vendredi 19 janvier 2018

Brexit. Les conséquences du Brexit

Le Brexit, ou la victoire des propagandistes poutiniens, trumpiens, populistes. La conséquence, aussi de la politique de l'autruche de l'UE face à l'immigration.

Les conséquences du Brexit, les nouvelles relations entre Union européenne et Royaume-Uni.
Idéalement, il faudrait qu'il y ait un "vrai" Brexit (c'est à dire que tous les citoyens britanniques ne devraient pas pouvoir circuler au sein de l'UE avec autant de facilité que les citoyens de l'UE. Un visa - simplifié pourquoi pas- devrait être rendu obligatoire). Mais il faut, aussi, garder de bonnes relations avec le R-U, et souhaiter que dans 50 ou 100 ans, le R-U ré-intègre une UE qui aura su se transformer.



Ce qui est appréciable avec Boris Johnson, c’est que les choses avancent. Il a évité un énième report du Brexit, il a respecté le résultat du référendum, il se tient au calendrier (alors que de l’autre côté, des représentants de l’UE ont trop souvent à la bouche le mot « report »)
 

>>> AOUT2020 Six mois après le Brexit, les espoirs britanniques de signer des accords de libre-échange s’envolent. En déplacement aux Etats-Unis, la ministre britannique du commerce international n’a pas obtenu la levée des sanctions commerciales.

Le slogan, rabâché par Boris Johnson, avait su résumer l’ambition du Royaume-Uni après le Brexit : « Global Britain », la Grande-Bretagne mondiale. Le pays, après être sorti de l’Union européenne (UE) le 1er février, devait s’ouvrir au reste du monde et notamment signer de nombreux accords de libre-échange. « Après des décennies d’hibernation, nous redevenons des promoteurs du libre-échange mondial », vantait le premier ministre britannique en février.

Six mois et une pandémie plus tard, le bilan de cette ambition est maigre. Lemonde


>>> AOU2020 Le Brexit provoque un exode de Britanniques sans précédent

Depuis le référendum de 2016 sur le Brexit, le nombre de ressortissants britanniques ayant choisi de s’installer dans un autre pays européen a crû de 30 %. (…) “Ces augmentations sont d’une ampleur comparable à celles auxquelles on peut s’attendre lorsqu’un pays est frappé par une crise économique ou politique majeure” (…) La principale perte pour les ressortissants britanniques, renchérit The Guardian, “est la liberté de mouvement au sein de l’UE” et la facilité de travailler hors du Royaume-Uni. CI

 
 
>>> FEV2020 « Pour l’Union européenne, l’après-Brexit présente un défi autrement plus grave que pour Boris Johnson »
(…) Les Vingt-Sept affrontent, eux, un défi quasi existentiel. Le Brexit les oblige à prouver, chaque jour, qu’on est mieux dans l’Union européenne (UE) que dehors. Lemonde
Absolument. Et lorsque l’on compare les cas de la Norvège, de la Suisse, de l’Islande, il ne saute pas aux yeux qu’être dans l’UE est mieux que d’être hors UE. C’est pourquoi les différences entre « in » et « out » doivent être beaucoup plus marquées, et visibles par l’individu lambda. Par exemple la liberté de circulation dans l’UE sans visa ne devrait s’appliquer qu’aux pays membres ; Erasmus ne devrait s’appliquer que pour les pays membres.

>>> JUILL2019. Avec Boris Johnson, le Brexit décidé par les Britanniques devrait enfin se faire ! Pas trop tôt (Quant aux dirigeants européens qui parlaient d’un nouveau report au-delà d’octobre (comme par exemple Ursula von der Leyen), ils sont pitoyables).
L'ex-maire de Londres Boris Johnson a été élu ce mardi à la tête du Parti conservateur, ce qui fera de lui dès mercredi le nouveau Premier ministre britannique. Partisan d'un "no deal", il compte bien boucler la sortie de l'Union européenne au plus tard le 31 octobre prochain. LaTribune



>>> JUILL2019 Brexit : l'UE prévoit une aide pour l'Irlande en cas de «no deal» Lefigaro

