A partir de quand la guerre hybride devient-elle la guerre tout court ?

 - Des milliers d’influenceurs, dont des Français, approchés par des personnes proches du Kremlin pour diffuser de la propagande prorusse. Selon une source au sein des services de renseignement français, plus de 2 000 producteurs de contenus européens ont été contactés. Une vingtaine d’entre eux, dont neuf Français, auraient accepté le marché. 

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- Aux Etats-Unis : une agence fédérale de lutte contre la désinformation étrangère, critiquée par Elon Musk, ferme ses portes, faute de financements du Congrès  Lemonde

- « A partir de quand la guerre hybride devient-elle la guerre tout court ? »

Parallèlement à la guerre en Ukraine, la Russie se livre à une autre forme de conflictualité, de plus en plus intense, sur le reste du Vieux Continent. Il manque aux Européens une stratégie pour y faire face, analyse Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.      (...)  « Cool, calm, collect. » Réagir avec calme, réunir toutes les données puis, « une fois qu’on les a, se coordonner étroitement avec ses alliés » : c’est la consigne que donnait, en septembre 2024, le président finlandais, Alexander Stubb, avertissant des experts en sécurité réunis à Helsinki de la hausse prévisible des « attaques hybrides : guerre de l’information, sabotages, attaques cyber, attaques des infrastructures civiles ».   Lemonde

- L’Europe face à l’ingérence russe

Géorgie, Roumanie, Moldavie : le régime de Vladimir Poutine mène sa guerre hybride jusqu’au sein de l’Union européenne, qui doit réagir avec fermeté pour la dissuader de continuer.  Lemonde

Oui, bien sûr, il serait temps de réagir. Mais voilà plus de 10 ans que l'UE aurait dû réagir, voilà plus de 10 ans qu'elle fait preuve d'une naïveté incroyable.

Avec fermeté ? Oui, certes, mais ce n'est pas en saisissant l'un des yachts d'un des oligarques poutiniens que le régime va vaciller. Non, la fermeté, avec Poutine, c'est la force. Il faut donc des armes et des hommes. Le seul langage que connaît les petites frappes mafieuses. 

Les sanctions économiques, certes, produisent leur effet, contrairement à ce que raconte le Kremlin. Mais c'est insuffisant. Le suicide économique de la Russie, Poutine n'en a cure. Ce qu'il faut c'est appuyer l'armée ukrainienne sur le terrain.