lundi 28 février 2022

L'Europe se réveille enfin...

... grâce à l'Ukraine, à son courage, à ses sacrifices

>>> « Il fallait faire vite » : des sanctions contre la Russie à l’armement de l’Ukraine, les quatre jours qui ont bouleversé l’Union européenne. Entre le 24 février, lorsque les chefs d’Etat et de gouvernement, réunis à Bruxelles, ont écouté le poignant appel à l’aide de Volodymyr Zelensky, et l’annonce d’une aide européenne pour l’armement de Kiev, le 27 février, l’UE a vécu un tournant dans son histoire. Lemonde

>>> Comment Poutine peut faire advenir l'« Europe-Puissance »

Face aux agissements de la Russie, l'Union européenne a montré depuis une semaine une réactivité, une unité et une détermination nouvelles. Le Brexit et la pandémie ont fait évoluer son fonctionnement. Mais dans les prochaines semaines, plusieurs sujets vont mettre à l'épreuve cette cohésion.

L'Union européenne, souvent accusée de mollesse, de naïveté, d'inertie, présente au reste du monde, depuis une semaine, un visage inédit de fermeté. Les Vingt-Sept ont pris en un temps record des sanctions très préjudiciables à l'économie russe, fermé leur espace aérien aux avions russes, interdit des médias experts en désinformation .

Ils ont aussi franchi une étape majeure en puisant 450 millions d'euros dans le fonds « Facilité européenne pour la paix », un fonds hors budget européen spécialement destiné à financer des achats militaires , pour livrer des armements - létaux - aux Ukrainiens. Il est maintenant question de mutualiser le coût économique des sanctions. LesEchos


 

>>> Face à la Russie, le sursaut de l’Union européenne

En décidant d’une aide financière à l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, l’UE a brisé « un tabou » et se donne enfin les moyens de se comporter en puissance géopolitique.

Editorial du « Monde ». Au quatrième jour de la guerre qu’il a déclenchée contre l’Ukraine, Vladimir Poutine avait déjà deux exploits à son compte, dimanche 27 février : il a rendu à l’OTAN sa raison d’être et il a amené l’Union européenne à se transformer en organisation capable de fournir de l’aide militaire à un pays étranger.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a raison : c’est bien « un moment décisif », un tournant historique dans sa politique de défense que l’UE a réalisé dimanche soir pour venir en assistance à l’Ukraine attaquée. Sous la conduite du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont adopté une aide de 450 millions d’euros pour financer l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, ainsi que 50 millions pour des équipements non militaires. Cette assistance, qui pourra inclure des avions de chasse, s’ajoute aux livraisons d’armes déjà promises individuellement par plusieurs Etats membres. Jamais auparavant l’UE n’avait rempli cette fonction. « Un tabou est tombé », a commenté M. Borrell.

Outre les sanctions financières et économiques contre la Russie déjà décidées ces derniers jours, la Commission a par ailleurs annoncé deux importantes mesures dimanche : l’interdiction de l’espace aérien de l’Union à tous les avions russes ou contrôlés par des compagnies russes, et l’interdiction de la diffusion des médias russes RT et Sputnik, afin de bloquer leur campagne de désinformation.

Bruxelles vient ainsi de confirmer l’adage selon lequel l’UE n’avance que dans les crises, adage déjà éprouvé pendant la crise du Covid-19. Poussive face à la Russie ces dernières années, paralysée par les différences de sensibilité de ses Etats membres face à ce sujet, l’Union a été incapable jusqu’ici de mener une politique claire et unie à l’égard de Vladimir Poutine. Les sanctions décidées après l’annexion de la Crimée ont certes été reconduites à l’unanimité tous les six mois, mais elles l’ont été parce qu’elles étaient indolores. L’énormité de la faute de M. Poutine a cette fois provoqué l’indispensable sursaut européen.

« Une nouvelle ère »

Pour que ce sursaut fût possible, il a fallu le basculement des Etats qui bloquaient. La Hongrie, bien sûr, dont le premier ministre, Viktor Orban, vient de sacrifier son amitié avec le président Poutine. Mais surtout l’Allemagne, qui vient d’accomplir sa propre révolution en matière de défense et de sécurité. C’est le tournant dans le tournant. Après des jours de questionnements et de bouillonnement politique provoqués par la situation en Ukraine, le gouvernement d’Olaf Scholz s’est rendu à l’évidence : il n’était plus possible de rester sur le côté de la route.

