Notre-Dame-des-Landes
Bannir la voiture des grandes villes d'Europe
Protéger la vie sauvage
>>> Stoppons les massacres de dauphins en Europe
Madame la Ministre,
Nous vous écrivons au nom de l’ONG Sea Shepherd afin de demander à la France de déposer plainte auprès de la cour de justice internationale de la Haye, contre le Royaume du Danemark, pour violation des lois de la communauté européenne. En effet, nous pouvons témoigner preuve à l'appui que les navires de la Marine royale danoise ont été photographiés à plusieurs reprises en train d'assister les bateaux d'habitants des Iles Féroé à chasser les baleines au large des côtes féringiennes.
Les Iles Féroé perpétuent encore à ce jour une pratique barbare et cruelle qui consiste à trancher au couteau la moelle épinière de centaines de dauphins, après les avoir contraints à s'échouer sur une des baies des îles. Cette pratique vieille de près de 1500 ans, qui avait pour but d'apporter une ressource alimentaire pour les habitants féringiens, n'a plus lieu d'être aujourd'hui. Ce massacre inutile se perpétue au sein d’une société dont le PIB par habitant est de 52 000 USD. La consommation de viande de dauphin a par ailleurs un impact très négatif sur la santé. Selon le corps médical féringien les taux de mercure, de pesticides et de plomb contenus dans la chair de ces mammifères marins se révèlent extrêmement dangereux pour la santé humaine.
Jeudi 23 juillet 2015 aux alentours de 18h, les villageois des îles ont abattu près de 250 baleines pilotes au large des côtes de Torshvan et de Vagar. Au cours de ces deux massacres, sept volontaires de notre organisation, Sea Shepherd, dont un citoyen français ont été arrêtés et accusés d’avoir tenté de sauver ces dauphins. L'an dernier déjà, au jour du 30 août 2014, quatorze volontaires dont huit français avaient été arrêtés pour s'être pacifiquement interposés à un massacre survenu sur la plage de Sandur. Durant cette action, et malgré le courage des activistes sur le terrain, 33 globicéphales avaient perdu la vie.
Nous vous demandons, Madame la Ministre, d'intervenir auprès du tribunal de la Haye afin de déposer plainte contre le Danemark pour s'être rendu complice de massacres d’espèces protégées. Nous pouvons témoigner preuves photos et vidéos à l'appui que les navires de la marine royale danoise ont assisté et aidé la police féringienne à intercepter et arrêter ces mêmes volontaires, qui tentaient de faire respecter les lois européennes.
Le Danemark étant un des pays membres de l'Union Européenne, celui-ci doit se soumettre à la position de la Communauté Européenne visant à « protéger les cétacés (les baleines, les dauphins, etc.) contre la chasse, la capture ou la détention » en condamnant le grindadrap (massacre de dauphins aux iles Féroé). Il est donc de la responsabilité de la France de faire respecter la « proposition de décision du Conseil Européen (datant du 25 août 2011). En vertu de l’article 4 paragraphe 3, du traité sur l'Union Européenne, cette même proposition déclare que « Les États membres ont un devoir de coopération loyale et ne sont pas autorisés à contracter, hors du cadre de la législation de l'UE, des obligations susceptibles de porter atteinte aux règles de l'Union ou d’en modifier le champ d’application ».
Si nous ne pouvons pas obliger les Iles Féroé à respecter les recommandations de l'Union Européenne, celles-ci ne faisant pas partie de la Communauté, cet accord contraint le Danemark à ne pas violer ces accords de droit. Non seulement le Danemark transgresse la législation européenne en faisant en sorte d'assurer le bon déroulement des massacres au large des côtes féringiennes, mais il viole également plusieurs autres accords et conventions qu'il a ratifié par l'intermédiaire de l'Union Européenne. Parmi ceux-ci figurent :
- L'accord ASCOBANS sur la conservation des petits cétacés de la mer Baltique, du nord-est de l'Atlantique et des mers d'Irlande et du Nord.
