mardi 20 janvier 2015

Idées courtes et mains sales. Le Front National

1 Un parti "attrape tout"
2 Des racines puantes
3 Un parti de petits et de grands délinquants
4 Un parti de paumés
 5 ... et de menteurs
6 Violents, incultes, vulgaires

7 Le parti de l'étranger
Le Front, ça rime avec Corruption
Le FN et les "affaires" : la stratégie du kleenex
Les idées de génie de la clique frontiste
Les petits et gros bobards du FN
Météo 2015 : gros nuages bruns sur la France
Le poison national




1 Un parti "attrape tout"

Il est très révélateur que le FN ait été le premier parti qui, sans aucune pudeur, le jour même des tueries du 7 janvier 2015, ai voulu récupérer le drame à des fins politiques, au moment où, partout en France, le recueillement et la discrétion politique prévalaient. Très révélateur aussi le fait que Mme Le Pen ait, comme à son habitude, voulu jouer les martyrs, au lendemain du carnage, se plaignant que le FN soit exclu des manifestations. Il avait pourtant été officiellement annoncé que tout citoyen pouvait participer aux manifestations, et la présidence avait garanti la protection à Mme Le pen. Mais ce n'était pas assez pour Mme Le Pen. Sans doute aurait-elle voulu qu'on lui déroulât le tapis rouge. Son repli à Beaucaire, entourée de 1000 frontistes criant « Le Pen président » avait quelque-chose de malsain et d'anti-France. Auparavant, alors même que la prise d'otages était en cours, le Président d'honneur de ce parti avait appelé lui aussi, sans aucune pudeur, à « voter Marine Le Pen ».
Ce décalage entre le FN et le peuple de France est-il surprenant ? Non, car le peuple de France a soif de liberté et a en lui une vraie noblesse d'âme. Le FN, lui, est tout sauf un ami de la liberté. Il n'est qu'à remarquer ses ambiguïtés, nombreuses, son cynisme, abject, ses amis et soutiens dans le monde, pas vraiment réputés pour être de grands démocrates.
En quelques jours, les vociférations de Madame Le Pen ont fusé, appelant, pelle mêle, au rétablissement de la peine de mort, à la suppression de l'espace Schengen, à la déchéance de la nationalité. Tout cela alors que la France entière en appelait au recueillement, à la retenue, à la dignité, au respect des victimes de l'attentat. Non seulement, il y avait ce décalage incroyable entre la population et ce parti, mais, cerise sur le chapeau, les « propositions » de Madame Le Pen sombraient dans le ridicule. Qui peut croire que « rétablir la peine de mort » serait dissuasif pour des djihadistes prêts à se faire exploser au nom d'Allah et appelant de leurs vœux à mourir en martyr ? Qui peut croire que la remise en cause de « l'espace Schengen » pourrait être efficace contre les attentats (Pour Alain Rodier, la fermeture de Schengen ne changerait rien. Pour Frans Timmermans, la fermeture de Schengen rendrait même la lutte contre le terrorisme plus difficile et plus coûteuse) ? De nombreux pays n'appartenant pas à l'Espace Schengen ont été victimes d'attentats islamistes (les islamistes se sont, par exemple, attaqués à Bali, aux Etats-Unis, au Japon , trois pays qui ne sont pas dans l'espace Schengen et dans lesquels la peine de mort existe). D'autre part le terrorisme ne provient pas des pays européens de l'Espace Schengen. La lutte contre le terrorisme nécessite au contraire plus de coopération et de coordination européennes.

En quelques jours resurgissait, encore une fois, mais ici de façon éclatante, la nature véritable et les phobies de ce parti. Le succès du FN s'explique par le fait qu'il est un agrégat des plus vils instincts, souvent contradictoires d'ailleurs.
- Récupération de toutes les haines, celle du juif ou celle du musulman.
- Récupération de toutes les peurs, celle de l'Europe, celle de l'euro, celle de l'autre, celle de l'avenir.
- Récupération de tous les mécontentements, ceux de l'agriculteur victime de l'embargo russe ou celui de l'automobiliste excédé par les contrôles excessifs cependant que de vrais délinquants ne risquent plus rien.
- Récupération des désarrois les plus divers, celui des classes moyennes pressées comme des citrons, ou celui du chômeur qui ne perçoit comme horizon que de sombres nuages.
- Récupération du malaise résultant des maux de notre société moderne : isolement, solitude, individualisme, sentiment d'être abandonné par une société froide et déshumanisée dans laquelle l'automatisme, la machine, la distance, la méfiance, le pessimisme, gagnent chaque jour les esprits.
- Récupération de toutes les formes de défiance envers les institutions (justice, instances européennes, médias...).
- Récupération de tous ceux ayant une prédisposition à la paranoïa et/ou au "complotisme". Monsieur Chauprade qui considérait hier que les attentats du WTC relevaient d'un complot (comprendre « judéo-maçonnique), parle aujourd'hui d'une "cinquième colonne islamiste", ce qui est assez piquant pour quelqu'un "travaillant" à détruire l'UE pour le compte de M Poutine. Monsieur JM Le Pen, comme les amis russes de Chauprade, considèrent aujourd'hui que les attentats contre Charlie Hebdo relèvent d'un (ou du) complot [lire très bon article d'Emmanuel Taïeb sur "le conspirationnisme"]... Les théories farfelus sont une spécialité du FN. Rappelons que pour l'ancien frontiste Soral (et son compère Dieudonné, lui-même condamné pour apologie de terrorisme), le complot explique tous les attentats islamistes : celui du WTC, de Madrid, de Londres, d'Amsterdam, de Paris, de Toulouse et Montauban, de Boston, de Bruxelles, etc etc...
- Récupération du (probable) vote des électeurs grecs (pour le parti Syriza) qui à l'opposé des idées frontistes.  Et plus généralement, récupération des mots et des thématiques de gauche.

- Récupération d'économistes qui sont aux antipodes de la pensée frontiste. Hormis le très poutinophile Sapir (dont l'adjoint a -surprise- rejoint le Front Familial), on ne peut que s'étonner d'entendre Mme Le Pen citer abondamment Maurice Allais, Joseph Stiglitz, et Alartya Sen. Maurice Allais, qui jamais ne s'est prononcé en faveur du FN, n'est plus de ce monde pour répondre aux théories farfelues du FN. Mais les Prix Nobel Joseph Stiglitz et Alartya Sen ont déclaré très clairement leur opposition au FN, et ont pris clairement position pour l'Europe et pour l'euro : « Nous nous prononçons fermement pour une Europe plus unie, avec une intégration politique à la clé. L’union monétaire devrait aller de pair avec l’union fiscale et l’union bancaire: nous espérons voir apparaître ces deux unions en temps utile. Bien que nous pensons qu’instituer une union monétaire sans intégration bancaire, fiscale et finalement politique, soit une erreur économique, nous restons fermement pro-européens, et non anti-européens, puisque nous désirons bien plus qu’une simple union monétaire. » (Huffington Post . On pourra noter, par ailleurs, que Mme Le Pen se garde bien de citer les prestigieux économistes français contemporain, comme Thomas Piketty ou Jean Tirole, prix Nobel 2014, eux aussi pro-UE.


 
2 Rappel sur les racines du FN
Les fondateurs représentent les racines idéologiques d'une organisation, quelle qu'elle soit. De nombreux médias ne prennent plus la peine de rappeler le profil des fondateurs du FN, ce qui est pourtant essentiel. 

3 Un parti de petits et de grands délinquants  
31 Un parti aux mains sales : liste des condamnations de responsables frontistes 
32 Un parti aux mains sales : financements
321 International : la mafia russe et la famille frontiste  
322 National : les juteuses affaires de la petite entreprise familiale
- Le micro-parti Jeanne et la société Riwal : la machine à fric des amis du Front Familial (libé)   
33 Autres diverses petites magouilles 
- Quand le parti à la tête haute et aux mains propres imite des signatures. L'élection du maire FN du Pontet définitivement annulée (L'Express, 25/02/2015) 
Avec FN magouilles, le Front Familial s'en met plein les fouilles : fraude au Parlement européen (Le Monde, 11/03/2015)




4 Un parti de paumés : petit tour d'horizon des récents élus frontistes 
41 Maxence Buttey : converti à l'islam... radical      
http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/14/fn-exclusion-maxence-buttey-tweet-lapidation_n_6683924.html
42 Amis du bon goût, bonsoir
 http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/10/fontaine-hayange-fabien-engelmann-justice-alain-mila_n_6655468.html?utm_hp_ref=front-national 

5 Un parti de menteurs
51 Quand Philippot devient expert en géopolitique
Ce jeudi 26/02/2015, l'expert géopolitique auto-proclamé Philipipeau a livré ses "analyses" sur l'Ukraine et la Syrie. On ne sait s'il faut rire de ses énormités ou pleurer du fait que le Front Familial soit devenu le premier parti de France! Nicolas Appelt, doctorant à l'Univerté de Genève, revient sur le tissu de mensonges de l'expert Philipipeau.
Notons que dans dénigrer l'Ukraine comme le fait le gay-luron Philippot revient à soutenir la Russie poutitienne... qui comme par hasard finance le Front Familial. On sait que dans les système mafieux, la famille, c'est sacré!

