lundi 21 décembre 2015

Dysfonctionnements et dérives de l'UE

Covid-19. L'UE qui a montré l'ampleur de sa mollesse face à Poutine, montre à nouveau toutes ses limites, sa lenteur, ses insuffisances son absence de coordination et d'unité.
>>> MARS2020 Le coronavirus révèle les insuffisances de l’Union européenne
Depuis que la pandémie a gagné l’Europe, les mécanismes de l’Union n’ont pas résisté aux réflexes des Etats membres de ne chercher que des réponses nationales à la catastrophe. Lemonde
>>> L'UE a réagit lentement comparé à certains de ses états membre (et Macron a semblé regretté que lesdits pays aient agit "seuls" . Mais c'est normal, puisque l'UE est lente comme d'habitude, alors que la situation est urgente). C'est normal, puisque l'UE a montré si peu de solidarité pour aider l'Italie au début de la crise.
Par ailleurs, plusieurs semaines après le début de la crise, on constate que chaque pays agit selon son bon vouloir. Le Royaume-Uni qui est sorti de l'UE, fait ce qu'il veut, après tout. Mais que dire, par exemple de la Suède. Une fois encore, l'UE montre toute ses limites et ses faiblesses.
>>> La Suède [tout comme les Pays-Bas] en décalage sur la gestion du coronavirus. Les mesures prises par le gouvernement semblent dérisoires, comparées aux pays voisins. Pour le moment, le royaume scandinave n’a pas fermé les écoles. Lemonde


>>> OCT2019 Les géants du pétrole ont dépensé 250 millions d’euros en lobbying auprès de l’Union européenne, selon des ONG
Le lobbying bat son plein à Bruxelles. D’après une étude de plusieurs ONG environnementales, les cinq plus grandes compagnies du pétrole ont dépensé, en neuf ans, le quart d’un milliard d’euros, pour influencer les décisions prises par l’Union européenne. Ouestfrance

25 juin 2019 (Balkans. L’UE faible y compris en Europe)
>>> La Turquie, la Chine et la Russie convoitent des Balkans occidentaux délaissés par l’UE Euractiv

20 mai 2019 (Grèce)
>>> La Grèce, berceau de la crise démocratique en Europe
Europe : la démocratie en crise 1|6. Le 13 juillet 2015, le premier ministre, Alexis Tsipras, accepte un plan de sauvetage pourtant rejeté lors d’un référendum quelques jours plus tôt. Cet épisode marque une rupture entre l’opinion et l’UE.
C’est une belle villa sur une avenue de misère. Une demeure ancienne de patriciens, posée le long de Pireos, la grande artère qui relie la place Omonia, au centre d’Athènes, au port du Pirée. Au crépuscule, elle offre le spectacle lugubre de pauvres hères déambulant sur des trottoirs défoncés.
Depuis la crise, Omonia est devenue le grand carrefour des migrants et de la drogue. La villa aux volets clos y fait figure d’anachronisme. Elle abrite le siège de la Fondation Papandréou, du nom de la dynastie politique qui a donné à la Grèce trois premiers ministres.
Le dernier d’entre eux, Georges, restera probablement dans l’histoire comme le messager d’un grand malheur, celui par qui « la crise » est arrivée. Une décennie de plans d’austérité qui ont laissé le pays exsangue et endetté pour des années. Comme sous la Grèce antique, où l’on tuait le porteur de mauvaises nouvelles, Georges Papandréou est mort. Politiquement. Personne, même parmi ceux qui lui ont conservé estime et affection, ne l’imagine revenir au pouvoir. Un fantôme dans une maison fantôme. Lemonde



>>> MARS2018. Colère des députés européens après la promotion d'un proche de Juncker. (...) La manière dont l'Allemand Martin Selmayr a été désigné le 21 février à la fonction la plus élevée de l'administration de la Commission "détruit toute la crédibilité de l'Union européenne comme championne de l'intégrité et de la transparence dans l'administration publique, alors que la confiance du public est au plus bas", a protesté la députée néerlandaise libérale Sophia in't Veld. (...) "Les institutions européennes n'appartiennent pas aux hauts fonctionnaires mais aux citoyens européens. Les premiers sont là pour servir les seconds et non pas pour se servir eux-mêmes", a dénoncé la députée française Françoise Grossetête (PPE, droite). Lefigaro