C’était le 16 juin 2016 : le meurtre de Jo Cox
>>> Jours de haine au Royaume-Uni
Europe : la démocratie en crise 4|6. L’assassinat de la députée travailliste Jo Cox, le 16 juin 2016, a marqué l’irruption de la violence dans la vie politique britannique. Trois ans après le vote sur le Brexit, l’extrême droite ne cesse de progresser en attisant l’intolérance et l’exaspération.
Ni fleurs ni couronne. Ni quoi que ce soit. On a beau chercher, aucune plaque, aucun monument n’indique ce qui s’est passé à Birstall dans la matinée du 16 juin 2016. Le petit village, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Leeds, dans le nord de l’Angleterre, préfère rester dans l’histoire comme le lieu de naissance de Joseph Priestley (1733-1804), découvreur de l’oxygène, et non pas comme celui de l’assassinat de Jo Cox, députée travailliste anti-Brexit, par un sympathisant de la nébuleuse de l’extrême droite néonazie et suprémaciste blanche. Même la bibliothèque municipale, devant laquelle la jeune députée travailliste a été tuée de trois balles – deux dans la tête, une dans la poitrine – et poignardée à quinze reprises, ne porte aucune mention à sa mémoire. Le seul hommage qui est rendu est un grand coquelicot en métal, symbole des combattants tombés pendant la première guerre mondiale.
Birstall veut tourner la page, passer à autre chose. Les habitants interrogés détournent la tête avec une moue de dégoût et d’accablement. « C’est un petit village ici, raconte le propriétaire du café jouxtant la bibliothèque, qui accepte de parler car il ne vivait pas à Birstall à l’époque. Les gens ne veulent pas qu’on se souvienne d’eux pour ça. Tout le monde était horrifié. » Il s’agissait du premier assassinat politique au Royaume-Uni depuis 1979, lorsque l’IRA avait tué le député conservateur Airey Neave.
Dans la plus vieille démocratie d’Europe et sur tout le continent, le meurtre de Jo Cox a marqué un tournant : l’entrée de la violence physique dans le débat politique, la fin du tabou de l’assassinat. Quelques mois avant Jo Cox, déjà, un homme au profil similaire – chômeur de longue durée, compagnon de route de l’extrême droite, solitaire – avait tenté d’assassiner au couteau la candidate favorite à la mairie de Cologne, Henriette Reker, pour protester contre l’arrivée massive de migrants en Allemagne à l’automne 2015. En janvier 2019, ce fut le tour du maire polonais de Gdansk, Pawel Adamowicz, tué au couteau en public. Lemonde



>>> JAN2019. Malgré le Brexit, le Royaume-Uni reste l'écosystème européen le plus dynamique.
Les start-up britanniques ont attiré l'an dernier plus d'investissements en capital risque (2,49 milliards de livres) que la France (1,38 milliard) et l'Allemagne (1,03 milliard) réunies. LesEchos

>>> DEC2018. Brexit : « Pourquoi rien ne se passe comme prévu » . Si la sortie de l’UE est si difficile, c’est parce que depuis deux ans au Royaume-Uni, on prend la mesure des avantages de l’Union, analyse Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».

>>> DEC2018. Brexit : pourquoi l’argument économique ne convainc plus.
Les avertissements incessants – et parfois exagérés – des acteurs économiques ont fini par anesthésier les Britanniques, pour qui les arguments identitaires et migratoires sont plus importants, explique notre journaliste Eric Albert. Lemonde

>>> NOV2018. Humour, excentricité et sentiment européen : l'Angleterre qu'on aimeL'Obs

>>> NOV2018. Brexit: Trump savonne la planche de Theresa May.
Londres (AFP) - Le président américain Donald Trump a mis les pieds dans le plat sur le Brexit en critiquant l'accord de divorce conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, une claque pour la Première ministre britannique Theresa May au moment où elle s'échine à convaincre son pays. L'Obs

>>> NOV2018. Brexit : à Liverpool, « les gens sentent qu’ils se sont fait avoir ».
Dans le quartier d’Anfield, qui a voté pour la sortie de l’UE, les habitants sentent que le Brexit n’améliorera pas leurs conditions de vie. Lemonde

>>> NOV2018. L’accord du Brexit suscite la tristesse chez les 27. Les dirigeants européens ont signé un accord historique pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Si l’accord est « le meilleur possible », il s’agit néanmoins d’une « tragédie », selon Jean-Claude Juncker. Euractiv



>>> NOV2018. Brexit : l’Espagne obtient « un accord sur Gibraltar » et ne mettra pas son veto. Lemonde

