MAJ 26/02/2022, 18h24 : L'Allemagne réagit : L’Allemagne autorise la livraison de 400 lance-roquettes à l’Ukraine. En
parallèle, le gouvernement allemand a annoncé l’envoi à l’Ukraine de
quatorze véhicules blindés ainsi que de 10 000 tonnes de carburant « via la Pologne ». « D’autres mesures de soutien sont actuellement à l’étude », a souligné la source gouvernementale. « Après
l’attaque honteuse de la Russie, l’Ukraine doit se défendre, elle a un
droit fondamental à se défendre et le gouvernement allemand la
soutient », a fait savoir la ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock. . L’Allemagne prête à une « limitation » de l’accès à Swift (encore un petit effort pour l'excusion totale de l'accès au Swift et ce sera parfait) Bravo à l'Allemagne, qui fait sauter le dernier verrou à la réalisation de cette vraie sanction
Je suis bien triste de constater que, pour une grande partie d'entre eux, les français considèrent que le sort des ukrainiens ne les concerne pas (ce n'est pas en France que ceci arrive : >>> Un milliardaire japonais fait don de près de 8 millions d'euros à l'Ukraine Lefig . Non, ce n'est pas dans ce pays qui est à 2 h d'avion de Kiev que cela arrive ; c'est à l'autre bout de la planète ! ) , que leur petit confort personnel ne doit pas être dérangé, que le prix de l'essence et de leur chauffage passe avant tout.
Mais bon sang, réveillez-vous ! Dans quel monde vivez-vous ? Regardez un peu plus loin que le bout de votre jardin. Sans quoi, votre réveil n'en sera que plus douloureux.
Il faut absolument soutenir l'Ukraine, par des moyens financiers et militaires, y compris en envoyant des troupes et en bombardant des installations militaires russes. Et cela induit des sacrifices, oui. L'Ukraine est aujourd'hui le bouclier de l'Europe. Si la Russie gagne, elle aura compris que les démocraties occidentales sont faibles, que les peuples européens ne sont que des montons auxquels il suffit de donner un peu d'herbe à bouffer. Si l'Ukraine est perdue, l'UE le sera aussi. Les petits Poutine se sentiront pousser des ailes. Le monde tel que nous le connaissons depuis le fin de 2de guerre mondiale s'effondrera.
>>> Sur la guerre en Ukraine, les Français très divisés sur la position à adopter. Selon un sondage réalisé par YouGov, plus de 8 Français sur 10 se disent inquiets par la situation.
Pour de nombreux spécialistes, l’invasion de l’Ukraine par la Russie s’explique par l’analyse suivante faite par Vladimir Poutine: comme les Occidentaux ne sont pas prêts à mourir pour Kiev, personne n’arrêtera la Russie dans son entreprise militaire. À en croire les résultats d’un sondage réalisé par YouGov entre le 24 et le 25 février, l’homme fort du Kremlin a vu juste, au moins concernant la France.
Selon cette étude réalisée du jeudi 24 au vendredi 25 février, les Français sont très divisés sur la position à adopter vis-à-vis de cette guerre, qui inquiète plus de 8 sondés sur 10 (82%). Aucune majorité nette se dégage lorsqu’il s’agit d’approuver ou non les efforts d’Emmanuel Macron sur le front diplomatique: 35% des personnes interrogées estiment que le chef de l’État “gère bien la situation”, contre 40% qui pensent le contraire. Un quart des sondés n’ont pas d’avis sur la question.
Même indécision lorsqu’il s’agit de sonder l’attitude à adopter en réaction de cette invasion: 39% des sondés se disent favorables à un renforcement des troupes de l’Otan en Europe de l’Est, contre 43% qui s’y opposent. Envoyer des armes au pouvoir ukrainien? Les Français sont aussi dubitatifs: 47% des sondés sont favorables à cette idée, contre 39% qui pensent le contraire.
Toutefois, il y a bien des questions sur lesquelles les Français se positionnent pus clairement. Ainsi, 64% des personnes interrogées se disent hostiles à l’envoi de troupes sur place pour aider les forces ukrainiennes. Même ordre de grandeur (61% d’opposition) sur la possibilité de réaliser des frappes aériennes sur des cibles russes en Ukraine.
Autre consensus, la volonté de sanctionner financièrement la Russie. Six Français sur dix se disent favorables à l’idée d’imposer de nouvelles sanctions économiques aux intérêts russes en France. Pour autant, pas question d’en subir des conséquences, comme cela a été évoqué par le président de la République.
Ainsi, 61% des Français s’opposent à des sanctions qui pourraient avoir comme répercussion “une augmentation significative des prix de l’énergie”. Même chose si ces sanctions impliqueraient une “augmentation du coût global de la vie” en France (59%) ou “des pénuries de pétrole et de gaz” (56%). Preuve s’il en est que si les guerres inquiètent en grande majorité les Français, ces derniers souhaitent autant que possible se tenir éloignés de ses potentielles conséquences.
Et encore un excellent éditorial du Monde, qui décidément demeure le meilleur journal français :
>>> Guerre en Ukraine : assumer le coût des sanctions contre la Russie
Si l’on considère que l’enjeu de la sécurité en Europe est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Brandies depuis plusieurs semaines alors que la menace russe se faisait de plus en plus précise, les fameuses sanctions « massives et sans précédent » promises par les démocraties occidentales sont tombées, vendredi 25 février, en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Elles sont de deux ordres : d’une part des mesures personnelles à l’égard du président Vladimir Poutine, de son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et de nombreux responsables dont les avoirs à l’étranger sont gelés, et d’autre part une série de sanctions destinées à frapper l’économie russe.
