vendredi 4 décembre 2015

Danemark / République Tchèque / Italie / Roumanie / Hongrie / Pologne

Le Danemark
Un des trois pays scandinaves
 Capitale : Copengague 

Société

>>> JAN2018. Au Danemark, quatre écoles sur dix «libérées» des téléphones portables. Depuis octobre, de nombreux établissements danois ont décidé d'eux-mêmes d'interdire à titre expérimental l'usage des smartphones à leurs élèves. La mesure, soutenue par le gouvernement, divise ce pays où les enfants sont hyperconnectés. LeFigaro
>>> MARS2016. Le Danemark, le pays le plus heureux du monde Lepoint

Energie & écologie
>>> MARS2009. Copenhague, capitale de l'énergie. Ecosources 

Erasmus

>>> JUIL207. Mon année Erasmus au Danemark : « On grandit tous après une expérience comme celle-là ». Partie un an à Roskilde près de Copenhague, Jeanne (21 ans), étudiante à Sciences Po Lille raconte son expérience Erasmus, une parenthèse attendue dans une scolarité intense. LavoixLetudiant




Danemark et Union européenne
>>> DEC2015. Les Danois votent contre une coopération policière renforcée avec l’UE
Les Danois ont rejeté par référendum une participation de leur pays aux programmes européens de sécurité. Le non, défendu par l’extrême gauche et le Dansk Folkeparti (Parti du peuple danois), pourtant soutien au Parlement du gouvernement, a obtenu 53,1 % des suffrages, contre 46,9 % pour le oui, selon des résultats définitifs.
L’enjeu de ce scrutin était de savoir si le Danemark voulait continuer à être dans Europol, l’agence intergouvernementale chargée de la lutte contre le crime organisé, les trafics et le terrorisme. Le traité de Lisbonne a changé la donne et, pour continuer à en faire partie, le Danemark devait renoncer à certaines de ses exemptions, obtenues après qu’il eut rejeté le traité de Maastricht, en 1992. Le non triomphant, le Danemark s’exclut donc d’Europol, du moins jusqu’à négociation d’un accord séparé.
Le premier ministre, Lars Lokke Rasmussen, a reconnu la victoire du non au référendum. Il s’est efforcé de ne pas livrer une interprétation négative du résultat :
« Les raisons pour lesquelles les Danois ont refusé de choisir ce que nous proposions sont probablement liées au fait qu’il y a ce sentiment d’incertitude étant donné que l’Europe est actuellement confrontée à d’autres problèmes majeurs que nous n’avons pas véritablement réglés. »
« Plus d’UE ? Non merci »
Le référendum, le huitième soumis aux électeurs du royaume scandinave depuis celui sur son adhésion à l’UE en 1972, confirme la défiance de l’opinion danoise à l’égard du projet européen, mais aussi la grande forme du Parti du peuple danois.
Cette formation anti-immigration, premier parti de droite, a fait campagne sur le thème « Plus d’UE ? Non merci », séduisant une partie des nombreux électeurs indécis.
Initialement prévu en 2016, ce référendum a été avancé afin d’éviter des interférences avec celui que le Royaume-Uni doit convoquer avant 2017 sur son appartenance européenne. Ce résultat devrait d’ailleurs conforter toutes les forces, dans les divers pays de l’UE, et surtout au Royaume-Uni, qui militent pour un retour vers davantage de souveraineté nationale.




Le problème de l'immigration 
>>> MARS2017. Cinquante mesures musclées sur l’immigration, cela valait bien un gâteau. La ministre de l’Immigration danoise, Inger Støjberg, a suscité un tollé dans son pays en publiant sur les réseaux sociaux une photo d’elle célébrant le cinquantième durcissement de la législation sur l’immigration. CourrierInt
>>> MARS2017. Au Danemark, Inger Stojberg, ministre de l’immigration et de la provocation
Propos choquants, mensonges éhontés et humour cynique, Inger Stojberg, ministre de l’immigration et de l’intégration du Danemark, ne recule devant rien pour « défendre » son pays contre l’immigration. LeMonde

>>> JAN2016. Le Danemark raidit sa position sur l’immigration. Le Parlement danois a achevé jeudi l’examen du texte prévoyant la confiscation des biens des migrants d’une valeur supérieure à 1 340 euros. La loi devrait être adoptée mardi. LeMonde
>>> AOUT2017. Le Danemark légifère contre les Roms. Adoptée en urgence en juin dernier, une loi contre la mendicité visant les gens du voyage qui affluent en nombre vers Copenhague, peut désormais valoir deux semaines de prison ferme aux contrevenants. Lefigaro



Le problème de l'islamisme et du terrorisme islamiste
>>> FEV2016. Islamisme: un an après les attentats de Copenhague, le Danemark, divisé, se souvient RTBF
>>> FEV2015. Fusillade à Copenhague après un débat sur l'islamisme et la liberté d'expression Franceinter

>>> SEPT2010. Le Danemark, cible "prioritaire" du terrorisme islamiste Lepoint



Le problème de la Russie et du poutinisme
>>> AVR2017. Le Danemark accuse la Russie de piratage informatique. Des pirates russes se seraient introduits dans des messageries électroniques du ministère danois de la Défense. RFI

