Relativisme

Les musulmans et la laïcité

>>> JAN2018. Chantal Delsol : «Le problème religieux vis-à-vis de la laïcité française est spécifique aux musulmans» LeFigaro

Faiblesse et naïveté face à l'islamisme

>>> NOV2017. Samia Maktouf : «Notre République fait du mal aux victimes du terrorisme» Lefigaro

Le problème de l'islamisme et des relativistes

« il y a l’équivalent de Molenbeek en France, dans certains quartiers » (BrunoLe Maire). Cette évidence est bien sûr niée ou relativisée*, car le relativisme est devenu la norme en Europe. On relativise l'islamisation de l'Europe comme on relativise le danger que constituent Poutine et ses relais politico-financiers et culturo-religieux .

Ce relativisme, qui est la "collusion entre le relativisme culturel et le différentialisme" (Elisabeth Badinter) amène à remettre en cause des valeurs universelles, comme les droits de l'homme. On en arrive à considérer qu'après tout, le droit international n'est pas si important lorsqu'une grande puissance comme la Russie le viole, ou que la « mode islamique »  doit être acceptée car elle refléterait la diversité et la tolérance de nos sociétés. Certes, Elisabeth Badinter appelle au boycott de ces vêtements islamiques. Mais on n'entend pas beaucoup de voix, à gauche, qui la soutiennent. Et lorsqu'une ministre compare, peut-être avec des mots maladroits, les femmes choisissant de porter le voile aux « nègres qui étaient pour l’esclavage », on se scandalise non pas de cette « mode islamique » - qui contribuera encore un peu plus à alimenter haine et division au sein de la société - , mais des mots employés par la ministre. On ne lance pas une pétition pour interdire cet énième accoutrement islamique, mais on lance une pétition pour réclamer des sanctions à l’égard de la ministre. Des associations veulent même traduire Laurence Rossignol devant la justice ! Bref, on marche sur la tête !

A cela s'ajoute la faiblesse récurrente du pouvoir.

Faiblesse à l'égard du respect de la laïcité (pourtant un des fondements de la gauche, mais défense du « multiculturalisme » qui est en réalité du communautarisme), faiblesse dans la gestion de la crise des migrants (l'appui de la France aux pays d'Europe de l'est aurait probablement évité à Merkell d'imposer à l'UE sa décision à elle. A gauche, Robert Badinter a été bien peu écouté, hélas !), faiblesse face à la Russie, faiblesse à l'égard des islamistes qui se baladent ostensiblement dans les rues de certains quartiers, renoncement à l'inscription dans la constitution de la déchéance de nationalité, faiblesse vis-à-vis de la Turquie (son adhésion à l'UE...), abandon des classes populaires, renoncement à sanctionner ces élus qui profitent de leur position à des fins d'intérêt particulier (par exemple Xavier Bertrand, ou encore ces deux maires FN fraîchement élus), renoncement à sanctionner des députés faisant fi des directives de l'Union européenne (par exemple en se rendant en Crimée occupée, ou en invitant en France des mafieux russes interdits de visa),…

La liste des aveux de faiblesse est désespérément longue !

Or, sans en Etat fort et une Europe puissante, la France et l'Europe ne pourront pas faire respecter leurs valeurs et leur identité, pas même sur le continent européen.

De plus, en persistant sur la voie du renoncement, on peut être certain que le niveau de défiance de la population envers les partis traditionnels courra de records en records. On le sait, la défiance se traduit par le succès de partis populistes, et par ricochet, par un rejet de l'Union européenne. Pourtant, les sirènes du nationalisme et de l'abandon de l'UE doivent être combattues, elles aussi (comme la voie de l'immobilisme), car elles  mèneront la France à sa ruine économique, culturelle, et morale. 

La défiance peut aussi conduire à un autre risque, assez peu évoqué : celui de la révolution. Voire même, comme l'avait évoqué Manuel Valls (parlant du risque FN), celui de la guerre civile.

Hélas, cette défiance est semble-t-il mal perçue (ou sous-estimée). Si elle l'avait été, Hollande aurait fait le référendum pour faire approuver l'inscription de la déchéance de nationalité dans la constitution.

Les erreurs et la faiblesse de nombreux responsables mettent donc en danger l'unité du pays comme l'unité de l'Europe. Il faut donc en finir au plus vite avec le relativisme, le déni de la réalité, la faiblesse, et la lâcheté. Ou tout le monde en pâtira.

