>>> 06/09/2022 Faut-il montrer cette photo photo du New York Times, montrant un enfant et sa mère tués par l'armée russe ? Je ne sais pas. J'en ai les larmes aux yeux, de voir ça. Peut-être qu'il faudrait pourtant la montrer au monde entier.
Moscou essaye [depuis le début de la guerre] d'encercler Kiev
Les forces russes travaillent à un encerclement de Kiev avant un assaut décisif. Moscou aurait perdu en douze jours autant de soldats qu'en dix ans en Afghanistan, jadis. Washington et Londres instaurent un embargo sur l'importation de pétrole russe.
L'armée russe n'avance quasiment plus au treizième jour de l'invasion russe de l'Ukraine. En revanche, les bombardements par avions et missiles demeurent intenses, notamment sur les villes de Karkhiv et Soumy dans le Nord-Est, et d'Izioum à l'est.
Les forces russes ont grignoté un peu de terrain mardi au nord est de Kiev, dans l'espoir de lancer un assaut d'ici deux ou trois jours.
Les quatre cavaliers de l'Ukraine
Cet embourbement apparent de l'armée russe pourrait s'expliquer par la nécessité, avant une nouvelle offensive générale, d'un regroupement et d'approvisionnement : les convois logistiques sont la cible prioritaire des embuscades ukrainiennes et les dotations en carburant, rations et munitions semblent avoir été sous-dimensionnées au début du conflit.
S'y ajoute l'effet de ce que Jason Lyall, un enseignant américain de l'histoire des conflits, appelle « les quatre cavaliers » de l'Ukraine : le Javelin (missile antichar américain), le Stinger (antiaérien), la raspoutitsa (boue des champs provoquée par le dégel printanier) et TikTok (réseau social très prisé en Ukraine). Un arsenal auquel s'ajoutent les drones turcs Bayraktar et depuis peu les missiles suédois à courte portée NLaw et AT4.
Déjà un cinquième des pertes en Afghanistan
Si la situation sur le terrain évolue lentement, les pertes en hommes et armes lourdes semblent très intenses, selon des décomptes réalisés à partir de témoignages sur le terrain et de vidéos authentifiées et géolocalisées. Au moins 145 chars sur le millier déployé ont été détruits ou capturés, ainsi qu'une vingtaine d'avions de chasse et une douzaine d'hélicoptères.
De source américaine, jusqu'à 4.500 soldats russes auraient été tués en douze jours, et 6.000 de source européenne (soit un quart du total du bilan de l'intervention soviétique en Afghanistan entre 1979 et 1989). Moscou a reconnu 498 morts à la date du 2 mars et Kiev affirme avoir tué 12.000 soldats. Le nombre de blessés est sans doute quatre fois supérieur aux décès dans les deux camps.
Des contacts diplomatiques toujours peu fructueux
Un début d'assouplissement pourrait se dessiner toutefois dans les positions de Moscou et Kiev. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rappelé, lundi, les exigences russes (reconnaissance de l'annexion de la Crimée et de l'indépendance du Donbass, ainsi que renonciation de Kiev à l'entrée dans l'Otan) en omettant celles exprimées en janvier (recul de l'Otan dans les limites de 1999) et la démilitarisation du pays et « dénazification » du régime.
De son côté, le président Volodymyr Zelensky a admis dans une interview à la télévision américaine ABC que ses ardeurs en matière d'adhésion à l'OTAN étaient « refroidies ». S'il continue d'évoquer les « soi-disant républiques du Donbass », il s'est dit « ouvert à un compromis sur la manière dont les gens vivent dans ces territoires ».
La guerre économique s'étend
Parallèlement, sur le front diplomatique, le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à « la plus grande retenue » les divers protagonistes, sans pour autant dénoncer l'invasion russe, lors d'un appel avec les dirigeants français Emmanuel Macron et allemand Olaf Scholz. Pékin avait affirmé la veille que son amitié avec la Russie était « sans limites ». Le président français, qui s'est entretenu une nouvelle fois mardi avec le président ukrainien, a reçu dans la foulée le secrétaire d'Etat Antony Blinken à Paris.
Le conflit s'étend aussi de jour en jour à l'économie mondialisée. Alors que la liste des firmes occidentales gelant ou cédant leurs activités en Russie s'allonge chaque jour, avec Adidas et Shell mardi, l'Union européenne pourrait ajouter, jeudi, la principale banque russe Sberbank (caisses d'épargne) à la liste des établissements financiers coupés du système électronique de paiements internationaux Swift.
