>>> NOV2020 Éric Sadin: «Smartphone en main, les individus ne croient plus au projet collectif»
INTERVIEW
- Le philosophe dénonce le rôle des nouvelles technologies dans les
troubles politiques et sociaux que connaissent nombre de pays
occidentaux. Lefigaro
>>> AOUT2020 « La “cancel culture” est la conséquence du sous-développement juridique nord-américain »
. Tribune. Par Nathalie Heinich, Sociologue. En dépit des causes
défendues, la censure que promeuvent et pratiquent ces nouveaux «
annulateurs » n’a rien de progressiste, estime la sociologue Nathalie
Heinich. Surtout, elle n’a rien à faire en France, où la liberté
d’expression est encadrée et protégée par la loi. Lemonde
>>> JAN2020 Jacques Ellul, ce
penseur qui avait « prévu » les dérives du progrès
technique Bibliobs
>>> NOV2019 Polanski boycotté, pièce annulée, conférences empêchées : « Il faut résister aux nouveaux censeurs »
>>> NOV2019 Polanski boycotté, pièce annulée, conférences empêchées : « Il faut résister aux nouveaux censeurs »
Par Belinda Cannone, Ecrivaine
La romancière rappelle qu’Internet,
où éclosent des procureurs de tout poil, ne saurait tenir lieu de
tribunal.
Tribune. C’est drôle
comme une société peut soudain ne plus désirer la liberté. Je me
souviens de cette conversation, fin 2017, avec un membre de
l’Observatoire de la liberté de création, qui faisait cet
alarmant constat : une bonne part des demandes de censure
auxquelles cet organisme doit répondre provient, non plus des
traditionnels réactionnaires de tout bord, mais de militants
féministes et antiracistes. Dans un malaise grandissant, nous fûmes
quelques-uns à évoquer de plus en plus souvent, entre nous qui ne
sommes pas moins féministes et antiracistes, cette étrange dérive :
les héritiers des chantres de la liberté sont en train de devenir
les pires ennemis de la liberté.
Deux ans plus tard, échappant à
présent à tout cadre légal ou judiciaire, la volonté de censure
s’est amplifiée et elle se manifeste à la fois sur les réseaux
sociaux et au travers d’actions directes. Je ne mentionnerai que
quatre cas récents et spectaculaires de blocage : celui de la
pièce Les Suppliantes, à la Sorbonne, celui de diverses
projections de J’accuse, le film de Roman Polanski, ceux
des conférences de la philosophe Sylviane Agacinski à l’université
de Bordeaux et de François Hollande à l’université de Lille.
C’est à chaque fois la culture, le
savoir et le débat qui furent attaqués, et à chaque fois la vertu
qui cautionna les atteintes à la liberté. Certes, cette vertu a
changé d’aspect depuis le XIXe siècle : les
vociférations du procureur Pinard contre les œuvres de Baudelaire
et de Flaubert ont laissé place à celles des néoantiracistes, des
néoféministes et des défenseurs des LGBT. Mais ne nous y trompons
pas : il s’agit encore et toujours d’empêcher par la force
l’existence d’œuvres ou de réflexions qui ne répondent pas à
une certaine idée de la morale et du Bien. Lemonde
13 juin 2019
>>> Comment le rêve d’un
internet ouvert et libre s’est envolé
L’heure est à la balkanisation de
la Toile, à l’émergence de frontières qui doivent contrôler le
mouvement des données dans le monde virtuel. La Chine de Xi Jinping
a montré l’exemple, suivie par la Russie de Poutine.
Qu’il semble loin le temps où
internet était paré de toutes les vertus libertaires, la promesse
d’un monde ouvert dans lequel les informations et les images
circuleraient librement. L’heure est à la balkanisation de la
Toile, à l’émergence de frontières qui, comme celles qui
empêchent les migrations dans le monde physique, doivent contrôler
le mouvement des données dans le monde virtuel.