- La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage signée en 1979 visant à protéger les espèces migratrices (ou convention de Bonn)
- La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe signée le 19 septembre 1979 à Berne.
Au nom du respect du droit international, de la législation européenne en vigueur et de la conservation des écosystèmes marins, nous vous demandons de déposer plainte contre le Royaume du Danemark pour violation des lois de la Communauté Européenne et d'encourager vos homologues européens siégeant au Conseil de l’Union Européenne à soutenir la France dans cette démarche.
En vous remerciant par avance de l’intérêt que vous porterez à notre requête, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’assurance de notre très haute consideration.
Références
Le chiffre est estimé pour l'année 2013 et provient du site de la Banque Mondiale :
http://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.PCAP.CD
Sources :
- http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:l28198
- http://www.studentsoftheworld.info/infopays/
wfb_fr.php3?CODEPAYS=FRO - http://www.ascobans.org/sites/default/files/
basic_page_documents/ASCOBANS_AgreementText_
French_integratedAmendment.pdf - http://www.europarl.europa.eu/sides/getAllAnswers.do?
reference=E-2014-002160&language=FR - http://www.uicn.fr/IMG/pdf/Liste_rouge_
France_Mammiferes_de_metropole.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024396902
Pétition Sea Shepherd
envoyée à :
Madame Ségolène ROYAL
Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
246 Boulevard Saint-Germain
Hôtel de Roquelaure
75007 PARIS
Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
246 Boulevard Saint-Germain
Hôtel de Roquelaure
75007 PARIS
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A propos
Nous mettons en place des stratégies novatrices d’action directe pour enquêter, documenter et intervenir si nécessaire afin d’exposer et de combattre les activités illégales de haute mer. En sauvegardant la biodiversité, nous nous efforçons de préserver la survie de nos fragiles écosystèmes marins pour les futures générations.
Plus de renseignements sur Sea Shepherd France.
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Sur le thème de la vie marine :
- Les populations d’animaux marins ont diminué « de 49 % entre 1970 et 2012 » Le Monde
>>> CAP Loup
Les associations de CAP Loup engagent actuellement des actions juridiques aux niveaux départemental, national et européen pour faire cesser la destruction des loups par l’État.
Les associations de CAP Loup engagent actuellement des actions juridiques aux niveaux départemental, national et européen pour faire cesser la destruction des loups par l’État.
L’ASPAS, FERUS et ONE VOICE, trois
associations de CAP Loup, viennent de déposer un recours devant le
Conseil d’État pour demander l’annulation de l’arrêté ministériel du
30/06/15 encadrant les tirs de loups. Parallèlement, cette annulation
est aussi demandée auprès de la Commission Européenne par l’ASPAS qui
vient de porter plainte contre la France. Une plainte sera également
déposée par les autres membres de CAP Loup, collectif regroupant 32
associations de protection de la nature et des animaux.
Des recours sont aussi déposés
actuellement par nos associations auprès de tribunaux administratifs
pour demander en urgence la suspension d’arrêtés préfectoraux ordonnant
des « tirs de prélèvement » de loups. Nous attaquons ces arrêtés lorsque
nous estimons qu’ils ne respectent pas les arrêtés ministériels cadres,
ce qui est de plus en plus difficile car les textes ministériels
deviennent extrêmement permissifs et traitent le loup comme une espèce
« nuisible » alors qu’elle est « strictement protégée » par la
Convention de Berne et la Directive Habitats-Faune-Flore.
Le gouvernement a décidé de chasser le loup contre l’avis des Français,
alors qu’il est classé vulnérable sur la liste rouge des espèces
menacées en France et alors que les effectifs, déjà faibles, ne sont
plus en augmentation. Les abattages de loups sont sans efficacité pour
la protection du bétail. La prédation continue sur les troupeaux qui ne
sont pas suffisamment protégés, et peut même augmenter avec les tirs qui
désorganisent les meutes : 6811 animaux indemnisés en 2013 avec une
population évaluée à 301 loups, et 8226 en 2014 avec seulement 282 loups
estimés, année du triste record du nombre de loups abattus !
