samedi 4 mai 2024

Devant les maires de Sarajevo et Kiev, Glucksmann dessine son « Europe puissance »

 >>> Athènes, Sarajevo, Kiev, Paris. Cela lui fait tout drôle à Raphaël Glucksmann, ce vendredi 3 mai, de voir des bouts de sa vie défiler devant ses yeux. Dans une salle de l’est parisien, Anne Hidalgo a réuni les maires de toutes ces capitales du Vieux continent pour défendre leurs valeurs progressistes communes. La tête de liste PS-Place publique aux élections du 9 juin ne pouvait rêver meilleur compagnonnage. Chacun de ces élus lui rappelle le fil de son engagement européen.

Athènes ? Lorsqu’il était enfant, son père, le philosophe André Glucksmann, et sa mère lui expliquaient que c’était le berceau de la démocratie. Alors, quand le maire de la cité grecque a parlé, il confie : « J’ai entendu la voix de mes parents dans la cuisine ». L’ex ville martyre de Bosnie ? Cette fois, le candidat convoque son adolescence marquée, dans les années 1990, par la guerre en ex-Yougoslavie dont on parlait aussi beaucoup chez lui et dont son père lui avait ramené des traces matérielles : « J’ai encore de la poussière de livres brûlés dans la bibliothèque de Sarajevo ». Kiev ? A 25 ans, le jeune Raphaël y passe trois mois pendant la révolution Orange. Dans un bar, il assiste à la victoire d’un champion de boxe… le futur maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, assis ce soir à ses côtés sur un canapé et accueilli en héros par ses homologues. « Dix ans plus tard, à Maïdan, j’ai vu des jeunes Ukrainiens bravant les balles avec des drapeaux européens », poursuit l’homme qui monte à gauche. 

Lobs

 

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