Comme nous l'avons déjà dit plusieurs fois dans le présent blog, il serait bon que la gauche français s'inspire de la gauche danoise, laquelle a compris les véritables aspirations des danois. Que ce soit sur l'immigration arabo-musulmane, le régime criminel de Poutine, l'aide à l'Ukraine, la juste partage des richesses, Mette Frederiksen a tout compris. Et a engrangé les succès.
Entretien Immigration, sécurité, justice sociale… Dans un rapport s’appuyant sur des expériences européennes, la Fondation Jean-Jaurès esquisse les contours d’une nouvelle gauche : plus dure aux frontières, plus offensive sur le partage des richesses. De quoi susciter le débat.
Face aux populistes d’extrême droite qui ont le vent en poupe, la gauche européenne traverse une crise profonde. Mais, derrière le recul électoral et la fragmentation idéologique, une dynamique nouvelle est-elle en train d’émerger ? Dans un rapport publié par la Fondation Jean-Jaurès, Renaud Large, expert associé, analyse ces recompositions. Au Danemark, sous l’impulsion de la Première ministre, Mette Frederiksen, en Suède avec le recentrage des sociaux-démocrates, au Royaume-Uni à travers la stratégie du travailliste Keir Starmer, se dessine une « troisième gauche » post-sociétale. Elle conjugue contrôle des flux migratoires, souveraineté démocratique et reconquête des classes populaires autour de la justice sociale.
La réflexion engagée par la Fondation Jean-Jaurès prend le contrepied du célèbre rapport de Terra Nova en 2011, qui avait théorisé le recentrage des gauches occidentales sur les « nouvelles classes moyennes », les diplômés et les minorités urbaines. Là où le think tank proposait une adaptation aux mutations sociologiques des électorats, la Fondation Jean-Jaurès estime qu’il faudrait revisiter le cœur du pacte social-démocrate
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire