mercredi 20 décembre 2023

Prorusses, anti-écolos, anti-homos… Au Parlement européen, le RN ne joue pas la carte de la « dédiabolisation »

 > Au Parlement européen, les frontistes n’offrent pas le visage « normalisé » de l’Assemblée nationale. Au contraire, ils restent campés sur les idées de leur encombrant passé et se distinguent par leurs prises de position xénophobes, prorusses, anti-droits des femmes… et leur manque d’assiduité.

C’est jour de plénière au Parlement européen. En ce mois de juin 2022, les eurodéputés discutent d’une proposition de la Commission européenne pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre et attirer sur le Vieux Continent des « talents » d’Afrique du Nord. Jean-Lin Lacapelle, ami de jeunesse de Marine Le Pen, quarante ans au service du parti frontiste – après avoir fait ses classes au Groupe Union Défense (GUD) –, se lève aussi sec. « Mais quels talents ? s’emporte l’élu du Rassemblement national (RN). Ceux que nous avons vus au Stade de France semer le chaos lors de la finale de la Ligue des Champions ? Ceux qui remplissent nos prisons, vident les caisses de la Sécurité sociale et composent le hit-parade du terrorisme ? Non merci. »

Normalisés ? Dédiabolisés ? Notabilisés ? L’image que les élus RN s’évertuent à bâtir en France ne passe pas la frontière belge. Au Parlement européen à Bruxelles, ils offrent un tout autre visage que sur la scène nationale.

En témoigne l’analyse de leur activité d’eurodéputés : « l’Obs » a épluché l’ensemble des votes des 18 élus frontistes depuis 2019, le début de la législature. Prorusses, anti-Ukraine, anti-écolos, anti-homos, anti-droits des        (L'Obs)

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