vendredi 4 mars 2022

Samedi cinq mars 2022. Dixième jour de guerre. Marioupol, sous « blocus » russe, appelle à l’aide

Comme d'habitude, je reprends à partir du live du Monde et du Figaro, les points qui me semble les plus essentiels

>>> Résistance. La marine ukrainienne saborde son unique frégate. L’état-major ukrainien refusait que son plus beau bâtiment de guerre tombe aux mains de l’envahisseur russe. Il a été coulé alors qu’il se trouvait dans un chantier naval de Mykolaïv, un port désormais assiégé. L’armée russe continue sa progression dans le sud-ouest de l’Ukraine et Odessa semble être son prochain objectif. (...) “Difficile d’imaginer une décision plus difficile”, écrit le ministre. “Mais nous bâtirons une nouvelle flotte. Moderne et puissante.” Selon un député de cette région cité par The Independent, ce sabordage a eu lieu dès le premier jour de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février. (...) quand la Russie a annexé la Crimée en 2014, l’Ukraine a perdu sa principale base navale : Sébastopol. Et, avec elle, “douze de ses dix-sept bâtiments de guerre”. (CI)

20:18 A Marioupol, « c’est un enfer, c’est Alep. Je voudrais que tout le monde l’entende en Europe ». Dans la ville assiégée, l’espoir d’un corridor pour évacuer les habitants de la ville s’est éteint sous les bombardements. Deux habitants de la ville témoignent.(article)

20:11 L’Italie gèle des biens d’oligarques russes pour 140 millions d’euros

19:37 L’armée russe aux portes de Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine

19:29 A la frontière polonaise, le chef de la diplomatie ukrainien réclame des avions de chasse et des systèmes de défense aérienne au secrétaire d’Etat américain

14:12 A Kharkiv, les « Russes ont causé plus de dommages que les Allemands en deux ans d’occupation » . Défiant Moscou, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé samedi une contre-attaque de son armée autour de Kharkiv, la deuxième ville du pays, en proie à des bombardements parmi les plus intenses depuis le début de la guerre.

13:50 Des centaines de manifestants dans la ville de Kherson occupée . A Kherson, ville occupée par les troupes russes, des centaines d’Ukrainiens ont manifesté samedi 5 mars. Drapeau ukrainien à la main, certains entonnent l’hymne national. L’un des manifestants a sauté sur un véhicule blindé, y brandissant un drapeau ukrainien. 

>>> La guerre en Ukraine se fait aussi par mercenaires interposés CI


 

 

>>> Reporters sans frontières saisit la Cour pénale internationale après la frappe russe contre la tour de télévision de Kiev. L'association qualifie cet acte de «crime de guerre». Lefig

13:35 Londres appelle les Britanniques dont la présence n’est pas « essentielle » à quitter la Russie

13:16 Des journalistes britanniques attaqués en Ukraine, un blessé par balle 

Une équipe de télévision britannique a été attaquée en début de semaine aux alentours de Kiev, un des journalistes a été blessé par balle, a annoncé leur employeur, la chaîne de télévision Sky News.

Leur voiture s’est trouvée prise sous les balles alors qu’elle se dirigeait vers la capitale ukrainienne lundi, a précisé la chaîne, qui n’a rendu publique la nouvelle que vendredi soir, une fois son équipe rapatriée au Royaume-Uni, et a diffusé les images.

 Le journaliste, Stuart Ramsay, a reçu une balle dans le bas du dos. Un cameraman, en s’enfuyant de la voiture, a également été touché de deux balles, mais son gilet pare-balles l’a protégé.

Les cinq membres de l’équipe, y compris le blessé, ont réussi à fuir, tout en criant qu’ils étaient journalistes, vers une usine proche dont des hommes leur ont ouvert une porte et fait signe d’entrer. « Les balles arrivaient en cascade sur toute la voiture, les vitres, le pare-brise, les sièges, le volant, tout a été complètement désintégré », a écrit à son retour Stuart Ramsay.