« L’invasion de l’Ukraine nous a fait entrer dans une nouvelle ère », a reconnu dimanche le chancelier devant le Bundestag, annonçant que l’Allemagne allait augmenter ses dépenses de défense à plus de 2 % de son PIB – au-delà du minimum fixé par l’OTAN – et livrer des armes à l’Ukraine, ce qu’elle refusait de faire jusqu’ici. Un peu plus tôt, Berlin avait cédé à la pression et suspendu l’autorisation du gazoduc germano-russe Nord Stream 2.

Ces revirements spectaculaires, allemand et européen, auront des conséquences à long terme. Confrontée à la tragédie de la guerre à sa porte, l’Europe se donne enfin les moyens de se comporter en puissance géopolitique. Aux Etats membres de consolider cette posture : ils vont en avoir terriblement besoin.

Lemonde



>>> 25/02/2022 Nord Stream 2 est mort et enterré, selon des experts en énergie européens

(…)

« Vladimir Poutine veut reconstruire une sorte d’Empire russe », a déclaré Mme Zalishchuk. Elle a ajouté qu’il s’agissait d’une sorte de « guerre coloniale » menée sur la base de fausses revendications historiques, en utilisant un « faux narratif » et en formulant de « fausses demandes ».

Selon l’ancien Premier ministre lituanien Kubilius, la situation en Ukraine est la « guerre d’un homme fou » que la Russie finira par perdre.

(…)

M. Vassilev, pour sa part, a dressé un tableau plus sombre. « Il faut s’attendre au pire, il faut s’attendre à tout. Parce qu’il a franchi le Rubicon. Il n’y a pas de retour possible pour lui », a-t-il déclaré en parlant du président russe. Il a ajouté que les contrats n’ont pas d’importance pour M. Poutine puisqu’il n’a pas respecté les accords de Budapest (sur la dé-nucléarisation post-soviétique de l’Ukraine) ni les accords de Minsk (sur le Donbass).

« Tout nouvel accord que [Poutine] signerait ne signifierait rien tant qu’il est au pouvoir », a-t-il conclu.

Euractiv



>>> « Ils sont des nôtres » : Ursula von der Leyen soutient l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’UE

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi ce lundi matin en souhaitant une intégration « sans délai » dans l’Union européenne.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen souhaite porter l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, a-t-elle déclaré à la chaîne d’informations Euronews, dimanche 27 février au soir.

Après avoir annoncé dans la journée que l’UE allait financer pour la première fois l’armement d’un pays extracommunautaire, l’Allemande a affirmé soutenir le projet d’une intégration de l’Ukraine à l’UE dans un avenir proche : « Nous sommes dans un processus d’intégration de l’Ukraine au marché unique », assure-t-elle. « Il y a beaucoup de sujets sur lesquels nous travaillons très étroitement ensemble et un sentiment d’appartenance se développe au fil du temps. Ils sont des nôtres, et nous les voulons avec nous. »

Zelensky veut accélérer

Ursula von der Leyen a également évoqué les pourparlers qui doivent avoir lieu ce lundi matin. « Il est important que la partie ukrainienne accepte les pourparlers de paix et que les conditions soient bonnes pour la partie ukrainienne. En général, les pourparlers de paix valent toujours mieux que les combats. Mais la confiance dans le président Poutine est complètement brisée et érodée », a-t-elle souligné.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui souhaite de longue date une adhésion de son pays à l’Otan et à l’UE, a réagi ce lundi en demandant une intégration « sans délai » dans l’Union européenne. « Nous nous adressons à l’UE en ce qui concerne une intégration sans délai de l’Ukraine via une nouvelle procédure spéciale », a-t-il déclaré dans une adresse vidéo. « Je suis sûr que c’est juste. Je suis sûr que c’est possible ».

Le processus d’adhésion nécessite un accord unanime des vingt-sept pays membres. Or il y a actuellement « différentes opinions et sensibilités » parmi eux à ce sujet, a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel ce lundi matin.

« L’adhésion est une demande exprimée de longue date par l’Ukraine. Mais il y a différentes opinions et sensibilités au sein de l’UE sur l’élargissement. L’Ukraine va transmettre une demande officielle, la Commission européenne devra exprimer un avis officiel et le Conseil se prononcera », explique celui qui dirige l’instance représentant les 27.