La Russie vient d’apporter sa
contribution à ce monde d’après, avec une loi qui vise à
instaurer un « internet souverain ». Dans l’esprit des
pères fondateurs du Net, les deux mots auraient semblé parfaitement
contradictoires. Lobs5 juin 2019 (à vomir)
>>> TRIBUNE. « Selfie sur fond de génocide : génération mort de rire (mdr) »
Les tweets, selfies et plaisanteries se multiplient dans les lieux de mémoire de la Shoah. Deux chercheuses sur le racisme et l’antisémitisme alertent et interrogent sur la portée de ces actes. Lobs
5 juin 2019 (solitude)
>>> De plus en plus
connectés, de plus en plus isolés : et si on parlait « en
vrai » à ses collègues ?
La solitude au travail est-elle
devenue la triste norme pour les salariés ? 26 % d’entre
eux disent se sentir isolés, selon une étude de l’Ifop. Et le
télétravail, vanté comme source d’épanouissement, favorise le
sentiment d’isolement. Lobs>>> NOV2018. Elisabeth Badinter: « Je ne pense pas qu’on puisse parler librement sur Internet » . La philosophe, dont « Les Passions intellectuelles » paraissent en un volume, évoque la violence des réseaux sociaux, qui contraste avec l’idéal de rationalité des Lumières. Lemonde
Le web commence (enfin) à faire le ménage :
>>> AOUT2018. Wordpress.com
supprime plusieurs blogs conspirationnistes. La principale plateforme
d’hébergement de sites Web a changé ses règles, et interdit
désormais les sites promouvant certaines théories du complot.
Pixels
Violence sur internet :
>>> AOUT2018. Ruby Rose victime de harcèlement pour son rôle dans "Batwoman", elle quitte Twitter. HP
>>> JUIL2018. Jean-Pierre Le Goff : «Le Mondial, moment de patriotisme hédoniste et d'exubérance émotionnelle».
Pour le sociologue Jean-Pierre Le Goff, la fièvre paroxystique qui s'est emparée de la France est aussi révélatrice d'une époque qui a aboli la distinction entre public et privé et érigé la posture adolescente en modèle de comportement.
Le sociologue analyse les ressorts qui font de la Coupe du monde un grand moment d'enthousiasme populaire, tissé sur fond d'égalité et d'appartenance. Compétition, patriotisme, réseaux sociaux: tous les ingrédients étaient là pour catalyser l'émotion devenue reine dans la société du spectacle. Elle noie toutes les hiérarchies et les distinctions qui fondaient l'ancien monde. Pour Jean-Pierre Le Goff, la fièvre paroxystique qui s'est emparée de la France est aussi révélatrice d'une époque qui a aboli la distinction entre public et privé et érigé la posture adolescente en modèle de comportement. LeFigaro
>>> MER2017. Contenus haineux : Twitter, Facebook et YouTube placés sur le gril par les députés britanniques. Auditionnés par une commission parlementaire, les représentants des trois principaux réseaux sociaux ont été très vivement critiqués. Pixels
Le lycée de Stroud, en Angleterre, a interdit à ses élèves tout objet connecté pendant une semaine. Après avoir dénoncé l’initiative, les élèves ont bien dû constater que les résultats étaient convaincants. LeFigaro
>>> Economie du partage : blablacar'n co....
Le succès des sites comme Airbnb ou BlaBlaCar a popularisé une nouvelle forme d’économie fondée sur le partage de biens entre particuliers. Nous en avons testé les services à Lille.
Avant, on se serait planté porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, avec une pancarte portant le nom de la destination : « Lille ». Aujourd’hui, celui qui veut se déplacer à moindres frais d’une grande ville à l’autre peut aussi se rendre sur BlablaCar, le plus gros site internet français de covoiturage. Le système est d’une grande simplicité : après avoir créé un profil, le visiteur a le choix entre des dizaines de voitures par jour, pour relier Paris à Lille, moyennant la somme de 15 ou 17 €. Il peut même choisir son conducteur, selon les commentaires portés par les précédents utilisateurs. Puis il devra payer d’avance, mais le chauffeur, lui, ne recevra l’argent qu’une fois arrivé à destination.