6 Violents, incultes, vulgaires, méprisants : quelques traits de caractères souvent caractéristiques de candidats FN 
Le PC a publié la liste de la honte des candidats FN (Le Point).





Documents :
Le Front familial-socialiste est-il un parti aux idées courtes et aux mains sales, ou bien un parti agrégateur de tous les aigris, les paumés, les neuneus, et les dégénérés de France? Peut-être bien les deux.
Un parti de d'aigris et de dégénérés :

http://www.lepoint.fr/departementales-2015/departementales-le-pc-publie-la-liste-de-la-honte-des-candidats-fn-02-03-2015-1909433_2471.php



Un parti de menteurs :

Le parti de l'étranger : http://www.mediapart.fr/journal/audio/le-parti-de-letranger





Mais aussi un parti de vendu... à la Russie poutinisée.
Voir quels seraient les pays alliés du FNS :vote à l'ONU dénonçant l'annexion de la Crimée (rappel : le frontiste Chauprade s'est rendu en Crimée afin de légitimer les exactions russes) :




Lire aussi :
Qui en veut à l'UE ?
>>> Union européenne. Une cohésion mise à mal par des forces multiples.






7/ LE PARTI DE L'ETRANGER


3 juillet 2019 (encore un délinquant au RN)
>>> Le maire RN d'Hénin-Beaumont condamné pour diffamation envers un agent municipal Lefigaro

14 juin 2019 (détournement de fonds publics)
>>> Affaire des assistants parlementaires européens : les échanges qui accablent le RN
De nouveaux éléments viennent confirmer les soupçons des enquêteurs, selon lesquels l’ex-FN a mis en place « un système » lui permettant d’utiliser frauduleusement les fonds du Parlement européen. (Lemonde)

*** 2015 ***

En France aujourd'hui, le principal danger est le FN.
Pour contrer le FN, ses relais, et ses maîtres russes, nous devons utiliser certaines de leurs armes, nous devons les prendre à leur propre jeu : les ridiculiser, utiliser des slogans, des caricatures, montrer leurs contradictions, leurs incohérences, démonter leurs arguments, révéler leur imposture, leur corruption, montrer les photos de leurs "représentants" (elles sont très « parlantes »), montrer leur vulgarité, leur inculture... Bref, nous devons attaquer ce parti tous azimuts et sans relâche. Ci-dessous une série de visuels...













 



Peu importe ce qu'ils sont - ou pas - (un parti fascisant, national-libéral? national-socialiste? national-bolchevique? national-homophobe, national-sodomite ? ) : les Philipipeau, Soral, Chauprade, famille Le Pen 'n co  créeront toutes les conditions (comme le nain en Russie) pour que la France devienne un hôpital psychiatrique en ruine, dirigé par des paranos et des psychopathes !
Sur le sujet, voir : "La rhétorique FN" (Le Nouvel Obs)





Séquence kleenex (la stratégie de la victimisation)

« Cette campagne a révélé la vraie nature de nos adversaires : la haine, la violence » (MLP) .elle doit bien mal connaître son parti et ceux qui le compose, comme la photo d'un candidat du FN2015 exécutant une marionnette de Hollande, et les très nombreuses déclarations des candidats FN.

MLP a dénoncé la volonté de Manuel Valls de « stigmatiser » le FN. Valls stigmatise ? Tant mieux. L'ensemble de la classe politique devraient en faire autant. Nous sommes fiers d'avoir comme ennemis la MLP et son petit Poutine adoré. Nous avouons : nous stigmatisons et stigmatiserons , nous aussi.

« Ils sont déjà dans la magouille, dans la manœuvre ». En matière de magouilles, il est vrai que le FN est blanc comme neige (fraude au Parlement européen, escroquerie et détournement via le micro-parti Jeanne, prêts de banques mafieuses russes….) 

Au FNS, la vie est simple, les problèmes sont simples, les réponses aux problèmes sont encore plus simples, voire simplistes : 
A lire :  
Florian Philipipeau et l'Ukraine. L'énarque de l'ukraine remis à sa place par des journalistes / par Nicolas Appelt, doctorant à l'Université de Genève
Florian Philipipeau, l'énarque obsédé par l'UE et par l'euro, surfe sur Moryglobal et tombe à l'eau (Libération, 20/04/2015)


« Je lutterai contre la corruption ». -->  (Fraude au parlement , parti financé par les banques russes (mafieuses, donc) 
Je porterai haut les couleurs de la démocratie, comme le fait mon modèle Poutine en Russie 
Je sortirai de l'espace Schengen pour contrôler la frontière entre Pris et Grigny* ( * résidence du terroriste ayant attaqué Charlie Hebdo)


















Le psychologue Robert Zajonc a conduit des expériences qui lui ont permis d’établir ceci: l’être humain tend à développer un sentiment positif envers une chose à force d’y être exposé répétitivement. Le scientifique a poussé les expériences jusqu’à constater que cela fonctionnait sur des mots ne voulant rigoureusement rien dire. Résultat édifiant: malgré l’absence totale de sens, les groupes testés développaient un sentiment de plus en plus positif envers ce mot. (Slate, "Succès de Zemmour et montée du FN : Ruquier a raison, les médias sont co-responsables")
































De nombreuses études le montrent, ce sont les jeunes ayant le moins d'instruction qui se tournent vers le Front national. Moins on est instruit, plus on vote FN. L'Express


Aux régionales de 2014, selon des chiffres de l'institut Ipsos, 37% des électeurs ayant un niveau de diplôme inférieur au Bac avaient voté FN, 30% de ceux ayant le Bac, 22% des Bac+2 (contre 25% pour l'UMP), et 11% des Bac+3 et plus (19% pour le PS, 18% pour l'UMP, 15% pour le Modem, 11% pour EELV).


Ce qui est frappant, dans les médias et chez les politiques, est la focalisation sur le FN. Tous les jours, un article sur le FN dans les journaux. Tous les jours , en guise de proposition de la part des partis de gouvernement, il s'agit non pas de voter pour de grandes idées (dans le domaine européen, écologique, social, fiscal, de la démocratie locale etc...) mais de voter contre (le FN). 
On aimerait, donc, que des propositions, crédibles, (de grandes propositions, pas des mesurettes), fassent les grands titres de journaux et structurent les idées des partis de gouvernement. Des idées constructives, et des idéaux clairs, qui fassent rêver (et ce n'est pas une Europe faible, molle, aux frontières floues, illisible et sans identité propre, qui fera rêver les jeunes). Voilà ce qui aurait beaucoup plus de classe, de la part des partis classiques (qui doivent , aussi, se renouveler et faire la place à une nouvelle génération), que d'utiliser toute son énergie à parler du FN.






Le poison national
Le FN a craché son venin. Le poison mortel se répand. La société reste tétanisée.

On l'attendait à 30% et il ne fait que 25 %. Il faudrait être satisfait ? Non.
Il n'y a pas à relativiser le succès du FN. Ce parti se renforce dans les régions où il était présent, et s'installe dans des régions où il était absent. Il est arrivé en tête dans une quarantaine de département. Un électeur sur quatre a voté pour lui. Huit candidats FN ont été élus dès le premier tour. Dans les communes administrées par le FN, 73% des habitants se disent « satisfaits » de leur maire.
Le succès, annoncé, du FN aux Départementales 2015 est donc plus grave que celui, imprévu, de JMLP en 2002.  

1) Les causes du succès frontiste
1.1) Le travail de la mouvance

1.1.1) Travailler longtemps, tout le temps, et sur le terrain
Pour Valérie Igounet, cette implantation est le fruit d'un patient travail de terrain.
Ainsi, dans le Gard, terre traditionnelle de gauche, le FN vient d'obtenir 35% des voix.« Les candidats se présentent comme les porte-parole des “invisibles” et des “sans voix”, c'est ainsi qu'ils disent. Ils sont présents, ils écoutent, ils donnent de leur temps. Et pour leur électorat, le temps est plus important que les idées. Ils me disent : “On est en train de mourir. Eux s'occupent de nous, ils nous ressemblent”. Et c'est vrai que sociologiquement les candidats FN sont souvent comparables à leurs électeurs. Ces derniers, en revanche, ont l'impression que les élus de gauche ne sont plus là. » 

1.1.2) Sur le terrain... et sur internet
Comme l'écrivait Le Point en 2011, le parti de Marine Le Pen est le plus réactif sur Internet. Une stratégie bien rodée. J'ajoute que le net regorge de sites de la « mouvance », qui ne sont pas directement contrôlés par le FN mais qui travaillent pour lui : citons le Bloc identitaire (Novopress), Fdesouche, ER (Soral), etc... Par ailleurs les forums de grands quotidiens tels que Le Figaro ou Le Monde, et les sites d'hébergement de vidéos comme YouTube, sont devenus les repaires favoris des oisifs du Front.