>>> MARS2015. L’incroyable menace russe contre le Danemark OPEX360


>>> JAN2017. Le Danemark dans le viseur de l’armée russe ? Epochtimes

>>> MARS2015. Bouclier antimissile: la Russie menace le Danemark. Les navires de guerre danois deviendront des cibles pour les missiles nucléaires russes si Copenhague persiste à vouloir s'associer au système de défense antimissile de l'Otan, déclare l'ambassadeur de Russie au Danemark. BFMTV



International
>>> DEC2014. Arctique. A son tour, le Danemark revendique le pôle Nord CourrierInt
















La République tchèque
Un des quatre pays du V4
Capitale : Prague



>>> JAN2018. Le scientifique JIŘÍ DRAHOŠ, le plus fort des candidats "anti-Zeman".
Président de l’Académie tchèque des Sciences jusqu’en mars 2017, Jiří Drahoš est une personnalité respectée dans les milieux scientifique, intellectuel et politique. Cet éminent spécialiste en physique-chimie se veut être un chef de l’Etat honnête et intègre, un président qui unit et cultive la société tchèque. Une manière de se démarquer de son adversaire Miloš Zeman qu’il affrontera au second tour de l’élection présidentielle. RadioPraha>>> JAN2018. Présidentielle tchèque. Le pro-russe Milos Zeman face à un pro-européen au second tour OuestFrance

>>> AOUT2017. Prague veut faire partie du noyau dur européen, mais sans l’euro. La République tchèque veut intégrer le noyau dur de l’UE, mais pas sa monnaie. Prague souhaite plutôt se concentrer sur la défense commune. Euractiv

>>> FEV2017. République tchèque et Slovaquie veulent simplifier la politique de cohésion. Les délégations nationales tchèque et slovaque au Comité des régions viennent de présenter une opinion commune sur l’avenir de la politique de cohésion après 2020. Elles y identifient sept priorités et principes communs pour la prochaine période de programmation. Euractiv

>>> DEC2016. Prague va ouvrir un centre contre le terrorisme, les menaces hybrides et la propagande. Le 1er septembre dernier, le BiS, le service de contre-espionnage tchèque, avait parlé, dans son rapport annuel, d’une « guerre de l’information » menée dans le pays via un réseau de groupes de « marionnettes » et d’agents de propagande susceptibles d’être utilisés à des fins de déstabilisation. Opex360


Le problème de la Russie poutinienne
>>> Propagande russe en République Tchèque. Quarante-sept ans après le « Printemps de Prague », la République tchèque est-elle en train de connaître une nouvelle invasion ? C'est ce que pensent certains, qui s'inquiètent de l'apparition d'une quarantaine de sites internet prorusses, en langue tchèque et slovaque, depuis l'annexion de la Crimée. Le dernier en date a été lancé en mars par l'agence Sputnik, nouveau nom de la Voix de la Russie. Légitimation de l'opération en Crimée, soutien aux séparatistes est-ukrainiens, diatribes anti-OTAN ou antioccidentales, si la propagande russe touche encore quelques nostalgiques de l'ère soviétique, elle rappelle surtout de très mauvais souvenirs à la population tchèque. (Charlie Hebdo n°1187).
A Prague, la population n'apprécie pas forcément les relais poutiniens. Exemple ici, où une politicienne française poutinophile et europhobe se fait huer.
>>> Les agents de Poutine [en République Tchèque]. « Sortir du brouillard russe et prendre enfin au sérieux la défense de la liberté que nous avons reconquise en 1989 et que le Kremlin et ses services secrets cherchent de nouveau à saper. » Tel est l’objectif du livre que son auteur Ondřej Kundra a intitulé « Putinovi agenti » (Les agents de Poutine). Publié par les éditions BizBooks, le livre a été nominé pour le prix Magnesia Litera. RadioPraha (en français)

>>> SEPT2016. Prague, un nid d’espions russes. Selon le rapport annuel des services de renseignement tchèques, les deux tiers de la mission diplomatique russe à Prague seraient des espions. CourrierInt
>>> DEC2016. Face aux rumeurs du web, les Tchèques lancent une cellule anti-désinformation SFRnews
>>> JAN2017. Le président tchèque fustige une initiative contre la propagande russe. Le ministère de l’Intérieur tchèque a monté une structure pour surveiller et analyser « les menaces hybrides » à la sécurité, visant surtout les campagnes de désinformation russes. L’initiative déplaît au président. Euractiv
>>> JUIL2017. Menaces cybernétiques sur les élections tchèques RadioPraha

Energie
>>> Énergie: à contre-courant, le tchèque EPH mise sur le charbon Lepoint