Lobs




>>> L’Ukraine et le saut fédéral européen

L’escalade militaire en Ukraine et la nécessité de renouveler les accords de sécurité en Europe sont des révélateurs puissants des limites actuelles de l’action diplomatique des pays européens et de l’Union européenne.  

Avec l’arrivée assumée par Moscou des chars russes en Ukraine, l’Union et ses membres ne peuvent de toute évidence faire face aux défis pour assurer la sécurité et la paix en Europe. Avec un partenaire incertain de l’autre côté de l’Atlantique, le saut fédéral européen en matière de diplomatie et de défense est la condition pour pouvoir peser sur notre destin.  Euractiv




>>> La France va accélérer le déploiement de soldats en Roumanie

Emmanuel Macron a annoncé vendredi 25 février à Bruxelles que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l’Otan, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.

« La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l’Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie », a déclaré le président français à l’issue d’un sommet exceptionnel de l’UE à Bruxelles et à la veille d’un sommet de l’Otan consacré à la crise en Ukraine.

Par ailleurs, « nous sommes prêts à continuer à livrer des matériels militaires et de soutien à la population, comme j’ai pu le dire au président (ukrainien Volodymyr) Zelensky », a ajouté Emmanuel Macron.

La France avait annoncé fin janvier qu’elle comptait envoyer « plusieurs centaines » de ses soldats en Roumanie dans le cadre d’un éventuel déploiement de l’Otan.

Le président Macron avait auparavant annoncé le 19 janvier la « disponibilité » de la France à s’engager « sur de nouvelles missions », « en particulier en Roumanie ».

Ce pays, frontalier de l’Ukraine et qui a un accès à la mer Noire, se trouve « à l’épicentre des tensions » et doit donc être  « réassuré », avait expliqué la ministre des Armées Florence Parly.

Paris avait indiqué sa volonté d’être la nation cadre de cette force.

En Estonie, la France participe, avec quelque 300 soldats mobilisés depuis un an, à la mission permanente de « présence renforcée avancée » (Enhanced Forward Presence, EFP), qui a été déployée après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.

Pour Emmanuel Macron, la crise russo-ukrainienne apporte la démonstration que « l’Europe n’est pas simplement un marché de consommateurs mais bien une puissance qui doit penser son indépendance énergétique, sa transition climatique » et « une Europe de la défense capable de protéger ses frontières, ses citoyens et de se projeter vers ses alliés ª.

« Dans les temps tragiques que nous vivons, l’Europe n’a d’autre choix que de redevenir, peut-être de devenir oserais-je dire, une puissance », a-t-il insisté.


Macron a été assez naïf avec la Russie, mais depuis que la guerre a éclaté, il s'est rattrapé, il faut le reconnaître. Je suis surtout déçu par le peuple français, de son manque de solidarité, on pourrait dire de son désintérêt . A Toulouse , il y avait vraiment du monde à la manifestation de soutien aux ukrainiens (j’y étais) , et c’était réconfortant. Mais quid de Paris (comparé à Berlin et à tant de grandes villes du monde entier, la capitale de la France faisait pâle figure)




>>> Si Kiev tombe, il faut s’attendre à un « effet domino » dans les pays voisins, selon M. Janša

L’Occident doit arrêter le président russe Vladimir Poutine maintenant, car si Kiev tombe, cela aura des conséquences pour tout l’Est de l’Europe, a déclaré le Premier ministre slovène Janez Janša à EURACTIV lors d’un entretien exclusif.

« Je suis convaincu à 100 % que si la Russie n’est pas arrêtée en Ukraine et que Kiev tombe, la prochaine cible sera la Moldavie, la Géorgie, puis des troubles seront causés dans les Balkans occidentaux, puis les États baltes seront la prochaine cible », a-t-il déclaré, faisant écho aux propos du haut représentant de l’UE Josep Borrell.

M. Janša a également mis en garde contre un « effet domino » si la Russie réussissait son invasion.

Le Premier ministre slovène a déclaré qu’il était crucial que « l’Europe tire les leçons de son histoire », faisant référence à la politique d’apaisement menée pendant la Seconde Guerre mondiale et les guerres de Yougoslavie.

Comparant le président russe Vladimir Poutine à des figures sinistres de l’histoire européenne récente, il a déclaré : « il n’existe pas de formule permettant de travailler avec des personnes qui pensent comme Hitler ou Staline. Nous devons les arrêter dès le début ».