1.1.3) Se Banaliser et se victimiser
- Banalisation TV, énorme travail sur internet, relais médiatiques (omniprésence du zébulon Zemmour, Sapir...), tribunes dans de grands journaux tels que Le Figaro, Le Monde
- Victimisation. Les deux séquences utilisées sont la séquence « kleenex », et la séquence « complot »

1.1.4) Moderniser l'image du parti : nouvelles technologies, féminisation du parti, jeunes...
La modernisation du parti a attiré un autre public, sans écarter les traditionnels sympathisants. Comme le note Anne Muxel, « Marine Le Pen séduit plus largement que son père. Elle a conquis les femmes et réussit la dédiabolisation de son parti. Elle a placé des jeunes à des postes de responsabilité. Cela fait beaucoup d'éléments de dynamique électorale ».
Les femmes et jeunes modernisent le parti. Mais ce n'est pas tout. Outre les sites internet, le parti et ses alliés innovent (web TV, comme feu Pro-Russia-TV, TV liberté...), proposent des émissions « culturelles »  et même « parodiques » (les « bobards d'or » de Polémia de JY Le Gallou), utilisent abondamment toutes les nouvelles technologies (tweeter...). Les cadres du FN ont tous leur site internet, très propre, très professionnel, très agréable, qu'ils alimentent régulièrement.
Il est assez symbolique de constater que même le logo du front, la flamme inspirée du MSI, le mouvement fasciste italien, a été remis au goût du jour. Le PS, quant à lui, a le même logo qu'il y a 20 ans : la même rose tenue dans un poing fermé.
Nul autre parti que le FN n'a investi la toile à ce point. Un véritable maillage s'est instauré, un réseau investissant tous les champs, toutes les régions, et avec des ramifications internationales (les cercles poutiniens par exemple)


1.2) L'inaction des partis traditionnels
Il existe parfois un vote irrationnel. Comme dans des petites villes de Haute-Garonne, que je connais bien, dans lesquelles il n'y a ni immigré ni insécurité. On peut supposer que voir Marine Le Pen et Florian Philippot quotidiennement sur tous les plateaux de télé, sur toutes les antennes radio et dans tous les journaux doit avoir un certain effet.
Mais le plus souvent, c'est l'inaction des partis traditionnels qui est la cause de l'enracinement frontiste. 
Riss, dans Charlie Hebdo, note : « Les militants du FN, eux, y ont cru. Comme le bousier qui fait rouler obstinément, courageusement, sa petite crotte, les militants du FN ont fait avancer depuis trente ans, centimètre par centimètre, mètre par mètre, leurs idées dans la société française. On connaît les idées du FN, leur nuisance et leur infamie. La raison pour laquelle un électeur glisse un bulletin "Marine Le Pen" dans l'urne, ce n'est pas seulement pour le programme délirant et haineux de ce parti, c'est aussi parce qu'il s'est laissé impressionné par l'obstination de ses militants. (...) Autour du FN, le monde s'est lassé. Lassé de militer, lassé de condamner, lassé de faire barrage, lassé de répéter les mêmes arguments pour répondre aux mêmes mensonges et de crier les mêmes slogans pour recouvrir les mêmes insultes »
Inaction, abandon, déconnexion des partis traditionnels avec la réalité. « La responsabilité des autres partis politiques est grande » insiste Valérie Igounet. « Le PS a abandonné les électeurs du FN. Et Nicolas Sarkozy ne cesse de banaliser les idées de Marine Le Pen qui apparaît ainsi moins extrémiste. »

1.3) La réalité de la vie quotidienne 
Constat... sur le terrain : des exemples.

Puis on arrive à Marle, la ville où le conseiller général PS sortant se représentait. en trente ans, il était devenu l’un des politiques les plus puissants et respectés du département, président du conseil général, de la communauté de communes, puis sénateur. Dimanche, il est arrivé troisième derrière l’UMP et… le FN
la logique est exactement la même à chaque fois: c'est à dire que la dynamique FN part des petites villes, des zones rurales, des villes moyennes, et en tout cas à chaque fois des zones économiques les moins actives, qui créent le moins d'emplois. http://www.slate.fr/story/99531/christophe-guilluy-france-peripherique-vote-fn-departementales
Ici, les jeunes veulent le RSA dès qu’ils ont 25 ans, comme si c’était automatique. Ou bien ils font du trafic. Et on laisse faire. On leur donne même des logements sociaux." L’école, le trafic, le chômage. Les trois "plaies" de Saint-Ouen émoussent le milihttp://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-departementales-2015/20150325.OBS5505/en-seine-saint-denis-voter-fn-pour-punir-hollande.html


Dans le Gard (Beaucaire) : disparition des commerces du centre-ville, les distances qui s’allongent, le chômage, les fossés qui se creusent...
dans le Doubs




2) Pourquoi faut-il le combattre ?

Parce que l'arrivée du FN au pouvoir aura pour conséquence :
la ruine de la France (on peut aisément prédire une grande évasion des capitaux et des cerveaux ; de plus, en abandonnant l'euro, le pays n'aura plus aucune protection face à la mondialisation, aux crises économiques, et plongera dans la faillite) ;
l'éclatement de l'Europe (et l'affaiblissement sur la scène internationale de tous les pays qui la composent, France en tête)
la guerre civile (la fragmentation de la société, conjuguée à la ruine économique du pays entraînera de graves tensions qui ne manqueront pas de dégénérer en conflits puis en guerre civile)

On pourrait se dire que « ça ne sert à rien » de combattre le FN, puisque, comme l'a souligné Cécile Corundet , aucun débordement de frontiste n'est sanctionné électoralement. « Un candidat de Mayenne se présentant, en photo, en train d’exécuter François Hollande ; un autre du Morbihan souhaitant « fermer iTélé  dès l’arrivée au pouvoir ». Ce lundi, jour comme un autre, a apporté son lot de débordements de candidats FN, souvent racistes ou homophobes, et largement relayés par les médias et les adversaires politiques. Les jours se suivent, les révélations1b s’accumulent, et... rien. ». Le FN profite de cette Europe qu'il veut détruire, et... rien. Il cumule magouilles, mises en examen, condamnations, et...rien.
Syndicats, patronat, associations de parents d'élève, Eglise, économistes, partenaires européens... Tous les corps intermédiaires2 nous mettent en garde. Rien n'y fait. Comme si ¼ des électeurs voulait le suicide de la France !
Mais tout le monde ne veut pas se suicider. Alors ? Alors il faut combattre ce parti. 
Il faut le combattre parce que ne rien faire revient à le banaliser. Nicolas Sarkosy, à ce titre, a commis une grave faute politique et morale. Par sa consignes du « ni ni », il contribue à banaliser le FN, à le mettre sur le même plan que le PS. Il contribue à faire croire, donc, que c'est un parti « d'alternance », que si ça ne fonctionne pas, on reviendra ensuite vers la droite ou vers la gauche. Quelle folie. En un an, ce parti ferait éclater l'Europe, provoquerait la grande évasion des capitaux et des cerveaux, mènerait le France à la faillite et sans doute à la guerre civile. 
Il faut le combattre parce qu'il porte en lui les germes de la ruine de la guerre civile. 


3) Que faire et qu'éviter de faire ? Comment combattre le FN ?
3.1) Ce qu'il faut éviter 
Certes, les divisions, le manque de repères, la perte de vision des valeurs fondamentales de la France, tout cela doit être rappelé. Mais tout cela est bien abstrait. De même, il ne sert à rien de dire "c'est mal" tout en délaissant les classes populaires (cf analyse de Thomas Piketty) et en abandonnant les zones rurales. 

Le niveau du FN est un symptôme des maux dont souffrent le pays. Les solutions qu'ils proposent sont suicidaires. Mais les constats qu'il fait, il ne faut pas les nier. La réalité n'est pas toujours belle à voir, mais elle ne doit pas être niée. Comme l'écrit André Bercoff, « Constater que ce n'est pas le FN qui, ces dernières années, commet les attentats dans les écoles, les massacres de journalistes et de clients d'hyper-marchés, les éliminations de militaires, et autres incivilités quotidiennes dont il ne faut parler sous aucun prétexte de peur, encore une fois, de passer pour ce que vous savez ».