L’État français doit absolument revoir
sa copie en matière de gestion du dossier « loup ». La cohabitation
entre l’élevage et le loup ne pourra fonctionner qu’en aidant les
éleveurs à mieux se protéger, en vérifiant la mise en place des moyens
de protection qui sont actuellement subventionnés mais pas contrôlés, en
n’indemnisant pas la prédation lorsque les troupeaux ne sont pas
correctement protégés, et en développant la recherche sur les techniques
de protection plutôt qu’en encourageant des tirs contre-productifs.
Les associations de CAP Loup
Charlie Hebdo n°1206 :
Notre-Dame-des-Landes
>>> JAN2018. Abandon
de Notre-Dame-des-Landes : "Il y a bien un pilote dans l'avion".
Pour (presque) l'ensemble des éditorialistes, l'abandon du projet de
NDDL est une décision raisonnable. L'Obs
>>> JAN218. Abandon
de Notre-Dame-des-Landes : "La France a changé de
civilisation". L'abandon du projet d'aéroport est une décision
historique, signifiant que l'écologie l'emporte sur les
considérations économiques. C'est le point du vue du philosophe
Dominique Bourg. L'Obs
>>> JAN2018. José
Bové sur Notre-Dame-des-Landes : "Macron, Philippe et Hulot ont
pris une décision courageuse".
(...) Que
répondez-vous à ceux, partisans de l’aéroport, qui estiment que
la consultation populaire n’a pas été respectée ?
Comme son nom l’indique, il s’agissait d’une consultation et non d’un référendum. Par conséquent, elle n’avait pas force de droit. Par ailleurs, cette consultation, on l’a dit, de par son périmètre et sa méthodologie avait une légitimité réduite L'Obs
>>> François de Rugy : "contradiction" de Hollande pour ND des-Landes
L'annonce d'une "reprise des travaux" du projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, est "en contradiction totale avec les positions réitérées" du président Hollande, a estimé samedi le député écologiste François de Rugy.
"Alors que la France organise la Conférence Mondiale de lutte contre le changement climatique" en décembre à Paris, "personne ne comprendrait que l'Etat relance ce projet d'aéroport", écrit l'élu de Loire-Atlantique, qui préside le nouveau parti "Ecologistes !", dans un communiqué.
Selon lui, dans une interview datée du 25 septembre, le président François Hollande "s'est clairement exprimé sur le fait que les travaux ne démarreraient que lorsque tous les recours seraient épuisés et a tenu à préciser que tous les recours n'étaient pas épuisés".
"Ces annonces contradictoires créent un climat de tension et de crispation regrettable", souligne-t-il.
La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé vendredi que l'État engageait la "reprise des travaux" du projet d'aéroport en suspens depuis l'automne 2012.
Orange
Pas facile de soutenir le gouvernement
C’est ballot… Un peu plus de deux mois après avoir quitté Europe
Ecologie-Les Verts (EE-LV) pour être libre de son soutien au
gouvernement, voici que le député de Loire-Atlantique François de Rugy
doit faire, depuis samedi, le tour des médias pour… s’opposer au
gouvernement.La faute au retour d’un dossier qui (tiens, tiens) empoisonnait les relations entre écologistes et socialistes du temps où ils étaient ensemble au gouvernement : le projet d’aéroport du Grand-Ouest sur le site de Notre-Dame-des-Landes. «Alors que la France organise la Conférence mondiale de lutte contre le changement climatique […] personne ne comprendrait que l’Etat relance ce projet d’aéroport, a critiqué de Rugy dans un communiqué du nouveau parti qu’il préside, Ecologistes !, Ces annonces contradictoires créent un climat de tension et de crispation regrettable.»
Le député peut bien invoquer François Hollande et une interview datant de fin septembre, expliquant que «les travaux ne démarreraient que lorsque tous les recours seraient épuisés et a tenu à préciser que tous les recours n’étaient pas épuisés», le voilà dans la même galère que lorsqu’il portait les couleurs d’EE-LV : devoir supporter l’obstination du gouvernement dans ce dossier.
