vendredi 22 mars 2024

Insultes, menaces, provocations, cyberattaques : l’agressivité de Moscou envers Paris redouble de vigueur

>>> Depuis qu’Emmanuel Macron a expliqué ne pas exclure d’envoyer des troupes en Ukraine, la tension avec la Russie est montée de plusieurs crans. Et la France n’hésite plus à communiquer ou à répliquer, à l’appui de la nouvelle stratégie présidentielle. (Lemonde)

 Les "déclarations" des mafieux russes au pouvoir, on s'en fout. Ils parlent comme des mafieux, c'est tout. C'est à dire que la Russie est l'empire du mensonge (à chaque jour son lot de désinformation : hier, c'était "il y a l'armée française en Ukraine" ; avant-hier, c'était "un missile a tué des mercenaires français à Kharkiv " ; avant-avant-hier, c'était "les crimes de Boutcha sont une mise en scène"  etc etc etc, pas un jour sans désinformation, vous dis-je )

"Il ne faut pas donner plus d’importance aux manipulations russes présentes qu’aux précédentes et qu’aux suivantes qui ne manqueront pas d’arriver", avait répondu le Quai d'Orsay à une "déclaration" russe concernant de prétendus mercenaires prétendument tués à Kharkiv. Lesdits mercenaires n'existaient tout simplement pas.

Donc, les "déclarations" russes, on s'en fout. Ce qui importe, c'est que la France agisse, sans s'occuper de ce que raconte la clique poutinienne.

Noter que Macron a eu raison de rappeler que la Russie n'est pas une grande puissance. Elle est une puissance moyenne (son PIB est très inférieur à celui de l'Allemagne ou de la France par exemple). Certes, elle a l'arme atomique. Et alors ? Elle n'est pas la seule à l'avoir. La population russe est très concentrée dans deux villes : Moscou et St Petersbourg. Sans ces deux villes, il n'y a plus de Russie. Poutine devrait donc y réfléchir à deux fois avant de parler de guerre nucléaire. Mais pour réfléchir , il faut être quelqu'un de civilisé, d'intelligent, de cultivé. Trois qualités qui manquent à ce criminel de guerre. Comme toute petite frappe, il ne respecte et ne comprend que la force. C'est la langage que nous devons utiliser : la force.

Concernant l'envoi de troupes. Personnellement, j'y suis favorable. Nous avons une armée de métier. Le métier de nos militaires n'est pas simplement de défiler sur les Champs Elysée une fois l'an. Le métier de nos militaires, c'est l'action militaire. Autant anticiper les choses et être à l'initiative, plutôt que d'être toujours sur la défensive et d' agir dans l'urgence

 

NOTER AUSSI que l'on sait - plusieurs pays le savent (voir ci-dessous) - que Poutine veut la guerre, qu'il veut l'étendre à l'Europe. Poutine veut une guerre avec l'OTAN : par le mensonge généralisé et le lavage de cerveau permanent, il prépare depuis des années les russes à cela. On a déjà vu que la Suède, la Finlande, l'Allemagne, la Pologne, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, le Danemark avaient tout a fait conscience qu'une guerre Europe-Russie était envisageable, et qu'il fallait s'y préparer. Voici quelques autres déclarations qui vont dans ce sens :

>>> Le chef de l’état-major polonais affirme que la Russie prépare un conflit avec l’OTAN

La déclaration du chef de l’état-major polonais fait écho à celles d’autres hauts responsables européens de la défense et du renseignement. EXEMPLE 1  :« La Russie a choisi la voie d’une confrontation à long terme », a récemment déclaré Kaupo Rosin, chef du renseignement extérieur de l’Estonie

(...) « La Russie se prépare à un conflit avec l’OTAN, pleinement consciente que l’Alliance est une structure défensive »  (...) Comme il l’a expliqué ensuite, la volonté d’attaquer du pays postsoviétique est déterminée par trois facteurs : l’idéologie, le potentiel de défense et l’opportunité, ce dernier étant le moins prévisible. (...) « La Russie est opportuniste et exploitera toute opportunité et toute faiblesse émergente qui peut être rendue opérationnelle pour atteindre ses propres intérêts »  (Euractiv)

>>> Selon l’Institute for the Study of War (ISW), «  (….) efforts à long terme de la Russie pour se préparer à une guerre conventionnelle potentielle avec l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique Nord] que dans le cadre de la guerre contre l’Ukraine ». (...)« Plusieurs indicateurs financiers, économiques et militaires russes suggèrent que la Russie se prépare à un conflit conventionnel à grande échelle avec l’OTAN, non pas de manière imminente, mais probablement dans un délai plus court que ce que certains analystes occidentaux supposaient initialement », estime l’ISW, qui rappelle que le ministre de la défense danois, Troels Lund Poulsen, a rapporté le 9 février des renseignements selon lesquels la Russie pourrait tenter d’attaquer un pays de l’OTAN d’ici trois à cinq ans. « La menace russe dépend largement des ressources financières que [Vladimir] Poutine est prêt à consacrer à la guerre », conclut l’ISW. (Lemonde)

>>> Espagne/ (…) faisant référence au récent assassinat d’un déserteur russe dans la ville d’Alicante, au sud-est de l’Espagne, le rapport du CSN — qui sera valable pendant cinq ans — met en garde contre l’intervention d’éventuels « acteurs étatiques (de Russie) » visant à déstabiliser la sécurité européenne.

Dimanche (17 mars), la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles (PSOE/S&D), a tiré la sonnette d’alarme quant au « danger réel » que l’Espagne et le reste de l’Europe soient attaqués par la Russie.  (Euractiv)





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