3.2) Les moyens d'action
Ils sont multiples, peuvent utiliser différents supports (terrain, internet...) et sont l'affaire de tous : associations, partis républicains, syndicats, société civile, engagement individuel... Le Front national ne s’use que quand on le combat.
Il faut combattre frontalement le front. On ne combat un ennemi en faisant l'autruche, en regardant ailleurs ou minimisant sa présence, ni à la veille d'élections. L'erreur serait le renoncement. Eux, les frontistes, tractent, écrivent, dénigrent « les autres », donnent de leur temps, inondent le net de sites de la mouvance, inondent les forums de la grande presse, distillent petit à petit leur poison nationaliste ; cela n'a rien donné pendant des années ; puis, à la faveur des doutes économiques et identitaires qui traversent le pays, ils obtiennent les fruits de leur labeur. Il ne faut donc rien lâcher.
Lutter contre le FN, c'est lutter contre la précarisation, l'abandon des classes populaires, l'abandon des zones rurales. C'est aussi combattre la corruption, l'insécurité, la misère, et l'absence de lien humain et social. 
On combat le FNS en montrant que son programme est complètement farfelu, plein de contradictions2b, totalement déphasé par rapport aux enjeux de notre époque, dangereux pour la sécurité civile. 
Les politiques locales ne doivent pas sous-estimer la problématique identitaire. Les élections européennes ont montré que même les pays les plus prospères de l'UE (le Danemark par exemple) pouvait se tourner vers les partis populistes pour des raisons de perte de repère identitaire causée par une immigration trop forte. 
Lire aussi :  http://www.challenges.fr/politique/20151012.CHA0387/oui-claquer-le-beignet-de-marine-le-pen-ca-marche.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsource

Conclusion
Ce parti porte en lui les germes de la ruine de la France, de l'éclatement de l'Europe, et de la guerre civile. C'est pourquoi il doit être combattu sans relâche. N'en déplaise à ses cadres, il doit être stigmatisé3 , encore en toujours.
Continuer à stigmatiser le FN, oui, car ses idées sont dangereuses et nous amèneront à la catastrophe. L'absurdité de son programme doit être mise au grand jour4
MAIS, on l'a vu (la dénonciation des dérapages, les condamnations, les mises en examen, ont eu un effet assez limité), cela est insuffisant.
DONC, il est capital d'assainir4b et de renouveler la classe politique (Comment est-il possible de voir des  Guerini, Balkany, ou Dassault parmi les représentants de la République? ...), de la renouveler, de proposer un idéal, du rêve [et pas des bricolages de technocrates ou des choses que personne ne demande dans la société civile, comme le mariage homo], une vision de la société et de l'Europe, ainsi que du lien humain et social.




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NOTES


1 Chronique de Cécile Cornudet dans Les Echos.
Ni les dérapages de certains candidats ni les diverses stratégies mises en œuvre pour l’affaiblir ne semblent peser sur la dynamique du Front national.
Un candidat de Mayenne se présentant, en photo, en train d’exécuter François Hollande ; un autre du Morbihan souhaitant « fermer iTélé  dès l’arrivée au pouvoir ». Ce lundi, jour comme un autre, a apporté son lot de débordements de candidats FN, souvent racistes ou homophobes, et largement relayés par les médias et les adversaires politiques. Les jours se suivent, les révélations s’accumulent, et... rien. Aucune traduction dans les sondages. Le FN poursuit la course en tête. Comme si, champion de la dénonciation des turpitudes des autres, il ne semblait pas devoir payer les siennes. Qu’il s’agisse de ses candidats dans les départements, de ses liens avec la Russie, ou plus récemment de ses assistants parlementaires européens qui ne mettent jamais les pieds à Bruxelles .
Intouchable
Le FN offre des failles, ses adversaires politiques ont ouvert les yeux, l’attaquent et décortiquent son programme. Rien n’y fait. Ces élections départementales resteront comme un moment de vérité... qui ne sert à rien. Aucune stratégie anti-FN ne semble fonctionner. Ni le face-à-face brutal tenté par Manuel Valls (il le met « au centre du jeu »critique Jean-Marc Ayrault ), ni le « FNPS » dénoncé par Nicolas Sarkozy, ni même les démonstrations de l’incurie de son programme économique et de la sortie de l’euro. Toute critique, aussi fondée soit elle, se retourne contre son auteur. Les électeurs ne les entendent pas. Marine Le Pen semble intouchable.
Non pas « anguille », comme l’était l’insaisissable François Hollande aux yeux de l’UMP en 2012. Tout le contraire. Tellement présente, tellement tranchée, qu’elle attire à elle tous ceux qui ne veulent pas des autres et attendent qu’on le clame fort. Marine Le Pen, haut-parleur, couvrant les autres voix. Ses failles se voient, mais les électeurs n’en ont cure. « Ils ne demandent pas au FN d’être un parti comme les autres, analyse notamment l’UMP Bruno Le Maire. Ils s’en servent comme un moyen de précipiter la chute d’un système. »
Un vote lucide mais rationnel, contre les partis de gouvernement. Un vote qui ne se transformera pas forcément en approbation programmatique à l’occasion de l’élection présidentielle. Et qui ne s’en trouve que plus désinhibé, là, maintenant, à l’occasion des départementales, pour faire passer un double message de ras-le-bol, contre les difficultés économiques, et contre les pratiques politiques.

1b Soupçon de fraude du FN au Parlement européen : une affaire inédite par son ampleur
  Il y a eu Den Dover, un conservateur britannique qui a été condamné en 2011 par la Cour européenne de justice à rembourser 485.000 euros d’indemnités injustifiées. Une bonne partie de ces dernières avaient atterri dans l’entreprise familiale. Tom Wise, élu européen du parti eurosceptique britannique UKIP a passé, lui, deux années en prison pour avoir tout aussi massivement abusé des frais destinés à son assistante parlementaire. Mais la saisine de l’organe antifraude de l’Union européenne (Olaf) sur les conditions d’emploi d’une vingtaine d’assistants parlementaires européens, c’est du jamais-vu dans l’histoire de l’Assemblée de Strasbourg.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a de sérieux doutes sur les fonctions réelles des assistants des vingt-trois eurodéputés du Front National qui figurent pour un grand nombre d’entre eux à des postes officiels dans l’organigramme du parti. Il soupçonne ces assistants de travailler essentiellement pour le parti de Marine Le Pen tout en étant rémunérés par le budget européen. « Il y a manifestement des irrégularités constatées à une échelle industrielle », commentai, mardi, Sylvie Guillaume, vice-présidente du Parlement européen. Le statut des eurodéputés, de 2009, prévoit que «  seuls les frais correspondant à l’assistance nécessaire et directement liée à l’exercice du mandat des députés peuvent être pris en charge » par les fonds européens. L’Olaf devra évaluer le bien-fondé de ces soupçons puis enquêter s’il le juge nécessaire, le tout dans un délai de deux ans.
A la veille des départementales en France
A onze jours des élections départementales en France , cette affaire inédite fait tâche pour le FN, toujours prompt à dénoncer les turpitudes du « système ». Sur le fond, le parti d’extrême droite a nié en bloc. Marine Le Pen a dénoncé une « vaste manipulation politique » déclenchée par Martin Schulz « sur instruction », selon elle, de Manuel Valls, parti en guerre contre le FN avant les départementales. Dans un tweet daté de lundi soir, Florian Philippot, vice-président du FN, s’est défendu, lui, par le mépris (« affaire bidon ») et l’ironie (« Au fond, Schulz a raison… nos assistants ne travaillent pas pour l’Union mais contre elle ! »). Reste que si l’affaire est avérée, le préjudice de 7,5 millions d’euros calculé par Bruxelles –et jugé « grotesque » par Marion Maréchal-Le Pen– que pourrait avoir à rembourser le FN sera, au-delà de l’image désastreuse, une sérieuse épine dans le pied du parti. L’affaire pourrait aussi aller plus loin. Martin Schulz a en effet informé la ministre française de la Justice Christiane Taubira sur ces soupçons qui pourraient s’apparenter à du financement illégal de parti. Marine Le Pen avait déjà subi les remontrances de Bruxelles lorsque son compagnon, Louis Aliot, avait été nommé assistant parlementaire. Le FN est également visé par une enquête judiciaire, à Paris, sur le financement de ses campagnes des cantonales de 2011, des législatives de 2012 et de la dernière présidentielle.   (Les Echos)


