samedi 7 février 2015

Idées courtes et mains sales

1/ Tête haute et mains propres ? Idées courtes et mains sales ! La question de la corruption au FN
2/ Nullité du programme économique du FN
3/ Elections législatives dans le Doubs  
4/ Corruption
5/ Bloc européen contre Cloaque rouge-brun [MAJ 18/05/2015]
6Gros nuages bruns sur la France : Haloween en décembre ?




1/ Petites et grosses magouilles au sein du novo front national

>>> JUIL2017. LES MAGOUILLES DU FN POUR LES NULS  Streetpress
>>> MARS2017. Mise en examen d’un deuxième assistant parlementaire du FN au Parlement européen  LeMonde 
>>> MARS2017. Le bras d'honneur de Mme Le Pen à la police et à la justice   LeSoir


Certes, le FN n'est pas le seul parti comptant parmi ses membres des magouilleurs, des escrocs, des mis en examen, des condamnés, etc. La gauche a eu ses Guerini, Cahuzac, Dalongeville ; la droite ses Sarkozy, Dassault, Balkany, Fillon. Mais au sein FN, ce parti « à-la-tête-haute-et-aux-mains-propres », on trouve une belle brochette de ripoux…N'était-ce pas ce parti qui lançait des jeux de mots orduriers et idiots tels que la « ripoublique » ? N'était-ce pas Mme Le Pen qui soutenait avec ostentation « la police », en toute circonstance, même lorsqu'un policier use de sa fonction pour tabasser ? Tout le monde soutient « la police », mais tout le monde ne soutient pas un policier ripoux. En tout cas patatrak… Voilà Mme Le Pen qui, convoquée par la police « qu'elle soutient », déclare simplement qu'elle n'ira pas. Un bras d'honneur de plus aux institutions française et à leurs représentants. 

Il y a les "vrais affaires" et il y a les fausses affaires ! "les français sauront faire la différence", dixit Mme Le Pen . Un peu comme les inconnus qui nous expliquaient la différence entre le bon chasseur et le mauvais chasseur. Sauf que les inconnus étaient amusants dans leur sketch. Les histoires politico-financières de la PME Le Pen nous feraient plutôt vomir, d'autant plus que les slogans favoris du FN ont tourné pendant des années autour du « tous pourris ». Le cynisme, autant que le mensonge et la corruption, caractérisent décidément assez bien ce parti.
On a beaucoup parlé de l'affaire Fillon (qui aurait dû, c'est vrai, avoir la décence de se retirer de la course à la présidentielle, par égard pour son parti). Mais finalement on a assez peu parlé des casseroles que traîne le parti-à-la-tête-haute-et-aux-mains-propres. C'est dommage, car il en existe un certain nombre. Réparons donc cette injustice et faisons le points sur lesdites casseroles.

1. L'affaire des assistants européens
Les 23 députés européens Front national emploient une soixantaine d’assistants parlementaires pour les aider dans leur mandat depuis leur élection en 2014. Ceux-ci sont directement payés par le Parlement. Problème : de gros doutes existent sur la réalité du travail de 29 de ces assistants. Ceux-ci ne seraient embauchés à l’Assemblée européenne que pour en percevoir les indemnités. Certains assistants « accrédités », contractuellement tenus de vivre à Bruxelles, mettraient même très rarement les pieds dans la capitale belge. Il s’agirait donc d’emplois fictifs financés par le contribuable européen – pour un préjudice évalué à 7,5 millions d’euros.
Une de ses assistantes bruxelloises et cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, n’avait jamais eu de bail à Bruxelles en cinq ans et ses apparitions au Parlement étaient rarissimes. Visée par l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs, elle a été mise en examen pour recel d'abus de confiance.
Mme Le Pen a refusé de rembourser en janvier les 300 000 euros que lui réclamait l’assemblée (pour les salaires de deux de ses assistants qui ne l’étaient visiblement pas vraiment). Une grande partie de ses indemnités parlementaires sera donc ponctionnée.
Et côté français, le parquet de Paris a ouvert une instruction judiciaire, soupçonnant une « escroquerie en bande organisée » pouvant s’assimiler à du financement illégal de parti politique.


2. L'affaire du financement des campagnes électorales
Trois enquêtes judiciaires ont donné lieu au renvoi en correctionnelle du FN, du micro-parti Jeanne, et de la société RiwalLe FN est soupçonné d’avoir mis en place un système de financement frauduleux pour toutes ses campagnes électorales depuis l’arrivée de Marine Le Pen à sa présidence(On parle ici de plusieurs millions d'euros).
Dix personnes physiques et morales sont concernées, dont deux dirigeants du parti (le trésorier Wallerand de Saint-Just et l’un de ses vice-présidents Jean-François Jalkh), et cinq proches de Marine Le Pen (Frédéric Chatillon, Axel Loustau, Olivier Duguet, Sighild Blanc, Nicolas Crochet).
Tous devront répondre à la barre de chefs d’accusation allant de l’escroquerie au recel d’abus de biens sociaux, en passant par le faux et usage de faux.
Cela n'a pas empêché Mme Le Pen de choisir Axel Loustau pour gérer les finances de sa campagne présidentielle en 2017.

3. L'affaire de la sous-évaluation de patrimoine
Le Pen Jean-Marie et Le Pen Marine auraient minoré la valeur de plusieurs bien immobiliers.
S’il était prouvé qu’elle a omis de déclarer « une partie substantielle de son patrimoine » ou qu’elle en a fourni « une évaluation mensongère », la présidente du FN risquerait trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité.
Son père risque plus gros, car il aurait aussi omis de déclarer un compte en Suisse et des lingots d’or repérés par la cellule anti-blanchiment Tracfin. Il fait également l’objet d’une plainte du fisc pour fraude fiscale aggravée.
La HATVP le soupçonne enfin d’avoir utilisé l’argent de son micro-parti Cotelec pour financer l’achat de la villa de La Bonbonnière, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), en 2013. Une opération qui relèverait du détournement de fonds public et pourrait retomber sur Marine Le Pen, qui a participé à l’opération immobilière grâce à un prêt de son père et siégeait au conseil d’administration de Cotelec.
Sources : Les décodeursL'Obs , Médiapart , Médiapart

Marine Le Pen est donc citée dans ces trois affaires politico-financières distinctes. Mais ce n'est pas tout concernant les frontistes. D'autres affaires touchent des proches de Marine Le Pen. Exemples :
  
4. L'argent russe du FN.
Primo, noter que le Kremlin ne finance pas pour rien le FN. Il attend des contreparties. Comme la reconnaissance de la Crimée annexée. Ou comme l'éclatement de l'UE. Le Pen a assuré qu'elle ferait les deux si elle arrivait au pouvoir...
Secundo, noter que le Front national est le seul parti national financé par l'étranger. Cela ne l'empêche pas de faire de la « souveraineté nationale » l'alpha et l'omega de son projet politique. On n'est pas à un paradoxe près chez les frontistes.
Tertio, noter que ce parti qui prétend gouverner la France a été incapable de trouver une banque en France pour financer sa campagne. On ne saurait trop recommander aux élites frontistes de lire quelques conseils pour obtenir un prêt. La banque russe qui a prêté au FN, en tout cas, elle a fait faillite. Mais le remboursement est toujours attendu. Bref, ce parti s'est engagé en eaux troubles poutino-mafieuses, incluant une galaxie d'intermédiaires et d'oligarques. (à lire sur Médiapart).
Quelques noms de frontistes ayant oeuvré avec les mafieux russes :
Bernard Monot, conseiller de Le Pen : le "commanditaire" du prêt
Aymeric Chauprade, eurodéputé, celui qui a relancé la filière russe
Jean-Luc Schaffhauser, eurodéputé, intermédiaire : le négociateur du prêt
Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN : celui qui a signé 
  

5. Diffusion d’images d’exécution de l’EI : l’immunité de Marine Le Pen levée
La levée de l’immunité de la candidate avait été demandée par le parquet de Nanterre qui a ouvert une information judiciaire à son encontre pour « diffusion d’images violentes ». Reuters
6. Le maire FN d'Hayange est mis en examen
Il n'y en a pas tant que cela, des maires FN, et on ne s'en plaindra pas. Mais ils font parler d'eux.
Ainsi, le maire FN d'Hayange, Fabien Engelmann, a été placé en garde à vue puis mis en examen mercredi dans le cadre d'une affaire de marché public (Le Républicain Lorrain)

7. Chatillon mis en examen
Au cœur du dispositif de communication du FN avec ses sociétés, Frédéric Chatillon a été mis en examen dans le cadre d’une enquête par le parquet de Paris pour « escroqueries » et « abus de biens sociaux » Mediapart

8. Sighild Blanc mise en examen
Dans l'affaire du financement des campagnes du Front national, Sighild Blanc [la poule de Chatillon] a été mise en examen pour abus de biens sociaux, recel et blanchiment d'abus de biens sociaux. LeMonde. Elle est associée dans la société Unanime, une agence de communication liée à Riwal (société de Chatillon) principal prestataire de service du FN LeDauphiné
Son profil facebook : ici

9 Nicolas Crochet mis en examen
- Nicolas Crochet est un des ex-conseillers économiques de Marine Le Pen et commissaire aux comptes du Front national. Il a été mis en examen dans le cadre du financement du FN LeMonde
- "Je vais te tuer !" : un proche de Marine Le Pen menace Mediapart. Olivier Duguet, ex-trésorier du micro-parti de la présidente du FN, a menacé de mort une journaliste auteure de plusieurs enquêtes sur le mouvement d'extrême droite. L'Obs

10. Duguet, coupable d'escroquerie
Ancien trésorier de Jeanne, Olivier Duguet a été reconnu coupable d'une escroquerie au préjudice de Pôle emploi dont le montant s'élève à 100.000 euros. L'Obs



11. Catherine Griset mise en examen
La cheffe de cabinet de Marine Le Pen, visée par l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs des assistants du FN au Parlement européen, a été mise en examen pour recel d'abus de confiance (L'Obs). La brune aux cheveux longs a été la belle-sœur de Marine Le Pen, quand elle était mariée au frère d’Eric Iorio, l’ex-mari de la candidate frontiste à la présidentielle. Et au siège du FN à Nanterre, son bureau est situé juste à côté de celui de son ex-belle-sœur. (20minutes) . Les magouilles, c'est une histoire de famille...
12.Le député Collard dépose une proposition de loi afin de ne pas être poursuivi
L'élu apparenté Front national, proche de Marine Le Pen, a déposé devant l'Assemblée nationale un texte visant à suspendre les poursuites dont il fait l'objet dans l'affaire de la photo d'un homme mort postée sur Twitter. L'Express

13Marine Le Pen menace à demi-mots les fonctionnaires qui enquêtent sur le FN
La présidente du Front national s'est posée dimanche en victime des magistrats, lors d'un meeting à Nantes. Alors que le FN est visé par des enquêtes, Marine Le Pen a mis en garde les fonctionnaires qui participent à des "cabales d'Etat". L'Express

14. DIX personnes (physiques et morales) mises en examen
Sept personnes physiques (Frédéric Chatillon, patron de Riwal ; Sighild Blanc, associée dans la société Unanime, une agence de communication liée à Riwal ; Axel Loustau, le trésorier de Jeanne qui a aussi été actionnaire de Riwal ; Olivier Duguet, son prédécesseur ; Nicolas Crochet, un expert-comptable proche de Marine Le Pen ; Jean-François Jalkh, vice-président et responsable des affaires juridiques du FN ; Wallerand de Saint-Just, trésorier du parti) ainsi que trois personnes morales, le Front national, la société Riwal et le micro-parti Jeanne, ont été mis en examen. Les Echos

 Lire aussi :  
Le Front national, une « victime » aux affaires florissantes (LeMonde) 
Un ancien du FN dénonce "un système de corruption généralisé" dans le parti BFMTV
Financement des campagnes du FN : "L'ombre de Marine Le Pen plane sur ce système" (Eutope1)

Le Parlement européen, tiroir caisse de l'extrême-droite LeMonde
Marine Le Pen contre l’État de droit LeMonde
FN, un système de financement à l'opacité organisée LeMonde
Le micro-parti de Marine Le Pen visé par un redressement fiscal LeMonde
Les secrets de la machine à cash du FN Challenges

Le FN n'est donc pas que la ruine économique de la France (Les Echos). C'est aussi la ruine morale ; c'est l'éclatement de l'Europe ; c'est une possible guerre civile. C'est la perte de l’État de droit, la perte des valeurs intrinsèques à la France et à l'Europe. C'est la manipulation, la désinformation, le mensonge, le cynisme, le règne des menaces et des intimidations envers la presse ou envers les opposants. Le FN, c'est l'anti-France.


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Piqûre de rappel concernant les condamnations des gens du parti-à-la-tête-haute-et-aux-mains-propres (liste non exhaustive) :

- Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.
- Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.
- Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.
- Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l'étoile ».
- Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.
- Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.  

- Le Front National 2013 , condamné à rembourser plus de 6,3 millions d'euros de dettes, majorées de près de 600.000 euros d'intérêts, à Fernand Le Rachinel
- 1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.
- 2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim. 