Immigration extra-européenne : la saine vision politique de la République Tchèque en matière d'immigration
>>> SEPT2017. Prague n’accueille aucun réfugié, mais estime en faire assez. Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, est cependant convaincu que son pays en fait assez. « La République tchèque est prête à poursuivre son assistance intensive à l’Italie, à la fois sur son territoire et dans les pays tiers d’où proviennent les migrants », a-t-il déclaré.
(…)
Prague et Rome préparent un projet commun sur la réintégration des réfugiés en Côte d’Ivoire. « Nous fournirons une aide matérielle à cette région, notamment dans les secteurs des logements et des soins de santé », a expliqué Hana Malá, porte-parole du ministère tchèque de l’Intérieur.
Le Premier ministre tchèque a par ailleurs souligné que depuis le début de la crise, « un million d’euros ont été versés par la République tchèque au service de garde-côte libyen, et le même montant pour les activités de lutte contre le trafic d’êtres humains dans le Sahel ».
Comme l’Italie, le gouvernement de Prague estime que le renforcement des garde-côtes libyen est un élément clé pour stopper la vague de migrants arrivant en Europe. C’est aussi pour cette raison que la République tchèque a participé, à hauteur d’un million d’euros, via le Fonds d’affectation spéciale pour l’Afrique. Euractiv


>>> FEV2017. Prague appelle à une immigration «différente» Euractiv


Divers
>>> AVR2016. La République tchèque est morte, vive la Tchéquie ! Lemonde








L'Italie
1 des 19 membres de la Zone €uro
Capitale : Rome



>>> JAN2018. Un traité bilatéral France-Italie pour relancer le couple franco-italien RFI
>>> SEPT2017. Naval militaire : selon Rome, l'alliance France-Italie peut être étendue à l'Allemagne Europe1
>>> SEPT2017. Marco Minniti, apparatchik de l’ombre devenu « M. Anti-migrants » en Italie. Le ministre de l’intérieur, qui a négocié l’arrêt du trafic en Libye dans des conditions opaques, est devenu très populaireLeMonde
>>> AOUT2017. Le maréchal Haftar menace les navires italiens qui seront déployés dans les eaux territoriales libyennes Opex360 
>>> AOUT2017. Le Parlement italien a donné son feu vert à une mission navale en Libye Opex360
>>> AOUT2017. Migrants : l’Italie déploie une flotte militaire au large de la Libye.
Rome cherche ainsi à lutter contre les trafiquant et réduire en amont les départs de migrants. Plusieurs ONG refusent de signer le code de conduite proposé par le gouvernement Gentiloni.  LesEchos

>>> AOUT2017. Philippe Maystadt: "N’isolons pas l’Italie !". Migrants, Libye, chantiers navals, ligne Lyon-Turin… : l’Italie se sent trahie par ses voisins, et principalement par la France. Lalibre.be
>>> AOUT2017. Vu d’Italie. Nationalisation de Saint-Nazaire : Bruno Le Maire tente de rattraper le coup Courrierinternational

>>> AOUT2017. Macron s'est-il vengé en nationalisant STX ?L'ancien maître de Bercy n'a pas oublié son échec face à ses partenaires transalpins en mai 2016 sur l'affaire STMicro.
Quel sens faut-il donner à la nationalisation temporaire – mais brutale aux yeux des acheteurs potentiels italiens – des chantiers navals de Saint-Nazaire ? En prenant provisoirement le contrôle de STX France, le gouvernement souhaite rééquilibrer l'accord de partenariat avec le candidat italien au contrôle, Fincantieri. Le but ? Parvenir à une répartition 50-50 du capital, au lieu d'un partage à 54% pour les Italiens et 46% pour les Français, tel que le prévoyait l'accord conclu sous François Hollande. L'Obs

>>> MARS2017. Les nouveaux amis italiens de Poutine. Après la Ligue du Nord, lundi, le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo pourrait signer un partenariat avec Russie unie, le parti de Vladimir Poutine.  OuestFrance


Energie
>>> AOUT2017. Le lac de Côme passe au tout électrique Euractiv







La Roumanie
Capitale : Bucarest


>>> JAN2018. Après la Pologne et la République Tchèque, risque de contagion sur la Roumanie ?
Après la Hongrie et la Pologne, l'Europe menace la Roumanie. La Commission européenne vient de mettre en garde la Roumanie de ne pas mettre en œuvre une réforme de la justice adoptée le mois dernier qui serait trop indulgente vis-à-vis des élus ou des dirigeants accusés de corruption. Europe1


>>> AOUT2017. Roumanie, la société civile en état d’alerte. Comme jamais depuis la chute de Ceausescu en 1989, la société civile se mobilise en Roumanie. Plus de six cent mille personnes ont manifesté cet hiver contre un gouvernement qui tentait d’assouplir les lois anti-corruption. De ce sursaut civique, des initiatives ont émergé, comme celle de Rezistenta TV, une chaîne fondée par Mihai et Andi, citoyens devenus activistes, et diffusée sur internet chaque semaine. Arte

>>> AOUT2017. Roumanie, un projet de mine suscite espoir et inquiétude. Le gouvernement roumain envisage de légiférer pour relancer l’exploitation du cuivre, de l’or et d’autres richesses souterraines du pays. Ce projet arrangerait les affaires d’investisseurs canadiens au grand dam des habitants de Certej, un village de l’ouest du pays. LaCroix


