L’annonce d’une coproduction de drones de surface entre Athènes et Kiev a déclenché la colère de Moscou, qui promet une « réponse appropriée ». [et on s'en s'en fout des "déclarations - menaces" de la Russie]
Le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont signé lundi 17 novembre un accord visant à coproduire des navires de surface sans pilote (drones navals), qui seront déployés par les forces navales des deux pays.
Suite à cette annonce, la Russie a adressé jeudi 20 novembre une mise en garde directe à la Grèce.
« Cette mesure, comme beaucoup d’autres actions anti-russes du monde occidental visant à défaire la Russie sur le champ de bataille, a fait l’objet d’une évaluation de notre part et une réponse appropriée suivra », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Athènes a rapidement rétorqué. Dans un communiqué, le ministère grec des Affaires étrangères a affirmé que « les menaces à l’encontre d’États souverains sont automatiquement rejetées ».
Au-delà de la production conjointe de drones maritimes, l’accord prévoit une coopération future dans le domaine des sous-marins sans pilote, sous réserve du succès du premier projet. La Grèce s’est également engagée à fournir à l’Ukraine du gaz naturel liquéfié (GNL) importé des États-Unis pour la période hivernale. Euractiv

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