Les forces de garanties de sécurité que les Européens proposent d’engager sur le front ukrainien doivent être déployées avant et non après un cessez-le-feu pour forcer le Kremlin à signer un accord de paix, analyse Elie Tenenbaum, chercheur à l’Institut français des relations internationales, dans une tribune au « Monde ».
A la guerre, le vainqueur est souvent celui qui sait utiliser le temps à son profit.
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Pour faire bonne mesure face à ces renoncements, les Etats-Unis ont rouvert la perspective d’accorder, en compensation d’un « gel » du front (qui serait en réalité une avancée russe), des « garanties de sécurité » à l’Ukraine. Vu de Kiev, le sujet est ancien et a un goût amer. Les premières « garanties » remontent au mémorandum de Budapest, en décembre 1994, lorsque l’Ukraine renonça à ses armes nucléaires en échange d’une promesse des signataires (Russie, Etats-Unis, Royaume-Uni) de respecter « son indépendance et sa souveraineté ». Lemonde
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