>>> AOUT2017. Visite d'Emmanuel Macron à Bucarest : ce que la France peut apprendre de la Roumanie.
Monsieur le Président, vous allez visiter l'un des pays qui a le plus souffert du communisme mais qui est aujourd'hui en pleine croissance économique. Vous rencontrerez un président issu de la minorité des Saxons de Transylvanie, avec un prénom et un nom typiquement allemands, dont l'élection en 2014 a été largement saluée en Europe comme un bel exemple de démocratie… Par contre, méfiez-vous du Premier ministre et du gouvernement issu d'un parti de gauche avec de nombreux anciens apparatchiks dans ses rangs, certains déjà condamnés ou poursuivis pour corruption. Un parti qui a gagné les élections en décembre dernier surtout grâce à un taux d'abstention frôlant les 60 %... (…) Contrairement à la France, la Roumanie est un pays qui croit énormément en ses racines chrétiennes (…) LeFigaro

>>> JUIL2017. La Roumanie interdit de survol l'avion du vice-Premier ministre russe.
La Roumanie a interdit vendredi de survol un avion transportant le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine en raison des sanctions européennes l'empêchant de se rendre dans l'UE, a-t-on appris de source ministérielle.     Lorientlejour



>>> AVR2015. En Roumanie, le secteur de l’énergie profite du conflit ukrainien et de la lutte anti-corruption. Des enquêtes récentes ont permis de limiter la corruption au sein du secteur énergétique roumain et ont accéléré la libéralisation du marché, alors que la crise ukrainienne a forcé Bucarest à assumer un rôle plus prédominant dans la région. Euractiv
















La Hongrie 
Un des quatre pays du V4
Capitale : Budapest

>>> JAN2018. La Hongrie et la Pologne défendent une hausse du budget européen Euractiv
>>> DEC2017. La Hongrie naturalise à tour de bras et compte un million d'habitants en plus. Le pays reste âprement hostile à l'immigration. Mais, en six ans, un million de Hongrois des pays voisins ont obtenu la citoyenneté. Ouestfrance

Les dérives de la Hongrie d'Orban : Orban et sa poutinolâtrie jouent contre l'UE
>>> SEPT2017. La Hongrie, cet État de l’Union européenne qui préfère Poutine. Marginalisé au sein de l’UE et à Bruxelles pour sa fermeté anti-migrants et son «illibéralisme» autoritaire, Viktor Orbán courtise ouvertement le maître du Kremlin, vu comme un modèle. Au risque de précipiter à nouveau Budapest dans les bras de Moscou. Slate
>>> SEPT2017. Clôture anti-migrants: Budapest en appelle à «la solidarité européenne». La Commission européenne va examiner rapidement une demande d'aide de Budapest pour financer la protection de ses frontières tout en soulignant que le Premier ministre Viktor Orban sollicite une « solidarité » du bloc communautaire dont il ne fait pas preuve lui-même. RFI
Peut-être Orban pourrait-il demander à son ami Poutine de payer la facture ? Après tout, le premier a décidé tout seul de son mur sans aucune consultation de ses partenaires européens. Et le second a décidé de s'incruster en Hongrie (comme dans tous les pays de l'UE, c'est vrai. Mais en Hongrie, il est accueilli à bras ouverts). Orban a préféré Poutine à l'UE pour financer sa centrale nucléaire de Paks. Il serait logique qu'il préfère Poutine à l'UE pour financer son mur.
>>> SEPT2017. Cinq preuves que la Hongrie jette l’argent de l’Europe par les fenêtres Slate
>>> FEV2017. Vu de Hongrie. Rencontre Orbán-Poutine sous tension à Budapest CourrierInt
>>> FEV2017. Poutine et Orbán affichent leur unité à Budapest OuestFrance

>>> FEV2017. Viktor Orban en « situation inconfortable » entre la Russie et l’OTAN. Le premier ministre hongrois a accueilli jeudi le président russe, Vladimir Poutine, qui veut enrayer la baisse des échanges commerciaux entre les deux pays. Lemonde


Les dérives de la Hongrie d'Orban : lois liberticides, populisme, poutinisme
>>> AOUT2017. Vu de Hongrie. Poutine à Budapest, nouvelle visite controversée. Accueilli ce lundi à Budapest pour la deuxième fois en six mois, le maître du Kremlin assiste à l’ouverture des Mondiaux de judo en compagnie de Viktor Orbán, avec qui il discutera questions énergétiques et diplomatiques. Les médias hongrois commentent largement cette visite éclair.
Documentaire anti-Poutine projeté hier au cœur de Budapest, les noms de rues soviétiques collés sur les plaques de plusieurs grandes artères de la ville, manifestation mobile suivant le trajet de la délégation russe, Marche pour l’Europe prévue ce soir à l’initiative du parti centriste-libéral Momentum… L’opposition hongroise réserve un comité d’accueil particulièrement glacial à la ceinture noire Vladimir Poutine, invité d’honneur des championnats du Monde de judo débutant ce lundi 28 août sur les bords du Danube. Apprécié de Viktor Orbán, le dirigeant russe continue d’avancer ses pions dans l’ex-satellite soviétique, dont le Premier ministre est accusé de suivre son exemple en stigmatisant les ONG et les médias critiques.