2 Exemples d'actions (corps intermédiaires, partis, initiatives individuelles...) :
Partis politiques : PSEELV
SyndicatsVisaCGT
Patronat : Laurence Parisot (« Le piège bleu Marine » se referme chaque jour un peu plus sur la France ») , Pierre Gattaz, président du Medef, dénonce un programme économique « complètement absurde » qui conduirait la France à la catastrophe (L'OpinionLCPBFM)  
Diverses personnalités (domaine de la politique, des arts et des lettres...): Anthony Delon, Jean-Marie Le Clézio, NKM, Juppé, Bruno RetailleauEric ManginJean-Bernard Dufourd, Jean-Paul Fournier, Benoît Huré  ; tous les binômes hommes-femmes qui se sont retirés dans 36 cantons,      
Médias : Mediapart    ,
Associations FCPE
L'Eglise catholiqueA rebours de l'ensemble de la population française, les catholiques résistent aux sirènes du FN (La CroixL'Express). L'Eglise catholique met en garde contre les idées du Front national depuis longtemps.  
La résistance dans les Communes de la Honte : Béziers, B   
D'autres combattants : bloggeurs (Branq,  à propos de Jean-Pierre Baumann et Gilbert Collard) ; laHorde ;

2b Ils se disent anti-système ?
Victimes des médias ? Pas un jour sans que les médias nous montrent le seul énarque Florian Philippot, ou Marine Le Pen, ou un des rares cadres frontistes sachant s'exprimer.
Anti-système ? Ils sont les premiers à en profiter, la famille Le Pen se gavant de toutes les indemnités possibles que le « système » leur attribut.
Anti-système ? Le seul énarque frontiste n'a pas démissionné de la haute fonction publique. Ceux qui l'ont fait s'appellent NKM et Bruno Le Maire.
Anti-système ? Le FN est le champion du cumul des fonctions. 100 % de sénateurs FN sont des cumulards.. alors même que le même Front a toujours juré la main sur le coeur qu'il était contre le cumul des mandats.
Anti-système ? Ils prétendent lutter contre la corruption... et sitôt élus, les frontistes sont soupçonnés de fraude (emploi fictif au Parlement européen). Ne parlons pas du financement de ce parti : escroquerie via le micro-parti Jeanne... , prêt de banques douteuses russes...
«Le Front national, l'essayer c'est l'adopter» ? Laurent Lopez, le seul conseiller général FN sortant battu est dans le Var !
Avec Fnmagouille, la famille s'en met plein les fouilles ! L'express
Sur l'euro : D’abord, le FN semble faire «comme si» la sortie de la France de l’euro n’aurait aucun impact sur les autres pays européens qui ne réagiraient pas. C’est d’ailleurs une constante du FN : son programme fait l’hypothèse que les actions de la France n’affectent pas ses partenaires et surtout que ceux-ci ne réagissent pas.


3 On pourra noter que Marine Le Pen, dans une des séquences kleenex du FN, a pleurniché parce que les médias avaient informé leurs lecteurs des condamnations et mises en examen au sein du FN, et a pleurniché parce que Valls avait été méchant avec le Front! La réaction de Marine Le Pen le montre, il faut persister à utiliser cette arme de la « stigmatisation » , et même l'amplifier. (Le Nouvel Observateur)



Comment démolir le Front national? - L'édito de... par LEXPRESS

4b La stratégie dite de "Front républicain", malheureusement abandonnée par Nicolas Sarkozy, apparaît plus utile que jamais pour empêcher Marine Le Pen de tisser sa toile.
Mais c'est insuffisant, et cela n'est qu'une stratégie d'urgence. Ne pas abandonner au FN les thématiques identitaires. Agir dans le réel, le quotidien.
Bien sûr, le FN magouille tout autant, et même plus que les autres partis. Si les élus ne réforment pas les systèmes gangrenés par l’immobilisme et la corruption, le FN ne reculera pas (courrier international). Pourquoi Sarkosy est-il encore à la tête de l'UMP, alors qu'il traîne tant de casseroles ? Bien sûr la lutte contre la corruption doit être . Mais à quoi cela sert-il si rien ne change dans le quotidien ? Si dans les centres des villes, les commerces ferment, s'il sont (parfois) remplacés par des Kébabs ? Si les campagnes se vident des services publics et de tout ce qui participe au lien social ?


  





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A lire absolument : l'excellent édito du Monde (27/03/2015) que je reproduit ci-dessous.
Editorial du « Monde ». Il n’y aura aucun défilé organisé contre le Front national. Le FN a pourtant obtenu plus de 25 % des voix au premier tour des départementales, dix mois après avoir terminé en tête des élections européennes de 2014. Et comment avons-nous réagi, comment la société française a-t-elle réagi à ce résultat sans précédent à des élections locales ? Par une forme de tétanie, d’indifférence… Au soir du premier tour, dimanche 22 mars, certains ont même paru soulagés de constater que le Front national restait loin des 30 % que lui avaient promis certains sondages. Les mêmes se rassureront probablement au soir du second tour, en insistant sur la victoire de l’UMP.
C’est une erreur. La situation est bien plus grave que le 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen s’était qualifié pour le second tour de la présidentielle avec 17 % des voix. D’abord parce qu’à l’époque la société avait montré son rejet d’un mouvement xénophobe, anti-européen, rétrograde, dangereux. Nous – près de deux millions de personnes – avions marché le 1er mai 2002. Et nous avions voté massivement le 5 mai : 80 % des voix en faveur du candidat républicain, Jacques Chirac. Rien de tout cela en 2014 ou en 2015 : les républicains, de droite comme de gauche, assistent à la montée du FN, dos au mur, entre passivité et panique.

Marine Le Pen veut conquérir le pouvoir

Ensuite parce que Jean-Marie Le Pen, à l’époque, ne visait pas vraiment la victoire, se contentant de mener ses campagnes présidentielles sans réelle stratégie, sans travail d’implantation en profondeur. Depuis le passage de témoin à sa fille, en janvier 2011, la situation est radicalement différente : Marine Le Pen veut conquérir le pouvoir. Et elle s’en donne les moyens.
Sa stratégie est claire : se placer au centre des débats – c’est réussi, au point de dominer l’agenda médiatique et politique depuis trois ans ; donner l’image d’un parti qui se banalise – l’opération fonctionne et les digues cèdent les unes après les autres ; s’implanter à l’occasion des élections locales – c’est en cours, avec des progressions historiques à chaque fois.
La situation est bien plus grave que le 21 avril 2002. Parce que l’avènement du FN déstabilise les équilibres de la Ve République comme il menace les fondements de la société et de notre économie. Manuel Valls et Nicolas Sarkozy, chacun à sa façon, l’ont bien compris, évoquant le risque mortel pour leur parti respectif d’une élimination dès le premier tour d’une élection présidentielle.
On connaît les causes de cette situation. Celles qui relèvent d’un système politique à bout de souffle, marqué par l’abstention de masse, le discrédit de la parole politique, les promesses intenables, la sclérose du monde politique. Et celles qui tiennent à la société française elle-même : cette grande peur du déclassement des classes moyennes, la profonde colère des classes populaires, le sentiment diffus que la France a perdu sa place et que l’Europe est menacée par la montée en puissance des pays émergents et les fractures du monde musulman.

Il faut se mobiliser dimanche

Que faire ? Il faut se mobiliser dimanche et voter pour la droite ou la gauche, contre le FN, c’est une évidence. Mais cela ne suffit plus. Il faut désormais considérer que le FN peut, un jour, gagner une élection présidentielle. Il faut s’attaquer à son programme, sur le fond, méthodiquement, pour en montrer tous les dangers. C’est le rôle des médias, des intellectuels, des experts, mais cela ne suffit pas non plus.
La droite a une responsabilité particulière. C’est à elle de proposer un projet d’alternance au pouvoir en place. Or, depuis trois ans, l’UMP est minée par les guerres intestines, le refus d’analyser les raisons de ses échecs et l’incapacité à travailler sur les moyens de transformer la France. Quel projet ? Quel programme ? Quelle méthode ? C’est dans l’opposition que se prépare une éventuelle alternance, or la droite a déjà perdu beaucoup de temps. Républicains de droite et du centre, au travail !
La gauche a encore moins le choix. Alors que François Hollande est tenté par l’immobilisme, le gouvernement doit, au contraire, prolonger les réformes, les approfondir, les amplifier, pour moderniser notre économie, la rendre plus compétitive. Avec plus de 5 millions de chômeurs, il n’a pas le choix. Sauf à prendre le risque – et la responsabilité – d’ouvrir les portes de l’Elysée au Front national.
Gilles van Kote, Directeur du Monde








LA NEBULEUSE BRUNE :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150609.OBS0439/arnaud-stephan-le-gourou-de-marion-marechal-le-pen-qui-derange-le-fn.html
http://www.liberation.fr/politiques/2015/06/15/le-bras-tres-droit-demarion-marechal-le-pen_1330247
Les "collectifs"
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- concernant ces gens que l"on pensait ne plus jamais voir et ne plus jamais entendre en France : les insupportables Alain Soral et Dieudonné Mbala Mbala notamment :  lire cette réponse, hélas nécessaire à cet individu, Soral, qui fait honte à la France :  http://www.slate.fr/story/103217/soral-haziza-tribune
Le pire étant d'entendre des gens rire du génocide des juifs au spectacle de ce prétendu comique qu'est Dieudonné 