>>> 09/03/2022 Kiev accueille les rescapés d’Irpin et attend l’assaut russe
L’ouverture de couloirs humanitaires a permis les premières évacuations de civils des villes visées ces derniers jours par les bombardements russes.
Ce n’est pas vraiment comme ça que les vieux d’Irpin devaient vivre leurs dernières années. La promesse portait un nom, « Comfort Life » (Vie confortable), qui était celui de la maison de retraite de cette bourgade des faubourgs de Kiev. Ils sont finalement évacués in extremis vers la capitale ukrainienne, après des jours de bombardements et tandis que les chars russes entrent dans leur ville. Une cinquantaine de vieillards ont été transportés à Kiev, mardi 8 mars, à la faveur de la mise en œuvre, pour la première fois, d’un accord russo-ukrainien sur des « couloirs humanitaires » permettant à des civils de fuir le champ de bataille.
L’accord sur l’évacuation des populations en danger ne signifie pas qu’il y ait eu un véritable cessez-le-feu. Autour d’Irpin, des tirs d’artillerie résonnent encore régulièrement. Mais au lieu de fuir dans la panique et sous les tirs, comme les jours précédents, le départ des civils se fait cette fois de manière coordonnée. Les fourgonnettes et les ambulances qui se relaient entre le pont détruit d’Irpin et le quartier de Svyatoshinski à Kiev ne sont pas prises pour cibles.
>>> 06/03/2022 Malgré les promesses de Vladimir Poutine, des civils visés en Ukraine
« À Irpin, la dernière étape de l’évacuation des civils – principalement des familles et des personnes âgées – s’est déroulée sous un lourd bombardement russe, rapporte Daphné Rousseau, journaliste de l’Agence France Presse présente sur place. Nous avons trouvé sur notre chemin les corps de deux personnes qui ne sont pas arrivées vivantes à l’autre bout de la route ».
Plus tôt dans la journée, Le New York Times révélait des civils avaient été visés dans cette ville des faubourgs de Kiev, publiant une photographie d’une mère et deux enfants gisant morts sur la chaussée, tandis que des soldats ukrainiens tentent de sauver la vie du père blessé. Je vous mets le lien ici, ne cliquez pas si vous ne souhaitez pas la voir, elle apparaît dès le début de l’article et est très crue.
Le maire d’Irpin, Oleksandr Markushyn, a confirmé que « quatre civils [sont morts] aujourd’hui » , en plus de quatre autres décédés précédemment.
Lors d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron ce dimanche, Vladimir Poutine avait « nié que son armée prenne des civils pour cibles », rapporte l’Elysée. Selon cette source, le président russe a aussi affirmé que « la responsabilité revenait aux Ukrainiens de laisser partir la population des villes encerclées », le président français lui répondant que « l’armée qui attaque est l’armée russe » et n’avoir « pas de raison de croire que les armées ukrainiennes mettait les civils en danger ».
>>> 07/03/2022 A Irpin, les images des civils fuyant les bombardements russes. Depuis plusieurs jours, la ville d’Irpin vit au rythme des bombardements russes. Parmi les habitants qui tentent de fuir, huit ont été tués dimanche, dont une famille avec deux enfants, selon les autorités. Lemonde
>>> 06/03/2022 20:08 A Kiev, des unités ukrainiennes se tiennent prêtes à faire sauter le dernier pont pour freiner les soldats russes
Des nouvelles de Kiev, en passe d’être encerclée par les forces russes. Le sergent Casper, des unités de volontaires ukrainiens, se tient prêt à faire sauter le dernier pont encore debout, entièrement miné, qui relie Kiev à son arrière-pays où progresse l’armée russe, relate l’Agence France-Presse (AFP).
Ses camarades ont fait exploser tous les autres ponts sur le flanc ouest de la capitale ukrainienne, dans une tentative désespérée de freiner la progression des chars russes. Le seul pont encore debout, qui enjambe une rivière dans la ville de Bilohorodka, à 25 kilomètres à l’ouest de la capitale, mène vers des villages verdoyants abritant de nombreuses résidences d’été, aujourd’hui devenus une zone de guerre.
La ville de Kiev serait coupée de son arrière-pays à l’ouest si Casper recevait l’ordre de faire sauter le pont. « Nous allons tout tenter pour le garder debout », a toutefois déclaré l’ancien parachutiste. Mais les combats qui se rapprochent assombrissent le moral des Ukrainiens qui tiennent les barricades. Les avions de guerre russes ont rejoint les troupes au sol et bombardent les villages et villes des environs.