Ce lundi, les deux leaders, qui partagent la même passion du sport, devraient également évoquer les échanges prévus sur la rénovation de la centrale nucléaire de Paks financée par Moscou et les questions gazières. CourrierInternational

>>> AOUT2017. La Hongrie, repaire de l’extrême droite mondiale. La « démocratie illibérale » fermée aux réfugiés du premier ministre Viktor Orban attire des nationalistes d’Europe et des Etats-Unis. Lemonde
>>> MAI2015. Peine de mort en Hongrie: quelle mouche a donc piqué Viktor Orban? RFI



La Hongrie et le bon sens de Victor Orban sur le problème des migrants
>>> JUIN2017. Hongrie : natalité contre immigration. Hongrie – Le premier ministre conservateur Viktor Orbán est connu pour sa réthorique anti-immigration. Moins pour sa position nataliste. Cela va pourtant de pair. VisegradPost
>>> Le Hongrois Viktor Orban veut créer une ville de migrants en Libye. 
Cela rejoindrait-il l'idée des Hotspots de certaines élus européens dont Macron. Sur ce point, il serait possible de s'entendre...

>>> La Hongrie veut sauver l’Europe d’elle-même
Le titre du Monde se veut ironique. Mais d'une part, la Hongrie n'est pas seule : le référendum britannique était un référendum pour ou contre l'immigration ; l'on ferait ce référendum dans tous les pays d'Europe de l'est, on obtiendrait le même résultat : ce n'est pas pour rien que le groupe de Visegrad a repris du poids de la bête . Au delà, si les partis populistes pullulent en Europe de l'ouest avec les succès que l'on sait, c'est uniquement parque le problème de l'immigration n'est pas pris au sérieux par les gouvernants actuels
>>> SEPT2017. La Hongrie demande à l’Union européenne de payer sa clôture anti-migrants OuestFrance      



>>> AOUT2017. Au cœur du Sziget, l’un des plus grands festivals d’Europe LeMonde 














La Pologne
Un des quatre pays du V4
Capitale : Varsovie



>>> FEV2018. La Pologne, proie de l'"illibéralisme".
Il y a des élections régulières, le peuple est libre de s'exprimer, on ne constate pas de bourrage des urnes, l'armée reste bien cantonnée dans les casernes et ce pays est membre de l'Union européenne... Sauf que, en Pologne, les contre-pouvoirs se font raboter, les gouvernants s'estiment inattaquables, les opposants sont qualifiés de traîtres, les médias se voient ciblés par les autorités, des journalistes se trouvent poursuivis par le pouvoir... et le nationalisme est devenu la doctrine officielle. L'Express

>>> FEV2018. Duel entre la Pologne et Bruxelles pour le sort de la plus vieille forêt européenne L'Obs
>>> FEV2018. La Pologne réécrit l'histoire de la Shoah et poursuit sa dérive autoritaire.
Les lois mémorielles visent à "laver" la Pologne de son image antisémite, mais c'est le contraire qui se produit.
La Pologne a subi, avec le massacre de Katyn au début de la Seconde Guerre mondiale, l’une des plus grandes opérations de manipulation de l’histoire au XXe siècle. Ce qui rend d’autant plus mystérieuse, et inacceptable, la tentative de ses dirigeants actuels, de prescrire par la loi un récit national revu et corrigé.
 Le massacre de Katyn, auquel le grand cinéaste polonais Andrzej Wajda, aujourd’hui disparu, a consacré une fresque monumentale en 2007, aurait dû être l’antidote absolu au mensonge historique. L'Obs

>>> JAN2018. En Pologne, la jeunesse tiraillée entre Varsovie et Bruxelles LaCroix
>>> JAN2018. Piotr Szczesny, cet « homme ordinaire » qui s’est immolé pour réveiller la Pologne. En plein cœur de Varsovie, en octobre 2017, un citoyen de 54 ans s’est transformé en torche humaine pour protester contre l’évolution conservatrice de son pays.
« Moi, l’homme gris, ordinaire, j’aime la liberté. »
Piotr Szczesny avait 54 ans. Il s’est immolé ici même le 19 octobre 2017, dans un geste politique assumé, laissant au pays un acte d’accusation en quinze points qui débutait ainsi : « Je proteste parce que le pouvoir limite les libertés civiques. Je proteste parce que les gouvernants enfreignent les principes de la démocratie. Je proteste en particulier contre la destruction (en pratique) du Tribunal constitutionnel et la destruction du système de tribunaux indépendants. » LeMonde


Pologne et Europe

>>> DEC2017. L’Europe déclenche une procédure sans précédent contre le gouvernement polonais. La Commission européenne a déclenché, mercredi, l’article 7 du traité de l’UE, encore jamais utilisé, estimant qu’« il y a un risque clair d’une violation grave de l’Etat de droit en Pologne ». Lemonde

>>> SEPT2017. La Pologne s'éloigne-t-elle de l'Europe ? Il semble que oui :
- tensions avec la France (problème des travailleurs détachés ; annulation brutale, il y a un an, d'un contrat de vente d'hélicoptères Airbus au bénéfice des Américains, qui a laissé un goût amer et le sentiment que Varsovie ne joue pas «collectif» en Europe ; refus d'une Europe à plusieurs vitesse ; justice...) Lefigaro
- tensions avec l'Allemagne : le Parlement va évaluer les réparations de guerre réclamées à l'Allemagne. (...) Les évêques catholiques polonais ont adressé au début du mois une mise en garde au gouvernement conservateur nationaliste contre le risque d'"annihiler" la confiance et la réconciliation polono-allemandes. RTLbe
- tensions avec le Royaume-Uni : Londres libre d’imposer des visas à la Pologne après le Brexit Euractiv
- utilisation de main-d'oeuvre nord-coréenne (LaCroix)