>>> NOV2018. Brexit: pour le Royaume-Uni, des siècles d'efforts ruinés. DÉCRYPTAGE - Le Royaume-Uni a bâti sa puissance autour de deux principes: garder unies les îles britanniques et le continent européen divisé. Aujourd'hui, il est en passe de réussir l'inverse. Lefigaro



>>> NOV2018. Le Brexit, renaissance européenne et succès personnel pour Michel Barnier. L'Expansion
>>> NOV2018. Brexit : ce qu'il faut retenir des 585 pages de l'accord entre l'UE et le Royaume-Uni L'Obs

>>> NOV2018. Au Royaume-Uni, l'industrie au plus bas depuis le vote du Brexit.
Les entreprises britanniques ont subi en octobre leur pire mois d'activité depuis le vote de juin 2016 en faveur de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE), alors que cette échéance se rapproche et que s'exacerbent les tensions commerciales. LaTribune

>>> NOV2018. Soupçonné d’accointances russes, Arron Banks, financeur du Brexit, est visé par une enquête criminelle. Une compagnie d’assurances appartenant à l’homme d’affaires a été menacée, mardi, d’une amende de 135 000 livres par le gendarme britannique de l’Internet pour avoir adressé 319 000 e-mails pro-Brexit à ses clients Lemonde

>>> NOV2018. Quand le Brexit cimente l'Union européenne.
ANALYSE. Le divorce voté par les Britanniques aurait pu faire voler en éclats l'Union européenne. Il est en train de produire l'effet inverse en démontrant que l'Europe, malgré tous ses défauts, est un club dont la carte de membre reste précieuse. LesEchos

>>> OCT2018. Comment le Brexit déstabilise l’Irlande du Nord. La sortie annoncée du Royaume-Uni de l’UE rouvre les plaies du passé et confronte les Nord-Irlandais à des dilemmes oubliés depuis vingt ans. Lemonde

>>> OCT2018. Brexit : la banque américaine Wells Fargo veut s'installer à Paris LaTribune



>>> OCT2018. Karima Delli: «un no-deal sur le Brexit serait désastreux pour les transports». Latribune
Mouais ! Au delà du domaine des transports, ce qui est certain, c'est qu'un Brexit soft serait désastreux pour l'unité de l'UE. Probablement que d'autre « exit » suivraient, si la différence entre les pays « in » et les pays « out » est trop mince. D'ailleurs, des pays comme la Norvège ou la Suisse profitent beaucoup trop de l'UE en comparaison à ce qu'ils apportent à l'UE. Voilà qui devrait être revu (y compris frontières & visas)

>>> OCT2018. Après le Brexit, le Royaume-Uni traitera un Européen comme n’importe quel autre immigré. En supprimant la libre circulation des citoyens de l’UE, Londres veut « réduire l’immigration des personnes peu qualifiées ». Lemonde
Normal. Mais la réciproque doit évidemment s'appliquer.

>>> OCT2018. Brexit : selon le Financial Times, la place de Paris est en train de gagner. LaTribune


>>> AOUT2018. Brexit : Londres active la sortie de Galileo. Theresa May vient de débloquer 130 millions d'euros pour commencer à élaborer une alternative au système de navigation par satellite européen. LesEchos

>>> AOUT2018. Brexit : Londres publie 24 fiches concrètes en cas de « no deal » LesEchos

>>> AOUT2018. Brexit. Un jeu vidéo sur une sortie cauchemardesque de l’Union européenne cartonne. OuestFrance

>>> AOUT2018. Brexit: les entreprises forcées d'augmenter les salaires face à la pénurie de main-d'œuvre. L'afflux de travailleurs venus de l'Union européenne s'est fortement tari depuis le vote du Brexit en 2016, entraînant une forte baisse du nombre de candidatures pour les postes à pourvoir. Lefigaro
>>> AOUT2018. Les magasins britanniques dans la tourmente.
En trois ans, 2 500 magasins ont disparu au Royaume-Uni. Les très connus grands magasins House of Fraser ont trouvé un repreneur de justesse. Lemonde

>>> AOUT2018. Pourquoi l'économie britannique résiste à l'approche du Brexit.
L'économie britannique a marqué un ralentissement depuis l'annonce du Brexit. Mais tout ne va pas si mal sur l'île souverainiste, même si l'hypothèse d'un « no deal » gagne du terrain.
Pas toujours facile de lire dans la conjoncture britannique, à qui presque tous les experts prédisaient l'enfer il y a deux ans après le référendum sur le Brexit. Voici quelques tendances de fond parfois contradictoires.
1) La croissance se tasse sans s'effondrer.
2) Les ménages restent stoïques. 
3) Le chômage est au plus bas.
4) Les investissements font du sur-place.
LesEchos