A cinq semaines des régionales, comment justifier désormais que les siens se soient embarqués dans une alliance de premier tour avec les socialistes en Pays-de-la-Loire quand la préfecture du département annonce une reprise des travaux pour 2016 ? Comment François de Rugy peut-il aujourd’hui expliquer aux militants écologistes qu’ils peuvent avoir confiance sur les questions écolos avec un gouvernement qui s’entête sur ce dossier ? Voire fait de la provocation, quand le Premier ministre, Manuel Valls, se précipite en juillet pour annoncer la reprise des travaux ? Comment justifierait-il d’entrer, fin 2015, dans un gouvernement qui ordonnera l’évacuation des militants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes un mois plus tard, au risque de connaître un nouveau drame comme à Sivens l’an dernier ? Difficile de convaincre.
(Libération)
Bannir la voiture des grandes villes d'Europe
Tour d’Europe des futurs et actuels centres-villes sans voiture
La voiture ne sera bientôt plus la bienvenue dans les centres-villes européens. Dernière capitale en date à annoncer leur exclusion prochaine : Oslo. La nouvelle coalition qui s’apprête à diriger la capitale norvégienne a annoncé, lundi 19 octobre, qu’elle bannira les voitures de son centre-ville d’ici à 2019.
L’interdiction des voitures à l’intérieur du périphérique couvrira une zone où, selon le journal Verdens Gang (VG), ne résident qu’un gros millier d’habitants mais où travaillent environ 90 000 personnes. Le chemin dans lequel s’engage la capitale norvégienne a déjà été emprunté par plusieurs villes d’Europe.
A Londres, pistes cyclables et tunnels inutilisés
Après la mise en place du péage urbain dans son centre-ville en 2003, la capitale britannique s’est lancée dans le développement des pistes cyclables. Il faut dire que le nombre d’usagers pédalant pour se rendre au travail y a doublé en dix ans, malgré des aménagements limités.
Le maire Boris Johnson, qui aime à se faire photographier à vélo, a donc promis la construction de voies spécifiques. L’une d’elle, dont la construction a débuté en mars, reliera Tower Hill à Acton. Soit 30 kilomètres d’autoroute pour cyclistes, qui y croiseront la City, Big Ben ou encore Buckingham Palace.
En février, The Guardian évoquait également un projet qui venait de gagner le prix du « meilleur project conceptuel » aux London Planning Awards : utiliser d’anciennes lignes de métro désaffectées pour en faire des pistes cyclables et piétonnes souterraines, bordées de cafés, restaurants et magasins.
Un projet dont The Guardian se demande lui-même s’il est bien sérieux, mais qui a au moins le mérite de soulever l’existence de tunnels inutilisés dans le sous-sol londonnien.
Copenhague vise le 50 % de trajets domicile-travail à vélo
L’objectif de la capitale danoise pour la fin de l’année de 2015 est ambitieux : atteindre 50 % de personnes transportées à vélo dans les trajets domicile-travail. Et elle s’en donne les moyens. En deuxième place des villes les moins polluées d’Europe, selon un classement publié en mars par le Bureau européen de l’environnement, un regroupement d’ONG, Copenhague ne compte pas moins de 28 pistes cyclables sur 497 kilomètres, selon Le Figaro. Sans compter les autoroutes cyclables la reliant aux villes voisines, avec abris et pompes à vélo en bonus.
Zurich, Copenhague et Vienne en tête des grandes villes les moins polluées d’Europe
http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/03/31/zurich-copenhague-et-vienne-en-tete-des-grandes-villes-les-moins-polluees-d-europe_4606506_1652666.html
Bruxelles, capitale de la zone piétonne
Les zones piétonnes grignotent peu à peu Bruxelles, offrant à la capitale belge le titre de plus grande zone piétonne d’Europe. Depuis juin, de la place de Brouckère à la place Fontainas, les boulevards et rues adjacentes sont définitivement fermés à la circulation.En plus des 28 hectares de la zone dite Unesco autour de la Grand-Place, piétonnière de longue date, 22 hectares supplémentaires ont donc été débarrassés des voitures.
