> Le rejet des immigrés dissuade la venue des plus qualifiés d’entre eux, démontre l’économiste Hillel Rapoport dans une tribune au « Monde ». LM
Les élections européennes du 9 juin montrent une forte progression d’ensemble du vote pour les partis populistes de droite. L’immigration a tenu une place centrale lors de la campagne, et plus particulièrement dans les pays (France, Pays-Bas, Autriche et Italie) où l’extrême droite est sortie renforcée. Cette corrélation traduit la capacité de l’extrême droite à capitaliser sur les craintes, exprimées par de nombreux électeurs, de déclassement économique et de dépossession culturelle face aux chocs de la mondialisation – immigration, concurrence commerciale, robotisation.
> « Les manœuvres de
Viktor Orban, tant sur la scène européenne qu’internationale, sont le
symptôme d’une désorganisation générale du leadership occidental » . Le premier ministre hongrois profite de la faiblesse de plusieurs
dirigeants occidentaux pour jouer les trublions, aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union européenne, de même qu’à l’OTAN,
dont il participe au sommet. Une stratégie que l’on aurait tort de
sous-estimer, estime, dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste
au « Monde ». Lemonde
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