>>> SEPT2017. L’archevêque de Varsovie défend la séparation des pouvoirs en Pologne LaCroix
>>> SEPT2017. Pologne : sortir de l’anti-Europe. Les Français qui ont vécu la fin de la Guerre froide entretiennent souvent une image romantique de la Pologne : celle de la nation dissidente qui, menée par Lech Walesa et les ouvriers des chantiers navals de Gdansk, ne s’est jamais pliée au communisme et a fait chuter le système soviétique. Aujourd’hui, c’est le gouvernement polonais qui résiste à cette Europe que son peuple a tant voulu retrouver en 1989. OuestFrance
>>> AOUT2017. « La Pologne se retrouve au cœur d’une bataille très politique pour l’âme de l’Europe ». Dans sa chronique hebdomadaire, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde », estime que conflit qui oppose Varsovie à Bruxelles, Paris et maintenant Berlin va bien au-delà du travail détaché et qu’il touche au cœur du projet européen. (…) « Il n’est simplement plus possible de nous taire, de ne rien dire juste pour avoir la paix. L’Etat de droit en Pologne, c’est un sujet grave. Les principes de l’Etat de droit sont le fondement de la coopération au sein de l’Union européenne. Et ce que dit la Commission européenne à ce sujet, je le prends très au sérieux. » (Angela Merkel)  Lemonde
>>> AOUT2017. Crise diplomatique entre la France et la Pologne. (...) En 2016, déjà, Paris avait considéré comme un «camouflet» et une «trahison» la rupture du contrat de vente de 50 hélicoptères militaires. (...) L'UE ne s'y est pas toujours bien prise avec les membres turbulents de l'Est, sous-estimant le danger que représente toujours pour eux la Russie et méprisant leur refus d'une immigration musulmane.  LeFigaro
>>> AOUT2017. Le PiS, au pouvoir depuis 2015, reste populaire avec 35 % d’opinions favorables… C’est un problème très sérieux, c’est un défi pour nous les démocrates. C’est une leçon pour l’opposition, qui doit comprendre que le rêve de la société ce n’est pas seulement la liberté, mais aussi la sécurité. Le PiS n’a pas les moyens de sa politique sociale, mais les nouvelles allocations familiales versées par le gouvernement ont plus de poids, pour certains Polonais, que les analyses sur la situation budgétaire (entretien avec un opposant au PIS , (Ouestfrance)
>>> JUIL2017. EXCLUSIF. Lech Walesa : « Pourquoi je reprends le combat en Pologne » Ouestfrance

>>> AOUT2017. L’indépendance de la justice mise en cause  Taurillon

>>> JUIL2017. Le recul du pouvoir polonais montre la force des sociétés civiles L'Obs
>>> JUIL2017. Le président polonais surprend (positivement) l'UE L'Echo
>>> JUIL2017 L’Union européenne se dit prête à lancer la plus lourde procédure de sanction contre la Pologne. Bruxelles a durci le ton envers Varsovie et sa réforme de la Cour suprême, qui pourrait aboutir à la révocation des juges. La procédure pourrait déboucher sur une suspension de ses droits de vote. LeMonde
>>> JUIL2017. VIDEO. La crise politique en Pologne expliquée en quatre minutes LeMonde
>>> JUIL2017. La Pologne se transforme en pays autoritaire et anti-démocratique L'Obs
>>> JUIL2017. Manifestations, menaces de sanctions européennes... Pourquoi la situation en Pologne est inquiétante FranceTVinfo

>>> JUL2017 L’Espagne s’allie à la Pologne contre la directive sur les travailleurs détachés Euractiv
>>> La Pologne participera aux opérations contre l' Etat islamique    Infonews
>>> La Pologne défend ses projets controversés devant le Parlement européen  LeMonde
>>> 50000 manifestants à Varsovie pour défendre la démocratie  LeMonde
>>> 80000 personnes manifestent contre le gouvernement  LeMonde




De mauvais signaux
- un pays que l'on croyait très europhile. ayant le plus bénéficié de l'UE, notamment de ses aides.
- un des pays qui était en pointe contre Poutine , et qui a été suivi (mollement, certes, mais tout de même...) par l'UE
- Problème : il semble que ce pays ne soit nullement européen mais plutôt nationaliste et dans une spirale destructrice quant aux institutions démocratiques et à l' Etat de droit
>>> AOUT2017. Le PiS réclame des indemnités de guerre à l’Allemagne Courrierinternational
>>> JUIL2017. En Pologne, le gouvernement ultraconservateur harcèle les journalistes Tomasz Piatek est poursuivi devant un tribunal militaire pour une enquête critique sur le ministre de la défense. LeMonde
>>> Le drapeau européen prié d'aller voir ailleurs LesEchos
>>> Le gouvernement polonais se met à l'école de la révolution Orban en Hongrie LaCroix
>>> L'UE inquiète de la victoire du PIS LeMonde
>>> La Pologne, fille ingrate de l'Europe  Libération
>>> Pologne : les eurosceptiques triomphent, l'Europe tousse  L'Obs
>>> En Pologne, le risque d'une dérive autoritaire   Libération
>>> Andrzej Adamczyk, coup de froid sur la Pologne  Sauvonsleurope
>>> Etat de droit, que se passe-t-il en Pologne ?  FranceCulture 