Dublin, moins hostile aux piétons et cyclistes
En juin, le conseil de la ville a dévoilé un plan redessinant les transports publics afin de bannir la voiture du cœur de la capitale irlandaise, autour de College Green, avec l’idée de créer une place en face de Trinity College où ne seraient autorisés que les piétons, les cyclistes et les transports publics.Des restrictions qui pourraient même affecter les taxis, selon Brendan O’Brien, du conseil de la ville, cité par la BBC :
« Près de 20 000 taxis par jour passent par cette zone. C’est un nombre énorme (...) Ils ne devraient pas être autorisés à y passer 24 heures sur 24. »Si les réactions restent divisées, le débat est donc lancé dans une ville particulièrement hostile aux piétons et aux cyclistes, souligne le Irish Times.
Madrid opte pour l’amende
La capitale espagnole a elle aussi choisi de limiter le nombre de voitures pouvant accéder au centre-ville. Depuis janvier 2015, une amende de 90 € attend les automobilistes qui ne vivent pas dans le centre-ville de Madrid ou qui n’ont pas de place de parking libre dans l’un des 13 parkings officiels, explique le site CityLab.Et Paris ?
Après une
journée sans voiture pas tout à fait sans voiture en septembre, la
maire Anne Hidalgo a annoncé dans un entretien au Journal
du dimanche son intention de fermer
aux voitures un tronçon de la rive droite, d’ici 2016. Avec cette
mesure, elle affirme assumer
« complètement l’objectif
de dissuasion » de la
circulation automobile.
Deux ans après la fermeture à la
circulation de la rive gauche entre le pont Royal et le pont de
l’Alma (4,5 hectares), Mme Hidalgo a annoncé son
intention de présenter au
prochain conseil municipal un projet de piétonnisation de
3,3 kilomètres de la voie Georges-Pompidou (13 kilomètres
au total) dans les arrondissements centraux, entre le tunnel des
Tuileries, face au jardin du même nom, et le bassin de l’Arsenal,
près de la Bastille.Elle précise que ces quais seront définitivement fermés aux voitures après « l’édition 2016 de Paris Plages ». Elle prévoit également d’installer un tramway rive droite, qui permettra de traverser la capitale d’est en ouest d’ici 2020.
Les villes européennes qui ont ou vont bannir les voitures des centres-villes, LeMonde
Lire aussi :
>>> Oslo va bannir les voitures de son centre ville d'ici 2019 (Le Monde)
>>>
Quand les modes de transport alternatifs redessinent la ville
La ville
>>> JAN2018. Et l’humanité inventa la ville.
Si l’agriculture a sédentarisé les hommes, la hiérarchisation de la société et l’activité économique ont contribué à créer les grandes cités. Dont certaines ne sont plus aujourd’hui que des ruines ensevelies. LeMonde
Sept
d'un coup! Comme dans le conte des frères Grimm, Anne Hidalgo a
décidé de s'attaquer à sept places parisiennes emblématiques
d'ici à 2020 - quand son prédécesseur, Bertrand Delanoë, n'avait
transformé que la place de la République. Ainsi, parfois de manière
spectaculaire, Bastille, Nation, Panthéon, Italie, Madeleine,
Gambetta et place des Fêtes s'apprêtent à changer de visage. Le
JDD dévoile les choix de réaménagement retenus par la maire
parmi différents scénarios envisagés lors de la phase de
concertation. Avec un leitmotiv : réduire la surface dévolue aux
voitures, pour la "rendre" aux piétons et cyclistes.
"Ils gagneront 50% d'espaces en moyenne", indique
Christophe Najdovski (EELV), l'adjoint chargé de la voirie.
