L'€uro
Industrie : pour le «Made in Europe»
La zone €uro
La « zone euro », appelée aussi « Union économique et monétaire » (UEM) regroupe les 18 (bientôt 19) pays ayant adopté l'euro comme monnaie unique. Chaque mois, les ministres des Finances de ces pays se réunissent (la veille des réunions du Conseil ECOFIN) afin de coordonner leur politique économique. Cette assemblée prend le nom d' « Eurogroupe » (1) et, bien qu'elle ne soit pas officiellement une institution de l'UE, elle est devenue l'un des principaux organismes décisionnels en matière de politique économique et monétaire.
Nous regrettons que les décisions essentielles se prennent surtout au sein de l'Eurogroupe ou au sein du Conseil européen. Cela est révélateur du poids de la finance dans les politiques mises en œuvre par l'Union. Selon nous, une véritable démocratie parlementaire devrait donner plus de poids au Parlement européen.
Cependant, la « zone euro » pourrait constituer la base d'un cercle européen véritablement uni, qui devrait multiplier les échanges et les programmes de coopération. Compte tenu du manque de lisibilité de l'UE et de son manque d'unité, et bien que l'idée fasse polémique (2) (3), nous sommes favorables à une « Union à plusieurs vitesses » (4) (5) (6). Nous pensons d'ailleurs que l'Union devrait se préoccuper prioritairement de se renforcer les liens entre les Etats membres, plutôt que de se lancer dans un marché transatlantique hasardeux et bien loin de l'Union que nous souhaitons construire.
Considérant que la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres, nous sommes favorables à la tenue de référendums quant à l'appartenance ou non à l'UE dans les pays qualifiés d' « eurosceptiques », où dans les pays manifestant si souvent leur volonté de se soustraire à l'intérêt général (de l'Union) pour privilégier systématiquement l'intérêt économique national. Cela permettrait de réduire les cacophonies de l'UE, ses dysfonctionnements, son manque de clarté, et cela permettrait de construire l'Europe des pays désireux d'une véritable Union, et prêts à s'investir sur le long terme pour la réaliser.
(1) http://www.touteleurope.eu/l-union-europeenne/institutions-et-organes/eurogroupe.html
(2) http://www.euractiv.fr/institutions/la-suede-craint-une-europe-a-plusieurs-vitesses-17844.html
(3) http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/polemique-sur-une-europe-a-plusieurs-vitesses_1422692.html
(4) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/11/04/l-europe-a-deux-vitesses-une-voie-pour-l-integration_1598422_3232.html
(5) http://europa.eu/legislation_summaries/glossary/multispeed_europe_fr.htm
(6) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/11/04/l-europe-a-deux-vitesses-une-voie-pour-l-integration_1598422_3232.html
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Parmi les 28 États membres de l'UE, 18 (bientôt 19) États constituent la « zone euro ». Leur monnaie est l'euro.
La série des pièces en euros se compose de huit valeurs : 1 cent(ime), 2, 5, 10, 20 et 50 cent(ime)s, 1 euro et 2 euros. Les pièces comportent une face commune, ou « européenne », et une face nationale Cette dernière indique le pays d’émission. Les pièces peuvent être utilisées indifféremment dans tous les pays de la zone euro.
À la différence des billets, les pièces en euros relèvent de la compétence des autorités nationales, et ne sont pas du ressort de la BCE.
Les faces communes montrent l’Union européenne ou l’Europe, et symbolisent l’unité de l’Union européenne.
Les faces nationales montrent des motifs propres à chaque pays, entourés des douze étoiles de l’Union européenne.
Faces nationales :
Que représente la face nationale de la pièce ?
DE : L'aigle, symbole traditionnel de la souveraineté allemande.
AT : Portrait de la pacifiste Bertha von Suttner, qui a symbolisé les efforts en faveur de la paix déployés par l'Autriche pendant plusieurs décennies.
BE : Roi Albert II sur la partie interne des pièces, tandis que le monogramme royal (un « A » majuscule couronné) placé entre douze étoiles, symbolisant l’Europe.
