lundi 4 août 2025

Venise, ses canaux, ses ruelles, ses gondoles, son verre de Murano... et l'argent russe

 - Comment l’argent souillé de sang ukrainien nourrit l’art contemporain à Venise

Les oligarques russes aiment embellir leur image en investissant dans l’art : le milliardaire Viktor Vekselberg collectionne les œufs Fabergé dont il a donné les plus précieux à l’État russe ; le milliardaire Vladimir Potanine a offert une importante collection de l’art russe au Centre Pompidou à Paris, etc. Le dernier exemple en date : l’ouverture d’une nouvelle institution pour l’encouragement de l’art contemporain à Venise, financée par la fille de l’oligarque Leonid Mikhelson, Viktoria, avec l’argent de son papa. Comme Vekselberg et Potanine, Mikhelson est sous sanctions internationales. Ses entreprises florissantes jouent un rôle actif dans l’effort de guerre russe. Peut-on fermer les yeux sur l’origine de l’argent versé par Victoria Mikhelson à la ville de Venise ? 

(...)

L’histoire de Viktoria Mikhelson, fondatrice de la Scuola Piccola Zattere, illustre à la fois la nature superficielle des sanctions européennes et la duplicité des fonctionnaires vénitiens et des conservateurs italiens respectés qui se contentent de contribuer au développement de « jeunes générations d’artistes » en utilisant de l’argent taché du sang des victimes de la guerre russe en Ukraine. 

DeskRussie 

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