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* Ainsi, Libération s'interroge non pas sur l'existence mais sur le nombre de « Molenbeek » en France.  Julien Dray a appelé à ne pas céder à des formules qui « stigmatisent »… 

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Des banlieues à l'islamisme

>>> La face beaucoup plus sombre que les mêmes sociologues ne saisissent toujours pas, tient à ce que les jeunes pataugent dans un monde où l'islam identitaire et la bouillie haineuse qui l'accompagne font office de contre-culture, l'essentiel étant de se réclamer de la valeur contraire. (…) Le basculement das un radicalisme violent peut s'opérer très vite. De même les convertis, qui ont souvent des comptes à régler avec la société. (Alexandra Laignel-Lavastine, La pensée égarée) 

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Addendum

Sur la faiblesse de Hollande

Hollande a montré toute sa faiblesse à plusieurs reprises, où l'on attendait de la force. Il en paie et en paiera le prix électoral, et la gauche avec lui, hélas, au profit de l'extrême droite. Des exemples : il a eu tort de céder sur la nationalité (et tort de ne pas faire un référendum… qui aurait, pour une fois, rassemblé la population, qui était très largement pour la déchéance). Tort sur l'école (« réforme » pénalisant le latin et le grec  ), tort sur la Turquie, faible sur l'islamisation, faible sur la délinquance, mou sur la sécurité européenne, mou sur la défense européenne, mou sur les frontières européennes, mou sur l'immigration, tort sur la fiscalité, faible pour défendre les classes populaires et les classes moyennes, a commis des erreurs qui ont clivé la population (la plus grosse erreur a été d'imposer le « mariage gay » que personne ne demandait à part quelques lobbies , et qui a permis de rassembler tous les « anti » de tous les bords politique. Il a été faible face à Poutine (même si, après moult hésitations, il a fini par trouvé une porte de sortie honorable dans l'affaire des Mistral et s'est bien sorti de cette difficile affaire).

Cela dit, Hollande, sur l'Europe, est lucide et on ne peut que le rejoindre dans nombre de ses déclarations. Exemple : "L'Europe de la Défense est une priorité", martèle-t-il, soulignant le "problème majeur de l'Europe : elle prend souvent trop de temps pour décider". "C'est insupportable." 

Mais dire, c'est une chose. Faire, c'est autre chose. Et c'est bien là que le bas blesse. On attend toujours ce début d'armée européenne sur le terrain.

Lire aussi :

>>> Face à la radicalisation, l’État change de ton LaVie 
>>> Y a-t-il un malheur français Franceculture
>>> Valls planche sur l’islamisme radical et le populisme   Libération, 04/04/2016
>>> Valls lucide sur l'islam   Libération 
>>> Jean-Christophe Lagarde fustige la « très grande faiblesse politique de François Hollande » 

>>> Elisabeth Badinter plaide pour un boycott des marques se lançant dans la mode musulmane  HuffingtonPost
>>> Les marques islamo-propagandistes à boycotter :  Uniqlo, Dolce & Gabbana (collection Abaya) , Marks & Spencer.  (LeMonde)   A suivre...

>>> Laurence Rossignol dénonce la "mode" islamique LeMonde

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Il y a un islam politique incompatible avec nos valeurs ! 

(par Bruno Le Maire)

Nommons les choses ! Oui, il y a en France, en Europe, au Moyen-Orient un islam politique qui est incompatible avec nos valeurs les plus fondamentales. Un islam politique qui porte un projet totalement incompatible avec la liberté d’expression, avec la liberté de critiquer, avec la liberté des femmes, avec la visibilité du visage des femmes dans la société française. Cet islam politique vise à dire haut et fort : les règles religieuses l’emportent sur les lois de la République. 

Je veux en témoigner, pas pour moi, mais au nom de tous ceux qui essaient de résister face à cet islam politique, qu’ils soient citoyens français de confession catholique, juive ou musulmane. Beaucoup de citoyens français de confession musulmane crient au secours contre cet islam politique, au secours contre l’affaiblissement de la république, et nous demandent de réagir. Moi, je veux réagir fortement en nommant les choses, cet islam politique n’a pas sa place en France.

Vous ne pouvez pas combattre l’islam politique en France et remettre la Légion d’honneur au ministre de l’intérieur saoudien, sans faire la moindre critique sur la manière dont l’Arabie saoudite se comporte face à cela.