>>> AOUT2014. Pour la croissance et l'emploi, simplifier l'Europe (Henri Malosse et Patrick Martin-Genier, LesEchos)
Plus que jamais, l'Union européenne est devenue une machine qui tourne à vide.
Au mois de juillet, un Conseil Emploi-Affaires sociales s'est penché sur la question de la pauvreté grandissante dans l'Union pour finalement préconiser une révision des critères de calcul de la pauvreté !
Au lendemain du crash du MH17 en Ukraine, chacun a réclamé des sanctions exemplaires contre la Russie, à condition qu'elles ne touchent pas aux intérêts de leurs économies nationales ; il en est resté des sanctions purement symboliques.
(...) En laissant la Commission européenne se politiser et se nationaliser (un commissaire par pays), on a dénaturé la fonction de cet organe chargé de défendre l'intérêt général du citoyen européen !

- Il devient donc urgent de clarifier le rôle des uns et des autres (...)
- Il serait aussi nécessaire d'abolir la directive Bolkenstein, qui produit de la pauvreté et du dumping social (...)
- Une vraie politique commune en matière d'immigration et d'asile accroîtrait la visibilité de l'UE [problème : les pays de l'UE ne parviennent pas à se mettre d'accord pour ce qui est de lutter contre l'immigration]
- Il est aussi urgent de se doter enfin d'une politique étrangère digne de ce nom, appuyée sur nos valeurs et notre modèle [problème : certains pays de l'UE remettent en cause des valeurs de l'UE, comme l'indépendance de la justice ou la liberté de la presse].


Quand l'Europe punit des pays européens… Ou comment l'UE se fait détester !



>>> JUIN2017. Bruxelles sévit contre trois pays refusant les réfugiés Euractiv
« Les quotas ne fonctionnent pas, ils encouragent l’immigration illégale et ont diminué la confiance des citoyens dans l’UE », a quant à lui réagi le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, sur le réseau Twitter.
Il semble que certains à Bruxelles n'aient pas encore compris les raisons du Brexit…

>>> MARS2017. Gender, PMA, GPA : «Les politiques européens agissent hors de tout contrôle démocratique»  LeFigaro
>>> MARS2017. Le projet de passe Interrail offert à tous les jeunes Européens remplacé par une subvention. LeMonde
>>> MARS2017. L’Europe peine à prendre l’accent social LeMonde
>>> MARS2017. Grosse erreur : ne pas appliquer le préférence européenne pour les grands programmes de l'énergie (noter que de son côté, la russie ne se prive pas d'adopter un embargo sur de nombreux  produits agricoles européens) .  La Russie autorisée à financer une centrale nucléaire en Hongrie Euractiv
>>> MARS2017. Grosse erreur : Bruxelles menace de sanctions les pays n'accueillant pas de réfugiés. LeParisien. ...  Ou comment apporter de l'eau au moulin à tous les courants europhobes !

>>> DEC2016. Volkswagen ne veut plus parler allemand
Volkswagen a décidé de remplacer sa langue de travail – l’allemand –  par l’anglais, dans l’espoir d’attirer davantage de cadres supérieurs. Une décision dénoncée par les défenseurs de la langue allemande. Euractiv
Une décision qui devrait être dénoncée par toute l'Union européenne, et encore plus depuis le Brexit!

