jeudi 3 mars 2022

Vendredi 4 mars 2022. Neuvième jour de guerre

 Les points essentiels, depuis le Live du Monde; 

C'était hier. Un père dit au revoir à son enfant. Il sait que c'est sans doute un adieu :


 

 4 mars 2022

>>> Vladimir Poutine menace [comme d'hab] l’Europe d’un désastre atomique. DÉCRYPTAGE - Les tirs de l’armée russe sur la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine s’ajoutent au chantage nucléaire du chef du Kremlin.

Face à la résistance des Ukrainiens, qu’il n’avait pas anticipée, face aux sanctions économiques sans précédent prises de manière unanime par une Europe qu’il pensait faible et divisée, face à la condamnation d’une grande partie de la communauté internationale, Vladimir Poutine brandit la menace suprême, la plus effrayante, celle du nucléaire. Lefigaro

19:11 Le régulateur russe ordonne le blocage de Facebook dans le pays

18:39 Sergueï Bubka affirme que l’Ukraine gagnera

Sergueï Bubka, la légende du saut à la perche et président du Comité national olympique ukrainien (NOC), a lancé vendredi sur Twitter « nous gagnerons », à la suite de l’invasion de son pays par l’armée russe. « J’aime mon Ukraine de tout mon cœur. Sous sa bannière, j’ai reçu les plus hautes distinctions », écrit-il en ukrainien sur le réseau social. « Nous gagnerons ! », ajoute l’ex-recordman du monde qui s’était montré assez discret jusqu’ici.

Le champion a été mandaté par un courrier du président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach pour coordonner depuis Lausanne – siège du CIO – l’aide humanitaire à destination de l’Ukraine. « Mes chers Ukrainiens, la famille olympique n’est pas indifférente à notre douleur. Comme tout Ukrainien, je ne dors plus maintenant. Je défends notre pays par tous les moyens à ma disposition, en utilisant toutes mes relations internationales », a-t-il aussi écrit sur le réseau social.

Au troisième jour de l’invasion russe de l’Ukraine, le premier homme à avoir franchi une barre à 6 mètres avait exprimé ses remerciements pour les messages de soutien en provenance du monde entier. « La guerre doit cesser, la paix et l’humanité doivent l’emporter », avait-il ajouté. De nombreux sportifs ukrainiens se sont mobilisés contre l’invasion russe de leur pays, certains allant jusqu’à prendre les armes.

18:34 Après l’Union européenne, les pays du G7 veulent aussi imposer de nouvelles « sanctions sévères ». Emboîtant le pas à la présidente de la Commission européenne, les pays du G7 ont annoncé vendredi leur intention d’imposer de « nouvelles sanctions sévères » à Moscou et se sont engagés à contrer la « campagne de désinformation » de la Russie. « Nous continuerons à imposer de nouvelles sanctions sévères en réponse à l’agression russe », ont affirmé les ministres des affaires étrangères des pays du G7 dans un communiqué commun. Ils ont également condamné la désinformation « du gouvernement russe et des médias qui lui sont affiliés » dont le « flux constant d’affirmations fabriquées met en danger des vies supplémentaires ». Le G7 a par ailleurs exigé de la Russie qu’elle cesse ses attaques près des centrales nucléaires, demandant aussi la mise en place « rapide » de couloirs humanitaires.

18:21 L’Union européenne prête à adopter « de nouvelles sanctions sévères si Poutine n’arrête pas la guerre » . La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti vendredi que l’Union européenne se tenait prête à adopter « de nouvelles sanctions sévères si Poutine n’arrête pas la guerre qu’il a déclenchée ». « Nous sommes résolus, nous sommes déterminés, nous sommes unis », a-t-elle déclaré à Bruxelles, au côté du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. Ce dernier a, de son côté, estimé que les Etats-Unis et l’UE devaient maintenir la pression sur la Russie « jusqu’à ce que la guerre soit terminée ».