L'entourage de l'édile annonce "l'acte III" de ces
places, après leur conception, puis leur "invasion par le
tout-automobile".
Fini donc les concours d'architectes internationaux et les travaux pharaoniques. Des appels à candidatures seront lancés pour confier ces chantiers à des collectifs regroupant architectes, urbanistes, paysagistes et médiateurs, qui feront de la "conception avec les habitants". Une règle sera appliquée partout : la chaussée circulée ne devra jamais dépasser 12 m de large, afin de permettre les traversées piétonnes en un seul temps. Quant au trafic automobile, les ingénieurs de la direction de la voirie et des déplacements de la Ville assurent qu'il ne devrait pas - ou peu - en pâtir. "Ces giratoires sont aujourd'hui surdimensionnés. Il n'y aura pas de reports de circulation", estime Christophe Najdovski. À voir…
Voir aussi :
>>> 22 bâtiments qui changeront Paris LeMonde
>>> Le premier éco-quartier de Paris VidéoLeFigaro
>>> Un quartier de Paris défiguré par l'immonde centre religieux et culturel poutinien, aussi énorme que grotesque. LeMonde, mars2016
>>> Propreté de la capitale: la leçon de Tokyo à Paris HuffingtonPost
>>> Propreté de Marseille. Eddie Platt, l'anglais qui voulait nettoyer Marseille Libération
>>> "La santé des citoyens avant celle des lobbys industriels", texte d'Anne Hidalgo (Maire de Paris), Frank Jensen (Maire de Copenhague), et Karin Wanngård (Maire de Stockholm), signé par 20 maires de 20 villes d'Europe. HuffingtonPost
>>> Biarritz fait payer 68 euros aux cracheurs et aux urineurs dans la rue LeFigaro
Biarritz n'est pas la première ville de France à sévir contre les incivilités. Cannes est certainement la plus sévère. Ainsi, celui qui jette son mégot risque non pas 68 euros d'amende mais 180 euros d'amende. Par ailleurs, Anne Hidalgo a annoncé la future constitution d'une brigade anti-incivilités pour que Paris retrouve des trottoirs propres. Une aide pour les agents qui nettoient la voirie et ramassent chaque année 350 tonnes de mégots qui jonchent les rues et coûtent cher à la ville.
>>> Poubelle, sors de ma vie LeMonde
>>> Espagne: Santander, "ville intelligente" et laboratoire mondial Boursorama
>>> Écologie urbaine : pourquoi la ville de demain sera verte LaVie
>>> "Pollueur payeur" ! Villes propres. Biarritz fait payer ceux qui salissent les rues (Le Figaro)
La ville
>>> JAN2018. Et l’humanité inventa la ville.
Si l’agriculture a sédentarisé les hommes, la hiérarchisation de la société et l’activité économique ont contribué à créer les grandes cités. Dont certaines ne sont plus aujourd’hui que des ruines ensevelies. LeMonde
Paris : moins d'autos, plus d' O2
Anne Hidalgo veut réaménager sept places mythiques de Paris
Anne Hidalgo veut réaménager sept places mythiques de Paris
Un budget total de 30 millions d'euros
Malgré la radicalité de certaines mues, le mot d'ordre reste la "sobriété". Restrictions budgétaires obligent, la maire n'a prévu qu'un budget de 30 millions d'euros pour les sept places, alors que la République reconfigurée en avait coûté 24 millions. "On n'est pas obligés de faire une Rolls Royce à chaque fois", admet dans un sourire Jean-Louis Missika (apparenté PS), adjoint chargé de l'urbanisme, qui précise : "On ne va pas tout casser, ni utiliser des matériaux onéreux. L'idée est de faire des lieux de vie, agréables et rééquilibrés, et pas seulement des lieux de passage. Aujourd'hui, les automobiles représentent 7% des déplacements et 77% d'occupation de l'espace public!"Fini donc les concours d'architectes internationaux et les travaux pharaoniques. Des appels à candidatures seront lancés pour confier ces chantiers à des collectifs regroupant architectes, urbanistes, paysagistes et médiateurs, qui feront de la "conception avec les habitants". Une règle sera appliquée partout : la chaussée circulée ne devra jamais dépasser 12 m de large, afin de permettre les traversées piétonnes en un seul temps. Quant au trafic automobile, les ingénieurs de la direction de la voirie et des déplacements de la Ville assurent qu'il ne devrait pas - ou peu - en pâtir. "Ces giratoires sont aujourd'hui surdimensionnés. Il n'y aura pas de reports de circulation", estime Christophe Najdovski. À voir…