Pologne et Ukraine
>>> Le soutien continu de la Pologne aux aspirations de l’Ukraine à constituer un État indépendant et arrimé à l’ouest du continent européen ne s’explique pas seulement par la proximité géographique et la volonté de tenir la Russie à distance. L’émotion et la mobilisation des citoyens polonais rappellent en effet que des liens historiques forts les attachent à leur grand voisin, comme le montre le destin croisé des villes de Lviv et de Wrocław. Courrierpologne
>>> MAI2015. Ukraine-Pologne: passé douloureux, présent solidaire LaCroix




Pologne et Russie
>>> JUIL2017. Pologne : les accointances russes d’un ministre-clé. Très antirusse, Antoni Macierewicz, chargé de la défense, est pourtant en lien avec des proches de Moscou LeMonde
>>> AVR2016. Pour la Pologne, la Russie est plus menaçante que l'Etat islamique Opex360





Armée

>>> JUIL2017. L’armée polonaise affaiblie par les purges du PiS. Lemonde
>>> MARS2017. La Pologne annule sa participation à l’Eurocorps. La décision de Varsovie d’une « réduction d’engagement » au corps européen de défense est jugée avec sévérité à Bruxelles. Lemonde 
>>> MARS2017. La Pologne claque la porte de l’Eurocorps, par rancoeur politicienne. Une erreur stratégique (V2)  Bruxelles2

>>> Polish armed forces 2015. Youtube
>>> La Pologne modernise son armée
Varsovie va acheter des missiles américains et des hélicoptères européens.
Les dirigeants polonais choix entendent concilier fidélité transatlantique et engagement européen.
La Pologne renforce sa défense face à la menace russe. Le président Bronislaw Komorowski a annoncé lui-même, mardi 21 avril, le double choix polonais : l’achat de missiles sol-air américains et d’hélicoptères européens, une illustration de la volonté polonaise de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en conciliant fidélité à l’Alliance atlantique et soutien à l’Europe de la défense.
Huit batteries de missiles américainsLa Croix