La marée humaine qui fuit l’approche des combats semble interminable. Et les quelques rares heures de silence entre les frappes font craindre aux soldats ukrainiens que les forces russes se préparent en fait à des offensives encore plus violentes. Casper observe le drone de surveillance ukrainien qui survole la ligne de front et reconnaît qu’il sera peut-être bientôt obligé de détruire le dernier pont qui relie encore à ses environs à l’ouest.
Si nous recevons l’ordre d’en haut, ou si nous voyons les Russes avancer, nous le ferons sauter… avec le plus grand nombre de chars ennemis possible.
>>> Sur la route, pour aller apporter de l’aide à Kiev. Dans les files d'attentes aux checkpoint à Kiev, de nombreuses personnes viennent apporter de l'aide humanitaire. LeJDD
>>> 06/03/22 15:32
>>> 05/03/22 14:14 Les bombardements s’intensifient à Irpin, au nord-ouest de Kiev, les civils fuient
>>> 04/03/2022 Bombardements à Boutcha, à l’ouest de Kiev 17:20
>>> 04/03/2022 «Tout ce qui semblait impossible est devenu réalité»: jours et nuits de siège à Kiev. TÉMOIGNAGES - L'un travaille dans le monde des affaires, l'autre dans celui de la culture. Tous deux ont choisi de rester dans une capitale assaillie par les chars russes. Ils témoignent pour Le Figaro Magazine.
>>> À Irpin, verrou au nord de Kiev, les combattants ukrainiens résistent pied à pied
REPORTAGE - Tandis que les Russes reprenaient leur offensive, le 206e bataillon de la force territoriale a évacué jeudi une colonne de civils vers la capitale.
Le Tonnerre des canons gronde sous la neige à travers les hautes futaies de pins le long de la route menant à Irpin. Les bras chargés de sacs, des petits groupes de civils fuient les combats d’un pas pressé. D’autres, qui poussent des chariots chargés de provisions, les croisent dans le sens opposé pour rapporter des vivres chez eux. Dans ce faubourg du nord-ouest de la capitale, les Russes ont relancé leur offensive ce jeudi matin, après une pause dans la bataille mercredi. Au loin, des panaches de fumées, provoqués par les bombardements russes, s’élèvent dans le ciel chargé de neige et du parfum de la guerre.
Une nouvelle salve d’artillerie claque entre les arbres. L’atmosphère est saturée par l’odeur de poudre. Les civils rentrent la tête dans les épaules et accélèrent la cadence, certains se mettent à courir. «Ne vous inquiétez pas ceux-là sont sortant», rassure un soldat de la défense territoriale. Une femme court en tenant son fils par la main. «J’ai… LeFigaro
>>> 02/03/2022 A Kiev [SVP Le Figaro, utilisez dorénavant le nom ukrainien de la capitale : Kyiv et non pas Kiev] , le berceau du monde slave craint d’être effacé par les bombes
Personne ne veut imaginer que Poutine bombardera le cœur historique de la capitale. Mais tout le monde l’en croit capable, tant le président russe semble prêt à tout pour effacer l’histoire de l’Ukraine afin de se l’approprier.
Un chant, puis une faible lueur s’élèvent du fond de la grotte. Rassemblés dans une crypte de la Laure de Kiev, lieu de résidence du primat de l’Église orthodoxe ukrainienne rattachée au Patriarcat de Moscou, une quarantaine de fidèles éclairés à la chandelle sont venus prier pour leur pays. Les explosions de missiles russes, qui s’abattent sur la capitale au septième jour de l’offensive lancée par Vladimir Poutine sur l’Ukraine, font trembler la roche. «Seigneur, protégez l’Ukraine, donnez de la force à l’armée ukrainienne», implore le métropolite Pavel, supérieur de la Laure. Pas une prière pour la Russie, ni pour le patriarche Kirill de Moscou, comme le veut la tradition.
À Kiev, berceau de l’empire que Vladimir Poutine espère rebâtir, le monde russe qu’il prétend défendre pour justifier son intervention en Ukraine se détourne un peu plus de lui. Les fidèles s’inclinent sur les reliques de Saint-Antoine Petchersky, fondateur de la Laure des Grottes de Kiev surnommé… Lefigaro
2 mars 2022. Les forces ukrainiennes ont «libéré» Makariv, à 60km de Kiev. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny annonce sur son compte Facebook avoir «libéré» Makariv, une ville à 60km dans la région de Kiev. Ses troupes s'y seraient «établies», affirme-t-il dans un post.
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