 


 

17:48 Une coalition menée par Londres entame des manœuvres dans la mer Baltique

Une coalition menée par le Royaume-Uni a lancé vendredi à Copenhague des manœuvres navales en mer Baltique, destinées à afficher l’unité occidentale face à la Russie. L’exercice avait été annoncé avant l’invasion de l’Ukraine par la Joint Expeditionary Force (JEF), avec pour objectif de « démontrer la liberté de mouvement » des dix nations d’Europe du Nord qui la composent.

« Nous sommes inquiets qu’une nouvelle guerre froide et qu’un nouveau rideau de fer tombe sur l’Europe », a déclaré le ministre de la défense britannique, Ben Wallace, à bord de la frégate danoise Niels Juel. Avec une escorte suédoise, celle-ci doit convoyer 200 soldats danois en Estonie, dans le cadre des efforts de l’OTAN pour renforcer son flanc est face à la Russie.

L’opération, dont les autres détails n’ont pas été dévoilés, passe le message au président russe Vladimir Poutine « que nous sommes tous ensemble, que nous soyons membres de l’OTAN ou non, côte à côte avec nos valeurs communes », a affirmé M. Wallace.

La JEF, créée en 2012, regroupe huit membres de l’OTAN (Royaume-Uni, Danemark, Pays-Bas, Norvège, Estonie, Islande, Lettonie et Lituanie), ainsi que la Suède et la Finlande, qui ne sont pas dans l’alliance occidentale. Elle est centrée sur la protection de l’Arctique, de l’Atlantique nord et de la mer Baltique.



 

14:36 L’OTAN rejette la création d’une zone d’exclusion aérienne en Ukraine

Les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont rejeté vendredi la demande de Kiev de créer une zone d’exclusion aérienne en Ukraine, pour éviter de se laisser entraîner dans le conflit, a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance.

« La question a été évoquée, et les alliés sont convenus que nous ne devrions pas avoir d’avions de l’OTAN opérant dans l’espace aérien ukrainien ou des troupes de l’OTAN au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe », a expliqué M. Stoltenberg, au terme d’une réunion d’urgence des ministres des affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles.

14:42 Le chef de la diplomatie ukrainienne accuse des soldats russes de viols. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a accusé des soldats russes de «violer des femmes dans les villes ukrainiennes occupées», demandant la création d'un tribunal pénal spécial pour juger le «crime d'agression» commis par Vladimir Poutine. «Quand les bombes pleuvent sur vos villes, que des soldats violent des femmes dans des villes occupées, et nous avons malheureusement de nombreux cas de soldats russes qui violent des femmes dans les villes ukrainiennes, c'est difficile évidemment de parler de l'efficacité du droit international», a affirmé le ministre ukrainien.

14:28 Le président ukrainien aurait échappé à trois tentatives d'assassinat cette dernière semaine, selon le quotidien britannique. Des troupes tchétchènes et des mercenaires du groupe Wagner en auraient la mission.

14:21 L'armée russe a utilisé à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, des armes à sous-munitions, qui sont indistinctement létales à l'égard des populations civiles, et dont l'emploi pourrait constituer un crime de guerre, affirme l'organisation Human Rights Watch (HRW). 


 

12:45 Volodymyr Zelensky craint «l’apocalypse» en Europe

Interrogé par nos confrères du Monde dans une salle bunkérisée du palais Marinsky, le président ukrainien lance un appel désespéré. Si le monde «ne parvient pas à stopper» Vladimir Poutine, l’Europe doit redouter une «apocalypse».

Il précise qu’il ne souhaite «pas du tout» que l’Otan entre en guerre contre la Russie, mais qu’il estime que l’Alliance dirigée par les États-Unis «a le pouvoir d’empêcher des guerres» par sa force de dissuasion. «Si vous n’avez pas la force de fermer le ciel, alors donnez-moi des avions ! (…) Dites-nous combien d’Ukrainiens ont besoin d’être tués, combien de mains, de jambes, de têtes ont besoin de s’envoler pour que vous nous entendiez ! Dites-moi, et j’attendrai ce moment…».