Plus de 600 000 Français se déplacent ainsi chaque mois. Blablacar est devenu l’emblème de l’« économie du partage » – appelée ainsi car elle repose sur le partage entre des particuliers de biens dont ils disposent, moyennant paiement, pour fournir un service. Mais ce n’est qu’un début. Cette économie connaît aujourd’hui un tel développement qu’elle permet quasiment de tout faire : se loger, se nourrir, faire de petits travaux chez soi, financer un projet… Près de 1,3 million de personnes, par exemple, ont loué l’an dernier une chambre chez l’habitant en Île-de-France, via le site américain Airbnb.
Cet essor a été rendu possible par le développement de grandes plates-formes Internet, qui se rémunèrent en prélevant une commission sur chaque transaction. Il est si spectaculaire qu’en peu de temps il a ébranlé des secteurs solidement établis, au moins en apparence : taxis, hôtels, industrie de la musique…
Pour comprendre cette révolution, nous avons voulu tester quelques-uns de ces sites. Nous sommes donc partis à Lille, durant deux jours, en tentant de rester au maximum dans le circuit de l’économie du partage. Et voici quelques constats que nous avons fait.
D’abord un état d’esprit
Chez les utilisateurs des sites collaboratifs, on retrouve souvent la même motivation : le plaisir de partager, la volonté de rester ouverts aux autres et de ne pas gaspiller. C’est bien ce que dit Aurélie Constant, journaliste à Nord éclair qui loue sa perceuse sur le site Zilok pour 10 € par jour (plus 2,5 € de commission). « Je m’en sers tous les 36 du mois. Autant en faire profiter d’autres personnes », raconte-t-elle. En un an, elle l’a louée trois fois, toujours à des étudiants. Sans problème particulier.C’est aussi l’expérience d’Éric Delcroix qui accueille des inconnus chez lui, via VoulezVousDîner. Ce site propose de découvrir chez l’habitant la gastronomie d’une région, pour 30 € par repas. « Il y a sans doute quelques personnes qui font cela pour l’argent, mais pour moi, c’est d’abord par goût des rencontres », dit-il. Il reçoit dans sa maison de brique rouge, avec ses deux filles, Yseult, 18 ans, et Clara, 16 ans, qui ont aidé à la cuisine. Le repas, sur le thème de la bière, est succulent et la conversation chaleureuse.
Universitaire et spécialiste des réseaux sociaux, Éric Delcroix accueille ainsi une fois par mois, pas plus, pour que cela reste un plaisir. « J’ai eu la semaine dernière une femme qui voulait faire une surprise à son mari. En décembre, j’ai la réservation d’un artiste qui vient à Lille le temps d’un concert », précise-t-il.
Cet état d’esprit, on l’avait déjà trouvé en voiture, durant notre trajet vers Lille, avec Sabine, 45 ans. Adepte du covoiturage depuis toujours, elle installe vite le tutoiement et la bonne humeur parmi ses passagers, deux ce jour-là. Cette conseillère en recrutement vit à Lille, mais elle vient régulièrement à Paris pour voir ses nièces. Le covoiturage lui rembourse les frais de voyage, mais c’est surtout une occasion de faire des rencontres. «On bavarde et le trajet passe plus vite», dit-elle.
Sabine ne part d’ailleurs en vacances que comme cela, en louant chez l’habitant par le site Bedycasa. Elle n’est pas la seule : au fil des rencontres, on s’aperçoit que les utilisateurs d’un site de partage sont très souvent utilisateurs d’autres sites du même type. À tel point que les promoteurs de cette sorte d’échanges forment une communauté : ce sont, au départ, des gens à l’aise avec la technologie, des étudiants, qui ont en commun le goût du contact et l’idée d’une bonne gestion de leurs ressources et de celles de la planète.
