En autorisant les Ukrainiens à tirer des missiles à longue portée pouvant toucher le territoire russe, l'Allemagne a envoyé un message fort à Kiev, à Moscou, et à Washington. Et aussi, et surtout, à elle-même, analyse Dominique Moïsi.
L'année 2025 allait être celle de la victoire. Poutine en était convaincu. L'alignement des planètes ne pouvait être plus favorable. Une Ukraine à bout de souffle, une Amérique, oscillant entre indifférence et incohérence, une Europe qui parle beaucoup, mais agit peu. Et sur le terrain des troupes russes qui continuent de grignoter kilomètre après kilomètre : avant sans doute, la grande offensive, décisive cette fois, de l'été 2025. Après une résistance, héroïque certes, mais inutile, l'Ukraine ne pouvait que capituler. La loi du plus fort allait logiquement s'imposer. Lesechos
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