Le président est convaincu que Vladimir Poutine veut recréer la sphère de l’ex-URSS. «Si nous disparaissons, que Dieu nous protège, ensuite ce sera la Géorgie, la Moldavie, les pays baltes, la Pologne… Ils iront jusqu’à Berlin, croyez-moi», alerte-t-il. (Live)

14:06 Un sénateur américain appelle à assassiner Poutine

12:05 Les attaques russes à proximité de centrales nucléaires «peuvent mettre en danger l'ensemble de l'Europe» alerte Josep Borrell

11:34 Vadym Omelchenko, ambassadeur d'Ukraine en France, tient une conférence de presse ce vendredi. Selon lui, le bilan côté russe s’établit à «10.000 morts». (LefigaroLive)

11:24 Les troupes russes entrent dans la ville de Mykolayiv

 10:55 Un journaliste espagnol soupçonné d'espionnage au profit de Moscou arrêté en Pologne (Lefig)

>>> Le point sur la situation à 13 h 30

  • L’armée russe occupait vendredi la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d’Europe, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe.
  • Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a proposé de « voyager à Tchernobyl dès que possible » afin de négocier une solution avec les Russes pour garantir la sécurité des sites nucléaires, après l’incendie dans la centrale de Zaporijia.
  • « Un renforcement immédiat de sanctions contre l’Etat terroriste nucléaire est nécessaire », a enjoint le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo vendredi matin.
  • Boris Johnson a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant que « les actions irresponsables » de Vladimir Poutine pouvaient « directement menacer la sécurité de toute l’Europe ».
  • On ignorait vendredi si les « couloirs humanitaires » prévus jeudi par un accord entre négociateurs russes et ukrainiens se mettaient réellement en place.
  • Les autorités russes ont restreint vendredi l’accès à quatre médias indépendants, les sites des éditions russophones de la BBC et de la radio-télévision internationale allemande Deutsche Welle, de Meduza et de Radio Svoboda, antenne russe de RFE/RL, média financé par le Congrès américain.
  • Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a approuvé vendredi à une écrasante majorité une résolution en faveur d’une commission d’enquête internationale sur les violations des droits humains et du droit humanitaire en Ukraine après l’invasion russe.

 


8:21 Attaque sur la centrale nucléaire de Zaporijia

8:06 L’armée russe s’est emparée de la centrale nucléaire de Zaporijia

7:53 Plusieurs livraisons d’armes envoyées par la France ont été effectuées aux Ukrainiens

Florence Parly, la ministre des armées, a expliqué jeudi soir sur BFM-TV que la France avait « fait plusieurs livraisons » d’armes « depuis le début de cette semaine ». « Elles ont été livrées aux Ukrainiens », a-t-elle déclaré, se refusant à donner plus de détails.

Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des armées français, a également confirmé mercredi sur Franceinfo l’envoi d’« équipements létaux ». Il n’a toutefois pas souhaité préciser la nature de ces armes, « pour ne pas donner d’informations sur d’éventuelles vulnérabilités ukrainiennes à l’ennemi russe ». Il est à noter que ce matériel, à ce stade, ne peut être acheminé que « par voie terrestre », l’espace aérien étant fermé et les accès maritimes bloqués.

7:48 La France déploie le porte-avions « Charles-de-Gaulle » pour « dissuader » une attaque sur le flanc est de l’OTAN

7:29 Les entreprises françaises peu pressées de quitter la Russie, le gouvernement prudent

Une semaine après le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, peu de grandes entreprises françaises ont, pour l’instant, annoncé leur intention de se retirer de Russie, tandis que le gouvernement français dose prudemment ses messages vis-à-vis de la communauté d’affaires.