>>> AOUT2018. Le Britannique le plus riche, partisan du Brexit, s'installe à Monaco. RFI

>>> AOUT2018. Brexit: ce britannique trace les mots "Stop Brexit" sur la carte en voyageant 30.000 km à travers l'Europe. Une "tournée d'adieu" en van. HP

>>> AOUT2018. Le Brexit et l'argent du Brexit
Il est temps que les brexiters assument leurs choix et cessent de faire de l'Europe un bouc émissaire.
Il y a quelque chose de pathétique - et à vrai dire d'assez savoureux - à voir les responsables britanniques tenter de faire porter aux Européens le chapeau du Brexit. Ils ont commencé par jouer la division entre les gouvernements des Etats membres, notamment entre Merkel et Macron, pour obtenir le beurre et l'argent du beurre. Ils ont tiré à boulet rouge sur le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, accusé de vouloir punir la Grande-Bretagne en bloquant toute tentative de compromis par son intransigeance.  Ils agitent la menace d'un « no deal » aux conséquences tragiques, évoquant même le risque de pénurie de médicaments. Et  ils accusent maintenant la France de chercher à affaiblir la Cit, pour attirer sur la place de Paris les financiers, les perspectives d'activité et de recettes fiscales qui vont avec. Quel renversement de l'histoire !
Pendant des années, les Britanniques n'ont eu de cesse de faire de la propagande contre l'Europe. De profiter des avantages de la coopération sans en assumer le prix ou les contraintes. A l'issue d'une campagne où une bonne partie de la presse et nombre de dirigeants politiques ont fait de Bruxelles le responsable de tous leurs maux, usant souvent d'arguments fallacieux, les citoyens britanniques ont voté à une courte majorité pour sortie de l'UE. Ils doivent désormais prendre leurs responsabilités. Le Royaume-Uni ne peut décemment vouloir tourner le dos à l'Europe et tenter de garder un pied dans le marché unique. LesEchos

>>> AOUT2018. « Les brexiters doivent prendre leurs responsabilités »
Dans une tribune au « Monde », le député travailliste et ancien ministre britannique des affaires étrangères, Denis MacShane, s’insurge contre la tentative des partisans du Brexit de faire porter à Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne, la responsabilité de l’absence d’accord.
Tribune. Parfois, un pays peut traverser une période dangereuse d’agitation politique et perdre ses repères. La Grande-Bretagne, après le Brexit, est un bon exemple.
Le pays est divisé. Ce n’est pas la faute de ses dirigeants actuels. La décision d’organiser un plébiscite sur le Brexit a été prise par David Cameron, alors premier ministre, pour mieux gérer son parti conservateur.
Les militants de son parti et de nombreux conservateurs détestaient l’idée d’une « union toujours plus étroite » entre les peuples européens. Ils ont été effrayés par la popularité du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP, extrême droite), et même par celle du Parti national britannique (BNP), ouvertement raciste et antisémite, qui a remporté des sièges aux élections du Parlement européen en 2009.
M. Cameron pensait pouvoir facilement gagner son référendum. Il s’agit de la plus grande erreur politique dans l’histoire politique britannique de l’après-guerre. Désormais, sa successeure, Mme May, est incapable de réparer les dégâts. Lemonde

>>> JUIL2018. Une commission parlementaire britannique soupçonne la Russie d’avoir influencé la campagne pro-Brexit.
Au départ, les députés devaient enquêter sur la prolifération des « fake news » et leur impact sur la démocratie. Lemonde



>>> JUIL2018. Le Royaume-Uni post-Brexit, avant-poste du trumpisme en Europe ?
Analyse. Le parallélisme entre le projet des « hard brexiters » conservateurs et celui du président américain est patent, estime Philippe Bernard, correspondant du « Monde » à Londres. Lemonde

>>> JUIL2018. Trump quitte l’Angleterre après avoir attisé les braises du Brexit. Le président américain n’a pas ménagé son hôte, Theresa May, lors de son voyage. Une visite déstabilisante en plein chaos politique. Trump comme Poutine aura décidément fait beaucoup de dégâts en Europe.  Lemonde
Il est remarquable de constater que Trump et Poutine ont favorisé le Brexit (par des méthodes différentes certes) , que les deux souhaitent l'éclatement de l'UE, que les deux soutiennent les populistes europhobes.

