- Après plusieurs années de conflit, des centaines de milliers de
morts, un « accord » est trouvé dans la guerre lancée par la Russie
contre l’Ukraine, qui gèle de facto le front et récompense l’agresseur en lui sacrifiant les territoires annexés.
Mais qu’advient-il ensuite ?
Nous sommes en mars 2028. Les troupes russes s'emparent de la petite
ville estonienne de Narva, franchissant la frontière d’un territoire
protégé par l’OTAN : l'agression des pays baltes commence… L'Europe ne
s’est pas suffisamment réarmée depuis la fin de la guerre en Ukraine, et
la plupart des nations dotées d’une puissance militaire significative
ont désormais à leur tête des chefs d’État nationalistes. L'article 5 de
l'OTAN, qui prévoit de venir en aide à l’un de ses membres s’il est
attaqué, va-t-il s’appliquer ? L’Alliance prendra-t-elle le risque d’une
guerre totale, alors que la diplomatie russe joue l’apaisement tout en
brandissant la menace nucléaire ?
Deuxième choc : Un sous-marin
russe se dirige vers l’île Hans, située entre le Canada et le Groënland,
pour y établir une base stratégique. L’affrontement paraît
inévitable...
Nous avons pris l’habitude de nous dire que ces
histoires d’anticipation finissent toujours bien. Et si, cette fois-ci,
ce n'était pas le cas ?
Les « jeux de guerre » sont utilisés depuis
longtemps par les armées du monde entier, manipulant des outils de
prédictibilité sophistiqués nourris par nos connaissances politiques,
stratégiques, mais aussi sociales et économiques, afin d’éclairer un
futur proche et de se prémunir contre le pire. Le professeur et expert
militaire Carlo Masala déroule ici un scénario implacable pour mettre en
lumière les risques majeurs et immédiats qui guettent nos sociétés
occidentales.
Immense succès en Allemagne et en cours de traduction dans toute l’Europe, La guerre d'après est un essai de géopolitique-fiction fascinant, qui se lit comme l’avertissement ultime face à notre inaction collective.
Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni
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