>>> Donald Trump, Brexit : les raisons d’une colère (colère qui couve aussi en Europe...)
Après les votes de rupture en Grand-Bretagne et aux États-Unis, « La Croix » a interrogé plusieurs personnalités pour comprendre les raisons de cette révolte électorale en Occident.
Jérôme Fourquet, politologue, directeur du département opinion publique à l’Ifop : « Pour les Blancs, il y a l’angoisse de disparaître »
Philippe Aghion, professeur au Collège de France, ancien professeur à Harvard : « Aux Etats-Unis ou en Europe, la mobilité sociale est en panne »
Alain Mergier, sociologue, directeur de l’institut Wei, spécialiste de l’électorat populaire et du vote d’extrême droite : « Les écarts entre très pauvres et très riches sont devenus intolérables »
Olivier Abel, professeur de philosophie et d’éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier : « L’humiliation suscite un désir de revanche »
  Le projet européen, qui a vu le jour au lendemain de la deuxième guerre mondiale, est-il à bout de souffle? Cette question enflamme les débats et oppose ceux qui considèrent que les circonstances actuelles demandent une plus grande cohésion européenne, politique, économique, financière, et ceux qui estiment que les coups de boutoir infligés au concept même d'Union européenne sont trop puissants pour qu'elle puisse en réchapper. Même si les arguments des deux camps peuvent se défendre, il faut tout de même y réfléchir à deux fois avant de balayer d'un revers de la main une construction européenne qui, depuis quarante ans, a produit des résultats tangibles et façonné un espace économique fort, apte à résister aux autres grandes puissances américaine et chinoise.

Quelles sont les fragilités actuelles de l'Europe? Elle a affronté, en quelques années, trois évènements auxquels elle n'était pas du tout préparée. Le premier est celui de la solidarité financière. La crise grecque a pris tout le monde de court. La défaillance d'un membre de la zone euro n'était tout simplement pas une option. La solidarité entre les membres de la zone se résumait en fait à un pacte de stabilité non réellement contraignant. Et trop de pays s'en sont libérés, Allemagne et France y compris. La défaillance de la Grèce a posé en termes crus la fragilité politique de l'euro. Sous la pression, et dans une atmosphère de crise, il a fallu construire de nouveaux mécanismes financiers pour assurer la stabilité de la zone, voler au secours de la Grèce, mais aussi de l'Espagne, du Portugal, de l'Irlande. Cela s'est fait dans la douleur, au prix d'un consensus arraché plutôt que librement accepté. Pendant plusieurs années, l'Europe a été sous tension maximum, écartelée entre la volonté de ne pas détruire la zone euro et l'obligation d'imposer une dure discipline aux pays les plus endettés. Même si la zone euro a tenu bon, nous ne sommes pas encore sortis de cette tension et il est probable qu'elle continuera à se faire sentir dans les prochains mois, notamment dans le dossier grec.
Le second événement est celui de l'irruption dans le paysage européen de la question des réfugiés, liée aux crises syrienne, irakienne et afghane. Cet épisode est survenu à un moment où le problème de l'immigration économique en Europe faisait déjà débat dans un certain nombre de pays, provoquant la montée en puissance de mouvements populistes, d'inspiration plutôt anti-européenne. En 2015, l'Allemagne seule accueillera entre 800.000 et 1 million de demandeurs d'asile. Cet afflux massif et totalement imprévu crée une tension extrême dans toute l'Europe centrale et dans les Balkans. On édifie des nouveaux "murs", le principe même de la libre circulation au sein de l'Union est contesté, et ne parlons pas de l'espace Schengen, remis en cause un peu partout en Europe. La solidarité européenne, qui s'est manifestée vis-à-vis de la Grèce sur la question de la dette, s'est totalement délitée sur celle des réfugiés. Les pays membres se sont mis d'accord en septembre sur la répartition de 160.000 migrants à leur arrivée en Italie et en Grèce, mais sur le terrain, on est très loin du compte. Et ce n'est certainement pas l'accord conclu en toute hâte avec la Turquie le 29 novembre, qui règle la question.
Le troisième événement, tragique, est la vague d'attentats terroristes qui s'est déclenchée à Paris le 13 novembre. Une nouvelle tension s'ajoute aux précédentes, celle de la sécurité. C'est la France qui est frappée en plein cœur, mais c'est toute l'Europe qui est concernée, qu'il s'agisse de l'échange d'informations et de données sur les terroristes opérant sur son sol, ou de la solidarité financière que la France appelle de ses vœux concernant les frappes en Syrie et en Irak, ou le contrôle de la situation au Mali.
Ces trois évènements, la crise grecque, la crise des migrants, la crise sécuritaire, ne sont pas techniquement liés. Mais ils le sont politiquement dans la mesure où ils remettent en cause la façon dont fonctionne l'Union européenne, ses méthodes de gestion de crise, et surtout la cohérence de sa vision politique et le concept même de solidarité entre pays membres. L'erreur serait de raisonner en bloc, d'agréger ces trois crises pour en tirer la conclusion que l'Europe est morte, bref de jeter le bébé avec l'eau du bain. Même si elles mettent l'Union européenne à rude épreuves, ces crises doivent être gérées de façon spécifique, faire l'objet des actions et décisions les plus pertinentes, au sein des instances politiques européennes. Des réponses partielles ou strictement nationales seraient inopérantes.
La mort du projet européen n'entraînerait pas que des conséquences politiques ou géopolitiques, elle se traduirait aussi par la remise en cause de la cohésion économique, financière, technologique et même culturelle de l'Europe, une aubaine pour nos concurrents mondiaux.




