L'humanitaire, c'est nécessaire mais pas suffisant
>>> Ces derniers jours, de nombreux groupes sur Facebook ont été créés afin de former des équipes de volontaires pour combattre avec l'Ukraine. À Toulouse, certains se disent prêts...
Après l’annonce de Kiev appelant les volontaires étrangers à rejoindre une « Légion internationale de défense », nombreux sont les Français qui se disent prêts à combattre. Sur sa page Facebook, l’ambassade d’Ukraine en France avait publié un formulaire à remplir pour toutes personnes étrangères voulant apporter une aide militaire. Et à Toulouse, des convois sont en train d’être organisés pour prendre la route vers l’Ukraine.« L’appel du devoir »
Nicolas, un jeune Toulousain de 21 ans, se dit prêt à prendre les armes. Comme beaucoup, il a fait la rencontre de Français sur des groupes Facebook voulant apporter une aide militaire aux Ukrainiens. Ancien militaire, Nicolas est actuellement en train d’organiser cette « mission » avec trois autres volontaires de la région dont une autre personne de la Ville rose.
"Ca fait maintenant plus d'une semaine que j'y réfléchis. En tant qu'ancien militaire, c'est une évidence pour moi de porter les armes contre l'injustice. C'est l'appel du devoir en quelque sorte".
Un départ de groupe
Nicolas sera accompagné de trois autres volontaires qu’il a rencontré sur le groupe Facebook « Départ France-Ukraine pour aider les civils sur place ». Parmi eux, deux n’ont aucune expérience militaire mais se disent prêts et aptes à combattre. Depuis peu, ces volontaires organisent leur départ et prévoient un budget par personne pour l’aller-retour de 300 € minimum.
« On ne se rend pas vraiment compte de ce qui nous attend »
Le jeune Toulousain de 21 ans confie à Actu Toulouse qu’il n’avait pour le moment, pas conscience de ce qui l’attend sur place. Bien que lucide concernant le grand risque que représente ce départ, ne pas apporter son aide est inconcevable pour lui.
"J'estime juste que lorsqu'on sait se servir d'une arme, c'est une bonne chose d'apporter son aide". Nicolas
Ces « futurs combattants » devraient prendre la route d’ici une dizaine de jours pour l’Ukraine. Ce qui leur laisse le temps de s’inscrire sur les listes mises en place par l’ambassade d’Ukraine en France pour tous les étrangers voulant apporter leur aide.
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«J'ai enfin rejoint l'armée ukrainienne» : carnet de guerre d'un jeune étudiant parti combattre
TÉMOIGNAGE - Ulysse a 21 ans, il est franco-belge. Parti lundi dernier rejoindre la Légion étrangère annoncée par le président Zelensky, il livre au Figaro le récit de sa première semaine à défendre l'Ukraine.
Jour 1Voilà une semaine que j’ai quitté la France pour l’Ukraine. Le van est parti de Paris lundi dernier vers 20 heures. À son bord, cinq ressortissants ukrainiens qui souhaitaient rentrer au pays pour combattre. Je les avais contactés sur Facebook et ils ont gentiment accepté de m’emmener. Je m’appelle Ulysse, j’ai 21 ans, je suis franco-belge et étudiant en architecture. Je n’ai jamais rêvé de la guerre, je ne cherche pas le grand frisson. En revanche, je suis nostalgique de cette époque où les gens étaient prêts à mourir pour des valeurs. Le service militaire, en ce sens, formait chacun à une certaine idée du devoir, de l’honneur. C’est pourquoi j’ai réalisé, en Belgique, un stage jeune à la Défense où j’ai été formé aux rudiments de la médecine de guerre. Aujourd’hui, je souhaite mettre mes connaissances pour défendre nos frontières face à Vladimir Poutine, qui, j’en suis convaincu, ne se limitera pas à envahir l’Ukraine.
A Lire absolument : le compte facebook de l'Ambassade d'Ukraine à Paris : ici












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