- 2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré.  Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.
- 2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.
- Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d'extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l'aventure s'est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse.
2009, condamné pour apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours
- Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l'occasion de la journée mondiale contre le Sida.
 - Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.
- Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d'État pour contestation de l'existence de crime contre l'humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.
- Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l'élection présidentielle. 2006, condamné pour détournement de fonds.
- Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.
 - Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination.
2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l'élection présidentielle.
2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.
- Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d'armes, condamné pour incitation à la haine raciale.
- Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale.
- Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.
- Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.
- Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».
- Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été  reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.
- Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir
collé des affiches proclamant : "Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors" et "Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national". (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F    d’amende).
- François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.
- Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.
- Georges Theil (FN) 2001,  condamné pour contestation de crimes contre l'Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.
- Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.
- Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.
- Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.
- Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire    identique.
- Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour "la stimuler au travail... Il fallait que je la stimule assez fréquemment"
- Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l'autorité    publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.
- Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l'affaire du meurtre de son directeur de cabinet.
- Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.
- Joël Klein (FN) 1998,  condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.
- Laurent Mirabeau (financier de JM LePen) 1994, condamné pour escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier.
- Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.
- Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.
- Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.
- Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins.
2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L'ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.
- Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».
- Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.
- Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991,  condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans.
reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang)    et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( "Il n’était pas digne de la salle de bains" ). 13 mois de prison dont 10 fermes.
- Patrick Bassot (FN) élu    dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».
- Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.
- Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.
- Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l'origine, de l'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un    enfant.
- Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.
- Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».
- Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.
- Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).
- Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.
- Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d'arme.
- Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme.
- Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l'Front (mouvement    anti-FN).
- Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).
- Jean-Marie Le Pen (FN) :
(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition    d’un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler", reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de    crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser,    reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec    B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
Liste de ses condamnations :
1960, condamné pour menaces de mort proférées à l'encontre d'un commissaire de Police.
1964, condamné pour coups et blessures volontaires.
1969, condamné pour coups et blessures volontaires.
1971, condamné pour apologie de crime de guerre.
1986, condamné pour antisémitisme insidieux.
1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.
1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
1991, condamné pour  trouble manifestement illicite à l'ordre public.
1991, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l'horrible.
1992, condamné pour diffamation.
1993, condamné pour injure publique.
1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.
1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d'Auch.
1997, condamné pour avoir injurié l'association Ras l'front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».
1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.
1997, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l’horrible.
1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions.
1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann.
1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l'inégalité des races ».
1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.
2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.
2004, condamné pour provocation à la haine raciale.
2005, condamné pour incitation à la haine raciale.
2008, condamné pour complicité d'apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l'humanité.
2014. Fabien Engelmann, maire d'Hayange : condamné à 1 an d'inéligibilité  pour "manquement d'une particulière gravité" dans ses comptes de campagne.
2014. Pascal Bardin, candidat FN pour les départementales 2015 a été condamné pour violence et injures raciales avant son investiture à six mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans et obligation de soins. Il a "tenté de percuter un piéton avec son véhicule, à raison 'de l’appartenance supposée' de la victime 'à une ethnie, nation, race ou religion'".
2014. Perquisitions dans les bureaux d’Axel Loustau, trésorier de l’association de financement Jeanne (principale association de financement du Front national et de Marine Le Pen ). L’enquête a révélé des virements croisés et des sorties d’argent en espèces sur les comptes de l’agence de communication Riwal.
2015. Arnaud Couture, candidat FN dans l'Allier a été mis en examen pour "diffusion de contenus pédopornographiques". Il a démissionné de ses responsabilités.
2015. L'affaire Riwal (Bygmalion version FN). Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, trésorier du micro-parti Jeanne (une des sources de financement du FN) a été mis en examen, dans l'enquête portant sur le financement de plusieurs campagnes électorales du Front national, pour « faux et usage de faux », « escroquerie », « abus de biens sociaux » et « blanchiment d'abus de biens sociaux ».
- 2015 Détournement de 6 millions via le micro-parti Jeanne lors des législatives de 2012 (?)
(sources : MediapartLe Monde, Libération, Le Nouvel Observateur)

Incultes, violents, vulgaires, xénophobes
Tout petit florilège de déclarations de Candidats FN aux élections départementales de 2015

Jacques Coutela, Candidat FN Canton de Tonnere (Yonne)
A propos d'Anders Breijvik, meurtrier de 77 citoyens norvégiens :
« Une icône »
« Le premier défenseur de l'occident »
« Charles Martell II »

Danièle Le Gac, Candidate FN Canton de Toulon Est (Var)
A propos de Nicolas Sarkosy :
« Oui Oui Oui, (un nez) qui signe un petit peu, sans être méchante, ses origines »

Elie Quisefit, Candidat FN Canton de Narbonne3 (Aude)
« Il y a des battues contre les sangliers... les loups... contre les lynxs... contre les ours, etc. Et si on organisait plutôt des battues contre les arabes, on sauverait peut-être la France »

Fabien Rouquette / Michèle Boisset, Candidats FN Canton de Narbonne2 (Aude)
Le candidat : « Socialistes, Communistes, Musulmans ! Faites un geste pour la Terre : SUICIDEZ-VOUS »
La candidate : « Hihi ! Un beau rêve »

Antoine Ormain, Candidat FN Canton de Angers3 (Mayenne) :
« Je demande solennellement aux français d'origine étrangère de nous sauver une seconde fois. En rentrant chez eux. »

Chantal Clamer, Candidate SIEL (associé FN) Canton de Pamiers (Ariège)
« @deRati @Jeune Athena Ces sales gouines sont vraiment moches, en effet, quel est le mec qui voudrait d'elles ? A part les blacks et les rebe ! »

Yves Viannay, Candidat FN Canton Angers5 (Maine-et-Loire)
« @herstalle @JeuneAthena il y a bien quelques bougnoules cachés »

Jean-Christophe Vee, Candidat suppléant FN Canton de Vincelles (Yonne) :
« merde c est vrai j ai deraper sur une banane de taubira »

Sophie Touvron, Candidate FN Canton de Torcy (Seine-et-Marne)
« Explosion suivie d'un incendie dans une boucherie halal de Châlette-sur-Loing. TROP BON... »

Jean-Marc Buccafurri, candidat FN en Seine-Saint-Denis
« La pute à PD LGBT soumise @najatvb à l’Education nationale, une provocation de plus faite aux familles par ce gouvernement pourri ! #Dissolution »
« Benjamin Biolay est un enfant de putain qu'on pendra si on prend le pays »

La liste est désespérément longue. « Poison juif »« gueule de maghrébine »... Des propos que l'on ne croyait plus possible d'entendre dans un pays civilisé, en 2015, de la part de candidats censés représenter le peuple français ! (sur ce thème : voir Slate, Libération, )


Avec FNmagouilles, le Front Familial s'en met plein les fouilles

- Des "kits de campagne" proposés à tous les candidats FN aux élections départementales du mois de mars sont conçus par la société Riwal et vendus aux candidats par Jeanne, le microparti de Marine Le Pen. Déjà en place en 2012 , ce système intéresse aujourd'hui la justice ; le patron de Riwal, Frédéric Chatillon, a été mis en examen pour plusieurs chefs d'accusation dont "escroquerie". (source : Libération)

- Le FN est accusé de fraude au budget européen. Le parlement européen a alerté la ministre de la justice française « sur une possible utilisation frauduleuse de fonds européens » par le Front national à Strasbourg. Le président du parlement s'inquiète de « l'ampleur » des « constatations qui touchent un parti politique français de premier plan ». Les salaires cumulés des assistants frontistes visés par la procédure pour fraude représenteraient plus de 7,5 millions d’euros sur les cinq ans de la mandature en cours. L’Office européen de lutte antifraude (Olaf) a été saisi. (source : Le Monde). Bien sûr, le FN hurle au complot...

Trois prêts douteux, en provenance de la Russie poutinienne (mafieuse, donc) :
1) emprunt de 9 millions d’euros. Roman Popov, le propriétaire de la banque qui a prêté 9 millions d'euros au Front national, serait lié au milliardaire Guennadi Timtchenko, un intime de Vladimir Poutine
2) l’association de financement Cotelec, présidée par Jean-Marie Le Pen a reçu, en avril 2014, 2 millions d’euros d’une société chypriote Vernonsia, émanation de la banque d’État russe VEB Capital, détenue par Yuri Kudimov, un ancien du KGB. L’argent a été envoyé depuis un compte suisse.
3) le troisième emprunt russe a été contracté par Cotelec. « Je peux même vous dire que j’étais emprunteur de 20 millions », a dévoilé Le Pen.
L'eurodéputé frontiste Jean-Luc Schaffhauser admet avoir été rétribué 140 000 euros pour son rôle d'intermédiaire. (Sources : L'Opinion, Mediapart)
Noter qu'après avoir envoyé l'eurodéputé Chauprade « observer » et légitimer l'annexion de la Crimée (dénoncée par l'ONU), e FN a envoyé l'eurodéputé Schaffhauser « observer » et « légitimer » des « élections » dans le Dombass, élections organisées par des gens accusés de crimes de guerre, tortures, et autres joyeusetés (source : Amnesty) !

- Soupçons de détournement de 6 millions d'euros. Une discrète association liée à Marine Le Pen profite des failles du financement public de la vie politique. Pour les seules législatives de 2012, le détournement pourrait dépasser 6 millions d'euros. Une information judiciaire, qui vise l'argent secret du FN, ouverte initialement pour "escroquerie en bande organisée" et "faux et usage de faux", a pris de l'ampleur. Selon Mediapart, les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi viennent d'élargir leurs investigations aux faits de "blanchiment en bande organisée" (source : Le Nouvel Observateur)

Copinage. La conquête par le FN de onze villes a donné lieu à la création de sociétés proches du FN qui voient là l'opportunité de nombreux marchés. À Fréjus (Var), plus grande ville frontiste, plusieurs entrepreneurs liés au FN ou à la nébuleuse du GUD ont déjà remporté des contrats. (Source : Mediapart)


Le parti de l'étranger

Le FN est le seul parti de France financé par l'étranger... et pas par n'importe lequel : la Russie poutinienne... ce merveilleux pays dans lequel s'enchaînent assassinats d'opposants, meurtres de journalistes, attentats inexpliqués, empoisonnements mystérieux, disparitions, tortures, guerres, intimidations, menaces, mensonges, lois liberticides, chantage, corruption... Bref un pays mafieux… et menaçant pour ses voisins européens (nombreuses incursions militaires dans des pays membres de l'UE).

Marine Le Pen ne se contente pas de défendre une « alliance stratégique poussée » avec la Russie et de dire toute son « admiration » pour Vladimir Poutine. Son parti et son entourage cultivent de solides réseaux russes, à Paris comme à Moscou, dans des cercles politiques et économiques. Ces liens dépassent la géopolitique. (Mediapart)

Poutine distribue encouragements et argent aux partis eurosceptiques (FN, Aube dorée, Vlaams Belang, Ligue du Nord, Jobbik, FPÖ…). Objectif: "déstabiliser la politique européenne" (source : L'Express)

Alexandre Babakov, député à la Douma, proche du Kremlin et membre du parti pro-Poutine, est aussi l'homme clé du prêt au FN. Il a caché sa fortune en France, dont un château de 11 millions d'euros dans les Yvelines (Mediapart)

 

Anecdote amusante : dans le pays modèle du FN, en Russie poutinienne, Marine Le Pen risquerait 10 ans de camps en tant qu'opposante financée par l'étranger (cf, par exemple,  procès Navalny)

 





Des pourris et des hommes
Le FN, c'est aussi un parti profite de l'UE qu'il veut détruire,  qui cultive complotisme, mensonges, menaces contre les médias, menaces contre des opposants, mépris des valeurs fondatrices de l'Europe, europhobie, germanophobie, xénophobie, américanophobie, ukrainophobie, esprit revanchard,… mais poutinophiles ! En outre, les élus FN sont les champions du cumul des fonctions. 
Et ce sont ces gens-là qui nous représentent (fantomatiquement d'ailleurs) au parlement européen...









Selon plusieurs sondages, 30% des Français souhaitent un succès du FN pour les départementales 2015




Tête haute et mains propres ?

Idées courtes et mains sales !










Le FN et le complot...
- L'attentat contre Charlie Hebdo ? Un complot selon JM Le Pen
- L'enquête du Parlement européen quant au soupçon de fraude du FN? Un complot selon les cadres du FN 
- L'incendie chez JM Le Pen? Peut-être un complot...


















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Addenda




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Une mouvance de tarés?

- La toponymie, une vieille obsession de l'extrême droite (26/03/2015, Le Monde)

Quelle sera la prochaine étape "intellectuelle" du Ménard? Regretter "l'Algérie française"? Réhabiliter l'OAS et ceux qui ont voulu tuer De Gaulle? Refaire la guerre d'Algérie? Faire une annexion sur le modèle du poutine adoré?