CY : Idole cruciforme datant de la période chalcolithique (3000 av. J.-C.). Cet exemple caractéristique de l'art préhistorique de l'île illustre la place de Chypre au coeur de la civilisation et de l'antiquité.
ES : Roi Juan Carlos Ier de Borbón y Borbón.
EE : Carte géographique de l'Estonie et le mot « Eesti » signifiant « Estonie ».
GR : Scène provenant d'une mosaïque de Sparte (datant du IIIe siècle après J.-C.), montrant l'enlèvement d'Europe par Zeus, métamorphosé en taureau. Personnage de la mythologie grecque, Europe a donné son nom au continent éponyme.
IE : Harpe celtique, symbole traditionnel de l'Irlande, assortie du millésime et du mot « Eire » (nom gaélique de l'Irlande).
IT : Portrait, réalisé par Raphaël, du poète Dante Alighieri, décorant l'aile du palais du Vatican « Pape Jules II ».
LV : Jeune femme lettone en costume traditionnel. À l’origine, ce motif a été utilisé en 1929 sur la pièce d’argent de 5 lats.
Exemple : la pièce de 2 €
Face commune :Faces nationales :
Note : le Vatican, l'Andorre, la République de Saint-Martin, la Principauté de Monaco ont aussi comme monnaie l'euro (et émettent leurs pièces)
Merci à http://www.nordicfactory.com/ pour l'autorisation d'utiliser les drapeaux ronds représentatifs de chaque pays
Montage réalisé à partir du site de la Banque Centrale Européenne : https://www.ecb.europa.eu/euro/html/index.fr.html
Que représente la face nationale de la pièce ?
DE : L'aigle, symbole traditionnel de la souveraineté allemande.
AT : Portrait de la pacifiste Bertha von Suttner, qui a symbolisé les efforts en faveur de la paix déployés par l'Autriche pendant plusieurs décennies.
BE : Roi Albert II sur la partie interne des pièces, tandis que le monogramme royal (un « A » majuscule couronné) placé entre douze étoiles, symbolisant l’Europe.
CY : Idole cruciforme datant de la période chalcolithique (3000 av. J.-C.). Cet exemple caractéristique de l'art préhistorique de l'île illustre la place de Chypre au coeur de la civilisation et de l'antiquité.
ES : Roi Juan Carlos Ier de Borbón y Borbón.
EE : Carte géographique de l'Estonie et le mot « Eesti » signifiant « Estonie ».
FI : Baie et fleur du petit mûrier.
FR : Arbre, évoquant la vie, la croissance et la pérennité, figure au centre d'un hexagone. La devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » entoure ce motif.GR : Scène provenant d'une mosaïque de Sparte (datant du IIIe siècle après J.-C.), montrant l'enlèvement d'Europe par Zeus, métamorphosé en taureau. Personnage de la mythologie grecque, Europe a donné son nom au continent éponyme.
IE : Harpe celtique, symbole traditionnel de l'Irlande, assortie du millésime et du mot « Eire » (nom gaélique de l'Irlande).
IT : Portrait, réalisé par Raphaël, du poète Dante Alighieri, décorant l'aile du palais du Vatican « Pape Jules II ».
LV : Jeune femme lettone en costume traditionnel. À l’origine, ce motif a été utilisé en 1929 sur la pièce d’argent de 5 lats.
LT (À compter de 2015) : Le chevalier Vytis. (comme sur les armoiries de la Lituanie). Dans la mythologie balte, Vytis symbolise Perkunas, le dieu de guerre lituanien, représenté comme un chevalier.
LU : Son Altesse Royale, le Grand-Duc Henri. Elles comportent l'année d'émission et la légende Luxembourg écrite en luxembourgeois (« Lëtzebuerg »).
MT : Emblème utilisé par l'Ordre souverain de Malte. Sous le règne du grand maître de l'ordre, de 1530 à 1798, la croix à huit pointes devint le symbole de l'île. De nos jours, elle est souvent désignée sous le nom de croix de Malte.
NL : La reine Béatrix est représentée de profil avec la légende « Béatrix, reine des Pays-Bas » en néerlandais. Les douze étoiles sont disposées sur la moitié de la circonférence de la pièce.