Ce train de mesures restrictives porte sur les secteurs de la finance, des transports, de la technologie, de l’énergie et sur la politique des visas. Dans le secteur financier, elles visent à bloquer l’accès de grandes banques russes aux marchés des capitaux occidentaux. Aucun consensus n’a cependant été atteint à ce stade pour décider de la sanction financière la plus dure et sans conteste la plus efficace contre Moscou : l’éviction de la Russie du système de messagerie Swift, utilisé pour les transactions financières par plus de 11 000 banques et institutions dans 200 pays. Une telle décision pénaliserait considérablement la Russie car, en frappant le système de paiement de ses exportations énergétiques, elle priverait le budget russe de sa principale ressource et compliquerait donc le financement de l’effort de guerre.
Pourquoi n’y a-t-il pas consensus ? Parce qu’une telle stratégie aurait de douloureuses contreparties pour les économies occidentales, tout particulièrement celles de l’Union européenne, première partenaire commerciale de la Russie, dépendante de son gaz et de son pétrole.
La leçon des sanctions adoptées depuis 2014 en réaction à l’annexion de la Crimée par la Russie, à l’intervention dans le Donbass et à la destruction de l’avion civil de Malaysia Airlines est aujourd’hui évidente : ces décisions mesurées, sans conséquences négatives majeures pour les économies européennes, ont puni la Russie mais sont restées sans effet sur son comportement. Les sanctions personnelles sont politiquement symboliques. Les sanctions vraiment efficaces sont celles dont l’ampleur a forcément un coût pour les pays qui les émettent. Un réel isolement économique de la Russie provoquera inévitablement en retour une hausse de l’inflation, une baisse de la croissance, des perturbations sur les marchés financiers.
Affronter le prix de la solidaritéLa vérité doit être dite aux opinions publiques européennes. S’il y a consensus actuellement au sein des démocraties occidentales, c’est sur une non-intervention directe de leurs forces armées en Ukraine, pays auquel elles ne sont pas liées par un traité de défense. Il y a également consensus sur le fait que la Russie est l’agresseur et que son invasion de l’Ukraine met en péril non seulement le droit international, mais aussi tout l’édifice de la sécurité en Europe. Si l’on considère que cet enjeu est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Alors que l’armée, les dirigeants et les civils ukrainiens opposent une résistance héroïque à l’envahisseur russe, le moment est venu pour les dirigeants politiques européens d’affronter clairement le prix de la solidarité et d’y préparer les opinions publiques. Reculer devant le coût des sanctions aujourd’hui, c’est s’exposer à devoir payer un prix infiniment plus lourd si Vladimir Poutine atteint son objectif en Ukraine.
ALLEMAGNE
>>> A propos de SCHOLZ, Chancelier de l'Allemagne
Scholz est le successeur de Merkel. Je considérais déjà bien molle Mme Merkel face à Poutine. Avec Scholz, c'est encore pire ! On notera que l'Italie vient de donner son accord à l'exclusion de la Russie du système Swift. Il faut saluer le courage et le sacrifice qu'elle consent à faire (car , comme l'Allemagne, elle dépend beaucoup du gaz russe). Il ne reste que deux pays qui bloquent le processus d'exclusion de la Russie du Swift : l'Allemagne, et la Hongrie. L'Allemagne a exprimé sa solidarité à l'égard de l'Ukraine mais ne veut pas livrer d'armes ; autrement dit, l'Allemagne pleure, condamne la Russie, allume des bougies pour déplorer que les ukrainiens se fassent tuer par les russes. Peut-être qu'au moins ils pourraient se faire tuer dignement, en défendant leur pays, si on leur fournissait des armes, n'est-ce-pas, M Scholz ?
>>> Invasion russe en Ukraine: Gerhard Schröder, symbole d’une Allemagne honteuse. La
grogne monte contre l’ancien chancelier allemand social-démocrate aux
connexions russes sulfureuses et lucratives. Il représente aujourd’hui
le symbole d’une certaine naïveté de l’Allemagne vis-à-vis de Vladimir
Poutine. Libération
>>> Guerre en Ukraine : Olaf Scholz est-il le « maillon faible » de l’Europe ? Lobs
>>> L’Ukraine appelle l’Allemagne à « trouver le courage » de retirer la Russie de Swift SudOuest
MAJ 26/02/2022 18h00 L'Allemagne réagit , s'associe à l'effort de guerre de tous les pays européens pour soutenir l'Ukraine (exclusion se la Russie du Swift, livraison d'armes , après avoir suspendu il y a quelques jours Nord Stream 2 ) . Bravo à l'Allemagne, avec qui on devra être solidaire aussi en matère énergétique
FRANCE
>>> Les préfets français appelés à ne pas s'éloigner, « risque de cyberattaque élevé »
Les préfets français sont appelés à la « vigilance ' face à un risque de cyberattaque « élevé ». Dans cette note datée de jeudi et rédigée par le Secrétaire général du ministère de l'Intérieur, il est demandé aux préfets de faire le nécessaire pour « être en capacité de revenir dans (leur) département d'affectation dans le délai maximal d'une demi-journée ».
Il leur est en outre
demandé de s'assurer « de la disponibilité de l'ensemble des services
mobilisés et mobilisables », en veillant toutefois à ne pas « susciter
de réactions disproportionnées », sil le risque de cyberattaque est
« élevé », à ce stade « aucun effet spécifique lié aux évènements en
cours n'a été observé sur nos réseaux et nos systèmes d'information »,
poursuit le Secrétaire général, mais « une grande vigilance s'impose
néanmoins de la part de tous ». LesEchos
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