Selon Sky News, un « commando de sabotage » russe est suspecté d’être responsable de l’attaque. « Nous avons eu beaucoup de chance. Mais des milliers d’Ukrainiens meurent, et les Russes visent des familles. Nous étions dans une voiture banale lorsqu’ils nous ont attaqués. »


 

13:05 La menace nucléaire plane sur la guerre en Ukraine (article)

 

11:50 La mairie de Marioupol annonce que l’évacuation de la ville est « reportée » pour non-respect du cessez-le-feu Lobs


 11:49 « Kharkiv est bombardée à l’artillerie lourde »

10:46 TROIS VILLES ENCERCLEES : Tchernihiv, Kharkiv, Marioupol

 

10:23 « Nous, artistes d’Europe et du monde entier, demandons à la communauté internationale de combattre les crimes de Poutine »

Tribune. Trente et une personnalités du monde des arts – cinéma, littérature, musique –, parmi lesquelles Jim Jarmusch, Juliette Binoche, Marlis Petersen ou Michael Stipe, signent une pétition, publiée par Le Monde, pour demander à la communauté internationale de prendre des mesures directes afin de mettre un terme à cette guerre.

Les sanctions qui ont d’ores et déjà été prises contre la Russie sont un bon début. Mais cela ne suffit pas. Hier, Poutine a menacé le monde d’utiliser l’arme nucléaire. On ne peut pas le laisser poursuivre cette agression.

10:16 Manifestation contre l’occupation russe à Kherson

Face à l’occupant russe, des dizaines d’Ukrainiens manifestaient samedi à Kherson. Cette ville de 290 000 habitants, proche de la Crimée, est tombée jeudi aux mains des troupes russes.

« Kherson, c’est l’Ukraine », clament les manifestants devant les militaires, fait remarquer Faustine Vincent, journaliste au service international du Monde, chargée de l’Europe de l’Est.

9:55 Reporters sans frontières va ouvrir un centre à Lviv pour aider les journalistes

L’association Reporters sans frontières (RSF) a annoncé vendredi qu’elle s’apprêtait à ouvrir un « centre pour la liberté de la presse » à Lviv, en Ukraine, afin d’offrir un lieu de travail et de protection aux journalistes qui couvrent l’invasion du pays par la Russie.

Ce centre ouvrira « dès mercredi 9 mars avec la réception et distribution des équipements de protection pour les journalistes », selon RSF


 

>>> Compte rendu de la réunion du conseil de sécurité de l'ONU d'hier :

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a approuvé vendredi à une écrasante majorité une résolution en faveur d’une commission d’enquête internationale sur les violations des droits humains et du droit humanitaire en Ukraine.

Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a accusé des soldats russes de « violer des femmes dans les villes ukrainiennes occupées », demandant la création d’un tribunal pénal spécial pour juger le « crime d’agression » commis par Vladimir Poutine.

L’armée russe a utilisé le 28 février à Kharkiv des armes à sous-munitions, qui sont indistinctement létales à l’égard des populations civiles, et dont l’emploi pourrait constituer un crime de guerre, affirme l’organisation Human Rights Watch (HRW).

Lors du Conseil de sécurité de l’ONU, réuni en urgence vendredi, l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield s’est inquiétée de l’occupation par l’armée russe de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe. Cela a représenté « une immense menace pour toute l’Europe et le monde », a-t-elle réagi vendredi.

Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira une nouvelle fois en urgence à 15 heures (21 heures à Paris), pour échanger sur le volet humanitaire de la guerre, à la demande des Etats-Unis et de l’Albanie, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.

A la suite de cette session publique, des consultations à huis clos entre les quinze membres du Conseil de sécurité suivront dans la foulée, cette fois à la demande du Mexique et de la France, à l’initiative d’un projet de résolution qui reste non concrétisé.

Le projet de résolution franco-mexicain, dont l’idée a été lancée dimanche par la présidence française avec la perspective d’un vote mardi qui n’a pas eu lieu, vise à demander un arrêt des hostilités, un acheminement de l’aide humanitaire sans entrave et la protection des civils.

9:07 La carte des centrales civiles en Ukraine


 

8:57 La ville ukrainienne de Marioupol débute dans la matinée l’évacuation des civils. La mairie de la ville ukrainienne de Marioupol a annoncé samedi le début, en fin de matinée, de l’évacuation des civils de ce port stratégique de la mer d’Azov encerclé par les forces russes et prorusses. « L’évacuation de la population civile commencera à 11 heures (10 heures à Paris) », a fait savoir la mairie, à la suite de l’accord de cessez-le-feu temporaire avec la Russie.

