maternité a été organisée dans un bunker. Depuis le début des bombardements, cinq bébés sont nés dans cet abri souterrain spécialement aménagé. "La nuit dernière, trois explosions ont retenti près d'ici et les bébés se sont mis à hurler. Nous avons enregistré leurs cris à l'aide d'un téléphone", témoigne la directrice. "Quand on entend les sirènes et que ça devient dangereux, on ferme cette porte blindée", précise-t-elle.
"Je ne voulais pas accoucher sur la route"
Et
dans ce sous-sol mal éclairé, plusieurs futures mamans attendent,
seules. "Toute ma famille a fui en direction de l'ouest de l'Ukraine",
raconte une jeune femme arrivée au terme de sa grossesse. "J'ai refusé
de les suivre, car je ne voulais pas accoucher sur la route. Je suis
inquiète, j'espère que cette maternité ne sera pas prise pour cible". (RTS)
>>> Sergueï Parkhomenko : « Les gens commencent à se rendre compte qu’à cause de Poutine, la Russie va être détruite ». Les Russes commencent à sentir les effets des sanctions internationales. Et les protestations, quoique violemment réprimées, se multiplient. Le maître du Kremlin pourrait-il tomber ? Sergueï Parkhomenko, célèbre opposant en exil, ne l’exclut pas. Lobs
12:46 Le pape déplore « des fleuves de sang » et demande des couloirs humanitaires. « Des fleuves de sang et de larmes coulent en Ukraine, il ne s’agit pas seulement d’une opération militaire mais d’une guerre qui sème la mort, la destruction et la misère », a déclaré le pape François, dimanche après la prière de l’angélus. Il a appelé à instaurer « de vrais couloirs humanitaires » pour aider les populations.
12:38 En Russie, plus d’un millier d’arrestations de manifestants contre l’intervention en Ukraine
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Le point sur la situation à la mi-journée
- Après une première évacuation annulée samedi, la ville portuaire de Marioupol, dans le Sud-Est de l’Ukraine, voulait tenter une nouvelle tentative d’évacuation des civils dimanche, au onzième jour de l’invasion russe. « L’évacuation des civils commencera à midi » (11 heures à Paris), a fait savoir la municipalité (450 000 habitants), dans la matinée, précisant qu’un corridor humanitaire serait mis en place jusqu’à la ville de Zaparijia, située à environ trois heures de route, et qu’un cessez-le-feu temporaire avait été conclu. Selon le maire, Vadim Boïtchenko, qui évoque des « milliers de blessés », « Marioupol n’existe plus ».
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé, dimanche, que les forces russes se préparaient à bombarder la ville d’Odessa, située dans le Sud du pays, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec la Moldavie.
- Selon l’ONU, 1,5 million de personnes ont fui l’Ukraine en l’espace de dix jours. Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi affirme qu’il s’agit « de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la seconde guerre mondiale ».
- Selon un rapport de l’état-major ukrainien publié dimanche sur Facebook, l’armée russe poursuit son offensive, « concentrant ses principaux efforts sur les environs des villes de Kiev, Kharkiv et Mykolaïv ».
- Vladimir Poutine a prévenu, samedi, qu’une zone d’exclusion aérienne ferait des pays impliqués des cobelligérants. Cette revendication de Kiev avait été formellement rejetée par l’OTAN, mais le président russe a visiblement tenu à nouveau à tracer une ligne rouge. Il a également mis en garde contre une éventuelle perte par l’Ukraine de son statut d’Etat si les autorités ukrainiennes ne changeaient pas de politique.
- Un temps envisagée samedi ou dimanche, la troisième session des pourparlers entre les Russes et les Ukrainiens se tiendra finalement lundi, a annoncé, sur Facebook, un membre de la délégation ukrainienne.
- Les géants américains des cartes bancaires Visa et Mastercard, ont annoncé, samedi, qu’ils allaient suspendre leurs opérations en Russie. Leurs cartes émises par les banques russes ne fonctionneront plus à l’étranger, et les cartes étrangères ne seront plus valables en Russie. Le système de paiements PayPal a également suspendu ses services en Russie.
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12:04 Kyiv et Kharkiv.
Si la ville a été épargnée, dans la nuit de samedi à dimanche, par les bombardements, d’intenses combats ont lieu dans sa périphérie, selon l’administration régionale ukrainienne. Les combats ont notamment lieu autour de la route menant vers Jytomyr (150 kilomètres à l’ouest de Kiev), « le point le plus chaud ».
L’armée ukrainienne a annoncé une « contre-offensive » de ses troupes dans la région de Kharkiv, à l’est du pays, dans le collimateur depuis plusieurs jours de l’armée russe. « L’ennemi a été stoppé à Kiev et Kharkiv (…), la situation dans le pays est sous contrôle », a assuré dimanche sur Facebook le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov. Qualifiant les soldats russes de « terroristes », il a assuré leur infliger « d’importantes pertes ».
11:58 Les Russes se préparent à bombarder Odessa, selon Volodymyr Zelensky
Les troupes russes se préparent à bombarder Odessa, une ville stratégique et le principal port d’Ukraine, situé sur les bords de la mer Noire, a averti, dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Ce sera un crime militaire. Ce sera un crime historique », a-t-il affirmé dans une adresse vidéo, au moment où l’armée russe, partie de la Crimée annexée, poursuit sa progression dans le sud de l’Ukraine.
11:50 Témoignage d’un habitant de la deuxième ville d’Ukraine : « Le Kharkiv que je connais disparaît comme un morceau de savon dans l’eau »
11:25 Après la suspension de Visa et Mastercard, des banques russes se tournent vers le réseau chinois UnionPay. Un « missile Grad s’est abattu sur des civils qui faisaient la queue pour acheter de la nourriture ».