Place de la Bastille (4e-11e-12e)
Le scénario retenu pour cette place de 140 m par 190 m consiste à rattacher le socle de la colonne de Juillet – qui porte Le Génie de la Liberté – au bassin de l'Arsenal. L'actuel rond-point est donc supprimé. Révolutionnaire! Seule une voie exclusivement réservée aux bus, taxis et vélos traversera ce vaste terre-plein piéton. Ce qui ne manquera pas de susciter l'ire des automobilistes. D'autant que les voies de circulation restantes ne seront pas mises en double sens comme à République. En revanche, les rues de Lyon et du Faubourg-Saint-Antoine pourraient passer en sens unique, avec bus à contresens. Quant aux rues de la Roquette et de la Bastille, elles seront limitées à 20 km/h. Sur la place, plusieurs passages piétons sont prévus, facilitant la traversée est-ouest et la liaison avec le boulevard Richard-Lenoir au nord. Ainsi que l'accès à la colonne et à la crypte, qui doit ouvrir au public.Place de la Nation (11e-12e)
Les 5 hectares (250 m de diamètre) de l'ancienne place du Trône – puis du Trône-Renversé après la Révolution – vont sentir le vent du couperet. Le rond-point central doit être considérablement élargi, et végétalisé. Les huit files de circulation en giratoire (27 m de large) passeront à quatre (12 m). "Largement suffisant", juge la mairie. Une multitude de traversées piétonnes fleuriront pour accéder au square central, sa statue colossale (Le Triomphe de la République) et ses talus engazonnés. En périphérie, les terre-pleins seront également végétalisés et toutes les contre-allées transformées en "zones de rencontre", avec circulation limitée à 20 km/h. Enfin, trois avenues radiales – de Bouvines, du Bel-Air et Dorian – doivent être piétonnisées à l'intérieur de la place monumentale.Place du Panthéon (5e)
Le monument des grands hommes sera "magnifié", grâce à la disparition de 60 % des parkings qui l'encerclent : 86 places de stationnement subsisteront côté immeubles ; mais les 117 emplacements supprimés le long des grilles deviendront une zone piétonne végétalisée. La grogne se fait déjà entendre. "Ce sera neutre, car les places supprimées sont compensées par une offre de stationnement résidentiel excédentaire en sous-sol", rétorque le cabinet d'Anne Hidalgo. Autre changement : la circulation automobile sera interdite – hormis pour les bus, taxis et livraisons – sur le tronçon reliant les rues Cujas et Valette, afin de créer un parvis devant la bibliothèque Sainte-Geneviève.Place d'Italie (13e)
Au centre de ce cercle de 200 m de diamètre, le square sera élargi d'un anneau de 8 m, histoire de traverser à pied plus facilement. Trois nouveaux passages piétons feront d'ailleurs leur apparition. Et deux contre-allées, de part et d'autre de la mairie du 13e, se transformeront en "zones de rencontre", où les voitures ne peuvent rouler qu'au pas (20 km/h), le long des commerces.Place de la Madeleine (8e)