8:15 Sofi Oksanen : « Pour la Russie, l’idéal serait de finlandiser toute l’Europe, et pas seulement l’Ukraine » (article)

8:04  Comment faire pression sur les multinationales françaises pour qu'elles quittent le sol russe? Cécile

Bonjour Cécile,

Plusieurs entreprises ont annoncé vendredi qu’elles quittaient le sol russe, notamment des groupes de luxe, dont Hermès, Chanel, Kering et LVMH. Ces groupes de luxe deviennent ainsi les premières grandes entreprises tricolores à prendre de telles décisions, depuis que la Russie a envoyé ses chars en Ukraine.

Mais de nombreuses sociétés restent présentent sur le sol russe, comme Danone, Lactalis, Renault, la Société générale ou encore TotalEnergies. Si le gouvernement peut inciter ces entreprises françaises à quitter la Russie, il ne peut les contraindre.

A Bercy, on évoque des « entreprises privées », à qui le gouvernement demande surtout « de respecter strictement les sanctions, qui n’interdisent pas tout commerce avec la Russie ». « Le gouvernement français n’a pas donné de consignes de partir, confirme au Monde un responsable d’une organisation patronale. Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe et certains approvisionnements, notamment en énergie, doivent bien se poursuivre. »  Voir article

6:48 Ces grandes entreprises françaises qui restent en Russie

Si les groupes de luxe se retirent du pays, d’autres comme Renault ou Danone ne sont pas encore sur le départ et les bateaux de TotalEnergies continuent à livrer du gaz russe en Europe.

5:51 Volodymyr Zelensky dénonce le rejet par l’OTAN des zones d’exclusion aérienne. Le président ukrainien avait plaidé pour la mise en place de couloirs aériens afin de protéger le pays des frappes russes. Mais l’Alliance refuse de s’engager dans un conflit ouvert avec la Russie. (article)

 5:50 Le maire de Marioupol, ville stratégique sous « blocus » russe, appelle à l’aide.

De violents combats ont lieu depuis plusieurs jours à la périphérie de Marioupol, coupant les systèmes d’électricité, de chauffage et d’eau de la ville, ainsi que la plupart des services téléphoniques. Les livraisons de nourriture sont également coupées, mais il est difficile de savoir exactement quels sont les manques à l’intérieur de la ville.

 

 

 

 

 CONTEXTE

  • Le port stratégique de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, est soumis à un « blocus » de l’armée russe et à des attaques « impitoyables », a fait savoir dans la nuit de vendredi à samedi le maire.
  • Les membres de l’OTAN ont rejeté, vendredi, la demande de Kiev de créer une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, par crainte de s’engager dans une « une guerre totale en Europe ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé leur « faiblesse ».
  • L’armée russe occupe depuis vendredi la centrale nucléaire de Zaporijia, à l’est de l’Ukraine après d’intenses combats, qui ont fait craindre pour la sécurité de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
  • Le président français Emmanuel Macron est « extrêmement préoccupé des risques » sur la sécurité nucléaire « qui résultent de l’invasion russe » et « va proposer dans les prochaines heures (…) des mesures concrètes afin d’assurer » la sécurité des centrales ukrainiennes.
  • La Russie a bloqué Facebook et a durci ses mesures contre les médias, introduisant de lourdes peines de prison pour toute diffusion d’« informations mensongères sur l’armée ». Dans la soirée, Vladimir Poutine a apposé sa signature sur les amendements, qui sont ainsi entrés en vigueur.
  • L’Ukraine table sur un troisième round de négociations avec la Russie ce week-end, a déclaré l’un des négociateurs ukrainiens, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du chef de l’administration présidentielle. Mais le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré lors d’un entretien avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, que le dialogue n’était possible que si « toutes les exigences russes » étaient acceptées.

 

>>> La Syrie, le laboratoire de la barbarie guerrière de Poutine Lefig

 

 

 

 

 

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