lundi 6 janvier 2025

Kaja Kallas

 > Kaja Kallas, la croisée anti-Poutine

 LA RELEVE 2025. A 47 ans, l'ancienne Première ministre estonienne, devenue cheffe de la diplomatie européenne en décembre, est une ardente défenseuse du concept d'autonomie stratégique de l'Europe.

Fille et petite-fille de victimes des purges staliniennes, du temps de l'occupation soviétique, la « Dame de fer » des pays Baltes n'a jamais ménagé son soutien au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Faute d'avoir pu briguer le secrétariat général de l'Otan, l'ex-Première ministre estonienne n'a pas hésité à quitter son poste pour succéder à l'Espagnol Josep Borrell à la tête de la diplomatie européenne. Une vraie revanche pour cette centriste libérale (groupe Renew) qui n'a jamais eu la langue dans sa poche.

« Le combat contre l'agresseur russe est aussi important que celui contre le terrorisme au Moyen-Orient. Pactiser avec un dictateur serait une erreur », confiait Kaja Kallas aux « Echos » en janvier 2024. Fille d'un ancien commissaire européen, elle connaît bien les rouages de la machine bruxelloise. Après avoir été, de 2014 à 2018, la plus jeune députée élue au Parlement européen, où elle a notamment suivi le secteur des services numériques - un domaine prioritaire pour l'économie de son pays - , elle est devenue, à 43 ans, la première femme à diriger l'Estonie en janvier 2021.

 

 

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