>>> JUIN2018. La solution au Brexit pour les Britanniques ? Obtenir une autre nationalité européenne. Sept fois plus ! Les Britanniques sont sept fois plus nombreux à avoir obtenu la nationalité d’un pays membre de l’Union européenne depuis le Brexit. Ils cherchent à conserver le droit de circuler, vivre et travailler en Europe, indiquent les chiffres collectés par la BBC. CI
>>> JUIN2018. Brexit : en deux ans, on est passé de la trompette au pianissimo.
En deux ans, c’est peu dire que le ton du gouvernement britannique sur le Brexit a été decrescendo. Tout comme les indicateurs économiques qui ont vu le Royaume-Uni passer du rang d’économie la plus florissante du G7 à celui de lanterne rouge. Lemonde

>>> JUIN2018. Brexit : le satellite européen Galileo s’éloigne de l’orbite britannique Lemonde
>>> JUIN2018. Brexit : Airbus gèle ses investissements au Royaume-Uni et menace de se retirer Lemonde



>>> JUIN2018. JUIN2018. Les Européens devront payer 65 livres pour demeurer au Royaume-Uni Euractiv.
Normal, et pas choquant. Mais il faudrait aussi, en contrepartie, que les britanniques voyageant en Europe payent eux aussi un visa (un visa spécial « pays ami » , certes, mais un visa tout de même). Ce serait tout à fait logique et équilibré.

>>> JUIN2018. Deux ans après le Brexit, le Royaume-Uni reste plongé dans le brouillard. (...) Avant même que le Brexit ne soit concrètement entré en vigueur, le Royaume-Uni est passé de la première place des pays du G7 à la queue de peloton. De 2,3 % en 2015, la croissance du PIB a été revue à la baisse à 1,5 % pour cette année et 1,3 % pour les deux suivantes par l'organisme officiel de statistiques. Lefigaro

>>> JUIN2018. Les liens entre le Brexit et le Kremlin sur la sellette.
Les soupçons d'interférence du Kremlin dans la campagne en faveur du Brexit sont relancés par des révélations sur les liens entre l'un des financiers de la campagne en faveur du retrait du Royaume Uni de l'UE et la Russie. LeFigaro



>>> JUIN2018. Investissements étrangers : la France tire profit du Brexit. Selon le baromètre de l'attractivité publié ce lundi par EY, le nombre de projets d'investissements étrangers dans l'Hexagone a bondi de 31 % l'an passé. LesEchos
>>> JUIN2018. L'Irlande du Nord pourrait rester dans l'UE après le Brexit Lefigaro
>>> MAI2018. Airbus, otage du Brexit. Droits de douane, attente aux frontières... Airbus s'inquiète pour l'après-Brexit. Au point de menacer de délocaliser. L'Expansion
>>> AVR2018. À moins d'un an du Brexit, l'économie britannique flanche LeFigaro
>>> AVR2018. Brexit. Le Commonwealth ne remplacera jamais l’Union européenne CI

>>> AVR2018. Brexit : « Il est peu probable que l’on revienne à des visas de court séjour », selon Nathalie Loiseau . OuestFr

C'est en effet peu probable. Mais c'est pourtant souhaitable. Car pour développer un sentiment d'appartenance à l'UE, il faudra bien que le citoyen lambda voit clairement où sont les avantages et les différences avec d'autres pays européens non membres de l'UE. La première différence doit être la libre circulation. Il faut mettre fin à Schengen et simplifier tout ce bazar que sont les règlements Dublin, II, III, IV . Et il faut que la libre circulation au sein de l'UE ne soit possible que par les citoyens membres de l'UE. Cela semble tellement logique. La Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni devrait demander un visa – simplifié pourquoi pas – pour les voyages en UE.