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MAJ 09/04/2015 : sur les grands délinquants frontistes (beaucoup plus intéressant que la gueguerre que se livrent les tarés du Front Familial, entre le courant "National Libéral" de JMLP et le courant "National Socialiste" de MLP) :
------- L'enquête sur les financements de campagne du FN -------- 
 Après le mise en examen d'Olivier Duguet (trésorier du micro-parti de Marine Le Pen), c'est au tour de Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen et prestataire principal du FN (via sa société "Riwal"), d'être mis en examen pour financement illégal de parti politique.
Le 23 janvier, Frédéric Chatillon avait déjà été mis en examen pour «faux et usage de faux»,«escroquerie»,«abus de bien social» et «blanchiment d'abus de bien social».
Cette nouvelle mise en examen intervient dans une enquête sur le financement de plusieurs campagnes du parti d'extrême droite, notamment les législatives de 2012. La société Riwal a également été mise en examen pour financement illégal de parti politique par personne morale et escroquerie, a précisé la source judiciaire. En décembre, Libé publiait une enquête sur Chatillon, cet ancien leader du GUD et conseiller de l'ombre de Marine Le Pen. (Libération)

En plein psychodrame politico-familial, Marine Le Pen doit, parallèlement, faire face à la menace judiciaire que fait peser sur elle l’enquête des juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi. La présidente du Front national ainsi que deux de ses proches, David Rachline, sénateur du Var et maire de Fréjus, et Nicolas Bay, député européen et secrétaire général du FN, sont désormais directement visés par les investigations.
Les magistrats qui ont signifié, mercredi 8 avril, de nouvelles poursuites à Frédéric Chatillon et, en qualité de personne morale, à sa société Riwal, principal prestataire de services du FN, ont notamment étendu leur enquête à l’infraction de « financement illégal de campagnes électorales » – en l’occurrence les élections présidentielle, puis législatives de 2012.
Dans les griefs notifiés au représentant légal de la SARL Riwal, les deux juges expliquent ainsi qu’il pourrait être reproché à Mme Le Pen d’avoir salarié « fictivement en CDD, pendant sa campagne, deux de ses conseillers : M. David Rachline, conseiller en communication, et M. Nicolas Bay, porte-parole de campagne ». D’après les magistrats, ces salaires, « versés par la SARL Riwal uniquement pendant les campagnes présidentielle et législatives 2012, s’analysent en dons déguisés aux candidats » (Le Monde)

  >>>>   A lire : le schéma synthétisant la margouille frontiste, le rôle de la société Riwal et du micro-parti Jeanne ici    <<<<
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ça magouille pas mal à Hayange : http://www.liberation.fr/politiques/2015/07/03/a-hayange-le-maire-fn-de-nouveau-dans-la-tourmente_1342753





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2/ La nullité du programme économique frontiste

>>> FEV2017. Quand l'Institut Montaigne étrille le programme du FN Challenges
>>> FEV2017. Sortie de l'euro : le scénario du FN truffé de contradictions LesEchos
>>> FEV2017. Sortie de l'euro : les effets désastreux du projet économique du FN LesEchos
Désinformation (il est vrai que lorsqu'on a Poutine pour modèle...)

>>> Démonstration de la nullité du programme du FN
Ce n'est pas un politique ni un économiste, mais un journaliste, Hervé Martin, dans le Canard enchaîné, qui fait la démonstration de la nullité du programme du FN, non sans humour (" Alerte ! Avec le programme économique du FN , le collectivisme est à nos portes ! " - le Canard enchaîné mercredi 11 mars 2015 p.4). Le Canard tire ainsi le fil de l'écheveau du débat politique et en montre sa médiocrité, expliquant le naufrage de la démocratie par l'étrange paresse de la plupart des commentateurs, la complicité étonnante d'une classe politique à s'abstenir durablement d'attaquer le FN sur ses faiblesses et la soumission de la justice à cette logique qui, par exemple, dans une affaire de corruption, préfère poursuivre le mis en cause pour proxénétisme.

Félicitation au Canard d'ouvrir enfin le feu sur l'imposture programmatique de cette association familiale qui prospère grâce aux subventions électorales, à la naïveté de son électorat et à la mansuétude de ses soit-disant opposants politiques, dont aucun ne s'est appliqué jusqu'à ce jour à démontrer le grande perfectibilité, voire la déficience des mesures de ce programme, une mauvaise rédaction de cancre qui pense, en rendant une copie faire sur un coin de table, remplir son obligation politique.
Etrangement, cette analyse politique essentielle n'a pas été reprise. La révélation d'une imposture qui conduit le pays dans le mur n'intéresse personne. Même pas le premier ministre ni le président.
Il n'y a malheureusement rien d'étonnant.
L'escroquerie programmatique n'est pas propre qu'au FN. Cela explique que les autres partis ne s'investissent pas trop dans la critique de peur, par un effet boomerang, de se voir eux-mêmes ridiculisés par une observation critique de leur copie.
La presse elle-même ne s'appesantit pas trop sur le sujet non plus. Cela demande beaucoup moins de travail de se limiter au bavardage habituel que de s'investir dans un travail d'analyse.
Tout le monde, parmi les prescripteurs d'audimat et d'annonceurs publicitaires, y trouve finalement son compte ; et tant pis si pour le pays. Les électeurs, au spectacle de guignols s'invectivant et découvrant soit-disant la réalité économique que deux ans après l'arrivée au pouvoir, préfèrent aller se promener les jours d'élections ou rester chez eux.
(Suite sur Mediapart)



L'article du Canard en question : "le programme économique complètement dingue du FN" (n° 4924 du 11/03/2015)




Les chefs d'Etat qui ont appliqué une politique proche de celle de Marine Le Pen ont sévi en Amérique du Sud : Juan et Eva Peron, en Argentine et, plus récemment, Hugo Chavez, au Venezuela. On connaît le résultat : effondrement de l'économie, appauvrissement radical de la population, crise profonde et durable. (L'Express)






Du point de vue socio-économique, le programme du FNS serait donc une catastrophe.
Pour les artisans et commerçants ? Même le MEDEF est effaré par le "programme" économique du Front Familial. 
Pour les salariés, classes moyennes, ouvriers? La CGT a déclaré la guerre au FN. 
Pour les agriculteurs ? Comme l'a souligné Bruno Le Maire, ancien ministre de l'agriculture, ce serait la ruine.
Bref, l'Affront National, c'est la ruine la peine pour la France.

Ce n'est pas que je voudrais enfoncer le clou, mais z'enfin, le Front Familial ne se distingue pas que par la nullité de son programme économique. Pour ce qui est des transports, par exemple, les idées simplistes des frontistes sont dignes d'adolescents immatures. Voir ici
Bon, lorsque l'on fait un tour d'horizon du niveau intellectuel des cadres du Front Familial (perceptible en jetant un oeil aux déclarations de candidat pour les élections départementale 2015) , il ne faut s'étonner de rien... Ce qui est inquiétant, en revanche, c'est que près de 30% des électeurs fassent le choix de ce parti. Conséquence : la France, désormais représentée, de façon fantomatique d'ailleurs, au parlement européen, par ces tarés, a énormément perdu d'influence en Europe (voir carte ci-dessous)


source : wikipedia






Comme le conseille ce blog à ceux qui voudraient voter FN : "faîtes plutôt du vélo, ça rend plus heureux..." (de plus, vous contribuerez à préserver la France du suicide)


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MAJ 18/04/2015

Lire aussi, sur le site Génération libre, l'étude intitulée "Le protectionnisme 'intelligent' du FN est une imposture" : ici 
Le résumé : 
Résumé
Le retour au protectionnisme à l’encontre des pays à bas coût constitue aujourd’hui l’un des arguments phares du programme économique du Front National. De manière assez habile, le Front National prend soin de présenter son discours sous un jour « éclairé », en évoquant un  «protectionnisme  intelligent », ciblé sur certains produits et pays.

Mais ce protectionnisme new look repose sur un constat factuel erroné : les pays à bas coût ne sont pas la cause principale de notre déficit commercial, qui est beaucoup plus important avec nos partenaires de la zone Euro. Un seul chiffre : en 2013, le déficit bilatéral de la France avec l’Allemagne et la Belgique réunis est supérieur à celui avec la Chine, soit 23 milliards d’euros !

De même, le déclin de l’emploi industriel en France ne s’explique pas d’abord, comme le croit le Front National, par des délocalisations « massives » ni par l’ouverture au commerce avec les pays à bas coût. Les enquêtes INSEE montrent que seulement  4,2% des entreprises françaises ont procédé à des délocalisations sur la période 2009-2011. L’impact des délocalisations sur l’emploi reste assez limité, de l’ordre de 20 000 emplois entre 2009 et 2011, soit 7000 emplois par an.

Au-delà de ces approximations factuelles, le « protectionnisme intelligent » du FN appelle plusieurs critiques de fond :

• Une politique protectionniste repose sur une forme d’inconscience, en postulant que des partenaires commerciaux comme la Chine ne réagiront pas à une politique de fermeture : c’est oublier que le commerce marche dans les deux sens et que les représailles se feront sentir très vite ! La Chine représente en 2013 notre 6ème partenaire, soit 6% de nos exportations en valeur, alors que la France ne figure pas parmi les vingt premiers clients de la Chine : nous serions donc les grands perdants d’une guerre commerciale.

• Les emplois créés ou sauvés dans les industries protégées seront détruits ailleurs, dans les industries qui vont devoir payer plus cher leurs produits intermédiaires. Les études économiques sur données américaines montrent un coût par emploi sauvé astronomique, avoisinant parfois le million de dollars. Sans parler des effets sur les ménages qui devront régler la facture en termes de pouvoir d’achat sacrifié dès lors qu’ils devront acheter des produits importés : une étude du CEPII estime le surcoût par ménage et par an à 1270 euros.

• Le Front National veut empêcher la prise de contrôle d’entreprises françaises par des capitaux étrangers, au nom du « patriotisme économique ». Sur le principe, il n’est pas anormal qu’un pays exerce un droit de regard sur le rachat de ses entreprises, lorsqu’elles opèrent dans des secteurs aussi sensibles que l’armement ou la sécurité nationale. Mais lorsque la définition des secteurs « stratégiques » devient trop large, l’interventionnisme étatique créé une incertitude et une opacité sur les règles du jeu qui risquent de détourner les investisseurs étrangers. De plus, si nous refusons aux étrangers le droit de racheter nos entreprises, alors pourquoi ne feraient-ils pas de même avec nous ?

• Le protectionnisme sélectif du Front National accorde une confiance démesurée dans la capacité de l’Etat à cibler les « bons » secteurs à protéger. Pourtant, un bref retour en arrière sur la  politique industrielle française des années 1970/80 invite à la plus grande circonspection : les programmes Concorde, Minitel, Composants, Calcul ont été sur le plan commercial des échecs cuisants.  De plus, la politique protectionniste que préconise le Front National vise pour l’essentiel à protéger les secteurs en déclin, alors que les expériences passées nous montrent que ce type de politique coûte très cher, s’avère inefficace, et ne fait en réalité que retarder les ajustements inéluctables. Le cas de l’industrie du textile/vêtement en France est à cet égard emblématique.

• Le programme du Front National prévoit explicitement la sortie de la France de la zone Euro et en fait même un instrument privilégié de rétablissement de notre compétitivité, au travers d’une dévaluation du franc. Mais l’expérience des dévaluations, notamment de 1981 à 1983 nous montre que les conditions de succès sont rarement réunies; par contre, la dévaluation conduit mécaniquement à un renchérissement des importations et donc à une baisse de pouvoir d’achat des ménages.

Le protectionnisme intelligent du Front National, c’est le choix du repli et du déclin économique.








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MAJ 18/04/2015
Eléments pour les régionales 2015 

Les milieux économiques lillois agitent le risque d’un blocage institutionnel et de perte d’attractivité en cas de victoire du FN aux élections régionales. Les derniers sondages donnent l’extrême droite gagnante.

« Si elle gagne, je demande l’asile en Belgique ! » La boutade est d’un éminent représentant du monde économique nordiste. Mais, derrière le bon mot, l’inquiétude est réelle et largement partagée. Beaucoup de dirigeants d’entreprise craignent de voir Marine Le Pen prendre la tête de la nouvelle grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie à l’issue des élections de la fin de l’année. Dans les dîners en ville, comme dans les réunions institutionnelles, c’est le sujet de conversation. Les derniers sondages donnent, il est vrai, la présidente du Front national gagnante.
Le patronat du Nord-Pas-de- Calais est souvent de tradition sociale-chrétienne et très éloigné des thèses de l’extrême droite. Personne ne connaît le programme régional de la dirigeante du FN, hormis quelques bribes. Mais la déclinaison locale des thèmes nationaux inquiète dans une région très tournée vers l’international (30 % du PIB régional), très aidée par l’Union européenne et dont la situation socio-économique est déjà difficile.

Craintes pour l’attractivité de la région

Bruno Bonduelle, ex-président de la CCI Grand Lille et personnalité toujours écoutée du monde économique, traduit bien l’état d’esprit général : «  Comment peut-on prôner ainsi la fermeture des frontières alors que, transfrontalière, notre ­économie est immergée dans le monde, avec un salarié sur quatre qui travaille dans une entreprise aux capitaux étrangers. »
Du côté des décideurs économiques en place, il faut promettre l’anonymat pour que les langues se délient. Un ténor de l’économie régionale dit son anxiété pour l’attractivité de la région, qui était jusqu’à présent dans tous les podiums des investissements étrangers. « On peut aussi craindre d’être privés de crédits d’Etat. C’est un risque. Mais, en plus de réduire nos moyens, cela renforcerait le FN », soupire-t-il. Le dossier d’initiative d’excellence (Idex) universitaire est le premier sur la liste, puisque l’Etat doit arbitrer en janvier 2016.

