>>> En quoi consiste l'exclusion aérienne que refuse l'Otan HP
>>> «Kharkiv a bien changé en 9 jours de guerre. Il semble qu’en une semaine, les barbares russes aient causé plus de dommages que les Allemands en deux ans d'occupation», témoigne le journaliste et militant Volodymyr Tchistiline (#Kharkiv a été occupée par les nazis de 1941 à 1943) -Lemonde, 14:12)
>>> Marioupol. Le port stratégique de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, est soumis à un « blocus » de l’armée russe et à des attaques « impitoyables », a fait savoir dans la nuit de vendredi à samedi le maire. Le cessez-le-feu, promis dans la matinée par la Russie, n’a pas été respecté, empchant les civils de prendre la fuite Lemonde
>>> Le président ukrainien avait plaidé pour la mise en place de couloirs aériens afin de protéger le pays des frappes russes. Mais l’Alliance refuse de s’engager dans un conflit ouvert avec la Russie.
Les journalistes ukrainiens présents à Bruxelles ont multiplié les questions, vendredi 4 mars mais ils ont, partout, reçu la même réponse : il n’y aura pas de zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Ni l’OTAN, ni les Etats-Unis, ni les pays européens ne veulent s’engager dans un conflit ouvert avec la Russie, et ils ne tenteront donc pas d’intercepter et d’abattre des appareils russes qui survoleraient l’Ukraine.
Si un avion appartenant à un pays membre de l’OTAN était la cible de l’armée russe lors d’un combat, cela déclencherait automatiquement l’article 5 – ou clause d’assistance mutuelle – du Traité de l’Atlantique Nord et entraînerait les 30 membres dans le conflit.
« Pas d’avions dans le ciel, pas de troupes sur le territoire ukrainien », a expliqué Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, à l’issue d’une réunion des ministres des affaires étrangères. « Nous avons la responsabilité, en tant qu’alliés de l’OTAN, d’éviter que cette guerre s’étende au-delà de l’Ukraine parce que cela serait encore plus dangereux, plus dévastateur, et cela causerait davantage de souffrances », a ajouté le responsable norvégien, soulignant qu’il comprenait le « désespoir » des Ukrainiens.
Leur président, Volodymyr Zelensky, avait encore plaidé, vendredi matin, pour une « no-fly zone » après la frappe russe contre la centrale nucléaire de Zaporijia. Dans une vidéo diffusée vendredi soir, il s’est montré très amer, déplorant la « faiblesse » de l’Alliance : « Il a été clair que tout le monde ne considère pas que la bataille pour la liberté de l’Europe est l’objectif numéro un. » Et il lançait à l’intention des ministres : « Tous les gens qui mourront après aujourd’hui mourront à cause de vous. »
>>> Volodymyr Zelensky craint « l’apocalypse » en Europe si le monde « ne parvient pas à stopper » Vladimir Poutine. Le président ukrainien appelle les alliés de son pays à « fermer le ciel » ou à livrer à Kiev des avions de combat. Il se redit prêt à des négociations sans conditions avec Moscou. Lemonde
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