11:06 Ces Russes qui fuient la Russie. A Helsinki, le train Allegro, échappatoire des Russes vers l’Europe. Il
est 9 h 30, vendredi 4 mars, à la gare centrale d’Helsinki. Le train
Allegro en provenance de Saint-Pétersbourg arrive enfin, avec vingt
minutes de retard. Dans un froid glacial, quelques centaines de
passagers descendent par grappes sur le quai no 9. A
première vue, rien ne les distingue des autres voyageurs, si ce n’est
leur regard fatigué, les grosses valises qu’ils traînent derrière eux et
le fait qu’ils soient parvenus à décrocher une place dans le seul train
qui assure encore, deux fois par jour, la liaison entre la Russie et
l’Union européenne (UE) (article)
10:50 « Plus de 1,5 million de réfugiés venant d’Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s’agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la seconde guerre mondiale », a indiqué dans un tweet le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
10:31 Témoignage d’une Ukrainienne qui a fui Kiev : « La plus grande crainte aujourd’hui, en Ukraine, c’est le nucléaire ». (...) «On a appris que l’OTAN a refusé de fermer le ciel [visant à empêcher les bombardements russes], ça crée beaucoup d’angoisse », témoigne-t-elle.
"Les gens se précipitent dans les pharmacies pour trouver de l’iode, recommandé par les médecins en cas d’explosion nucléaire. Dans la rue, les pharmacies ont posé des affiches pour prévenir qu’elles n’en ont pas. Elles sont en rupture de stock à cause de la panique. Il faut savoir que toute la population de l’Ukraine est encore traumatisée par la catastrophe de Tchernobyl. Ça s’est gravé dans la mémoire des générations. Quand on va à la pharmacie, on voit que les pharmaciens sont très angoissés, ils disent que tout le monde demande de l’iode, mais qu’il n’y en a plus. Les gens commencent à envisager des attaques russes contre les centrales du pays, même si c’est pétrifiant d’y penser."
9:33 Marioupol veut tenter une nouvelle évacuation de civils
Vingt-quatre heures après une première annonce de cessez-le-feu et d’ouverture d’un corridor humanitaire, finalement non respecté à cause de la poursuite d’intenses bombardements russes, Marioupol, ville portuaire du Sud-Est ukrainien, annonce vouloir à nouveau évacuer les civils.
« L’évacuation des civils commencera à midi »
(11 heures à Paris), a fait savoir la municipalité, sur Telegram,
précisant qu’un corridor humanitaire serait mis en place jusqu’à la
ville de Zaparijia, située à environ trois heures de route. Elle indique
également qu’un cessez-le-feu temporaire a été conclu.
9:25 Face aux sanctions, la Banque centrale de Russie intime la discrétion aux banques sur leurs bilans. La Banque centrale de Russie a demandé dimanche aux banques de ne plus publier leurs bilans financiers du fait des sanctions occidentales à la suite de l’invasion de l’Ukraine, qui menacent de décimer le secteur bancaire et les économies de la population. Certaines des plus grandes banques russes ont été coupées du système interbancaire international Swift, limitant leurs capacités de transaction avec l’étranger. La monnaie russe s’est, elle, écroulée et des restrictions sur l’achat de devises ont été imposées pour soutenir le rouble
9:15 L’OMS dénonce des attaques contre des établissements de sant
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé qu’au moins six attaques contre des établissements de santé ont eu lieu depuis le début de l’invasion russe, le 24 février, provoquant la mort de six personnes et causant des blessures chez onze autres. L’OMS annonce que des vérifications concernant des attaques supplémentaires sont en cours, tandis que son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que « les attaques contre des établissements de santé constituent des violations du droit international humanitaire ».
8:34 La délicate neutralité des pays du Golfe (article)
8:21 La France recommande à ses ressortissants de quitter la Russie
>>>Visa et Mastercard (et PayPal. 7:52) suspendent leurs opérations en Russie (article)
>>> Poutine menace, menace, menace, tous azimuts. Il ne sait plus faire autre chose. Je ne reprendrai quasiment aucune des déclarations de la Russie, puisque ce ne sont que menaces, et désinformation (dernière en date : le "couloir humanitaire" à Marioupol, qui était bien sûr complètement bidon ; peut-être même que cette annonce était destinée à faire sortir les civils pour les tuer)
>>> L’offensive russe se poursuit, le maire de Marioupol appelle à l’aide
Selon un rapport de l’état-major ukrainien publié dimanche sur Facebook, l’armée russe poursuivait son offensive, « concentrant ses principaux efforts sur les environs des villes de Kiev, Kharkiv et Mykolaïv ».
La situation est « très difficile » à Marioupol, soumise à « un blocus humanitaire » et à d’intenses bombardements, a affirmé pour sa part Vadym Boïtchenko, le maire de ce port stratégique du sud-est du pays assiégé par les forces russes. « Cela fait cinq jours que nous vivons sans électricité, nous n’avons pas de chauffage ni de réseau mobile », a raconté M. Boïtchenko, dans une interview diffusée samedi soir sur YouTube.
Selon lui, les bombardements des derniers jours ont fait des « milliers de blessés » et les forces russes empêchent l’arrivée d’aliments et de médicaments. « La ville de Marioupol n’existe plus, a-t-il lancé. Je demande à nos partenaires américains et européens : aidez-nous, sauvez Marioupol ! »
La chute de Marioupol, ville d’environ 450 000 habitants, constituerait un tournant. Elle permettrait la jonction entre les troupes en provenance de la Crimée annexée, qui ont déjà pris les autres ports-clés de Berdiansk et de Kherson, et celles du Donbass, puis à ces forces consolidées de remonter vers le centre et le nord de l’Ukraine.
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