Des indicateurs au rouge

Un autre patron emblématique, qui déplore quant à lui l’absence de projets chez les candidats, explique qu’il est en campagne off sur le thème « tout pour battre Marine Le Pen ». Et en appelle déjà à un désistement de la liste arrivée en troisième place. Une attitude que ne partage pas un autre président d’un organisme régional, pour qui donner l’impression d’une obsession contre une liste fera le jeu de la liste en question… Du côté du Medef, Frédéric Motte se refuse à prendre parti. « Nous sommes un syndicat patronal. Ce qui me préoccupe est le développement de cette région, dont les indicateurs socio-économiques sont au rouge carmin, pas les ambitions de tel ou telle », affirme-t-il. Ce qui n’empêchera pas le mouvement patronal de s’inviter dans la campagne. Avant le 20 octobre, il devrait publier un petit Livre blanc sur ses sept priorités. Au menu : les infrastructures, les questions d’accessibilité, la fiscalité et les dépenses publiques.
Plusieurs dirigeants ont une autre crainte sur la mécanique institutionnelle, qui pourrait se gripper entre une région FN et les autres collectivités. Or, avec des compétences élargies, sur un périmètre lui-même élargi, la troisième région de France sera incontournable dans le jeu territorial. Et ce au moment où le mariage entre les deux régions picarde et nordiste suppose au ­contraire une intelligence collective et la fabrication de consensus. Une belle quadrature du cercle que les décideurs nordistes n’ont aucune envie de devoir résoudre


Mais qui se soucie vraiment du programme hallucinant de Marine Le Pen ? (Challenges)  
Qui s’indigne vraiment des propositions du FN, comme vient de le faire la fondation Concorde? Qui dénonce sa volonté floue de sortir de l’euro, sa promesse illusoire de réinstaurer des droits de douane? Qui a chiffré ses dépenses hallucinantes, avec le relèvement des pensions et des petits salaires de la fonction publique, avec 15,3 milliards de dépenses supplémentaires pour une cinquième branche de la sécurité sociale dédiée à la dépendance, avec la création d’un revenu parental, sans compter l’augmentation des budgets de la Justice, de la Police, de la Défense…… Qui connait la nature du choc fiscal annoncé: une taxation accrue du capital, et des plus aisés, avec non seulement un alignement de la taxation des revenus du capital sur ceux du travail, comme l’a fait François Hollande (avec les dégâts qu’on connait) , mais la création d’un impôt progressif unique sur le patrimoine, fruit de la fusion taxe foncière et ISF?  Des mesures qui feraient fuir encore un peu plus les investisseurs.
Non on se contente de petites phrases. On agite les tabous. Notre démocratie s’est dévitalisée, elle est devenue irrationnelle, ballôtée au rythme des événements médiatiques et des tweets.











3/ Elections législatives dans le Doubs  

L'élection législative dans le Doubs confirme, hélas, après les élections européennes de 2014, que le parti aux idées courtes et aux mains sales a le vent en poupe. NKM, Juppé, et Philippe Bas sauvent l'honneur de la droite parlementaire en appelant à voter pour le candidat socialiste resté seul en lice face au front familial.
Reste que les résultats engrangés par ce parti, élections après élections, sont révélateurs des divisions et du malaise français, et inquiétants pour l'avenir de la France.
Triste de constater que rien ne semble perturber les électeurs du FNS :
Ni les âneries que les Le Pen ont sorti après les attentats contre Charlie Hebdo, ni leur complet décalage avec l’état d’esprit qui prévalait, (1)

Ni les mensonges à répétition (2)
Ni les petites magouilles habituelles du parti (3)
Ni les grosses magouilles avec les banques mafieuses russes (4)
Ni les accointances du Front avec la Russie fascisante et mafieuse de Poutine, ni les provocations des uns (5) ou des autres
Ni le «modèle» tant admiré pa MLP, qui est celui de M Poutine (6)

Ni la violence du verbe ou de l'acte, qui resurgit, encore et toujours, chez les représentants frontistes (7)
Non, rien de tout cela n’a entamé la foi des électeurs frontistes ce parti agrégateur de tous les aigris et de tous les dépressifs de France et de Navarre.

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(1) obsession de l'Espace Schengen et de la Peine de mort (MLP) ; le "complot" (JMLP) ; simuler d'être outrée qu'on ne lui déroule pas le tapis rouge (MLP), façon aussi d'occuper, encore et toujours, les médias ; rassemblement à Baucaire, entourée de ses partisans hurlant "On est chez nous"...
(2) Contre le cumul des mandats ? 100% des sénateurs FN sont des cumulards !
(3) petit détournement de 6 millions d'euros via le micro-parti (et maxi-tirelire) de MLP Jeanne ; mis en examen de P. Chatillon, un très proche de MLP, pour «faux et usage de faux», «escroquerie», «abus de biens sociaux», et «blanchiment d'abus de biens sociaux». Condamnation du maire FN d'Hayange pour "irrégularités dans ses comptes de campagne". 
Conflit d'intérêts au sein du micro-parti Jeanne, formellement interdit (Le Nouvel Obs)
(3) liste des condamnations: voir ici ou ici 
(4) Plus de 30 millions (?) prêtés au Front Familial par les banques russes (mafieuses... C'est un pléonasme)
(5) « L'évidente inégalité des races » (JMLP et la candidate frontiste dans le Doubs)  ; le "complot" Charlie Hebdo (JMLP), qui s'exprime -quelle surprise- dans un tabloïd russe...) ; le « complot » du 11 septembre aux Etats Unis, les ukrainiens comparés aux « islamistes » et la politique guerrière de la Russie comparée aux interventions françaises contre les fanatiques islamistes (Chauprade) etc etc etc
(6) Liberté de la presse, corruption, violence, guerres, lois liberticides, 
(7) Je ne sais si le Rassemblement Bleu Marine est le premier parti de France, mais je sais qu'en terme de rassemblement de paumés et de tarés, il atteint des sommets . A lire : Le Nouvel Obs, "Législatives : les candidats gratinés du RBM" ; "la cuvée raciste et homophobe des candidats FN" pour les départementales 2015




L'imposture Le Pen, la construction européenne (Bruno Le Maire)








L’UMP doit engager une offensive tous azimuts contre l’extrême droite

La courte défaite de la candidate frontiste lors de l’élection législative partielle du Doubs a pu, à juste titre, être saluée par Marine Le Pen comme étant une victoire. Forte progression entre les deux tours, score plus serré que ne le laissaient supposer les appels nationaux à faire barrage au Front national, confirmation que ce parti arrive en tête dans la périphérie rurale des conurbations et accroche la gauche dans des villes de tradition ouvrière, le résultat n’est pas mince.
Au-delà de l’enjeu local, le FN a réussi à mettre en difficulté l’UMP : en l’éliminant au premier tour puis en la faisant se déchirer comme jamais sur la question du « front républicain ». Si la formation de Nicolas Sarkozy est la principale perdante de cette consultation, il existe matière à réflexion pour le Parti socialiste.
A deux ans de l’élection présidentielle, celui-ci doit comprendre que la bonne gestion par l’exécutif de la séquence des attentats ne suffira pas à inverser le cours du quinquennat : l’attente principale des Français se porte toujours sur les problèmes économiques et sociaux. Il faut aussi admettre que la formule consacrée selon laquelle le Front national serait un parti antirépublicain, véhiculant le racisme et l’antisémitisme, n’est plus opérante.
Nous arrivons là au cœur du problème : la classification du lepénisme. La notion de République a recouvert successivement dans l’histoire bien des nuances : la République en armes, plébiscitaire, autoritaire, parlementaire, puis le régime présidentiel. Nul ne peut dire à quoi la forme du gouvernement...

Jean-Yves Camus (Le Monde)





5/ Bloc européen contre Cloaque rouge-brun



On aura reconnu :
JM Le Pen,
Marine Le Pen,
Florian Philippot,
Aymeric Chauprade,
Thierry Mariani,
Alain Soral,
Dieudonné Mbala Mbala,
Philippe de Villiers,
Serge Dassault,
Eric Zemmour,
Nicolas Sarkosy,
Jean Luc Mélanchon,
Vladimir Poutine








 
On constate, sur bien des thèmes, que les extrêmes se rejoignent. La violence verbale, les attaques contre les médias,  l'américanophobie, la germanophobie, l'europhobie, l'ukrainophobie... et la poutinophilie… 

- Attaques contre les médias
- Un candidat FN veut fermer i-télé dès l'arrivée au pouvoir de son parti (Le Nouvel Obs)
- Jean-Luc Mélanchon et ses éruptions [contre Le Monde] (Rue89)
- Crachats et Menaces. "Je vais te tuer !... Je vais te retrouver !... Je vais t'attendre en bas de chez toi ! " (le frontiste Axel Loustau à Marine Turchi ). Ce proche de Marine Le Pen a menacé de mort deux journalistes de Mediapart , qui avaient enquêté sur le financement pas vraiment clair du mouvement d'extrême droite...
- la ville FN de Fréjus se désabonne de Libération et Le Figaro.


-Sens de l'humour très sélectif de marine Le Pen. On se souvient qu'elle trouvait très drôle le tract représentant Mélanchon à l'entrée d'un camp de concentration. En revanche, elle aimerait beaucoup faire taire les Nicolas Bedos ou autre Laurent Ruquier...
Noter que nombre de personnalités médiatiques sont allergiques au Front Familial. Ainsi, plusieurs célébrités voudraient quitter le France en cas d'arrivée du FN au pouvoir. C'est le cas d' Anthony Delon, dont nous reproduisons ici une déclaration très pertinente :
« Il est clair que si demain la France bascule Front national et qu'on a un président de cette formation, je prendrai mes cliques et mes claques car je ne me reconnaîtrai plus alors dans cette nation qui est la mienne. Que changeriez-vous dans notre pays, si vous en aviez le pouvoir? Une mentalité. J'ai l'impression que par rapport à il y a vingt ans, les gens vivent davantage dans la peur du lendemain. Et quand on a peur, on se renferme sur soi et c'est ainsi que l'on devient sectaire. Donc je voudrais tout simplement que les gens aient davantage confiance, qu'ils soient plus optimistes. Le pessimisme ne sert à rien, si ce n'est à ralentir le cours des choses. Dire du mal des autres, se plaindre en permanence ne fait qu'influer de manière négative sur notre chemin de vie, et les autres vous renvoient toujours ce que vous projetez sur eux »
- Programme économique [MAJ 20/04/2015] :
comme l'a remarqué Hollande et quelques autres, le "programme" économique de Marine Le Pen est digne d'un tract du Parti Communiste des années 70. Comparés au FNS, "les communistes voient rouge" (Libération) ; Jean Luc Méchancon, éminente personnalité du fan club du gentil Poutine victime du grand méchant loup (au choix : UE, Etats-Unis, OTAN, ONU, les "capitalistes", les "libéraux", les "nazis de Kiev", etc etc etc), a déclaré : «Son propos est d’une totale bassesse et indigence, indigne d’un président élu aussi par les communistes» (Libération) ! Il est vrai qu'en matière de dignité, Jean Luc Méchancon en connait un rayon. Au moins aussi large que celui de Laruine LePen.
POUR INFO : le "programme" économique du FNS de Laruine Le Pen : 
Sortie de l’euro et de l’Europe, son obsession, dirigisme à tous crins, banques sous tutelle, retour à la retraite à 60 ans, confirmation des 35 heures, augmentation brutale du Smic, planification, bref, la France des années 70, côté rive gauche.
Là se concentre la véritable métamorphose du Front national. Xénophobe, nationaliste comme toujours, mais subitement gauchiste en matière économique. D’où, d’ailleurs, l’enthousiasme exubérant avec lequel Marine Le Pen a salué la victoire de Syriza en Grèce, et la sympathie avec laquelle elle regarde Podemos en Espagne. Tout ce qui peut ébranler le système est bon à prendre. (Libération, 20/04/2015)



- Poutinophilie :
- Mélanchon joue à saute cadavre (Mediapart
- Marine Le Pen fait l'éloge de Poutine (Le Figaro) ; il faut dire que les relations entre ces grands démocrates sont excellentes (prêts bancaires russes au FN, observateurs FN dans les zones annexées par la Russie, réceptions des uns chez les autres, votes des eurodéputés frontistes contre l'Ukraine...), mensonges ... Pour Marine Le Pen, le dictateur Poutine devrait être un "partenaire" . Il faut dire que pour elle, il n'y a pas de russes qui combattent en Ukraine... Elle doit tenir ses informations de l'illuminé Chauprade, qui lui même doit boire les paroles de son maître. Ces gens là ont dû rater des choses. Comme les divers témoignages (voir ici, ou ici, ou ici). Comme le vote à l'ONU...     
- Les ambiguïtés de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie et la guerre en Syrie Le Monde

- Germanophobie :
Marine Le Pen :
Jean Luc Mélanchon :
MAJ 18/05/2015. Jean-Luc Méchancon confirme sa germanophobie : il a revendiqué avoir publié un pamphlet avec Le Hareng de Bismarck, le poison allemand, paru le 7 mai chez Plon. En réalité, le ton de son livre (dont le titre est une référence au poisson dont se délectait le chancelier) se situe plus dans une approche « factuelle » que « comminatoire »… en prenant beaucoup de libertés avec la réalité allemande. (Le Monde)


- Incultes, vulgaires, violents (comme leur idole du kremlin) :
Un candidat FN exécute la marionnette de Hollande (Le Nouvel Obs)


- Deux affaires de pédophilie... Comme un symbole des similitudes entre les deux extrêmes : 
à l'extrême droite : un candidat FN mis en examen pour détention d'images pédopornographiques (Le Figaro)
à l'extrême gauche : un candidat PC condamné pour pédophilie (L'Express)




L' extrême droite et extrême gauche, parfois copains comme cochons :

Marine Le Pen, se félicitant bruyamment  de la victoire de l'extrême gauche en Grèce, a oublié de préciser que l'extrême gauche en Grèce était, contrairement à elle, favorable au maintien de la Grèce dans l'UE et au maintien de la Grèce dans l'eurozone. Extrait d'un entretien avec le ministre grec de l'économie (Le Monde) :
La possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro est à nouveau évoquée. Le pays s’en sortirait-il mieux ?
Absolument pas. Notre pays a besoin de rester au sein de l’union monétaire, mais avec un programme d’aide mieux pensé. Il doit nous permettre d’atteindre un taux de croissance assurant la soutenabilité de nos finances publiques tout en étant socialement juste. Et la dette publique doit être restructurée via des remboursements indexés sur le taux de croissance.