Les britanniques BP, Shell et Land Rover, les américains ExxonMobil et Disney, l’allemand Daimler Truck, le norvégien Equinor, le constructeur suédois Volvo ou encore les géants de la tech américaine Microsoft et Meta... de nombreuses multinationales ont pris leur distance avec la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

En France, le mouvement est plus timide [lamentable : à l'image de Total et Engie !] . Au-delà des groupes contraints par les sanctions européennes, l’armateur CMA CGM a annoncé qu’il allait cesser de desservir les ports russes, mais davantage « dans un souci de sécurité » que de rétorsion économique.

TotalEnergies a lui décidé qu’il « n’apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie », sans évoquer un quelconque retrait d’un pays dans lequel il a des intérêts importants. « La position de TotalEnergies a été partagée avec les autorités françaises qui l’ont bien comprise », assure le groupe, dont le président Patrick Pouyanné a été reçu à Bercy, ainsi qu’à l’Elysée, mardi soir, dans le cadre d’une réunion du Dialogue du Trianon, qui réunit les sociétés civiles franco-russes.

Quant à la banque Société générale, très exposée via sa filiale Rosbank, elle a simplement assuré jeudi qu’elle pourrait résister si elle venait à être privée de cet actif en Russie.

Du côté gouvernemental, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a vu « un problème de principe » dans le fait que des entreprises travaillent avec les proches du pouvoir russe, mais sans appeler plus globalement les entreprises françaises à revoir leur présence dans ce pays.

Vous travaillez pour une entreprise française en Russie ? Comment vivez-vous la situation ? Comment réagit votre entreprise ? Rencontrez-vous des difficultés particulières ? « Le Monde » recueille vos témoignages.

7:19 Zaporijia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe au cœur de la guerre

Des chars russes ont tiré vendredi sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d’Europe, provoquant un incendie et faisant craindre une immense catastrophe. L’attaque n’a touché aucune installation essentielle de la centrale, dont la sécurité nucléaire n’a pas été affectée, selon les autorités ukrainiennes et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Voici quelques faits sur les installations et les niveaux de radioactivité relevés dans les environs :

  • Où se situe la centrale ?

La centrale nucléaire de Zaporijia est située dans le sud de l’Ukraine sur le fleuve Dniepr, à 525 kilomètres de Tchernobyl. Il s’agit de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, avec une capacité totale de près de 6 000 mégawatts, assez pour fournir en électricité environ quatre millions de foyers. En temps normal, le site produit un cinquième de l’électricité du pays et près de la moitié de son énergie nucléaire.

  • Que s’est-il passé ?

Les autorités ukrainiennes ont averti vendredi qu’un bombardement russe avait provoqué un incendie dans un bâtiment consacré aux formations et dans un laboratoire. Après plusieurs heures d’incertitude, les lieux ont été sécurisés et les réacteurs ont été « arrêtés en toute sécurité », selon des responsables américains. L’incendie, qui n’a fait aucune victime, a été éteint par les pompiers ukrainiens à 06 h 20 (05 h 20 heure de Paris).

  • Comment fonctionne la centrale ?

La conception de ces réacteurs à eau pressurisée, considérés comme étant parmi les plus sûrs, vient de ceux équipant les sous-marins nucléaires et diffère de ceux de Tchernobyl, modérés au graphite et initialement conçus pour produire du plutonium et non de l’électricité.

Les réacteurs VVER-1000 de Zaporijia sont alimentés de combustible enrichi en isotope fissile Uranium-235. Ils fonctionnent grâce à la vapeur chauffée par le cœur, mais contrairement aux autres réacteurs, la vapeur contaminée par le nucléaire n’est pas utilisée pour faire tourner les turbines, mais pour chauffer un autre circuit de vapeur non contaminée qui fait ensuite tourner les turbines.

Cette technique permet de conserver un niveau de radioactivité relativement bas pour les employés de la centrale.

  • Quels sont les niveaux de radioactivité ?

