-> Dans le vacarme médiatique qui vise à présenter Nicolas Sarkozy comme une victime, on a tendance à oublier qu’il y a 170 morts, dont 54 Français, à qui ce procès visait, aussi, à rendre justice. Les rendez-vous mystérieux de Claude Guéant et Brice Hortefeux avec Abdallah Senoussi, un homme condamné et recherché par la France, sont au coeur du raisonnement qui ont conduit les juges à condamner l'ancien président pour association de malfaiteurs en vue d’instaurer un pacte de corruption.
-> Rappel. Le Nicolas Sarkozy est déclaré coupable d'association de malfaiteurs et placé sous mandat de dépôt à effet différé; Claude Guéant est déclaré coupable pour usage de faux et de blanchiment aggravé, de trafic d’influence, de corruption passive et association de malfaiteurs ; Brice Hortefeux a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs ; Éric Woerth, l'ex-trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est relaxé ; Alexandre Djouhri est reconnu coupable de blanchiment aggravé, de trafic d’influence actif et de corruption et placé sous mandat de dépôt; Ziad Takieddine meurt deux jours avant l'énoncé du verdict, l'action publique est donc déclarée éteinte en ce qui le concerne.
Le 10 novembre 2025, la Cour d'appel fait droit à la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy, qui est donc remis en liberté sous contrôle judiciaire après moins de 3 semaines d’incarcération. Son appel sera traité en mars 2026.
-> Nos médias (souvent boloréens) , plutôt que d'inviter Sarkosy et sa clique à longueur de journée - avant, pendant, après le procès, et après la prison (pour faire la pub pour son livre torché en 2 semaines !), devraient plutôt faire des sujets sur les menaces proférées à l'encontre des juges. Toute ressemblance avec un Poutine menaçant les magistrats de la Cour pénale internationale ne serait que fortuite...
-> Un magistrat en colère après le verdict Sarkozy .
« J’ai jugé des affaires de délinquance organisée, de trafic de stupéfiants, de trafics d’armes, de réseaux de proxénètes, je n’ai jamais été menacé comme mes collègues le sont parce qu’ils ont jugé des personnalités politiques. » « Je suis devenu magistrat parce que j’aime les gens », explique Youssef Badr sur notre plateau. Ce métier sur lequel tout le monde fantasme est sous le feu des projecteurs depuis l’énoncé du délibéré condamnant Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison. Alors qu’ils s’en prennent plein la figure ─ la présidente du tribunal a même reçu des menaces de mort ─ notre invité, magistrat au Tribunal de Bobigny, fait une mise au point. Est-ce qu’il y a une « justice politique » en France ? On démêle le vrai du faux au sujet de la condamnation de l’ancien président. (YouTube)
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