Un autre exemple de similitude entre extrêmes :

Recrudescence du viol de guerre : Gollnisch, Le Pen, Melenchon s’abstiennent de prendre position, comme c’est bizarre

Les conflits en Egypte, au Yémen, au Mali, en Centrafrique, en Irak, en Afghanistan et dans de nombreuses autres régions de la planète montrent une effrayante hausse de la torture utilisée comme arme de guerre. La situation en Syrie s’aggrave de jour en jour. Tous les moyens sont utilisés par le régime de Bachar El Assad pour casser la résistance des populations qui se sont soulevées contre un régime sadique et corrompu. La torture aveugle et massive est devenue une pratique couramment utilisée pour briser l’espoir de ceux qui aspiraient à la démocratie et ont cru pouvoir renverser un dictateur sanguinaire. Le viol systématique est redevenu une arme de guerre, qui détruit les femmes et leurs familles.
Face à cette recrudescence de pratiques de la torture, en violation de toutes les conventions internationales (et en particulier de la Convention des Nations Unies contre la torture), le Parlement européen a voté le mardi 11 mars 2014 massivement le rapport sur l’éradication de la torture présenté par Madame Véronique De Keyser. Ce texte propose toute une série de dispositions visant à renforcer les mesures qui doivent être prises pour poursuivre les dirigeants politiques qui utilisent la torture d’hommes, de femmes et d’enfants.
Le paragraphe 40 stipule : que le Parlement européen s’inquiète que les femmes soient particulièrement exposées aux actes de torture et aux traitements inhumains ou dégradants (viol, mutilations sexuelles, stérilisation, avortement, contrôle forcé des naissances, fécondation délibérée), notamment dans le cadre de conflits armés où ces actes sont utilisés comme méthode de guerre, y compris à l’égard de mineurs ;
608 députés de tous les partis politiques ont voté pour ce rapport ; 3 députés contre et 27 se sont abstenus. Parmi les députés français, pays qui a adopté en 1789 la Déclaration des Droits de l’Homme, trois députés ont décidé de s’abstenir sur ce texte. Il s’agit de M. Gollnish, M. Le Pen (qui a changé son vote car initialement il s’est prononcé « contre ») et de M. Mélenchon.



 

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La germanophobie et la poutinophilie semblent très souvent aller de pairs chez les europhobes. Jean-Luc Mélanchon et Marine Le pen sont deux exemples assez représentatifs. En voici un autre : Emmanuel Todd
Libération a consacré un article à la germanophobie du très poutinophile Emmanuel Todd (souvent cité, comme par hasard, par la clique du front Familial).



La germanophobie germanopratine d'Emmanuel Todd
La germanophobie est à la mode chez certains souverainistes parisiens (à droite, l’Allemagne fantasmée par nos germanophobes). Après avoir vu leurs espoirs d’un effondrement de la zone euro et de l’Union européenne reportés sine die, ils changent leur fusil d’épaule et tentent de rallumer les rancoeurs du passé pour parvenir à leurs fins.
J’étais, vendredi soir, sur le plateau de « Ce soir ou jamais » (France 2), où le démographe Emmanuel Todd, icône de la droite et de la gauche radicale, s’est livré à un numéro de racisme antiallemand de la plus belle facture (c’est ici) : « culture autoritaire » (il n’a manifestement jamais mis les pieds en Allemagne), « principe de précaution » à appliquer à l’égard de l’Allemagne (vu son passé), volonté allemande « d’exterminer » les autres entreprises européennes, recherche allemande de l’hégémonie. Pour Todd (et Marie-France Garaud, ce dinosaure échappé du pompidolisme des années 70), l’Allemand est un archétype, un quasi-nazi qui s’ignore, un casque à pointe (de l’économie). Bref, « l’Allemand » ne peut pas échapper à sa culture et à son histoire, ce qui est une façon polie de dire qu’il y a des traits génétiques allemands qui en font des méchants absolus dont il faut se méfier. Le plus beau est le moment où il concède qu’il y a certes quelques « bons Allemands », « mais ils ont toujours perdu ou nous ont laissé tomber ». Et tout cela devant deux invités allemands qui n’en sont toujours pas revenus : Ulrike Guérot, chef du bureau de Berlin du Think tank ECFR, et Joachim Bitterlich, ancien conseiller diplomatique d’Helmut Kohl. J’ai eu honte pour mon pays, je ne vous le cache pas.
Voici la réaction, sur Twitter, d’Ulrike Guérot après l’émission:
Capture d’écran 2013-05-12 à 16.07.46
 

D’autres ont réagi, comme l’ambassadeur de Suède en France:
Capture d’écran 2013-05-12 à 16.07.10



Un numéro pathétique de haine nationaliste recuite dans le passé (son discours rappelle celui des nationalistes français entre 1870 et 1940) auquel j’ai essayé, avec certains invités, de répondre : Todd brandit ses compétences supposées (démographe, ce qu’il est, mais aussi historien, anthropologue, économiste et j’en passe) pour donner à ses « analyses » des allures d’objectivité alors que ce ne sont que des opinions (et on est souvent au café du commerce). On ne peut donc les laisser passer comme si de rien n’était sauf à leur donner un semblant de vérité. Mais ce numéro, hélas, tue le débat sur la politique d’Angela Merkel, alors qu’il y a matière à critiques (comme je l’ai dit à la fin de l’émission). C’est la seconde fois que j’assiste à ce numéro toddien qui mériterait d’être interdit d’antenne (il n’y pas de racisme acceptable) : sur Mots croisés, il y a quelques mois, et sous le regard approbateur de Marine Le Pen cette fois, il s’était déjà livré aux mêmes attaques germanophobes. Seule consolation : si les souverainistes en sont là, c’est qu’ils tirent leurs dernières cartouches (lire aussi son interview dans Marianne de cette semaine).
Précision : Contrairement à ce que certains ont compris (comme le site «Arrêt sur images»), je «n’appelle» pas à interdire d’antenne Todd (vu son omniprésence et ma propre influence sur les chaines de télévision qui fait trembler la France entière, la «menace» est lointaine...). Je m’interroge, au conditionnel, sur le fait que l’on puisse tenir librement à l’antenne des propos que je juge racistes et ignominieux et que généralement on le laisse tenir sans aucune répartie. Manifestement, le statut d’intellectuel de Todd interdit que l’on puisse se poser des questions qu’on n’a pas pourtant pas hésité à se poser pour d’autres. 





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NON à la Germanophobie, et à ses colporteurs : Alexis Tsipras (Syriza), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), famille Le Pen (FN), Arnaud Montebourg(PS)