Au fil du temps, cependant, les sites de partage attirent de plus en plus de monde. Entre 2010 et 2015, l’âge moyen des utilisateurs de BlaBlaCar est ainsi monté de 29 à 34 ans. Cette croissance constitue une menace pour l’état d’esprit des pionniers. Alors les sites font tout pour le maintenir, convaincus que la confiance entre membres est nécessaire pour que le système fonctionne. Ils imposent donc quelques règles et ferment les comptes de ceux qui ne jouent pas le jeu.
Des services qui marchent bien… ou pas
Utiliser les sites de partage est souvent intéressant financièrement, mais implique aussi quelques contraintes – s’organiser un peu à l’avance – et oblige à accepter les surprises, les bonnes et les mauvaises. Comme cette chambre louée par Airbnb dans une grande maison du Vieux-Lille. La propriétaire des lieux est charmante, mais la pièce n’est pas isolée. Il y fait froid… glacial.Statistiquement, plus les sites regroupent de membres, plus il y est facile de trouver quelqu’un qui propose le service précis recherché. À l’inverse, ceux qui n’ont pas assez d’inscrits ont donc moins de chance de bien marcher. C’est le cas de La Machine du Voisin, où l’on tente, en vain, de contacter un des 171 Lillois enregistrés qui proposent d’aller faire chez eux une machine à laver le linge (pour 3 € en moyenne).
C’est le cas aussi de Planter Chez Nous, qui recense des annonces de partage de jardins. Banquier durant la semaine et jardinier le week-end, Pascal Rosset y propose de partager la récolte et le travail d’entretien de son terrain de 120 m2, à Wavrin. «Cela représente trop de travail pour une seule personne», explique-t-il. Mais en un an, il n’a reçu qu’une proposition. Et la personne n’a pas donné suite.
Des revenus parfois importants et non déclarés
Cette activité peut parfois générer de gros revenus. Murielle, professeur d’anglais, loue six chambres dans sa maison du centre de Lille, proposées à la fois sur Airbnb, Bedycasa et Le Bon Coin. Certains locataires sont des étudiants qui restent plusieurs mois, d’autres sont des visiteurs de passage. La nuit est à 30 €, le mois à 487 €.Le soir de novembre où nous y sommes passés, toutes les chambres étaient occupées. À l’intérieur, l’ambiance fleure bon la pension de famille. «Je déclare environ 1 500 € par mois», admet Murielle. Mais un rapide calcul permet de comprendre que cette activité lui rapporte couramment le double. Elle n’est donc pas imposée sur la totalité de ses revenus.
On touche là aux limites de l’économie de partage. Mais on les franchit encore davantage en allant s’asseoir dans un véhicule trouvé sur Uber. Même facilité d’utilisation du site, grâce à une application sur téléphone mobile extraordinairement bien faite. Mais au volant de la Skoda qui nous prend, le conducteur perçoit une rémunération fixe.
«Je ne suis pas censé vous le dire, admet-il, mais je travaille pour une entreprise qui a de nombreuses voitures chez Uber. Je suis au volant sept jours sur sept, onze heures par jour, toute l’année. Je fais la journée et je travaille en tandem avec une autre personne qui fait la nuit. Je gagne 2 000 € et lui 2 200 €.»
Pour cet homme, qui n’a aucune qualification, ce travail est une chance. Mais c’est aussi un contournement des règles du droit social, très loin de l’esprit de partage.
Face à ces dérives, les pouvoirs publics songent à de nouvelles règles, comme imposer tous les revenus issus de cette nouvelle économie, au-delà d’une franchise de 5 000 €. «On peut se demander si les services de partage seront encore intéressants une fois que l’avantage financier aura disparu…», s’interroge Pascal Rosset, le banquier-jardinier. «Les inconvénients risquent alors de l’emporter», croit-il.