« Cela coûte cher, avec les sanctions, l’aide militaire, cela ne va pas sans pertes — mais le prix à payer pour l’arrêter [Poutine] maintenant est mille fois moins élevé que le prix que nous paierions si nous le laissions prendre l’Ukraine », a-t-il déclaré.

À la question de savoir si ceux qui ne se sont pas joints aux sanctions (notamment la Serbie) et aux efforts de condamnation seront jugés par l’histoire, M. Janša a répondu : « Tout le monde doit décider ».

« C’est un peu comme lorsque l’Allemagne nazie a attaqué la Pologne, et je ne pense pas que nous devions prendre le risque d’échouer comme l’Occident a échoué à ce moment-là ».

Statut de candidat à l’UE

En début de semaine, M. Janša et son homologue polonais Mateusz Morawiecki ont appelé les États membres de l’UE à prendre des « décisions rapides et courageuses », se prononçant en faveur de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE d’ici 2030. Des commentaires similaires ont été faits par plusieurs dirigeants d’Europe de l’Est et, plus récemment, par les dirigeants de l’UE.

Le premier ministre slovène a déclaré qu’une discussion d’une demi-heure avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky « a changé le climat de manière favorable à la perspective européenne de l’Ukraine, bien plus que des milliers de réunions portant sur la même question dans le passé ».

Jeudi 28 février, M. Zelensky aurait lancé un appel passionné aux dirigeants européens pour qu’ils adhèrent à l’Union, leur disant que « c’est peut-être la dernière fois que vous me voyez vivant ».

Dans ce que certains ont qualifié d’engagements les plus clairs de l’exécutif européen jusqu’à présent, la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné dimanche 28 février que l’Ukraine a sa place dans  l’UE et que l’Union souhaite que le pays la rejoigne.

« Le moment est venu de réfléchir aux changements stratégiques qui sont sur la table, car l’opinion publique en Europe occidentale est en train de changer », a déclaré M. Janša.

« Il doit s’agir d’une réponse politique stratégique de l’UE aux défis actuels. Ce qui n’était pas possible il y a une semaine est possible maintenant », a-t-il ajouté.

Dans le contexte des liens toujours plus étroits entre Kiev et l’Occident, une épine dans le pied de Moscou, ces commentaires sont susceptibles de déplaire à M. Poutine. Ce dernier a en effet revendiqué une unité historique entre les peuples russe et ukrainien comme l’une des justifications de son invasion non provoquée de l’Ukraine.

« Je suis très heureux qu’après avoir envoyé cette lettre avec le Premier ministre polonais Morawiecki, nous ayons eu une discussion au Conseil européen, et que certains collègues occidentaux s’y soient joints », a déclaré M. Janša.

Mais si l’Ukraine n’est pas officiellement candidate aux négociations d’adhésion à l’UE, les appels à l’élargissement de l’Union sont restés lettre morte à Bruxelles et dans les capitales européennes.

« Ces discussions sur l’élargissement au cours de la dernière décennie semblaient obsolètes : “Ils ne remplissent pas les conditions”, “ils ne contrôlent pas leur propre territoire” et ainsi de suite — c’était le discours russe, c’est pourquoi la Russie a commencé ces conflits gelés », a déclaré M. Janša.

« Parler de la perspective européenne pour l’Ukraine, ce n’est pas seulement leur donner une perspective de prospérité d’ici 10 ou 15 ans, mais c’est aussi leur donner de l’espoir et le sentiment qu’ils appartiennent à la famille — et qu’il y a une famille qui se bat pour eux », a déclaré M. Janša

Euractiv


>>> La Commission cherche le « meilleur moyen juridique » pour bannir RT et Sputnik de l’UE Euractiv


>>> L’Union européenne et plusieurs pays promettent des aides militaires ou humanitaires à Kiev

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a fait savoir que les Etats membres de l’Union européenne avaient décidé de débloquer 450 millions d’euros pour acheter des armes et les livrer aux forces armées ukrainiennes ainsi que 50 millions d’euros pour du carburant.