Allemagne, la mal-aimée de l'Europe 
(par Jean Quatremer)
Wolfgang Schäuble, vêtu d’un uniforme de la Wehrmacht, l’armée du IIIème Reich, croix de guerre autour du cou, s’adresse aux Grecs : « nous insistons pour faire du savon avec votre gras ». Et d’ajouter : «nous sommes prêts à discuter des engrais que nous allons fabriquer à partir de vos cendres». Cette caricature du ministre des finances allemand est parue le 12 février, dans Avgi, le quotidien de Syriza, le parti de gauche radicale qui a gagné les élections législatives du 25 janvier. L’Allemagne a été révulsée et l’a fait officiellement savoir. Il a fallu deux jours pour qu’Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre, condamne fermement ce dessin. Oubliant un peu vite qu’il a lui-même ouvert les vannes de la germanophobie en exigeant officiellement, dès son élection que l’Allemagne paie des réparations de guerre pour les dommages subis par le pays entre 1941 et 1944. Ce n’est pas la première fois que Wolfgang Schäuble ou la chancelière Angela Merkel sont ainsi caricaturés en Hitler du XXIème siècle. Quasiment à chaque manifestation depuis 2010, des calicots assimilant la très démocratique Allemagne au nazisme fleurissent, des manifestants n’hésitant pas à se déguiser en soldats de la Waffen SS ou de la Wehrmacht pour bien enfoncer le clou. Une bonne partie des Grecs est fermement persuadée que Berlin est « le » responsable de leurs malheurs, comme elle l’a été pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Avec la crise, on assiste à un retour des émotions », regrette Claire Demesmay, politologue au DGAP, un think tank berlinois. « Cette germanophobie qui traduit une défiance grandissante est dangereuse, car reconstruire la confiance, base de la construction communautaire, prendra du temps », s’inquiète Daniela Schwarzer, directrice du programme Europe du German Marshall Fund à Berlin : « trop de tabous ont été brisés depuis 2010 entre les pays comme le montrent les affrontements publics qui ont eu lieu entre l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la France… ». Dans les cercles gouvernementaux allemands, on commence à s’en préoccuper, « même si on est surpris de tant de virulence, Berlin ayant fait beaucoup de concessions depuis le début de la crise, concessions que les opinions publiques ne perçoivent pas », souligne Claire Demesmay. Car les fantômes du passé ne ressurgissent pas seulement en Grèce, un pays soumis à une cure sévère d’amaigrissement après la bulle des années 2000-2008. Un peu partout, on vit mal ce qui est ressenti comme la domination d’un pays qui semble vouloir imposer son modèle économique à coup de politiques d’austérité.
Ainsi, en Grande-Bretagne, pourtant hors de la zone euro, une partie de la classe politique (les conservateurs, mais aussi les europhobes du UKIP) et la presse populaire s’indignent de voir le vaincu des deux conflits mondiaux s’imposer en maître incontesté de la zone euro. « Cela agit comme un repoussoir auprès de l’opinion publique britannique », explique Charles Grant, le patron du « Centre for European reform », un think tank proche du parti travailliste. « On a vraiment l’impression que ce sont les Allemands qui décident de tout et c’est tout bonnement inacceptable pour les Britanniques. Cela joue en faveur d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union ».
Le plus préoccupant pour Berlin est que ce discours est repris par une partie du personnel politique français qui tente de rallumer les feux de la germanophobie. Nicolas Dupont-Aignan, le président de « Debout la France », n’hésite pas à voir dans l’Union un véritable « IVème Reich » (1). Pour Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de Gauche, « l’attitude de l’Allemagne est arrogante, dominatrice, et conduit l’Europe au chaos » : « nous sommes appelés à collaborer dans notre propre intérêt » à « la politique des intérêts allemands » (3). Des mots, qui ne sont pas choisis au hasard dans un pays traumatisé par sa collaboration avec le IIIème Reich et qui font écho à ceux du Front National lorsqu’il dénonce la « capitulation de la Grèce face au chantage » de Berlin (4). On pourrait hausser les épaules devant une outrance qui est la marque des extrêmes. Mais c’est oublier qu’ils représentent désormais un bon tiers de l’électorat et surtout que ce discours germanophobe gagne tant au sein de l’UMP que du PS. Rappelons qu’en 2011 Arnaud Montebourg affirmait que « la question du nationalisme allemand est en train de ressortir au travers de la politique à la Bismarck de madame Merkel » : « c’est sur notre ruine que l’Allemagne fait sa fortune » (5).
Heureusement, ce discours n’accroche pas – encore ? – dans l’opinion hexagonale : dans un sondage récent, 73 % des Français condamnent ces critiques « virulentes compte tenu de la relation franco-allemande » et la même proportion a une bonne opinion d’Angela Merkel. La chancelière obtient même 51 % d’opinions favorables chez les électeurs du FdG, 62 % chez ceux du PS, 68 % au FN et 83 % chez les Verts…) (6). On est loin des 82 % d’opinions négatives que recueille Angela Merkel en Grèce : pis, 80 % des Grecs estiment que l’Allemagne et leur pays ont des intérêts divergents et 78 % ont une image négative de Berlin (7).
Reste que cette exhumation du passé pangermaniste qui a failli détruire l’Europe à des fins de politique intérieure traduit un profond malaise face au leadership actuel de l’Allemagne : ainsi, 74 % des Français jugent, en dépit de leur attachement à la relation franco-allemande, que Berlin « exerce une trop forte influence sur la politique suivie par l’Union » (8). De fait, depuis le début de la crise financière, en 2008, « l’Allemagne s’est mise à défendre ses intérêts nationaux », admet un diplomate français : c’est sans doute cela qui a surpris ses partenaires habitués, depuis 1950, à un pays qui a toujours « fait passer les intérêts de l’Europe avant les siens propres, à la différence de la France ou de la Grande-Bretagne », poursuit ce même diplomate : on oublie trop souvent que ce n’est pas Berlin qui a voulu l’euro, mais Paris qui voulait mettre fin à la domination du mark ! Elle y a consenti à condition que « la monnaie unique fonctionne selon ses règles », rappelle Daniela Schwarzer
Or, « l’Allemagne est dirigée par des juristes qui sont très attachés aux respects des règles », analyse Charles Grant. « La gestion politique de la zone euro, c’est une idée française », acquiesce Daniela Schwatzer. « Les Allemands raisonnent par la règle. C’est seulement après qu’ils tiennent compte du contexte, alors que nous ou les anglo-saxons sommes beaucoup plus pragmatiques », surenchérit un membre du gouvernement français. Pour Claire Demesmays, « la règle rassure la population allemande : elle est le fruit d’un consensus et moins il y a de marge d’interprétation, moins il y a de risque de dérapage. C’est un moyen de se prémunir, comme les multiples contrepouvoirs mis en place dans la Constitution allemande, contre le retour au nazisme ». « C’est aussi le fruit de la pensée ordo-libérale née au XIXème siècle : une fois la règle adoptée, l’État se retire et c’est au marché de jouer », précise Daniela Schwartzer.
Dès lors, on comprend mieux le traumatisme causé par la crise de la zone euro : « la méfiance est apparue en Allemagne quand on s’est aperçu, en 2010, que plusieurs de nos partenaires n’avaient pas respecté les traités qui prévoyaient des règles que chacun s’engageait à respecter sans contrainte externe. Les textes signés ne valaient donc rien ? », explique Claire Demesmay : « la rhétorique de la promesse non tenue a fait des ravages de ce côté-ci du Rhin ». Pour Berlin, il suffit donc de revenir aux règles convenues et ne pas se lancer dans une interprétation créatrice, s’adapter aux circonstances. D’où ses « nein » retentissants à répétition : non à un sauvetage européen des banques, non à un plan de relance européen, non à une aide financière à la Grèce, non à une interprétation souple des règles, non, non, non.
Il ne faut non plus sous-estimer les contraintes de politique intérieure allemande : « l’opinion publique veut que son gouvernement soit ferme sur les principes », insiste Henning vom Stein, de la Bertelsmann Stiftung. « La situation deviendra dangereuse pour la stabilité de la zone euro si la majorité du peuple perd confiance. Dans ce cas, c’est tout le projet européen qui s’effondrera et c’est l’Allemagne qui en sera tenue pour responsable », poursuit-il : « c’est en cela que l’on peut parler d’un leadership allemand ». « Il ne s’agit pas de dire pour autant que nous avons toujours raison, même si l’opinion publique en est persuadée. Par exemple, je pense que nous avons tort de vouloir réduire à tout prix notre déficit alors qu’il faut dépenser de l’argent pour relancer la croissance », tempère Andreas Schwab, député européen de la CDU, le parti de Merkel.
Berlin a donc un discours « en deux temps », comme le résume Claire Demesmay : national à Bruxelles, européen à Berlin, comme vient encore de le montrer le vibrant plaidoyer pro-européen de Schäuble devant le Bundestag, la semaine dernière, l’un des rares parlements à devoir approuver l’extension de l’aide financière à la Grèce puisque l’argent public national est engagé. « Il a fait le service après-vente européen à Berlin », confirme Claire Demesmay. Les députés allemands ont largement approuvé le résultat des négociations de Bruxelles avec la Grèce, ce qui n’était pas gagné d’avance. « Bildt Zeitung, le principal quotidien populaire, a consacré deux numéros de suite pour s’opposer à l’aide à la Grèce, en montrant des citoyens brandissant des pancartes disant « nein »», raconte Daniela Schwartzer. « Ce qui est intéressant, c’est qu’avant la crise, on se fichait de ce que faisaient nos partenaires. Maintenant, on a bien perçu l’interaction entre politiques intérieures et politique européenne », ajoute Claire Demesmay. « Le fait que ce débat ait lieu au niveau interne et pas européen permet d’éduquer les peuples sur les implications de la construction communautaire », se félicite Andreas Schwab.
Autant dire que, « même si les Allemands sont très décomplexés par rapport à la période Helmut Kohl (1982-1998), comme le montre la dureté de Wolfgang Schäuble, il ne s’agit absolument pas d’un cavalier seul, d’une politique de diktat, contrairement à la perception qu’on a en a : ce n’est pas l’Allemagne contre les autres », analyse un diplomate français. « Il y a une image d’Épinal, celle d’une Allemagne qui ne bouge pas, alors qu’en réalité elle bouge », souligne un membre du gouvernement français. De fait, l’Allemagne a accepté à chaque fois ce qu’elle a d’abord rejeté : le maintien de la Grèce dans l’euro, la solidarité financière avec les pays en difficultés, l’union bancaire, l’assouplissement du pacte de stabilité (dont la France vient encore de bénéficier), la nouvelle politique monétaire expansionniste de la Banque centrale européenne, l’accord donné à une renégociation partielle du programme de réformes exigé d’Athènes, etc. « Ces arbitrages très équilibrés ne portent pas la marque d’une domination allemande », approuve Jean-Louis Bourlanges, ancien eurodéputé Modem : « Berlin fait preuve de bon sens ». D’ailleurs, le gouvernement « fait très attention à ne pas donner l’impression qu’il dirige seul l’Europe. Son opinion publique ne le suivrait pas dans cette voie », affirme Andreas Schwab.
Reste que « ces concessions allemandes ne sont pas perçues à l’extérieur comme des concessions, car personne n’est là pour l’expliquer aux autres peuples », concède Claire Demesmay. À une époque, la France a joué ce rôle qui a contribué à donner une image équilibrée de l’Europe. Mais elle est désormais aux abonnés absents, faute d’avoir une vision européenne claire et parce qu’elle est empêtrée dans des difficultés économiques graves. L’affaiblissement de l’Hexagone sur la scène politique européenne renforce cette impression d’une domination brutale de Berlin. Ce n’est pas un hasard si « les Allemands ont pris de nombreuses places dans l’appareil européen », admet Jean-Louis Bourlanges. Le Parlement européen est quasiment devenu la troisième chambre du Parlement allemand, les Français s’étant suicidé en envoyant 24 députés Front National qui n’ont aucune influence, et le Conseil des ministres et la Commission sont noyautés par des haut-fonctionnaires allemands faute pour Paris d’avoir su y placer ses hommes. Un exemple ? Selon notre comptabilité, les Allemands comptent 9 chefs et adjoints de cabinet chez les 28 commissaires européens, contre 3 Français. Les Italiens (5), les Belges (6) et les Britanniques (6) font mieux. Les manifestants grecs feraient peut-être mieux de clouer au pilori la désertion française…
N.B.: version longue parue dans Libération du 3 mars
(1) Le Grand Jury, RTL, 22 février 2015
(2) C dans l’air, France 5, 22 février 2015
(3) Blog de Jean-Luc Mélenchon
(4) Marine Le Pen, au Parlement européen, le 25 février 2015
(5) LCP, 30 novembre 2011
(6) Sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, décembre 2014
(7) Sondage réalisé pour Avgi, 22 février 2015
(8) Sondage IFOP pour le Journal du Dimanche, décembre 2014




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Gauche radicale et imposture populiste : la social-démocratie face à sa responsabilité historique

Populismes et perte de sens
L'appel populiste nationaliste est à l'origine des États-nations modernes: la nation et le peuple sont identifiés, de la Révolution française aux luttes de libération nationale anticoloniales en Asie et en Afrique, en passant par les États européens comme l'Italie ou les États latino-américains du début du XIXe siècle ou encore par la création de l'État polonais après la Première Guerre mondiale par exemple. Et la figure emblématique d'un anti-peuple, d'un ennemi de la nation sera toujours nécessaire à la cohésion nationale: les nobles cosmopolitiques, les Juifs, les dominateurs prussiens ou autrichiens, les colonisateurs espagnols, français, anglais...
Alors, chaque fois que par la suite, la nation sera en danger ou ressentie comme telle, le populisme fait son retour, et prétend refonder la nation contre son ennemi. Davantage encore que la crise économique, la crise d'identité nationale voire "l'insécurité culturelle" (1) alimente le moteur du populisme, comme l'a montré la République de Weimar qui sombra dans le nazisme alors même qu'elle était sortie de la crise économique (2). Dans la nouvelle phase de la mondialisation capitalistique que nous vivons actuellement et qui a considérablement amoindri la puissance des États-nations, les populismes font tout logiquement flores. Et l'ennemi du peuple sera tout ce qui attaque la nation: la mondialisation bien sûr et son cosmopolitisme, l'impérialisme américain et "ses laquais", Israël en premier lieu. Une certaine gauche, dite "radicale" ou "à gauche de la gauche" se trouve alors en phase avec ce nationalisme prétendument d'auto-défense du peuple contre les forces multinationales: l'Europe, le FMI, la Banque Mondiale.
Comme souvent dans l'histoire en effet, autour de la défense de la nation, se retrouve des "révolutionnaires" de droite et de gauche comme les nomme Zeev Sternhell (3). On constate ainsi en 2015 en France, la convergence "objective" de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen contre l'Europe et en soutien à Syriza. En Russie post-soviétique, on retrouve unis contre la démocratie "occidentale", les communistes maintenus, nostalgiques du régime déchu, les partisans de Poutine et divers groupes d'extrême droite, alliance qui fit utiliser le terme de "rouge-brun" dès les années 90. Alors qu'en Grèce, lors d'un meeting en 2012, "au son des chansons révolutionnaires de Mikis Theodorakis, se trouvaient aux côtés des manifestants tous les députés de l'extrême droite pro-nazie de l'Aube Dorée, des députés des "Grecs Indépendants" (une formation située à droite de la droite), et un certain nombre de députés de la gauche radicale de Syriza. Tous unis contre le mal-nommé "Troïka" et le gouvernement".
De même en Argentine, la guérilla urbaine des Montoneros qui réunissait en son sein léninistes et nationaux-catholiques, antisémites virulents anciens de la Tacuara, se mêlait à son tour dans le grand mouvement péronisme, à l'extrême droite de Lopez Rega et aux corporatistes du syndicat péroniste. Car comme le théorisait Ernesto Laclau dans ces années 70, pour le louer déjà, le populisme est un instrument polyvalent de mobilisation (4) contre l'idéologie dominante. La synthèse qu'il réalise peut prendre des formes variées (diversité des populismes), développer des discours multiples (pluralité des populismes-idéologies), et surtout mobiliser ensemble, coaliser différents types de groupes sociaux (dimension multiclassiste).
A cette époque en effet, "le peuple" était déjà exalté et instrumentalisé à l'extrême gauche, tout particulièrement par les castristes en Amérique latine et par les maoïstes en France qui pensaient pouvoir en être l'avant-garde et le leader. Mais c'est plutôt le peuple qui défait la gauche lorsque celle-ci se fourvoie dans le populisme et la violence. Qui domine en effet le mouvement populiste? Les "populistes de gauche" ou ceux de droite? L'histoire aurait plutôt tendance à nous montrer que le nazisme a triomphé en Allemagne, liquidant son "aile gauche" quelques mois après son arrivée au pouvoir, que Lopez Rega a fait mitrailler une centaine de Montoneros en 1973, dès le retour de Perón qui les chassa du mouvement quelques mois plus tard et que Khomeiny rapidement après sa prise du pouvoir a assassiné et persécuté ses idéologues et soutiens de gauche ...
Car avant même de la liquider physiquement, le populisme dissout la gauche symboliquement, en produisant une perte de sens majeure. Les mots sont détournés, les valeurs subverties, les combats à fronts renversés. "Ceux d'en haut et ceux d'en bas" tendent à se substituer à la gauche et à la droite, le signe traditionnel de la soumission des femmes est brandi comme un étendard de l'émancipation des peuples "exclus", l'extrême-droite défend la laïcité, les révolutionnaires latino-américains en appellent au Christ, les anciens du KGB à l'Eglise Orthodoxe, la "gauche de la gauche" défend la religion lorsqu'elle est musulmane, l'antisémitisme s'appelle "antisionisme" et la violence se fait justicialiste.
Parce que peuple, la vérité serait toujours et d'emblée de son côté et assurerait le bon droit de ceux qui combattent pour lui. Au nom du peuple, toutes les compromissions avec l'autoritarisme sont alors permises. Vladimir Poutine, Hugo Chavez, Bachard el Assad sont aujourd'hui les héros de la gauche populiste parce qu'ils défendraient leur nation contre le "libéralisme". Et Syriza fait alliance avec le parti de droite "Grecs indépendants" pour suivre la voix anti-Euro du peuple. Mais in fine, la Russie de Poutine est plus inégalitaire, répressive et expansionniste que jamais, le Venezuela chaviste est devenu une catastrophe humanitaire de pénurie, de violence et de corruption, la Syrie des Assad pour avoir préféré les islamistes aux démocrates est tombée dans une guerre destructrice et déstabilisatrice. Et la Grèce de Tsipras, après rodomontades et promesses trompeuses de sortie de l'Euro, s'est soumise au plus mauvais accord qui soit plutôt que d'avoir construit de longue date une proposition en liaison avec les sociaux-démocrates.
Manquement de la social-démocratie
Certes, les social-démocraties en Europe comme en Amérique latine portent une lourde responsabilité dans le développement de ces populismes, radicalismes, autoritarismes de tout poil. Car elles n'ont pas su affronter la réalité de la nouvelle phase de mondialisation qui pulvérise les frontières et les certitudes nationales, et interdit les compromis entre le capital, financier anonymisé et transnationalisé qu'il est devenu, et le travail, toujours local, désormais précarisé et raréfié. La redistribution directe du capital au travail et indirecte du capital à l'État providence s'est enrayée: seul le petit capital national et le travail sont sérieusement taxés et les hausses de salaires empêchées par une production soumise à l'actionnariat, une pression du chômage de masse et une démobilisation syndicale majeure. Baisse du niveau de vie, peur du déclassement et sentiment d'"invasion" par des populations musulmanes refusant les langues, cultures et coutumes européennes, taraudent alors les couches populaires et moyennes.
Construites à travers les luttes ouvrières et électorales dans le cadre des États-nations, les social-démocraties ont été les grands acteurs du welfare-state dès les années 30 en Europe du nord et en Suède notamment, des trente glorieuses en Europe du sud après 1945 et de l'État providence dans certains pays latino-américains dans les années 60-70, notamment au Venezuela de Romulo Betancourt (refuge des opposants aux dictatures qui s'abattent sur la région, et contre-modèle progressiste non communiste aux régimes militaires). Elles ont produit les sociétés les plus prospères, égalitaires et démocratiques de l'époque moderne. Puis elles se sont dégradées: poussée démographique, dégénérescence des partis politiques (selon la "loi d'airain" de Roberto Michels), transnationalisation culturelle, et surtout fin du système de Bretton Woods, libéralisation des flux de capitaux, informatisation de la finance internationale.
Le grand mérite de la "troisième voie" blairiste (5) comme du "nouveau chemin" proposé par des réformistes latino-américains dans les années 2000, avait été de souligner l'importance de la prise en compte de la mondialisation et des alliances politiques au centre pour construire un nouveau projet social-démocrate. Mais le blairisme pêchait par excès de libéralisme économique et anti-keynésianisme dogmatique, et la voie latino-américaine était portée par des intellectuels sans partis et des leaders de partis politiques décrépis ou trop travaillés en interne, par un tropisme gauchiste.
Le PS français, comme ses homologues européens, englué dans des préoccupations nationales à courte vue, et contaminé par la pente facile du multiculturalisme et de l'égalitarisme a renoncé à défendre la culture, à adapter l'élitisme républicain à la massification de la scolarisation et à redéfinir une stratégie globale d'émancipation individuelle et de redistribution collective adaptée aux temps nouveaux. Ne pouvant alors se distinguer des gouvernements de droite qu'à la marge, ceux de gauche alimentent également le rejet de la démocratie parlementaire. De plus en plus endogamiques et professionnalisés, les partis sociaux-démocrates mettent en œuvre, sauf exception conspuée ou portée aux nues comme un miracle, la promotion des médiocres (apparatchiks lâches et souvent peu cultivés dont Martin Schulz pourrait être l'archétype) qui, si elle maintient vaille que vaille une certaine clientèle locale, n'autorise pas l'enthousiasme et l'engagement de majorités dynamiques.
Or il s'agirait d'impulser un large consensus sur un véritable projet social-démocrate européen. Un projet qui ose dire l'obsolescence du cadre national pour imposer une harmonisation fiscale et sociale au sein de l'Union et proposer au niveau européen les termes d'une alliance équilibrée des producteurs (patronats et salariats) face à la spéculation transnationale. Mais un projet qui ose tout autant défendre les langues européennes et les valeurs occidentales résultant de luttes centenaires pour la défense des droits de l'Homme, l'égalité hommes/femmes, et la liberté de croyance comme la liberté d'expression, l'humour, la satire et la critique.
Faute de s'engager résolument dans cette vaste rénovation, les sociaux-démocrates ont ouvert une fois encore dans notre histoire, un espace pour une autre "gauche", sans véritable projet non plus, mais avec un discours mobilisateur justicialiste, revanchard et violent, usant de tous les ressorts du populisme éternel. Cette gauche est en effet radicale dans son discours et lorsqu'elle en a l'occasion dans ses actes: terreur des "chemises rouges" chavistes, "justice populaire" des escraches en Argentine ou en Espagne, complaisance coupable à l'égard des islamistes depuis le 11 septembre 2001 et réitérée après le 7 janvier 2015 à Paris. En revanche, la lutte contre les inégalités comme celle en faveur de l'émancipation des individus, ne doit rien attendre des populistes, au mieux impuissants en la matière s'ils parviennent au pouvoir, voire dangereusement malfaisants. Á la social-démocratie donc de relever enfin le défi d'une politique progressiste audacieuse transformatrice et mobilisatrice, même s'il est bien tard...
Notes:
1. BOUVET, Laurent, "L'insécurité culturelle", Ed. Fayard, Paris 2014;
2. Gay, Peter, "Le suicide d'une république". Weimar 1918-1933, Ed. Tel Gallimard, Paris 1995
3. STERNHELL, Zeev, "Ni droite ni gauche. Naissance de l'idéologie fasciste en France". Ed. du Seuil 1983
4. LACLAU, "Ernesto, Politics and Ideology in Marxist Theory", Ed.Hunamities Press, Londres, 1977
5. GIDDENS, Anthony et BLAIR, Tony, "La Troisième Voie. Le renouveau de la sociladémocratie." Ed. du Seuil, 2002.


















