Alexandre Douguine sur France Culture, ou la porosité des médias français à la propagande russe . Le 23 novembre, le journaliste Frédéric Martel recevait «l’un des propagateurs les plus actifs de la stratégie d’influence russe», qui a «bénéficié d’un espace de parole sans filtre», dénonce un collectif de spécialistes de la Russie.
La porosité croissante du paysage médiatique français aux idées, discours et récits propagandistes déployés par la Russie en guerre ne doit plus être ignorée, et devrait alerter. Cette perméabilité, déjà documentée au sein d’une partie de la classe politique, repose parfois sur une convergence idéologique alimentée par une posture éditoriale «alternative» aux médias dits dominants.
C’est ce que suggère la présence régulière, dans les médias du groupe Bolloré, réputés pour leur ligne conservatrice et nationaliste, d’anciens journalistes de la chaîne russe RT France, à commencer par son ancienne directrice Xenia Fedorova.
De manière plus indirecte, cette porosité se manifeste aussi par un manque de contextualisation, de contradiction ou simplement de connaissance, voire par une forme de «romantisation» de certaines figures dont le caractère problématique est à peine effleuré.
Pour mémoire : la fille de Douguine a été tué dans une voiture piégé, laquelle était sans doute destinée à Douguine père, lequel avait appelé à "tuer tuer tuer" des ukrainiens.
Et on réécoute Galia Akerman , interviewée peu après l'annexion de la Crimée :
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