>>> AVR2018. Brexit : plus de 3 000 Français ont demandé à devenir sujets de Sa Majesté en 2017 Lemonde
>>> AVR2018. Brexit, données siphonnées : les révélations d'une ex-responsable de Cambridge Analytica. L'ex-directrice du développement affirme qu'il y a eu plus que 87 millions d'utilisateurs Facebook affectés, et que des données siphonnées ont servi au Brexit. L'Obs
>>> AVR2018. Le Brexit ébranle vingt années de paix en Irlande. Le choix de Theresa May de sortir de l’UE implique le rétablissement de contrôles douaniers à la frontière entre les deux Irlandes devenue frontière extérieure de l’UE. Lemonde

>>> AVR2018. Irlande du Nord : « Nous obtiendrons l’unité irlandaise », dit Gerry Adams. Ving ans après l’accord de paix, le député nord-irlandais juge que la voie du Brexit choisie par Londres risque de conduire l’Irlande au désastre. Lemonde
>>> AVR2018. Brexit : pour l'Union européenne, bye-bye English, bonjour le français  ? Plusieurs élus veulent promouvoir le français et le multilinguisme au sein des institutions européennes. CI



>>> MARS2018. Les Britanniques n’auraient pas voté aussi massivement pour le Brexit  sans l’action coordonnée des réseaux d’extrême-droite qui ont prêté main forte au parti du Brexit, Leave.eu
«Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit».
Dans un entretien à plusieurs journaux européens, dont «Libération», Christopher Wylie, 28 ans, ex-directeur de recherche de la firme au centre d'une affaire de détournement de données qui éclabousse Facebook, revient sur la façon dont elle a pesé pour le camp du «leave» lors du référendum de juin 2016.
(…) Vous trouvez un groupe qui est plus susceptible qu’un autre de croire aux théories conspirationnistes, puis vous le nourrissez avec les rumeurs qu’il attend. Le travail [de Cambridge Analytica] n’était pas seulement pour des clients privés, il consistait aussi à créer des narrations qui répondaient aux attentes de certaines personne.
(…)
Est-ce que le vote en faveur du Brexit aurait eu lieu sans Cambridge Analytica ?
Non, ils ont joué un rôle crucial, j’en suis sûr. Il y a deux aspects dans le scandale. D’une part, Cambridge Analytica a admis la semaine dernière avoir effectivement travaillé avec le groupe de campagne «Leave.EU». L’autre aspect, c’est que AggregateIQ [une entreprise canadienne issue de Cambridge Analytica, ndlr] a aussi travaillé avec Cambridge Analytica sur un système qui a permis à Leave.EU de dépasser son plafond de dépenses, et d’utiliser près d’un million de livres pour cibler la population. Sans AggregateIQ, le camp du «Leave» n’aurait pas pu gagner le référendum, qui s’est joué à moins de 2% des votes. Or, 40% du budget de «Vote Leave» est allé à AggregateIQ, c’est beaucoup. Cette entreprise a joué un rôle pivot dans le référendum. Elle a travaillé main dans la main avec Cambridge Analytica. Si vous ciblez un petit nombre spécifique de personnes avec des milliards de publicité, cela peut suffire à gagner suffisamment d’électeurs. Libération

>>> MARS2018. Brexit : le Royaume-Uni s’indigne de sa possible exclusion du programme Galileo CI
>>> MARS2018. Au cœur de Londres, le Sinn Fein défend la réunification de l’Irlande. Alors que la question de la frontière entre les deux Irlande est revenue dans le débat avec le Brexit, le Sinn Fein a décidé de porter samedi à Londres, au cours d’un meeting, sa revendication historique : la réunification de l’île. Lemonde



>>> MARS2018. Un fabricant français choisi pour les nouveaux passeports britanniques.
Faute d’avoir grand-chose de concret à célébrer, les partisans du Brexit ont fait du retour au passeport britannique bleu sombre le symbole de la reconquête de la souveraineté.
Fini l’odieux passeport bordeaux, emblème de la soumission à l’Union européenne (UE). Le Royaume-Uni va enfin pouvoir décider seul de la couleur de cette pièce. Ce sera bleu, comme autrefois. Mais le marché a été remporté par une société française... Lemonde
>>> MARS2018. Brexit : Morgan Stanley se renforce à son tour à Paris LesEchos
>>> MARS2018. L’inquiétude plane sur la recherche britannique après le Brexit Euractiv
>>> MARS2018. Le Brexit pose déjà problème au système de santé britannique Euractiv
>>> MARS2018. Le coût exorbitant du Brexit pour les entreprises. Le coût du Brexit est estimé à 69 milliards d'euros par an. Les sociétés britanniques seraient les plus touchées, selon une étude. Lefigaro