Pour lui, la mode de l’économie du partage reste une bulle, qui prospère en raison des difficultés économiques actuelles, des problèmes de pouvoirs d’achat et de stagnation des revenus. Pour d’autres, l’essor de cette économie du partage n’en est qu’à ses débuts. Les créateurs du site Airbnb, par exemple, s’estiment capables de s’imposer comme une véritable alternative face aux hôteliers traditionnels. Et se voient même porteurs d’un changement complet de société.
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PETIT LEXIQUE DES SITES COLLABORATIFS
Profil d’utilisateur : pour participer aux échanges sur un site, il faut se créer une fiche en donnant son nom, ses coordonnées et sa photo. Les autres utilisateurs ne voient pas tous ces renseignements, mais ils permettent au site de garantir les échanges.
Compte vérifié : les sites font souvent une vérification d’identité par différents procédés, par exemple en envoyant un code par SMS qu’il faut immédiatement reporter sur le site, pour être sûr que le numéro déclaré est le bon.
Avis : après un échange, les utilisateurs sont invités à noter les autres et à donner un avis. La plupart cherchent à avoir des commentaires positifs, pour figurer en bonne place sur le site.
Notification : lorsqu’un utilisateur demande un service à un autre membre, celui-ci reçoit un message sur son compte d’utilisateur, mais aussi une notification par SMS ou par e-mail, de façon à ce qu’il réponde au plus vite.
Alain
Guillemoles, LaCroix
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Portraits
de quatre utilisateurs lillois.
Le système permet de faire des économies, mais surtout de créer du lien social, disent les défenseurs de ce système. Portraits de quatre personnes qui participent, chacune à leur façon, à cette nouvelle forme d’économie, dans la région de Lille.
> Eric Delcroix reçoit chez lui, avec ses filles, Yseult et Clara, par le site « Voulez-vous dîner ? » et propose ainsi de découvrir la cuisine du Nord. L’inscription coute 30€. Mais pour Eric Delcroix, spécialiste des réseaux sociaux, ces soirées sont d’abord l’occasion de rencontres.
> Pascal Rosset propose de partager gratuitement un jardin, prés de Lille, sur le site « Plantez chez nous ». Le terrain fait 120 m, ce qui est trop pour ses besoins. Il veut aussi partager la récolte, trop abondante pour une seule famille. Mais il n’a pas encore trouvé de personne intéressée.
> Aurélie Constant propose sa perceuse à louer à la journée sur le site Zilok. Cette journaliste au quotidien Nord-Eclair estime que ce système est un moyen de dépanner ceux qui ont besoin d’un outil pour un petit travail. Elle a loué sa perceuse 3 fois en un an, toujours à des étudiants.
> Anton Poturgaïev loue sa chambre d’étudiant dans le centre de Lille sur le site AirBnB. Il va alors dormir chez son cousin et s’adapte aux contraintes de ses invités. A 30€ la nuit, le système lui apporte un petit complément de ressources, autour de 100 € par mois environ.
Alain Guillemoles, LaCroix
Les dérives d'internet (voir aussi le billet Démocratie)
>>> DEC2016. Internet, l’effet bulle. C’est un des paradoxes d’Internet. L’instrument qui ouvre la porte de tous les savoirs peut être aussi un puissant facteur d’enfermement. L’écran de l’ordinateur ou du téléphone cesse alors d’être une fenêtre sur le monde et devient quelque chose qui nous dissimule une partie de la réalité. La Croix
>>> DEC2016. Christine Albanel : « Avec Internet, nous sommes entrés dans une ère de l’émotionnel » La Croix
>>> MARS2017. L’esprit d’Aaron Swartz plane toujours sur le Web. Mort à 26 ans, alors qu’il était poursuivi par le FBI, Aaron Swartz a marqué l’histoire d’Internet. Quatre ans après son suicide, un ouvrage regroupant ses écrits est publié en France. LeMonde
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