lundi 28 février 2022

Total-ement lamentable (Engie,Total, et les autres) : boycottez les entreprises complices

 BOYCOTTONS CES ENTREPRISES FRANCAISES COMPLAISANTES AVEC POUTINE : Total, Engie, Renault, Danone

>>> A contre-courant de nombreuses multinationales, de grandes entreprises françaises veulent rester en Russie. Si les groupes de luxe se retirent du pays, d’autres comme Renault ou Danone ne sont pas encore sur le départ et les bateaux de TotalEnergies continuent à livrer du gaz russe en Europe.(Lemonde)

J'ai déjà dit dans ce blog tout le mal que je pensais de ces deux groupes. Je ne peux que confirmer. Boycottons Total (préférer Shell, BP, Eni, qui eux ont eu le courage de rompre avec les groupes russes poutiniens) ; il y a suffisamment d'autres compagnies. Boycottons aussi Engie.

>>> Oui, il y aura des pertes colossales. C’est la guerre, pas une bataille de rue ! Ils veulent nous faire pleurer avec leurs investissements (qu’ils n’auraient jamais dû faire, car tout ce qui se passe aujourd’hui était déjà en germe depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir) ou quoi ?  Que TotalEnergies et Engie fassent ce qu’il faut, comme les autres grands groupes qui, eux, ont pris leur responsabilité (BP, Shell, Eni, etc.). Ces groupes français pactisant avec Poutine font honte à leur pays.

>>> Total reste en Russie (pour l’instant) : 10 choses à savoir sur son PDG, Patrick Pouyanné. Le patron de TotalEnergies est critiqué pour ne pas se retirer de Russie, alors que la plupart de ses concurrents occidentaux le font en réaction à l’invasion de l’Ukraine. Lobs

>>> En Russie, les grands groupes étrangers se hâtent vers la sortie

Analyse. Groupes pétroliers, automobile ou du secteur de la finance annoncent, les uns après les autres, l’arrêt de leurs activités en Russie. Au-delà des effets d’annonce, le retrait des entreprises peut s’avérer complexe, notamment parce qu’une loi russe interdit la cession d’actifs.

Chaque jour, la liste s’allonge. Aux cours des deux derniers jours, de très grosses entreprises américaines comme Apple, Disney ou ExxonMobil ont annoncé qu’elles allaient « quitter la Russie ». Ce désengagement s’inscrit dans le cadre des sanctions décidées par les dirigeants politiques de l’Union européenne, des États-Unis ou encore du Royaume-Uni. (LaCroix)

TotalEnergies, en revanche, veut poursuivre ses activités avec les criminels russes. Ses dirigeants, vrais collabos doivent être dénoncés

>>> TotalEnergies et Engie sous pression. TotalEnergies maintient ses opérations en Russie, en dépit des prises de position du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Engagé à hauteur d'un milliard d'euros dans le projet Nordstream 2, Engie va devoir faire face au dépôt de bilan de l'opérateur de gazoduc germano-russe. LesEchos

>>> Malgré le coup de pression de Le Maire, TotalEnergies reste actionnaire du russe Novatek Latribune

>>> 20:15 Après le désengagement de BP que fait Total?

Vous faites référence au fait que la société britannique d’hydrocarbures BP a annoncé dimanche son désengagement du russe Rosneft, dont il détenait jusqu’ici une participation de 19,75 %. « L’attaque de l’Ukraine par la Russie est un acte d’agression qui a des conséquences tragiques à travers la région », a commenté le président du conseil d’administration de BP, Helge Lund. Le conseil d’administration a décidé « que [son] engagement dans Rosneft, une entreprise détenue par l’Etat, ne pouvait tout simplement pas continuer ». BP était présent depuis plus de trente ans en Russie et comptait depuis 2013 parmi les actionnaires de Rosneft. Le groupe britannique a précisé qu’il se désengageait de ses autres intérêts en Russie.

Concernant l’entreprise française Total, aucune nouvelle à ce stade. TotalEnergies est actionnaire à 19,4 % du groupe gazier Novatek, et présent au capital des projets de Yamal LNG (à hauteur de 20 %) ou celui d’Arctic LNG, à hauteur de 10 %. Interrogé en milieu de semaine dernière par L’Express, Patrick Pouyanné déclarait que le groupe pétrolier « gérera ». « Nous serons très attentifs au régime des sanctions [contre la Russie], auquel nous nous conformerons. »

Ce soir, c’était au tour du pétrolier britannique Shell d’annoncer qu’il se séparait de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie. Ces parts valaient, à la fin de 2021, 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) et comprenaient notamment la participation de l’entreprise au projet gazier Sakhaline 2 dans l’Extrême-Orient russe.