- Le poison national n'aime pas (non plus) les protestants de notre grande famille chrétienne : http://www.lopinion.fr/blog/a-front-renverse/marion-marechal-pen-se-fache-protestants-26064?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_content=divers&utm_campaign=share


















FN : le parti de l'étranger. 
Le "système" russe, modèle de Marine Le Pen

Que l'Etat russe soit un état mafieux, ce n'est un secret pour personne. Seulement, en France, il semble que l'on ait peine à employer le mot "mafia". Sans doute du fait de l'immense poids des poutinolâtres dans de nombreuses composantes de la société française : hommes politiques (et pas seulement à l'extrême droite et à l'extrême gauche), journalistes (le zébulon Zemmour, évidemment), hommes d'affaires (certains s'accommodent de tout _ et comme par hasard, ce sont des habitués des tribunaux _ , comme feu Christophe de Margerie, ou Serge Dassault). 
On peut raisonnablement penser que l'argent prêté par les banques russes au FN, dont la présidente est une "hôte de marque à la Douma" (Le Monde, 28/05/2015) pour financer ses activités politiques est très probablement de l'argent sale.
Le système russe? Guerres, propagandes, déni du droit international, lois liberticides, corruption, assassinats, torture, mensonges, menaces... Bref, un système mafieux...
Aujourd'hui, gros plan sur les investissements mafieux de Poutine, le grand ami des extrêmes droites (et des extrêmes gauches) européennes... Un très bon article de La Tribune :
Si la guerre froide est finie, dans certains secteurs, la tension monte entre l’est et l’ouest de l’Europe. De Londres à Moscou en passant par Berlin, ce documentaire dresse un état des lieux des investissements russes. Enquête sur la stratégie employée par le président Poutine et ses hommes d'affaires, tous animés par le rêve de voir un jour émerger une grande Russie.
Des gazoducs aux chantiers navals en passant par le foot et l'immobilier, rien n'échappe à la voracité des oligarques russes.
D'autant que le rêve de Poutine d'une grande Russie lui impose de placer habilement ses pions sur l'échiquier européen. Sa stratégie ? Diviser pour mieux régner, notamment en montant la France contre l'Allemagne et inversement.
Berlin compte six mille entreprises implantées en Russie, alors que les Russes gèrent quelque mille sociétés outre-Rhin. L'ancien chancelier Gerhard Schröder, membre du conseil d'administration de la société russe Gazprom, le plus grand groupe énergétique au monde, plaide en faveur d'étroites relations économiques avec Moscou.
Quant aux Français, ils se sont réjouis de signer de juteux contrats d'armement avec la Russie... jusqu'à ce que l'embargo lié à la crise de Crimée en Ukraine stoppe la livraison des porte-hélicoptères Mistral destinés à renforcer la flotte de Poutine.
Un État mafieux ?
Népotisme, sociétés écrans... : cette enquête sur les méthodes du président russe et de ses hommes d'affaires révèle un État mafieux où gouvernement, services secrets et crime organisé travaillent de concert.
Le rachat épique par deux oligarques de chantiers navals en Allemagne du Nord ou les intrigues autour de la prise de contrôle de RWE, le puissant groupe de stockage d'énergie de la Ruhr, sont à cet égard éclairants.
Témoignant à plusieurs reprises, Boris Nemtsov, assassiné le 27 février dernier, bouleverse quand il dénonce des pratiques dangereuses pour le reste de l'Europe.




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Tête Haute et mains propres ? Une synthèse des affaires...


Plusieurs billets ont été postés sur notre blog pour montrer la ruine économique, morale, politique et culturelle que représente le Front National pour la France. Mais il n'est pas inutile de revenir sur quelques grosses affaires, qui ne font pas la une des grands médias, et qui pourtant méritent d'être mises en avant. La synthèse a été réalisée par Les Echos (dans un article MAJ le 26/05/2015).
Au sommaire : financement des campagnes de 2012, assistants parlementaires, emprunts russes, patrimoine de JM Le Pen.


Financement des campagnes électorales de 2012, emprunts russes, assistants parlementaires, patrimoine de Jean-Marie Le Pen... le FN fait l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires. Explications.


Financement des campagnes de 2012

Le financement du FN et de ses campagnes électorales depuis l’accession de Marine Le Pen à la présidence du parti fait l’objet d’une enquête judiciaire. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi cherchent à déterminer si des responsables de Jeanne, le « micro parti » de Marine Le Pen, et de Riwal, le principal prestataire de services du FN, ont mis en place un système frauduleux. Lors des législatives, Jeanne a joué un rôle central, en prêtant des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par Riwal. Les enquêteurs soupçonnent que ce système en vase clos ait pu permettre à Riwal de charger l’addition et de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l’Etat, qui rembourse les frais de campagne.
Six personnes physiques (Frédéric Chatillon, patron de Riwal  ; Sighild Blanc, associée dans la société Unanime, une agence de communication liée à Riwal  ; Axel Loustau, le trésorier de Jeanne qui a aussi été actionnaire de Riwal ; Olivier Duguet, son prédécesseur ; Nicolas Crochet, un expert-comptable proche de Marine Le Pen  ; jean-François Jalkh, vice-président et responsables des affaires juridiques du FN) ainsi que deux personnes morales, la société Riwal et le micro-parti Jeanne, ont été mis en examen.
Les juges visent aussi directement Marine Le Pen ainsi que deux de ses proches, David Racheline, sénateur du Var et maire de Fréjus, et Nicolas Bay, député européen et secrétaire général du FN. Il pourrait être reproché à la présidente du FN d’avoir salarié « fictivement en CDD, pendant sa campagne » présidentielle de 2012 ces deux conseillers via la société Riwal qui les aurait embauchés comme chargé de projet et concepteur rédacteur. Et ce alors que le premier officiait comme conseiller en communication pour la candidate et le second comme porte-parole. Des faits qui rappellent l’affaire du financement du RPR pour laquelle Alain Juppé avait écopé d’une inéligibilité temporaire en 2004.
A lire
> Mise en examen de Jean-François Jalkh, un dirigeant du FN (22/05/2015)
> FN : mise en examen du micro-parti de Marine Le Pen (06/05/2015)
> INTERVIEW Cécile Alduy : «Face aux affaires, Marine Le Pen a encore du temps avant d’être inquiétée» (30/04/2015)
> L'article du « Monde » qui a révélé l’affaire (16/04/2015)
> Financement du FN : mise en examen d’un expert-comptable, proche de Marine Le Pen (13/04/2015)
> Financement de la campagne de Marine Le Pen : un proche mis en examen pour escroquerie (29/01/2015)


Assistants parlementaires

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, soupçonne les assistants des 23 eurodéputés FN, qui figurent pour un grand nombre d’entre eux à des postes officiels dans l’organigramme du parti, de travailler essentiellement pour le Front national tout en étant rémunérés par le budget européen. Des accusations que Marine Le Pen a dénoncé en bloc, y voyant une « vaste manipulation politique », mais qui ont abouti à l’ouverture, le 30 mars 2015, par le parquet de Paris d’une enquête judiciaire. Selon Bruxelles, le préjudice financier s’élèverait à 7,5 millions d’euros.
A lire
> Soupçon de fraude du FN au Parlement européen : une affaire inédite par son ampleur (10/03/2015)
> Le président du Parlement européen accuse le FN d’enfreindre les règles de l’institution (09/03/2015)
ENQUETE Le Parlement européen, laboratoire de la stratégie de conquête du FN (10/02/2015)





Emprunts russes

Des soupçons entourent le financement du FN via des emprunts russes. En cause : 9 millions d’euros empruntés fin septembre 2014 auprès d’une banque russe et 2 millions d’euros reçus, en avril 2014, par l’association de financement de Jean-Marie Le Pen, de la part d’une banque chypriote alimentée de fonds russes. Marine Le Pen a argué que les banques françaises refusent de lui prêter de l’argent. Le 2 avril, Médiapart, qui a révélé l’affaire, confirmait, grâce à la publication par des hackers russes de textos entre un responsable du Kremlin et un proche de Vladimir Poutine, un lien entre le financement du FN par des banques russes et le soutien du parti d’extrême droite à la politique russe en Ukraine. Une révélation qui alimenterait la thèse d’un financement du FN par un Etat étranger, ce qui est formellement interdit par le droit français.
Une enquête parlementaire, lancée à l’initiative de deux députés PS, va débuter à l’automne.
Lire aussi
> Financement du FN : l’enquête parlementaire débutera à l’automne (18/05/2015)
> Emprunt russe du FN : « aucune obligation » en retour, assure Marine Le Pen (23/11/2014)