>>> Des chars Leclerc et des VBI en Pologne OpEx360

>>> L'alliance franco-polonaise sauvera-t-elle la défense européenne ?
La mise en place d'un moteur franco-polonais apparaît désormais comme l'une des clefs de voute pour sauver le projet de défense européenne. Nathan Dufour, Institut polonais des relations internationales (PISM)
« Il n'y aura pas de « grand soir » » a redit récemment le représentant permanent de la France auprès du Comité politique et de sécurité (COPS), organe décisionnel de gestion de crises central au sein du labyrinthe institutionnel bruxellois. Et à la lecture des conclusions officielles du Sommet de fin juin, force est de constater que la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), comme tout processus européen, continue à procéder sur un temps long, trop long pour faire face à l'urgence de la situation sécuritaire dans laquelle se trouve les européens.
Des signaux positifs
Toutefois, un certain nombre de signaux positifs nous proviennent de la France et de la Pologne. Il convient de les saluer et de les encourager pour contrevenir au pessimisme ambiant, voire morbide, annonçant sans ambages la fin du rêve d'une autonomie stratégique européenne. Compte-tenu des différences géostratégiques majeures séparant les deux pays, et de l'écho que celles-ci trouvent à l'échelle européenne, la mise en place d'un moteur franco-polonais apparait désormais comme l'une des clefs de voûte pour sauver le projet de défense européenne.
Sortir du « dialogue de sourd »
Les deux pays sont sur une pente ascendante, mobilisant le capital politique accumulé dans les relations bilatérales, notamment depuis 2012. Une année où l'arrivée de François Hollande et de la majorité socialiste a permis aux deux gouvernements d'accorder leurs ambitions pour impulser un rapprochement sur les questions de sécurité et de défense. Sur fond d'adaptation de l'effort militaire aux nouvelles réalités budgétaires et sécuritaires en France et de montée en puissance politique et économique pour la Pologne, les compréhensions stratégiques se sont clairement rapprochées.
Par nécessité et pragmatisme surtout, beaucoup d'énergie a été investie de part et d'autre pour sortir du « dialogue de sourds » initial opposant leurs priorités politico-historiques respectives, notamment celles liées aux voisinages «Est » et « Sud ». Ainsi, les dialogues stratégiques et contacts entres hauts fonctionnaires, politiciens et think-tanks se sont multipliés, tout comme la coopération et les échanges militaires entre les trois corps d'armées (terrestre, aérien, naval) et les forces spéciales.
Une lecture similaire
Dans un contexte sécuritaire aggravé depuis le Sommet de décembre 2013, la Pologne et la France partagent désormais un lecture très similaire des risques liés à un désinvestissement massif dans le secteur de la défense ainsi que des conséquences pour les européens du pivot américain vers l'Asie et le Moyen-Orient. Face au manque de résultats tangibles au sein de l'UE et de l'OTAN, ils ont dès lors fait montre d'un pragmatisme accru visant a réactiver les machines institutionnelles et la volonté de leurs alliés.
Un équilibre délicat pour la Pologne
Ces évolutions notables dans les relations bilatérales ont ainsi mené à une décision polonaise majeure en avril dernier ; celle de privilégier l'offre d'Airbus de 50 hélicoptères multi-rôles Caracal H225M face aux concurrents américains et italo-britanniques pour un montant approximatif de 3,2 milliards d'euros. Loin d'être anodine, cette décision est éminemment politique et vise non seulement à offrir des débouchés européens au processus récent de consolidation de son industrie de la défense, mais aussi à « booster » les perspectives de coopération militaire et d'interopérabilité de ses forces armées avec celles du leader actuel de la sécurité et défense en Europe.
Sur fond de grave crise avec la Russie, cette décision est le fruit d'une politique de défense multi-vectorielle visant à renforcer l'ancrage européen de la Pologne, tout en ne perdant pas de vue son attachement renouvelé à s'assurer de garanties sécuritaires des Etats-Unis d'Amérique. Ce fut d'ailleurs chose faite, à quelques jours d'intervalle, en sélectionnant l'offre américaine de Raytheon pour les premiers éléments de son bouclier anti-missile, le plus gros contrat de son plan de modernisation technique des forces armées (TPM).
Vers un ménage à trois ?
En parallèle, les deux pays se sont beaucoup activés dans les coulisses des préparations du Conseil européen de juin pour redonner vie à une certaine vision politique et stratégique européenne intégrant la PSDC en son cœur. La France y était pourtant récalcitrante, souhaitant maintenir vaille que vaille son approche dé-passionnée de la PSDC, dite des « petits pas », telle qu'elle fut actée lors du Sommet de decembre 2013. Constatant l'absence de résultats significatifs de cette politique avant le Sommet de juin, celle-ci s'est toutefois laissée convaincre (notamment par la Pologne et l'Allemagne) du bien fondée de compléter cette approche pragmatique par une nécessaire révision de la Stratégie européenne de sécurité datant de 2003.
Des actions communes mieux adaptées aux situations de crise
Malgré toutes les incertitudes entourant ce processus et son impact pratique sur la prise de décision européenne, le renouveau d'une vision politique semble en effet bien faire partie de l'équation pour espérer désembourber la PSDC en menant à des actions communes mieux adaptées aux situations de crises.
Surfant sur le rapprochement franco-polonais (longtemps considéré comme le point faible des relations tri-latérales), une lettre conjointe fut transmise par les Ministres des Affaires étrangères du triangle de Weimar à la Haute représentante/vice-Présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, début avril avec des propositions concrètes pour faire avancer la PSDC.
En plus de la nécessité d'une révision stratégique, deux d'entre elles furent actées. La proposition de mener des projets concrets et ciblés de renforcement des capacités des acteurs locaux à prévenir et à gérer les crises les concernant (« capacity building »). Et celle d'avancer vers la création d'un instrument financier européen pérenne pour la recherche en matière de défense. Malheureusement, la volonté exprimée de donner la priorité par défaut aux groupements tactiques (GTUE) pour entrer en premier sur les théâtres de crises demeura, elle, lettre morte.
Le risque du désenchantement
Le contexte de la gestion de la crise grecque et du drame migratoire en méditerranée a clairement ramené la discussion des chefs d'État et de gouvernement de juin sur la défense au « minimum syndical ». Mais il importe de garder à l'esprit que même ce minimum n'aurait probablement pas été acté sans l'impulsion franco-polonaise.
Les récentes évolutions dans les relations bilatérales pourraient augurer d'un regain d'intérêt pour une vision plus politique de la PSDC, devant nécessairement encadrer et stimuler l'approche pragmatique des « petits pas » concrets.
Mais ce processus reste incertain et l'aléa  politique pourrait rapidement menacer le capital politique durement engrangé. L'exemple récent de la Pologne, avec l'élection d'Andrzej Duda, du parti « Droit et Justice » (PIS), comme nouveau Président inquiète les autorités françaises, en leur rappelant les mauvaises heures des relations bilatérales. La France de son côté semble sujette a une forme de repli sur soi à l'échéance 2017 qui inquiète tout autant les autorités polonaises.
Si changements politiques il y a, il reste donc à espérer que les interdépendances croissantes de fait quant aux impératifs sécuritaires respectifs aideront à maintenir ce rapprochement diplomatique, politique et industriel remarquable dans la durée. Les européens en ont bien besoin.

>>> La Pologne à l’avant-garde de la politique de défense européenne
Guerre en Ukraine, extension de l’État islamique... la multiplication des menaces aux frontières de l’UE l’oblige de nouveau à se préoccuper sérieusement de sa sécurité, après un quart de siècle de relative insouciance. Par ses initiatives politiques, son engagement dans les missions internationales et son important budget militaire, la Pologne constitue l’un des maillons forts de la défense européenne. Courrier de la Pologne



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