Les études de report de trafic n'étant pas bouclées, le choix n'est pas encore définitivement arbitré entre deux scénarios : soit deux files de circulation sont maintenues de chaque côté de l'église ; soit toutes les voies latérales sont piétonnisées (réservées aux seuls bus, taxis et livraisons). Une solution radicale. Quelques certitudes toutefois : les contre-allées disparaîtront le long des grilles, remplacées par des alignements d'arbres. Tous les trottoirs seront agrandis, ainsi que le parvis au nord, vers Saint-Lazare, de manière à accueillir des événements temporaires. Et la place-monument sera "désencombrée des mobiliers et édicules inutiles".Place Gambetta (20e)
L'ambition est de redonner à cette place de 85 m de diamètre son "caractère vivant et animé", en élargissant tous les trottoirs périphériques, également végétalisés et désencombrés. Les contre-allées, limitées à 20 km/h, doivent être débarrassées des bus, puisque la rue du Japon, derrière la mairie du 20e, accueillera les terminus. Les rues alentour (Gâtines, Malte-Brun, de la Cour-des-Noues, du Cher) pourraient être réservées aux bus et taxis.Place des Fêtes (19e)
Le scénario choisi reprend les principes approuvés lors de la votation de décembre 2014 : le cœur de la place "rendu aux piétons" et végétalisé, l'éclairage amélioré, la pyramide controversée supprimée, ainsi que les circulations et stationnements illicites liés au marché trihebdomadaire. Tout autour, l'ensemble de la voirie sera réduit au profit des piétons, et les rues mises en zone 30.Voir aussi :
>>> 22 bâtiments qui changeront Paris LeMonde
>>> Le premier éco-quartier de Paris VidéoLeFigaro
>>> Un quartier de Paris défiguré par l'immonde centre religieux et culturel poutinien, aussi énorme que grotesque. LeMonde, mars2016
>>> Propreté de la capitale: la leçon de Tokyo à Paris HuffingtonPost
>>> Propreté de Marseille. Eddie Platt, l'anglais qui voulait nettoyer Marseille Libération
>>> "La santé des citoyens avant celle des lobbys industriels", texte d'Anne Hidalgo (Maire de Paris), Frank Jensen (Maire de Copenhague), et Karin Wanngård (Maire de Stockholm), signé par 20 maires de 20 villes d'Europe. HuffingtonPost
>>> Biarritz fait payer 68 euros aux cracheurs et aux urineurs dans la rue LeFigaro
Biarritz n'est pas la première ville de France à sévir contre les incivilités. Cannes est certainement la plus sévère. Ainsi, celui qui jette son mégot risque non pas 68 euros d'amende mais 180 euros d'amende. Par ailleurs, Anne Hidalgo a annoncé la future constitution d'une brigade anti-incivilités pour que Paris retrouve des trottoirs propres. Une aide pour les agents qui nettoient la voirie et ramassent chaque année 350 tonnes de mégots qui jonchent les rues et coûtent cher à la ville.
>>> Poubelle, sors de ma vie LeMonde
>>> Espagne: Santander, "ville intelligente" et laboratoire mondial Boursorama
>>> Écologie urbaine : pourquoi la ville de demain sera verte LaVie
>>> "Pollueur payeur" ! Villes propres. Biarritz fait payer ceux qui salissent les rues (Le Figaro)
>>>
Canicule : « Entre un espace rural et la ville,
l’écart de température peut être de plus de 10 °C ».
Dans un espace rural, les sols, la végétation et les surfaces
aquatiques vont restituer
l’eau qu’ils contiennent par évaporation. Ce faisant, ces
éléments rafraîchissent l’atmosphère. D’où l’énorme
contraste qu’on peut observer entre l’espace urbain et rural.
>>>
Près de Rennes, visite de l’un des premiers écoquartiers français
>>>
« L’urbanité chinoise s’inscrit déjà dans
l’hyper-métropole ». Sur une surface équivalente à
l’Autriche, la Municipalité autonome de Chongqing (34 millions
d’habitants) se rêve en ville-campagne
>>>
Piétonnisation des voies sur berges : Anne Hidalgo ne reculera pas
>>> NOV2016. Brest, laboratoire du téléphérique urbain.
Le premier téléphérique français à vocation urbaine est mis en service le 19 novembre pour relier les deux rives de la ville. Ce mode de transport public va se développer en France ces prochaines années
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