Le rayonnement de fond autour du site était vendredi matin de 0,1 microsievert par heure, selon l’exploitant de la centrale, soit un niveau inférieur à la moyenne mondiale et bien inférieur à celui d’un vol en avion ou d’une radiographie.

Pendant la catastrophe de Tchernobyl, le niveau de radioactivité était des millions de fois plus élevé, à 300 sieverts par heure.

Après l’opération militaire russe contre l’Ukraine en 2014, Kiev a développé des protocoles de sûreté pour la protection physique des installations nucléaires dans le pays, avec des inspections régulières, une évaluation des vulnérabilités et la mise en œuvre de systèmes de contrôle automatisé des données. La défense aérienne a aussi été renforcée au-dessus de Zaporijjia.

 

 

6:32 La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures suspend ses activités en Russie et en Biélorussie

Créée en 2015 par la Chine, la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) vise à financer des projets d’infrastructures en Asie. Elle constitue de facto un contrepoids à l’influence des Occidentaux au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale.

Compte tenu de la situation en Ukraine et « dans le meilleur intérêt de la banque », la BAII « a décidé de suspendre toutes [ses] activités liées à la Russie et en Biélorussie », dit-elle dans un communiqué. La BAII, qui ne condamne pas l’invasion russe, semble redouter les conséquences que pourraient avoir pour elle des sanctions internationales contre Moscou et Minsk.

« La BAII est prête à soutenir les [pays] membres affectés par la guerre » en Ukraine, a ajouté sans plus de précisions la banque, dont le siège se trouve en Chine, à Pékin. Kiev n’est pas membre de cet organisme.

La Russie, qui fait partie des membres fondateurs de la BAII, dispose d’un siège au conseil d’administration. Elle en est le troisième actionnaire, derrière la Chine et l’Inde. En Russie, la banque finance deux projets pour un montant total de 800 millions de dollars (725 millions d’euros), selon son site Internet.

La BAII a également donné son autorisation à deux projets en Biélorussie dans le domaine de la santé et des transports.

6:07 Incendie à la centrale de Zaporijia. Les secours ukrainiens affirment avoir éteint l’incendie à 5 h 20 (heure de Paris). « Le feu (…) a été liquidé », a fait savoir le service d’urgence ukrainien sur son compte Facebook, terme signifiant que la combustion est stoppée et toute reprise également.

6:03 Une attaque spectaculaire et inquiétante sur une centrale nucléaire 

Selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, des chars russes ont ouvert le feu, dans la nuit, sur la centrale atomique de Zaporijia, la plus grande d’Europe, située dans le centre de l’Ukraine et qui compte six réacteurs.

« Ces chars sont équipés de viseurs thermiques donc ils savent ce qu’ils font, ils s’étaient préparés », a-t-il déclaré.

Un incendie s’est déclaré ensuite dans un « bâtiment pour les formations » et un laboratoire du site, mais la sécurité nucléaire de ce dernier est pour l’heure « assurée », ont fait savoir les autorités ukrainiennes.

Empêchés dans un premier temps d’accéder au site, les pompiers ont pu finalement rejoindre les lieux et éteindre l’incendie.

 

>>> Le porte avion Charles de Gaulle est arrivée près de la Roumanie (Opex360)


 >>> L’artillerie et les bombes thermobariques au cœur de l’offensive russe  

Les forces russes assiègent et pilonnent désormais les grandes villes de Kiev, Kharkiv, Marioupol ou Tchernihiv.

L’artillerie entre en scène. Une semaine après le début de l’invasion de l’Ukraine et une série de revers stratégiques, l’armée de Vladimir Poutine renoue avec ce qu’elle sait faire: semer la terreur à coups de canons. Les forces russes assiègent et pilonnent désormais les grandes villes de Kiev, Kharkiv, Marioupol ou Tchernihiv dans le but de faire plier leur résistance. Lefigaro

 

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