 

 

 

 

 

 

>>> TotalEnergies n’entend pas cesser dans l’immédiat ses activités en Russie

Le groupe français possède près de 20 % de Novatek, une importante société gazière russe réputée proche du Kremlin. BP, Shell et Equinor ont annoncé leur sortie de Russie.

Le groupe TotalEnergies (ex-Total) peut-il continuer à opérer en Russie, alors que plusieurs entreprises occidentales quittent déjà le pays pour protester contre la guerre en Ukraine ?

Sous pression du gouvernement britannique, un autre géant du pétrole, BP, a annoncé, dimanche 27 février, qu’il comptait vendre sa participation de 19,75 % du capital du groupe public russe Rosneft – deuxième producteur local de pétrole. Le directeur général de BP, Bernard Looney, a aussi démissionné du conseil d’administration de Rosneft « avec effet immédiat ». Une décision radicale et qui risque d’être coûteuse pour BP – sa participation était valorisée à 14 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros) fin 2021.

Lundi 28 février, c’est la firme publique norvégienne Equinor (ex-Statoil) qui a annoncé mettre fin à son partenariat avec Rosneft. Equinor détient 1,2 milliard de dollars d’actifs en Russie. Une annonce suivie par le groupe anglo-néerlandais Shell, qui a interrompu son partenariat avec Gazprom en fin de journée lundi.

Contacté par Le Monde, TotalEnergies se refuse à tout commentaire sur le sujet, mais ne compte pas, pour l’heure, cesser ses engagements. La Russie est aujourd’hui la première source de production pour le groupe français : en 2020, 17 % de sa production pétrogazière se trouvait sur le territoire russe, principalement du gaz, mais aussi du pétrole – et 25 % de ses réserves également. Jeudi 24 février, cité par l’Agence France-Presse (AFP), Patrick Pouyanné, le PDG de l’entreprise, insistait plutôt sur un autre pourcentage, comme s’il s’agissait de minimiser cette importance : le marché russe constitue entre 3 % et 5 % des revenus de la compagnie.

La major française « sur la sellette »

TotalEnergies est actionnaire, à hauteur de 19,4 %, de l’entreprise russe Novatek. Cette société n’est pas publique, contrairement à Rosneft, mais elle a été fondée et reste présidée par Leonid Mikhelson, un milliardaire réputé proche du Kremlin. Des représentants de TotalEnergies siègent à son conseil d’administration.

Lors de l’inauguration, en décembre 2017, de l’un des grands projets du groupe russe, Yamal-LNG, une usine d’exportation de gaz à travers les eaux de l’Arctique, le président russe, Vladimir Poutine, était venu en personne saluer le rôle joué par Leonid Mikhelson, en présence de Patrick Pouyanné. TotalEnergies est d’ailleurs l’un des principaux partenaires de Novatek dans ce projet – tout comme dans un chantier gazier voisin, Arctic LNG 2, qui n’est pas encore en opération. Le projet Yamal a reçu à l’époque le soutien des autorités françaises à travers une garantie à l’exportation – alors même que la Russie était déjà sous sanction internationale, depuis 2014, pour l’invasion de la Crimée. La stratégie de Novatek et de TotalEnergies en Sibérie consiste à miser sur la fonte des glaces en Arctique pour pouvoir exporter de plus en plus de gaz naturel liquéfié (GNL) par bateau à destination de la Chine et de la Corée du Sud – une route qui n’est aujourd’hui disponible que quelques mois dans l’année.

Lemonde


>>> TotalEnergies et Engie en Russie : Bruno Le Maire évoque un « problème de principe » à travailler avec des proches du pouvoir russe

Après les déclarations du ministre de l’économie, TotalEnergies a annoncé qu’il « n’apporter[ait] plus de capital à de nouveaux projets en Russie », mais il ne se retire pas pour autant des projets dans lesquels il est actuellement investi. Lemonde

Le groupe réalise en Russie 3 à 5 % de ses revenus totaux, avait indiqué il y a quelques jours son PDG Patrick Pouyanné. TotalEnergies est actionnaire à 19,4 % du géant du gaz russe Novatek et détient une participation de 20 % dans Yamal LNG, un projet qui a démarré fin 2017 et qui a produit plus de 18 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2020. Le groupe détient également une participation de 10 % dans Arctic LNG 2, un projet dont la première livraison de GNL est prévue pour 2023. (12h47 DirectObs)

 

 

 

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