Patrimoine de Jean-Marie Le Pen

Selon Mediapart, le président d'honneur du Front national a placé de l'argent en Suisse par le biais d'un trust (société de gestion patrimoniale) géré par Gérald Gérin, l'un de ses proches collaborateurs et trésorier de son association de financement Cotelec. D'après le site d'information en ligne, « Jean-Marie Le Pen a détenu un compte caché chez HSBC, puis à la Compagnie bancaire helvétique (CBH). 2,2 millions d'euros ont été déposés, dont 1,7 million sous forme de lingots et de pièces d'or ».
Le parquet de Nanterre a confirmé avoir reçu un signalement de la cellule antiblanchiment Tracfin. Il étudie les suites judiciaires à lui donner.
Parallèlement, la déclaration 2014 de patrimoine de Jean-Marie Le Pen est en cours d’examen à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Les soupçons portent notamment sur l’existence d’un trust en Suisse, mais il n’est pas démontré à ce stade que le président d’honneur du FN en est bien le bénéficiaire. Plus généralement, les soupçons portent sur des augmentations fréquentes de son patrimoine, « en décalage avec ses capacités d’épargne et ses revenus ».
Le co-fondateur du FN fait par ailleurs l’objet d’une enquête judiciaire, depuis fin 2013, s’intéressant à un enrichissement évalué à 1,1 million d’euros de son patrimoine entre 2004 et 2009.
A lire
> Jean-Marie Le Pen aurait placé de l’argent en Suisse (27/04/2015)
> Compte en Suisse : Jean-Marie Le Pen dénonce une « offensive générale » (28/04/2015)

Dossier réalisé par Valérie Mazuir et Gabriel Nédelec (Les Echos)


Le Canard, 06/05/2015
















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La liberté de la presse
Comme leur petit Poutine adoré, les gens du Front National n'aiment pas la presse libre, surtout celle qui s'intéresse un peu trop à la réalité de ce parti (Le Figaro, 19/06/2015)
Lire aussi : Marine Le Pen s'en prend à un journaliste de BFM (Médiapart)



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La peine de mort
Le FN y est favorable. C'est une des caractéristiques de l'extrême droite. En Russie, officiellement, elle n'est pas appliquée. On la réserve, de façon sournoise (assassinats "mystérieux", empoisonnements...) , aux opposants politiques. Dans l'est de l'Ukraine, en revanche, on y est, grâce aux pro-russes (EurActiv)




Divers articles intéressants sur le parti aux idées courtes et aux mains sales 

Le dossier Médiapart : l'argent russe du FN (Médiapart)
Prêt au FN, les raisons du refus des banques (Le Monde)
L'argent du FN et la filière mafieuse russe (Médiapart
Le FN et l'argent de Moscou (Le Monde
Prêt russe du FN : les conseils d'experts pour ne pas se faire retoquer sa demande de crédit (Huffington Post
FN et lobbying pro-russe  (Médiapart)
Crimée et finances du FN : les textos secrets du Kremlin  (Médiapart)
Le FN n'est pas endetté ? Les comptes disent le contraire (Rue89
Les commissaires qui ont validé les comptes du micro-parti de Marine Le Pen sont des frontistes (rue89
La nébuleuse des sites de « réinformation » (Rue89)
Marine Le Pen a une curieuse conception de la démocratie (Rue89)
Du FN à l'islam, il cherche la vérité… (Rue89)  Quatre frontistes incendiaient des voitures pour dénoncer l'insécurité (L'Express)
Suspension des salaires des assistants d'eurodéputés frontistes (Le Point)

 


La course vers le palais de l’Elysée ne ressemble ni à un sprint, ni même à un 400 mètres haies, mais à un long, exigeant et ingrat marathon. Marine Le Pen n’a aucune expérience du pouvoir. Elle est intelligente, énergique et éloquente, mais brutale, simpliste et peu cultivée : inquiétante. Elle possède un aplomb précieux, mais elle a des idées courtes qui apparaîtront de plus en plus au grand jour. Elle n’a aucune expérience internationale, mais une attirance suspecte pour des régimes autoritaires (Poutine, Assad). Elle n’a aucune formation économique à une époque où il est impossible de s’en passer, même si elle ne garantit rien. Elle défend justement dans ce domaine comme dans à peu près tout des idées d’un autre âge. Redouter l’étranger, dénoncer le marché, sortir de l’euro, sortir de l’Europe, se barricader derrière des frontières et des exceptions nationales, revenir à un dirigisme obsolète, mettre l’économie sous tutelle, abaisser l’âge de la retraite, distribuer sans compter, on est plus près de feu le programme commun de la gauche (1972) que du monde d’aujourd’hui. Marine Le Pen propose de revenir à la France d’avant les crises. C’est une absurde fuite vers le passé, un déni de réalité, l’aveu d’une absence de propositions viables. Une politique anachronique pour une candidate mal préparée.





qui causera malheur, ruine, ajoutera de la misère à la misère, des divisions aux divisions, des conflits aux conflits, des tensions avec nos actuels partenaires de l'UE, le ravivement de conflits avec des pays tiers (voir ce qu'a fait Ménard à Béziers. Veut-il refaire la guerre d'Algérie ?)





Vers le suicide de la France : le FN a gagné les élections européennes de 2014 ( => Effacement et perte d'influence de la France au Parlement européen) , et a confirmé des scores élevés aux Départementales !  => Effacement et perte d'influence de la France au Parlement européen

Dans cette folie qui s'est emparée de la France, il faut saluer la clairvoyance de nombreux cadres de l'UMP, qui ne mettent pas sur le même plan le PS et le FN, bravant ainsi le « ni-ni » prôné par Nicolas Sarkozy. Ce dernier, par sa consigne, banalise le FN. Il renonce à le considérer comme un parti fréquentable. Peu importe ce que Marine Le Pen est ou n'est pas. Elle crée les conditions pour qu'éclatent au grand jour tous les maux qui conduiraient à France à la ruine économique, sociale, morale, politique.
Osons un parallèle : ce n'est (peut-être) pas Poutine qui a ordonné l'assassinat de tel ou tel opposant. Mais il a créé dans ce pays le climat favorable pour que de tels actes se produisent.
De la même façon, Marine Le Pen crée en France un climat de défiance, de pessimisme, de vieilles rancoeurs, d'esprit revanchard (M Ménard n'a-t-il pas baisser les drapeaux pour regretter les accords d'Evian ? Quelle sera la prochaine étape ? Regretter l'Algérie Française ? La revendiquer ? Veut-il refaire la guerre d'Algérie ? Voudrait-il annexer l'Algérie comme Poutine a annexé la Crimée ? ). Danger. Danger. Danger mortel !

Le FN et tous les cercles qui travaillent pour lui doivent être férocement combattu, car le FN ruinerait la France, ferait éclater l'Europe, exacerberait les tensions non seulement à l'intérieur du pays mais aussi avec nos partenaires européens. « Le nationalisme, c'est la guerre », avait prévenu François Mitterrand dans le dernier discours qu'il prononça à l'Assemblée Nationale. Il avait raison. Le passé nous l'a prouvé ; la Russie poutinienne nous le montre encore aujourd'hui ; et les déclarations de représentants du FN sont tout sauf anodines.
Ce parti a craché son venin mortel sur la France, et le poison se distille aujourd'hui dans tous nos territoires.
Cependant, en cas de triangulaire, il peut arriver que le meilleur moyen de faire barrage au FN soit non pas de se désister mais se maintenir pour priver le FN d’un réservoir de voix supplémentaire.
C’est ce qu’a bien compris Jean-Paul Fournier, sénateur-maire UMP de Nîmes, partisan déclaré du front républicain. Dimanche prochain, il appelle à voter pour la gauche dans les neuf cantons du Gard (sur 22) où le second tour se joue entre le FN et la gauche. «Ce n’est pas la première fois que je prends une telle position. Je ne veux pas que ces gens-là arrivent au pouvoir», affirme Fournier à Midi Libre. Il a en revanche décidé de maintenir les candidats UMP dans les trois triangulaires où l’UMP est arrivée en troisième position. Mais partout en France, beaucoup ont fait le choix de se retirer.


Le prix Nobel d'économie, de littérature, Rosetta, le succès outre-manche de Piketty ? Tout cela ne compte plus... Ce qui est mis en avant, quotidiennement, sur tous les plateaux TV et dans tous les journaux, ce sont les faits divers et les idées simplistes frontistes et leurs relais médiatiques comme le zébulon Zemmour


L'économie, les classes moyennes… mais pas seulement : http://www.slate.fr/story/99291/populisme-classes-moyennes









Le FN dans le Donbass, pour soutenir les criminels qui le finance...




















Idées courtes et mains sales : avec FN-magouilles, "la famille" s'en met plein les fouilles !

>>> OCT2017. Le fisc réclame 1,8 millions d'euros au micro-parti de Marine Le Pen Lefigaro

Après Jeanne, après Riwal, après les emprunts à la mafia poutinienne, après la fraude au Parlement européen, voici qu'un expert comptable proche de Marine Le Pen, Nicolas Crochet, est poursuivi pour complicité d'escroquerie, financement illégal de parti politique et blanchiment d'abus de biens sociaux.