SK : Une double croix et trois collines, motif figurant sur l’emblème national de la Slovaquie.
PT : Châteaux et armoiries du Portugal entre les douze étoiles. Ce motif symbolise le dialogue, l'échange des valeurs et la dynamique de la construction européenne. Au centre figure le sceau royal de 1144. |
SI : Le poète France Prešeren. Sur la tranche est gravé le mot « SLOVENIJA ».
TROIS sites pour tout savoir sur l"€uro :
Association Les Amis de l'euro : http://www.amisdeleuro.org/fr
La Banque Centrale Européenne : https://www.ecb.europa.eu/ecb/html/index.fr.html
Notre monnaie : http://www.nouveaux-billets-euro.eu/
>>> SEPT2017. Les pays européens en tête de la reprise économique mondiale Euractiv
>>> AVR2017. L'euro, ligne de fracture des candidats à la présidentielle. Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon dénoncent une monnaie unique qui serait responsable de tous nos maux. C’est oublier les apports de la zone euro, même si cette dernière reste loin d’être parfaite. LeMonde>>> AOUT2017. Dans un entretien au Point publié ce mercredi soir, le président de la République a exprimé le souhait de voir créé un budget de la zone euro, financé par une part de la fiscalité nationale. Emmanuel Macron a également plaidé pour des règles interdisant la prise de contrôles d’entreprises européennes stratégiques par des groupes étrangers. OuestFrance
Infos sur l' €uro
>>> AVR2017. La
dette poursuit sa décrue en zone euro LeMonde
>>>
AVR2017. Pourquoi il ne faut pas sortir de l’euro LesEchos>>> AVR2017. L’euro, « ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal »
On
aura reconnu le baudet, dans les « Animaux malades de la
peste » : c’est la source du virus selon La Fontaine. Le graphique
présenté par Marine Le Pen lors du débat entre 5 candidats sur
TF1 le 20 mars 2017 nous offre un moderne baudet - c’est l’euro
-, germe du mal européen. Le graphique pourrait/voudrait illustrer
un lien de causalité entre l’euro et la désindustrialisation des
grandes économies de la zone euro, France, Italie et Espagne
notamment, sauf l’Allemagne, qui en aurait profité. Cette
approche, simple, a un grand mérite : permettre les remarques et les
critiques. En voici cinq. A lire sur : Fondation Schuman
Industrie : pour le «Made in Europe»
>>> SEPT2017. Paris et Rome veulent créer un « champion naval européen », civil et militaire Euractiv
>>> SEPT2017. État de l'Union 2017 – Stratégie industrielle: Investir dans une industrie intelligente, innovante et durable CommissionEuropéenne
>>> AOUT2017. Macron s'est-il vengé en nationalisant STX ?L'ancien maître de Bercy n'a pas oublié son échec face à ses partenaires transalpins en mai 2016 sur l'affaire STMicro.
>>> AOUT2017. Macron s'est-il vengé en nationalisant STX ?L'ancien maître de Bercy n'a pas oublié son échec face à ses partenaires transalpins en mai 2016 sur l'affaire STMicro.
Quel
sens faut-il donner à la nationalisation temporaire – mais brutale
aux yeux des acheteurs potentiels italiens – des chantiers navals
de Saint-Nazaire ? En prenant provisoirement le contrôle de STX
France, le gouvernement souhaite rééquilibrer l'accord de
partenariat avec le candidat italien au contrôle, Fincantieri. Le
but ? Parvenir à une répartition 50-50 du capital, au lieu d'un
partage à 54% pour les Italiens et 46% pour les Français, tel que
le prévoyait l'accord conclu sous François Hollande. L'Obs
>>> JUIL2017. La France nationalise temporairement STX pour éviter son rachat (majoritaire) par l'italien Fincantieri. Italien ? Et aussi chinois... (-> La Chine s'attaque aux paquebots de croisière avec Fincantieri Usinenouvelle). Il serait plus intéressant de bâtir "un grand champion de l'industrie navale européenne" => Chantiers navals STX: la France va proposer à l'Italie une coopération militaire LeJDD >>>>>> AOUT2017. Philippe Maystadt: "N’isolons pas l’Italie !". Migrants, Libye, chantiers navals, ligne Lyon-Turin… : l’Italie se sent trahie par ses voisins, et principalement par la France. Lalibre.be>>> AOUT2017. Défaite du « made in France » : un produit acheté sur trois vient de l’étranger. Le chiffre est frappant : en France, un produit acheté sur trois vient désormais de l’étranger. Les Français ont beau se déclarer dans les sondages de plus en plus sensibles à l’argument du « made in France », se dire prêts à payer davantage pour un article bleu-blanc-rouge, la réalité est tout autre. LeMonde
>>> Pour retrouver dynamisme et confiance, l’Union européenne doit mener une politique industrielle qui lui permettrait de lutter à armes égales avec les grandes puissances, selon les secrétaires d’Etat Christophe Sirugue et Matthias Fekl.