Lemonde


>>> Guerre en Ukraine : « Soit l’Europe fait face, soit elle s’efface », estime Florence Parly. La ministre des Armées a annoncé l’accélération du déploiement déjà prévu dès la mi-mars de renforts français dans les pays baltes. Lobs


Monaco, la Suisse, l'Andore

>>> Monaco gèle les avoirs russes, la Suisse sort de sa neutralité

Ce sont deux tournants dans l'Histoire des nations. D'une part, Monaco entretient de longue date des relations étroites avec la Russie, les premiers traités et accords commerciaux et politiques conclus entre l'Empire russe et la principauté datant du XIXe siècle. D'autre part, la Suisse a quitté sa neutralité historique. La banque nationale suisse (BNS) étudie la possibilité de vendre ses placements liés à la Russie dans ses réserves de changes. Latribune

>>> l'Andorre s'aligne sur l'Union européenne

C'est la première fois que cet ancien paradis fiscal applique de telles mesures contre des ressortissants d'un pays étranger. La loi, approuvée au Parlement par 20 des 21 députés présents, concerne quelque 700 résidents russes et biélorusses, ainsi qu'une soixantaine d'entreprises dont les actifs bancaires pourraient être gelés s'il est démontré qu'ils financent d'une manière ou d'une autre la guerre en Ukraine. (LesEchos)

>>> La Suisse, historiquement neutre, sanctionne à son tour la Russie

Le gouvernement a fait volte-face après avoir tergiversé. La Confédération est une plaque tournante dans le dispositif financier et pétrolier russe. Lemonde

 

 

 
>>> Moscou met en garde la France sur la "guerre économique totale" évoquée par Le Maire contre la Russie (comme d'hab, des menaces. Ils ne savent faire que ça)
Alors que le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré ce mardi sur France Info que les puissances occidentales sujet allaient "livrer une guerre économique et financière totale à la Russie" et "provoquer l'effondrement de l'économie russe", l'ancien président russe Dmitri Medvedev, désormais membre du conseil de sécurité russe auprès du président Vladimir Poutine, a mis en garde la France, en déclarant qu'il ne fallait pas "'oublier que dans l'histoire de l'humanité, les guerres économiques se transforment assez souvent en vraies guerres". [des menaces, encore et encore. Ils ne savent faire que ça] De son côté, l'Allemagne, l'Italie ont indiqué qu'une nouvelle vague de sanctions allait être décidée. Latribune
 
 
>>> Des pays de l'Union européenne envisagent d'interdire aux bateaux russes d'y accoster Latribune
 
 

>>> Macron – après avoir été roulé dans la farine et humilié - a enfin compris qui était Poutine. Tant mieux :

Après ses efforts patients mais vains pour réchauffer la relation avec Moscou, le président prend désormais fait et cause pour Kiev.

Il arrive que les réalistes soient entravés par la réalité. Elle peut même leur imposer des virages à angle droit. C’est ce qui est arrivé à Emmanuel Macron, comme à beaucoup d’autres d’ailleurs, avec la Russie de Vladimir Poutine. Les nombreuses initiatives du président français depuis son élection pour «réchauffer» les relations avec le Kremlin ont été en partie motivées par sa conviction que la Russie est profondément européenne. «Elle doit être arrimée à l’Europe», a-t-il répété à chacune de ses rencontres avec le président russe, toutes ponctuées de références romantiques aux grands écrivains Tolstoï et Dostoïevski. Vladimir Poutine a pourtant redéfini son pays il y a quelques années comme une «puissance anti-occidentale», poussant en Europe et dans le monde son contre-modèle autocrate, jugé plus efficace que la démocratie. Le traitement de l’Ukraine, où fleurissent, depuis la révolution de Maïdan, en 2014, plus de drapeaux européens que dans les vieux pays de l’Union Lefigaro

 
 

>>> Guerre en Ukraine : Bruno Le Maire assume une « guerre économique et financière » qui va « provoquer l’effondrement de l’économie russe »

Le ministre de l’économie a reconnu, mardi, que les sanctions drastiques contre Moscou ne seront pas sans conséquences sur les entreprises françaises. Lemonde

Il faut saluer le gouvernement français (comme ceux de toute l’Europe) qui a saisi toute l’importance de cette guerre. Oui, il y aura des sacrifices (mais ce n’est rien en compraison de ceux faits par les Ukrainiens) . Oui, il y aura des efforts de guerre. Il faut les faire, sans hésitation.


>>> Après l’invasion de l’Ukraine, la volte-face historique de l’Allemagne Lobs


>>> Face à la Russie, l’Europe fait le choix de la puissance LeFigaro

 

>>> "L'Europe a plus progressé en 3 jours qu'en 30 ans": quand Poutine révèle la puissance de l'UE

Livraisons d'armes, sanctions économiques sans précédent, unité à toute épreuve : face à l'invasion russe, l'Union européenne fait oublier ses lenteurs bureaucratiques.

Lexpress


 

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