>>> MARS2018. Londres reconnaît que le coût du Brexit sera supérieur à la contribution au budget de l’UE Euractiv
>>> MARS2018. Le géant du post-marché Euroclear quitte Londres à cause du Brexit LesEchos
>>> MARS2018. Brexit : pourquoi la frontière irlandaise peut tout faire dérailler. Le casse-tête de la frontière irlandaise dans les négociations du Brexit pourrait ébranler l'Accord de paix de Belfast. L'Obs



>>> MARS2018. Référendum sur le Brexit : Facebook dit n’avoir repéré aucune preuve d’ingérence russe. Pixels

>>> FEV2018. Édimbourg, Belfast et Cardiff se crispent sur le Brexit. Euractiv
>>> FEV2018. Largement implantés au Royaume-Uni, les constructeurs automobiles japonais n’auront plus accès au marché unique avec le Brexit. Ils menacent donc de quitter le pays. Euractiv
>>> FEV2018. Le beurre et l'argent du beurre... Brexit : les travaillistes veulent rester dans une union douanière avec l’UE Lemonde
>>> FEV2018. Malgré le Brexit, les lycéens étrangers affluent en Grande-Bretagne Lefigaro
>>> FEV2018. May prépare un traité sur la défense avec l’UE Euractiv

>>> JAN2018 : Non, les Britanniques ne regrettent pas le Brexit. Depuis juin 2017, les opinions pro-européennes dépassent très légèrement celles favorables à un divorce avec l’UE, mais aucun mouvement général de regret n’est perceptible dans les sondages. (…) leurs motivations pour rompre avec l’UE, plus profondes, sont d’ordre « identitaire » LeMonde

>>> JAN2018. L’UE contre le maintien du « passeport européen » des banques britanniques.. Après le Brexit, les négociateurs de l’UE estiment qu’il n’y a pas lieu d’envisager le maintien du « passeport européen » qui permet aux banques basées sur le sol britannique d’opérer sur tous les marchés de l’UE. Euractiv
>>> JAN2018. Brexit: un rapport officiel prédit de dures années pour les Britanniques.
Selon une note interne au gouvernement britannique, le Royaume-Uni verra sa croissance chuter, quel que soit l'accord conclu avec l'Union européenne à l'issue des négociations sur le Brexit. BFM
>>> JAN2017. Brexit: la lourde facture du populisme L'Opinion
>>> JAN2018. Au Royaume-Uni, la consommation patine, l’économie résiste.
Le Brexit pèse sur les revenus des ménages, mais le pays s’en sort grâce à la bonne conjoncture mondiale, favorable aux exportateurs. LeMonde

>>> JAN2018. Sommet franco-britannique : mots de velours, gants de fer.
Emmanuel Macron et Theresa May ont signé un nouveau traité pour renforcer les accords du Touquet sur les migrants. Si un rapprochement diplomatique s'esquisse, rien n'indique un assouplissement des négociations sur le Brexit.
(...)
Les Britanniques vont déployer trois hélicoptères Chinook dans le Sahel pour assister les forces françaises dans l’opération Barkhane au Mali et 56 millions d’euros d’aide «au développement supplémentaire pour l’Alliance pour le Sahel». De son côté, la France s’est engagée à contribuer à la force de présence avancée renforcée de l’OTAN en 2019, dans le cadre du groupement tactique sous commandement britannique en Estonie. (...)
«Il ne peut pas y avoir un accès différencié pour les marchés financiers, alors qu’ils sont dans le marché unique, vous voulez y participer, ‘be my guest’ », a-t-il ajouté en anglais, ce qui peut être traduit par «bon courage !». «Il existe un accès, sur le modèle norvégien (non-membre de l’UE mais qui paye une contribution au budget européen), ou alors il existe un autre accès qui s’appelle membre de l’Union européenne, c’est un statut qui existe», a conclu Emmanuel Macron, provoquant les éclats de rire de l’assistance. Et les titres de la presse britannique de vendredi. Libération

>>> JAN2018. Au sommet franco-britannique, l’« entente cordiale » a du mal à résister au Brexit. La rencontre entre Theresa May et Emmanuel Macron, à Sandhurst, a toutefois débouché sur la signature d’un traité sur le contrôle de l’immigration. Lemonde

>>> JAN2018. Brexit : les secteurs clefs pour les Hauts-de-France. La « task force » régionale a identifié la finance, l’automobile et les industries créative comme des secteurs clefs pour les Hauts de France après le Brexit. Euractiv










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