RAPPELS (année 2014- 2015 uniquement): 
- Jeanne : ce micro-parti de Marine Le Pen est accusé d'avoir détournement de 6 millions d'euros,
- Riwal : cette société, proche du FNS, a été mise en examen pour «faux et usage de faux»,«escroquerie»,«abus de bien social» et «blanchiment d'abus de bien social», et financement illégal de parti politique par personne morale. Plusieurs personnalités frontistes mis en examen dans cette affaire. Exemple : Jean-François Jalkh, vice-président et responsable des questions juridiques au FN, eurodéputé, a été mis en examen le 19 mai 2015 pour "escroqueries, abus de confiance et acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale" (Le Monde, 22/05/2015). Avant lui, sept personnes et le micro-parti Jeanne (en tant que personne morale) ont été mises en examen par les juges d'instruction et la brigade financière qui soupçonnent des responsables de Jeanne et de Riwal d'avoir mis en place un système frauduleux d'enrichissement avec de l'argent public. (Huffington Post). On comprend que le FN rêve du modèle mafieux russe, dans lequel ce genre d'affaire n'existerait pas... Puisqu'il est question de la Russie, rappelons qu'entre personnes de haute moralité, on s'entend bien :
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- Emprunts russes, acte 1 : Marine Le Pen rejette tout lien entre son emprunt de neuf millions d'euros auprès d'une banque russe [plus ou moins mafieuse, donc] et ses positions pro-Russie dans le débat politique. (Le Nouvel Obs). Et pourtant...
- Emprunts russes, acte 2 : des textos d’un responsable du Kremlin, rendus publics par des hackers russes, évoqueraient des contacts entre la Russie et le parti de Marine Le Pen au sujet d’une prise de position officielle, et favorable à Moscou, du FN sur la Crimée (20 minutes). Le fait que le FN (et aucun autre parti) ait envoyé Chauprade en Crimée (pour légitimer le "référendum" organisé par les militaires russes) et Schaffhauser dans le Dombass (pour légitimer les "élections" organisées par des criminels de guerre) doit être un hasard, probablement.
- Fraude au parlement européen : Le parquet de Paris a ordonné, mardi 24 mars, une enquête préliminaire visant le Front national, pour abus de confiance. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). (Le Monde)



En plein psychodrame familial, voici donc une autre affaire qui s'annonce pour le parti à la tête-haute-et-aux-mains-propres :  
FN: mise en examen d'un expert comptable proche de Marine Le Pen
Après Frédéric Chatillon et Axel Loustau, c'est au tour d'un autre proche de Marine Le Pen de se retrouver dans le collimateur de la justice.
Nicolas Crochet, expert-comptable et proche de la présidente du parti d'extrême droite, a été mis en examen vendredi 10 avril dans l'enquête sur le financement du FN et de ses campagnes électorales, a appris lundi l'AFP de source judiciaire confirmant une information de France 2.
Nicolas Crochet est poursuivi pour complicité d'escroquerie lors des législatives de 2012, financement illégal de parti politique et blanchiment d'abus de biens sociaux, selon cette source.
Placé sous contrôle judiciaire, il doit s'acquitter d'une caution de 50.000 euros. Son audition avait démarré le 31 mars et s'est poursuivie vendredi. Contacté par l'AFP, Nicolas Crochet s'est refusé à tout commentaire.
FN: mise en examen d'un vice-président frontiste : Jean-François Jalkh
Ce haut cadre frontiste, secrétaire général de Jeanne (le microparti lié au FN), vice-président, responsable des questions juridiques du parti d’extrême droite, eurodéputé, est soupçonné d'escroquerie au détriment de l'Etat. Il a été mis en examen pour «escroqueries, abus de confiance et acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale», en l’occurrence la société de communication Riwal (Libération)
Le micro-parti Jeanne en ligne de mire
L'enquête, menée par les juges financiers Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi, porte sur le financement des campagnes présidentielle et législative 2012 et vise le FN, un parti satellite, Jeanne, et la société Riwal, qui conçoit et réalise de nombreux documents de propagande pour la parti d'extrême droite.
Lors des législatives, Jeanne, considéré comme le "micro-parti" de Marine Le Pen, a joué un rôle central, en prêtant des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par Riwal. Les enquêteurs soupçonnent que ce système en vase clos ait pu permettre à Riwal de charger l'addition et de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l’État, qui rembourse les frais de campagne.
La société Riwal et son patron, Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen, ont été mis en examen mercredi pour financement illégal de parti politique, en l'occurrence le FN et Jeanne. Riwal a aussi été mise en examen en tant que personne morale pour escroquerie. Ancien dirigeant du GUD, le syndicat étudiant d'extrême droite, Frédéric Chatillon avait déjà été mis en examen le 23 janvier, après 48 heures de garde à vue.
Les juges mènent des investigations sur des fonds qui ont transité par Hong-Kong et Singapour, selon une source proche du dossier. Expert-comptable, Nicolas Crochet apparaît à de multiples niveaux autour du FN.
Selon des documents consultés par l'AFP, son cabinet a certifié le 21 avril 2012 les comptes de Jeanne pour l'année 2011. Mais il a aussi facturé des honoraires à la campagne présidentielle de Marine Le Pen en février 2012 pour des travaux politiques, en l'occurrence le chiffrage de son projet économique. En 2011, il avait été pressenti pour diriger la campagne présidentielle de Marine Le Pen, avant que ce rôle ne soit confié à Florian Philippot.
Le trésorier de Jeanne, Axel Loustau, qui a aussi été actionnaire de Riwal, et son prédécesseur, Olivier Duguet, sont aussi mis en examen dans ce dossier.
 HuffingtonPost


La présidente du FN Marine Le Pen et les vice-présidents Jean-François Jalkh et Florian Philippot, à leur arrivée le 16 mai 204 à l'Elysée à Paris (Photo Alain Jocard. AFP)
















Ils disent être "contre le cumul"? Pourtant... Sont vraiment les rois du cumul au FNS :
- cumul de candidats tarés (cf déclarations des candidats FNS pour les départementales de 2015 , cf les condamnations)
- cumul de mises en examen et de condamnations. Dernières en date : 2 ans ferme pour une candidate FN dans une affaire de trafic de drogue, un élu FNS des Vosges poursuivi pour incitation à la haine raciale,
- cumul de mise en garde des corps intermédiaires contre le programme du FNS (syndicats, patronat, associations de parents d'élèves, Eglise catholique, philosophes, économistes, etc). Dernier exemple en date concernant la nullité du programme économique du FNS : l'avis de la  CGPME
- cumul de cadres incultes
- cumul de fonctions des assistants parlementaires FNS : affaire de fraude au parlement européen en cours...
- cumul de clichés, qu'il convient de démonter
- cumul d'amis douteux, voire mafieux : les amis "pro-russes" du FN accusés de crimes de guerre (on se rappelle de Schaffhauser envoyé dans le Donbass, et de Chauprade en Crimée), les prêts des amis russe pour remercier le FN des services rendus lors de l'annexion de la Crimée (dénoncée, rappelons-le, par l'ONU)...
- champion toute catégorie pour ce qui est des magouilles politico-financières : dernière nouvelle en date : "Marine Le Pen rattrapée par l'affaire du financement du FN" (Le Monde, 16/04/2015). "Le commissaire aux comptes du FN mis en examen" (Médiapart). Argent sale en provenance de la mafia russe ...



Cela n'empêche pas le FNS de se prononcer contre le cumul des mandats...
Les neuneus Ravier et Rachline sont de bons exemple : incultes, cumulards, grandes gueules ! Tout pour plaire : la preuve, ils ont été élus haut la main... On a les élites que l'on mérite.
Et quand on voit cette bande de tarés au Parlement européen, il y a de quoi avoir honte d'être français :




MAJ 27/04/2015 : 
- Financement des campagnes FN : une nouvelle mise en examen --> http://www.mediapart.fr/journal/france/240415/financement-des-campagnes-fn-une-nouvelle-mise-en-examen
- L'argent caché de JMLP en Suisse --> http://www.mediapart.fr/journal/france/270415/largent-cache-de-jean-marie-le-pen-en-suisse
- Les placements en or de la famille Le Pen --> http://www.mediapart.fr/journal/france/290415/les-placements-en-or-du-clan-le-pen






Saleté de système II :






Les exploits du parti à la tête haute et aux mains propres : 
>>>  2016,juin.  La gestion à la Balkany du maire frontiste de Cogolin (noter que ledit maire est un déraciné puisque pas du tout originaire du Var. Disons un parachuté. Presque un immigré...) , sa gestion à la Balkany. La ville sera-t-elle mise sous tutelle ? Possible. 






























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