- Le FN contre les corps intermédiaires (et inversement)
Le FN n'aime pas les corps intermédiaires (sauf ceux qui sont contrôlés par lui, évidemment). Ainsi  les cadres du parti aux idées courtes et aux mains sales exècrent les syndicats. Et c'est réciproque. Ci-dessous le "déclaration de guerre" de la CGT au FN :
A quatre jours du premier tout des élections départementales, la CGT a publié, mercredi 18 mars en fin de journée, une déclaration très violente contre le Front national. Dans ce texte intitulé "l'imposture sociale et le racisme de l'extrême droite sont des poisons pour le vivre ensemble", la centrale syndicale dirigée par Philippe Martinez affirme que "l'extrème droite en général et le FN sont un poison se distillant dans notre corps social et brisant les fondations de notre république sociale". "Les organisations professionnelles et territoriales de la CGT avec d'autres organisations syndicales, affirme la déclaration, luttent depuis toujours contre les idées racistes, xénophobes et réactionnaires de l'extrème droite, qui n'ont qu'un seul but: diviser les salariés, affaiblir leurs droits, pour favoriser le grand patronat. Les attaques du patronat et des libéraux vis-à-vis du monde du travail renforcent l'aigreur de nombreux salarié(e)s, privé(e)s d'emplois et retraité(e)s confrontés dans leur quotidien  à une crise sociale grave, à se tourner vers les partis politiques d'extrème droite et en particulier le FN".
La CGT qui s'abstient de toute mise en cause directe du gouvernement et ne mentionne pas davantage la journée interprofessionnelle d'action du 9 avril contre "l'austérité" - à laquelle participeront FO, la FSU et Solidaires -, souligne que "les solutions ainsi que les moyens existent pour faire reculer les idées d'extrême droite dans notre société et le vote FN aux différentes élections. Cela passe par une autre répartition des richesses crées par le travail permettant de supprimer les inégalités sociales et le repli sur soi. Cette répartition des richesses est nécessaire pour augmenter le pouvoir d'achat".
Cette déclaration de guerre de la CGT au Front national, au nom d'une volonté affichée de "vivre ensemble" intervient alors que depuis son élection, Philippe Martinez s'inquiète de la pénétration des idées du Front national au sein même du monde ouvrier et auprès de sympathisants, voire de militants, de la centrale cégétiste. Le 17 février, lorsqu'il a été reçu pour la première fois par François Hollande, le secrétaire général de la CGT a consacré le premier quart d'heure de l'entretien à exprimer ses préoccupations sur la montée du FN. Il s'est particulièrement alarmé de l'exploitation faite par le FN de la question des salariés détachés, évoquant notamment les distributions de tracts par des militants frontistes devant des entreprises où il y a beaucoup de salariés détachés, comme à Saint-Nazaire, pour "jeter de l'huile sur le feu" et "semer la division". "On leur avait promis le changement qui n'arrive pas, avait-il commenté devant la presse le 5 mars, et forcément ils font de mauvais choix".
Cette inquiétude est partagée par Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. Dans une interview aux Echos, lundi 16 mars, il a toutefois lancé un avertissement à peine voilé aux organisateurs de la journée du 9 avril: "Pour contrer la montée du FN, nous devons dire haut et fort que nous n'avons pas la même vision du progrès social, mais aussi faire attention à ne pas nourrir la désespérance sociale en affirmant que tout va mal partout". "Sauver des emplois chez Peugeot Motocycles, avait-il ajouté, permettre aux salariés en insertion d'avoir une complémentaire santé, fusionner la prime pour l'emploi et le RSA dans un dispositif ouvert aux jeunes, durcir les sanctions contre les abus de salariés détachés, c'est combattre le FN". Laurent Berger s'était démarqué, dans ce même entretien, de la CGT et de FO, en affirmant qu'"il y a de la rigueur, des gens en bavent mais il n'y a pas d'austérité en France. (...) La France n'est pas l'Espagne, le Portugal ou la Grèce. Le problème de la France, c'est le poids des inégalités".





6/ Gros nuages bruns sur la France : Haloween en décembre ?

La France a décidé de se faire peur en décembre. Hélas, ce ne sera pas une surprise ; le FN est annoncé très haut. Il le sera à n'en pas douter, dans  la continuité des municipales et européennes.
Et rien n'y fait : ni ses "exploits" au parlement européen, ni la honte qu'ils font à la franc devant les eurodéputés, ni son modèle poutinien, ni ses amitiés avec les plus sanglants dictateurs du monde, ni ses nombreuses mises en examen (relative au financement du FN), ni l'argent en provenance de la mafia russe, ni l'implication de ses cadre dans l'affaire Air Cocaïne, ni son programme" complètement aberrant... non rien n'y fait. Certains aigris, chômeurs, haineux, cyniques, suicidaires, pessimistes permanents, déclinistes, complotistes, ... ont choisi le parti de la Vulgarité, de la Violence, de l'Inculture. (Marine Le Pen qui humilie Hollande au parlement européen, qui insulte Merkel à longueur de temps, qui loue le dictateur Poutine , quelle honte !    Il est fort possible que le FN emporte en décembre, une ou deux régions.

Hélas, ni l'Europe ni la France n'a voulu ni ne veut lutter contre ce qui la détruit à petit feu :
immigration, islamisation, (mais aussi poutinisation et déculturation).
C'est simple, c'est basique, mais tout le reste - crise eco, chômage, insécurité, corruption, argent roi, fiscalité, évasion fiscale  - ne sont que des petits plus qui ne font que conforter le FN.
Ce qui compte par dessus tout est ce qui est perçu tous les jours par M et Mme tout le monde/ Poutine et l'ukraine la syrie, c'est loin : pour la syrie, on voit surtout les réfugiés , appelés migrants par les medias, Donc FN .   des rues envahies de kébéb? FN . Des femmes voilées ou des hommes en djellabas? FN Une mosquée en construction ? FN Un rayon Hala dans son supermarché ? FN . C'est simple comme bonjour. En faisant disparaitre cela du payse français, vous ferez en même tems disparaptre le FN (mais le réel est très souvent amplié ou déformé par le virtuel ; donc la lutte se fait aussi sur le net)
 
Peu importe
la réalité es que les kébabs, les mosquées, les femmes voilées de la tête aux pieds, le terrorisme islamiste.... c'est cela et uniquement constitue le socle du vote FN.




Le suicide de la France? Ils y participent

Intox de M Le Pen sont nombreuses... Et elle n'aime pas qu'on les lui rappelle : exemple ...
http://www.liberation.fr/video/2015/11/19/prise-en-flagrant-delit-d-intox-marine-le-pen-quitte-le-plateau-de-france-inter_1414670

Eux... ce sont les frontistes, et tous leurs relais qui accaparent les antennes TV, radio, d' illustres journaux ouvrant même leur colonnes à de simples étudiants frontistes, comme s'ils s'agissait d'experts en économie ! Les oisifs du Front, ne sachant que faire de leurs heures perdues -payés par nos impôts, soit dit en passant - abreuvent les forums de leurs réthoriques parfois méprisante, souvent mensongère, toujours négative/pessimiste (?) . Internet en général, et you tube en particulier est devenu leur support favori . Il n'est cas voir le torrent de vidéos, commentaires, blogs; pages facebook , etc directement liés à ce parti qui cause qui ne causera que la ruine la peine

http://www.robert-schuman.eu/fr/questions-d-europe/0348-l-influence-francaise-par-la-presence-dans-les-institutions-europeennes

Au Parlement européen, les éléments de différentiation que sont le nombre de mandats, la réputation personnelle, le poids respectif au sein des partis politiques, l'activité ou la présence pèsent considérablement lors de l'attribution de responsabilités. Dans ce contexte, force est de constater que le résultat des élections européennes de mai 2014 a pour conséquence directe une perte d'influence significative.



«Croissance zéro, 10% de chômeurs, le Front National en route vers une victoire électorale. Pas un pays de merde ?»
http://www.liberation.fr/societe/2015/03/21/la-france-pas-un-pays-de-merde_1225532
Ce n'est pas joliment dit ; et Le Pen ne représente pas la France. Pas encore en tous cas. Et si c'était le cas, la France courrait alors vers la catastrophe : la perte d'influence a déjà commencé en Europe (et donc à l'international), à cela s'ajouterait la ruine économique, une défiance à l'égard de voisins (regardez ce qu'a fait Ménard à Béziers. Rien de mieux pour raviver des tensions qu'on croyait terminées. Regardez ce que dit Marine Le Pen au sujet de l'Allemagne, de l'Angleterre, de l'Amérique, de la Grèce... Son seul ami est la Russie poutinienne! ) ,     et peut-être même une guerre civile.