Orgueil ou naïveté, nous avons
longtemps cru que notre leadership technologique était acquis. La
crise économique, dont nous sortons à peine, a été un dur retour
à la réalité en France et en Europe. Le monde a changé, les
règles ont changé. Nous ne pouvons plus être naïfs et fermer les
yeux sur la situation actuelle. Pour surmonter la crise de confiance
qui la paralyse, l’Europe doit recréer du lien avec les citoyens
en se montrant à la hauteur du défi et assumer une véritable
politique industrielle européenne.
L’industrie est au cœur de notre
économie. En France, elle représente plus de 12 % du PIB,
3 millions d’emplois, 70 % de nos exportations et les trois
quarts de la recherche privée. Elle a traversé une crise sans
précédent à la fin de la dernière décennie. Des centaines de
milliers d’emplois ont été détruits, les exportations ont
reculé. Notre industrie aurait pu s’effondrer. Mais tel n’a pas
été le cas.
En France, le gouvernement a réagi par
des mesures fortes. Grâce au crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi (CICE), au crédit d’impôt
recherche (CIR) et au dispositif du suramortissement pour
l’investissement en particulier, l’industrie française est
demeurée solide et entreprenante. Elle est le 2e exportateur
de biens manufacturés de la zone euro. Elle possède une excellence
technologique reconnue et des entreprises leaders dans leur domaine
qui lui permettent de répondre aux grands défis de demain.
Cependant, avec la montée en gamme des pays émergents, le contexte
a changé depuis la crise. Hier, ces pays étaient les usines du
monde, demain, ils seront aussi ses centres de recherche. En Asie, ce
sont plusieurs millions d’ingénieurs qui sont diplômés chaque
année. La concurrence est dans tous les secteurs, y compris,
dans certains que nous pensions intouchables. Ce changement est
bien entendu une source d’inquiétudes. Elles sont d’autant plus
fortes qu’elles se combinent à la peur que l’automatisation
puisse demain remplacer l’homme dans l’outil industriel, ou que
le progrès technologique ne profite qu’aux plus qualifiés et
laisse les autres au bord du chemin.
Ces préoccupations contribuent à la
crise de confiance que traverse toute l’Europe. Certains de nos
concitoyens redoutent les effets de la mondialisation qui apparaît à
leurs yeux comme une source d’insécurité et d’inégalités, ce
qu’elle est aussi contrairement à ce que prétendent les tenants
de la «mondialisation heureuse». Ceux qui aspirent à diriger
demain notre pays à l’issue de la présidentielle ne peuvent faire
l’économie de cette réflexion : il faut repenser la politique
industrielle pour apporter des réponses concrètes et des garanties,
qui nous permettent de rester des acteurs compétitifs de ce nouveau
monde. C’est ce que nous avons commencé à faire, en accompagnant
la modernisation de notre outil productif et en soutenant
l’innovation de nos entreprises. Cette politique industrielle ne
peut s’inscrire dans un modèle désormais obsolète qui veut que
nous concevions, et que les pays émergents produisent.
Nous devons donc agir, et cette réponse
doit être européenne : seul le cadre européen nous permet de
lutter à armes égales avec les autres grandes puissances. Le projet
européen qui s’est construit après la Seconde Guerre mondiale
nous a apporté la paix. Grâce à l’Europe, nos pays sont plus
prospères que jamais. Nous ne pourrons pas défendre le rêve
européen si nous ne sommes pas capables de protéger nos citoyens,
de conserver la maîtrise de nos technologies et la capacité à
produire sur notre sol. Face à une mondialisation qui est violente
pour beaucoup de nos concitoyens, l’espace économique européen ne
peut pas demeurer ouvert aux quatre vents.
L’industrie est aussi une question de
souveraineté. Comment pourrions-nous assurer la sécurité des
Européens si nous ne maîtrisons pas les technologies critiques pour
notre défense ? Comment pourrions-nous garantir l’intégrité des
infrastructures de transport, numériques ou financières si nous
dépendons de solutions industrielles non européennes ?
Nous vivons une révolution
industrielle. Le big data, les matériaux avancés, l’impression
3D, la nécessaire transition énergétique sont autant de chances
pour l’Europe, pour produire au plus près des consommateurs, de
façon plus écologique, plus personnalisée et plus efficace. Si ces
technologies nous échappent, nous sortirons du jeu. Demain, le
véhicule connecté sera fait autant d’acier que de composants
électroniques : si nous ne maîtrisons plus ces technologies, quel
sera l’avenir de nos constructeurs automobiles ?
Nous ne croyons pas aux réponses
protectionnistes, selon lesquelles les peuples européens gagneraient
à se barricader derrière leurs frontières. Entre le fatalisme du
déclin industriel et le repli aveugle et suicidaire, il y a un
chemin. Nous devons revoir l’ensemble de nos politiques européennes
à l’aune de ces bouleversements, avec pour ambition de posséder
et promouvoir une industrie européenne puissante.
Notre politique commerciale doit
garantir à nos entreprises des règles du jeu équitables. Les
Etats-Unis demandent que la commande de trains à grande vitesse
remportée par Alstom soit produite sur le sol américain. Est-il
normal que l’Europe ne puisse exiger la même chose pour ses
marchés publics ? De même, il a fallu quinze ans à l’Europe pour
adapter ses instruments de défense commerciale, à la demande du
gouvernement français. Est-il normal qu’il nous faille tant de
temps, quand les Etats-Unis vont plus vite et frappent plus fort ?
En matière de concurrence, l’Europe
doit intégrer l’objectif de constituer des champions européens
capables de rivaliser à l’échelle mondiale, même si cela
implique des positions fortes de ces champions en Europe. Nos
concurrents se soucient-ils de positions fortes sur leur marché
intérieur quand il s’agit de gagner des contrats à l’export ?
L’Europe doit enfin assumer un
investissement fort dans les industries critiques, depuis la
recherche et développement jusqu’aux projets les plus avancés,
avec des moyens plus forts et plus réactifs. La complexité des
mécanismes de soutien européens les rend déconnectés du rythme
d’innovation de nos entreprises, en particulier des PME.
L’industrie sans usine n’est pas
viable, l’Europe sans industrie non plus. C’est pourquoi, nous
continuerons à porter des propositions pour refonder l’action
européenne en matière industrielle, sur le thème du «Make in
Europe», avec la création d’un instrument européen de contrôle
des investissements, le renforcement des instruments de défense
commerciale, la mise en place d’un «Buy European Act», la
mobilisation des fonds européens pour soutenir l’émergence et la
consolidation de champions industriels européens et l’accélération
de l’initiative pour la numérisation de l’industrie.
Christophe Sirugue Secrétaire d’Etat
à l’Industrie , Matthias Fekl Secrétaire d’Etat chargé du
Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de
l’étranger.
JAN2017, Libération
>>> « Il faut
réenraciner l’économie dans nos territoires ».
Pour Elisabeth Laville et Arnaud Florentin, spécialistes du
développement durable des territoires, produire sur place ce que
nous consommons n’est pas un « repli sur soi », mais
une rupture avec un modèle productif devenu absurde. Le
Monde
>>> MAI2017. Le rival « made
in China » d’Airbus et Boeing paré au décollage LesEchos
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