On a parlé d'évsion fiscale et de fuite des cerveaux... On peut envisager une grande évasion , et pas seulement fiscale. : capitaux et cerveaux quitteront en masse l'hexagone, j'en suis certain. Et je ne serai pas le dernier à le faire...
Noter quelques déclarations de vedettes, telle celle d'Anthony Delon.
Sans doute plusieurs intellectuels et hommes d'affaire quitteront le pays (tant qu'il est tant),
sans doute aussi des classes moyennes lucides, dont un régime à la Poutine ne fait pas vraiment rêver. Je dois le dire, je ferai partie de ceux qui quittent le pays pour s'installer dans un autre pays de l'UE

Juppé :
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/03/05/25001-20150305ARTFIG00157-racisme-ce-pays-devient-fou-se-desole-juppe.php

NKM : "Non, le PS, ce n'est pas la même chose que le FN". Le FN défigurerait la France.


Vidéo de Noël Mamère répondant à Zemmour

Menteurs, Profiteurs et arrivistes :
Un système qu'ils dénoncent mais dont ils sont les premiers à propfiter :
- Bruno Le Maire a parfaitement raison de les surnommer les Ténardier de ...
- http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150317.OBS4824/comment-le-fn-profite-de-cette-europe-qu-il-veut-detruire.html
- Champion du cumul. On se rappellera que les mêmes qui dénonçaient le cumul des mandats alors qu'il n'en avait aucun sont devenu les premiers, de très loin,  à cumuler ces mandants : 100% des sénateurs FN sont des cumulads


Les défenseurs de la France ne sont pas amis avec la langue de Molière. D'où les question : quelle France défendent-ils? Est-ce vraiment la France qu'ils défendent?
- Une compilation fort utile sur Libération : http://www.liberation.fr/politiques/2015/02/27/islamophobie-homophobie-la-compilation-des-derapages-fn_1210335
- Une carte interactive très utile aussi : http://www.liberation.fr/apps/2015/03/carto-fn/
http://www.liberation.fr/politiques/2015/03/23/fn-les-derapages-racistes-ont-ils-un-cout-dans-les-urnes_1226885



L'arnaque FN
Les Frontistes et mafia russe
Les Frontistes et le financement du FN
Les Frontistes et Air Cocaïne
Les Frontistes et leur programme délirant
Les Frontistes et leurs bobards
Les Frontistes le cumul des mandats
Les Frontistes, la violence (verbale), la vulgarité, la corruption, les slogans aussi vagues que fourres tout,






FN, la honte de la France
https://www.youtube.com/watch?v=ZIXwUnngjWQ
https://www.facebook.com/Alcooliques-ch%C3%B4meurs-consanguins-mais-pas-lepenistes-583043268501687/
http://pasdansmaregion.tumblr.com/
http://www.20minutes.fr/politique/1723243-20151103-elections-regionales-quand-citoyens-nord-disent-non-front-national

http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2015/11/02/poutine-le-pen-front-contre-front_4801079_1655027.html

http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/09/vingt-assistants-du-fn-au-parlement-europeen-vises-par-une-procedure-pour-fraude_4590243_823448.html





Dignité en Nord Pas-de-Calais :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/quand-le-pen-monte-j-ai-honte-cuvillier-ps-chante-contre-le-fn-844061.html

http://www.20minutes.fr/elections/1722763-20151103-elections-regionales-figure-patronat-nordiste-inquiete-victoire-possible-fn

https://www.facebook.com/Alcooliques-ch%C3%B4meurs-consanguins-mais-pas-lepenistes-583043268501687/timeline


http://www.challenges.fr/politique/20151030.CHA1088/fabius-pere-et-fils-l-ignominie-du-fn.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork


















Le mondialisme, le mot que le fn casera quoi qu'il arrive. Concept aussi vague que fourre-tout de tous les mécontentements populaires , et qui sert à incarner un ennemi imaginaire incarné tour à tour par : : le libéral, l'étranger, le bobo, l'UE, les USA, l'Allemagne, l'euro, les syndicats (bien sûr alliés du grand capital), le libre-échange, le marché, les banques, les élites (quelques cas de corruption devenant la règle générale), les africains, les énarques (sauf les siens : Filippot, Martel), le système (sauf le sien : la dynastie, la famille, le système poutinien)
Exploitation de l'émotionnel et du court-termisme (ce n'est pas pour rien que l'extr droite prospère sur le net : zapping, immédiateté de diffusion d' une info par n'importe qui et n'importe comment, ce qui facilite les manipulations et l'influence des publics les plus vulnérables)

slogans flous et simplistes masquant son programme économique.

Cynisme et dénigrement de tout ce qui n'est pas « eux ». (sur ce plan, on pourrait faire un rapprochement avec les méthodes de leur maître)

Parmi les concepts flous :
Combattre la mondialisatoin = terme omniprésent recouvrant tout et son contraire (de l'impérialisme américain en passant par l'horrible capitalisme de Wall Street ou de la City, les bureaucrates de Bruxelles, soumis évidemment aux intérêts étrangers et destructeurs de notre identité, etc etc



Même des personnalités détestables d'extrême droite, comme l'eurodéputé Chauprade, poutiniste zélé impliqué dans l'affaire Air Cocaïne  (quelle honte) pointent la malhoneteté et le programme farfelu du FN :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20151028.OBS8489/air-cocaine-6-choses-a-savoir-sur-l-intrigant-aymeric-chauprade.html





Le mondialisme, le mot que le fn casera quoi qu'il arrive. Concept aussi vague que fourre-tout de tous les mécontentements populaires , et qui sert à incarner un ennemi imaginaire incarné tour à tour par : : le libéral, l'étranger, le bobo, l'UE, les USA, l'Allemagne, l'euro, les syndicats (bien sûr alliés du grand capital), le libre-échange, le marché, les banques, les élites (quelques cas de corruption devenant la règle générale), les africains, les énarques (sauf les siens : Filippot, Martel), le système (sauf le sien : la dynastie, la famille, le système poutinien)
Exploitation de l'émotionnel et du court-termisme (ce n'est pas pour rien que l'extr droite prospère sur le net : zapping, immédiateté de diffusion d' une info par n'importe qui et n'importe comment, ce qui facilite les manipulations et l'influence des publics les plus vulnérables)

slogans flous et simplistes masquant son programme économique.

Cynisme et dénigrement de tout ce qui n'est pas « eux ». (sur ce plan, on pourrait faire un rapprochement avec les méthodes de leur maître)

Parmi les concepts flous :
Combattre la mondialisatoin = terme omniprésent recouvrant tout et son contraire (de l'impérialisme américain en passant par l'horrible capitalisme de Wall Street ou de la City, les bureaucrates de Bruxelles, soumis évidemment aux intérêts étrangers et destructeurs de notre identité, etc etc








Les populistes, plaie de l'Europe.
Berlusconi, ou le populisme dans toute sa splendeur.
l apolitique, l'Italie, et même l'Europe, ne lui diront pas merci.
http://italie.blog.lemonde.fr/2015/11/08/a-bologne-silvio-berlusconi-participe-a-son-enterrement-politique/

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151029.OBS8541/qui-est-joseph-scipilliti-l-avocat-qui-a-tente-d-abattre-le-batonnier-de-melun.html

l 'extr dte cultive la noirceur,  l'apocalypse pour demain, le c'était mieux avant, la fin du monde, le pessimisme, le déclinisme.
C'est connu, c'est voulu pour des raisons politiques (le tous pourri, et le retour à c'était mieux avant" )

Celui-ci , à force de cultiver ce mode vie, a fini par se suicider, non sans avoir auparavant tiré sur ...


http://www.lemonde.fr/elections-regionales-2015/article/2015/11/30/la-voix-du-nord-s-engage-contre-marine-le-pen-qui-menace-de-lui-couper-les-subventions_4820345_4640869.html

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/11/30/pourquoi-la-voix-du-nord-s-engage-contre-marine-le-pen_4820555_3236.html


même des frontistes accusent le front :
- de programme complètement farfelu et incohérent ( chauprade )
- de malversation financières (plusieurs élus)   http://www.liberation.fr/france/2015/12/01/affaire-jeanne-des-elus-fn-accusent-leur-parti_1417491
- un eurodéputé s'aperçoit que les "pro-russes" sont des mafieux



https://www.mediapart.fr/journal/france/090212/front-national-notre-contre-argumentaire-en-20-fiches

Sljénytsnyne, prix nobel de littérature :
"Ce besoin de tout conformer à des modèles standards empêchent les penseurs les plus originaux d'apporter leur contribution à la vie publique et provoquent l'apparition d'un dangereux esprit grégaire qui fait obstacle à un développement digne de ce nom." (Le déclin du courage, Discours de Harvard, 1978))

http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/04/le-front-national-cette-imposture_4824550_3232.html

http://www.france24.com/fr/20151202-elections-regionales-fn-societe-civile-mobilisee-gattaz-voix-nord

http://www.liberation.fr/france/2015/12/02/face-a-marine-le-pen-la-presse-regionale-au-front_1417853

http://www.liberation.fr/direct/element/la-voix-du-nord-sengage-contre-le-fn-marine-le-pen-menace-de-supprimer-ses-subventions_24961/

 http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2015/02/pe-resolution-pnr/index.html

Groupe ayant voté contre est le groupe Le groupe GUE/NGL (

Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique) = extr gauche (Mélanchon,etc...)

 ne servent à rien :

http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/hemicycle.html

un poids politique insignifiant... Le FN occupe quotidiennement plateaux de tv et une des journaux,,, et ne sert à rien !  

  http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/20/pourquoi-pnr-fichier-europeen-passagers-pas-vigueur_n_8607856.html

 "Passenger Name Record"


http://www.liberation.fr/france/2015/12/06/contre-le-fn-construire-plutot-que-denoncer_1418620




 http://www.lesechos.fr/elections/regionales/regionales-2015/021531367111-fn-les-dediabolises-diaboliques-1181624.php

LE FAIT DU JOUR POLITIQUE - A la veille du scrutin régional, le FN durcit le ton, cible les musulmans, persuadé que le pays est davantage en sécession que ne le montre l’union nationale.

Le Front national, porté par les sondages, estime-t-il qu’il a suffisamment rassuré pour pouvoir se permettre de renouer avec l’outrance ? Après avoir participé à l’unité nationale plus longtemps que Nicolas Sarkozy, et avoir même salué le virage sécuritaire de François Hollande, Marine Le Pen a soudain changé de ton cette semaine. « Si nous perdons la guerre contre le totalitarisme islamiste, le voile sera imposée à toutes les femmes, la charia remplacera notre Constitution», a-t-elle prédit lors d’un meeting à Nîmes
Après avoir passé sa campagne à tenter de rassurer les petits patrons du Sud-Est, Marion Maréchal-Le Pen a, quant à elle, ciblé les musulmans. «Si des Français peuvent être de confession musulmane, c’est à la condition seulement de se plier aux moeurs et au mode de vie que l’influence grecque, romaine, et seize siècles de chrétienté ont façonné », a-t-elle affirmé, avant de préciser : « chez nous, on ne vit pas en djellaba, on ne vit pas en voile intégral et on n’impose pas des mosquées cathédrales ».

Les émotions l'emportent

A la veille du scrutin régional, les deux figures de proue FN font le pari que le pays est davantage en sécession que ne le laisse paraître l’unanimisme de l’émotion post-attentats. Le 13 novembre a fait sauter des digues, estiment-elles, la colère atteint des niveaux records, l’islamophobie progresse de façon sourde. Tant pis donc pour le visage rassurant qu’elles continuent de vouloir montrer, leur force est de savoir capter cette colère : il faut hausser le ton et cultiver leur différence. L’espace pour le faire s’est réduit. François Hollande a pris son camp à rebours en défendant la déchéance de nationalité pour les terroristes. Manuel Valls a franchi une autre ligne rouge de la gauche en souhaitant la fermeture de la route des migrants. Reste donc la stigmatisation d’un ennemi de l’intérieur, même si cela suscite des polémiques.
« Le FN fait semblant d’être un parti normalisé, c’est faux, il y a toujours la même violence », accuse Xavier Bertrand (LR). « C’est Vichy », dit Jean-Christophe Cambadélis (PS). Ce n’est pas le seul sujet sur lequel le FN est attaqué. Ses adversaires politiques, le Medef, les journaux locaux ont multiplié les critiques sur son programme économique et ses incohérences en matière de sécurité. Peuvent elles porter ? Voire juste être entendues ? Le Front national répond « non » et ose tout . Dans cette période troublée, les émotions l’emportent sur les raisonnements, estime-t-il. Sera-t-il démenti dimanche?



Faire Bloc face au Front 
Porter un ruban aux couleurs de l'Europe

lepen proche du pouvoir,  la russie et sa machine à propagande a déjà infiltrée des postes clés
l'Europe qui se fera sans nous ...
Une France gangrènée par les "protecteurs" poutiniens...

2014 ! oubli de dire que ses prêteurs russes st des mafieux... mais Poutine est un type formidable (Bah c'est vrai, il assassine un peu ses opposants et fait un peu la guerre à la guerre à ses voisins, 100000 morts en tchétchnénie, 8000 en ukraine)
http://www.slate.fr/story/110927/marc-bloch-front-national
https://www.youtube.com/watch?v=9Pz0lRRFkfI

<iframe width="500" height="200" src="https://www.youtube.com/embed/9Pz0lRRFkfI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

  https://www.youtube.com/watch?v=ZIXwUnngjWQ

  L’œuvre de Douguine au sein de la droite radicale française

http://www.diploweb.com/L-oeuvre-de-Douguine-au-sein-de-la.html
















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