Les questions relatives à la solidarité financière, la lutte contre l'immigration, la sécurité européenne sont aussi liés  1/ aux questions sociales et à la la lutte contre le chômage, 2/ au problème de l'islamisation de l'Europe , 3/ à la question des frontières européennes, de gardes frontières européens, et d'une armée européenne (l'absence de solidarité militaire avec la France engagée contre l'EI n'est pas anecdotique).
A ces trois défis à relever, il faut en ajouter un quatrième, qui est l'identité de l'Europe. Les valeurs communes (démocratie, dignité, liberté, etc.) des Etats membres de l'UE sont un élément de l'identité commune ; mais l'Europe n'est pas la seule à les partager. Ce qui est faiblement mis en exergue, et qui est pourtant fondamental dans l'identité européenne, ce sont les traditions et les cultures liées aux influences gréco-latines et chrétiennes.


Pour qu'une armée européenne, ou un corps de gardes frontières européens, ou un Smic européen, devienne réalité, cela nécessitera forcément un "abandon" d'une part de ce qu'on appelle « la souveraineté » . La plupart des Etats membres s'y refuseront. Cela ne pourra donc se faire qu'avec un petit nombre de pays, et avec l'assentiment des peuples concernés . On reparle alors d'une Europe à différents niveaux d'intégration.





>>> NOV2017. Faites l'Europe, pas la guerre : Réformer la France - Réorienter l'Europe
Les Européens sont en proie à la division. Un Nord, rigoureux sur les dépenses contre un Sud, désireux d'abandonner l'austérité. Un Ouest luttant contre le dumping social contre un Est cherchant à profiter d'un faible coût du travail. Partout, les partis populistes font campagne pour quitter une Union européenne considérée comme une nouvelle Union soviétique imposant des diktats sur l'accueil des migrants. Et le Brexit s'est produit en juin 2016. Il faut redonner une souveraineté au peuple français dans ses choix européens : le présent essai propose trois séries de mesures politiques et administratives restituant aux Français la compréhension et la maîtrise des choix pris en leur nom au niveau européen. Il faut redonner une assise solide à l'Union européenne en mobilisant les États volontaires dans des objectifs matériels rapidement atteignables. À partir d'un socle national refondé, un groupe d'États – deux, trois ou cinq – pourra relancer l'Europe. Une révision des traités, à 27, tournerait une nouvelle fois au cauchemar. Mais soixante années de travail ne doivent pas finir à la poubelle. L'Union européenne n'interdit pas à des États d'avancer plus vite, même en dehors du cadre juridique européen. Il faut saisir cette opportunité. 






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Réflexion à mener sur les mots « Union » et « Europe ». brainstorming.

Certains pays européens ne se sont pas l'Union. Certains veulent y être mais ne le peuvent pas (ou pas encore, pour diverses raisons. Ukraine, Serbie, ) , d'autres ne veulent pas y être mais pourraient y être (Norvège, Suisse, Islande), d'autres voudraient faire partie de l'Union européenne sans être européen (Turquie), l'un d'eux est sorti (Royaume-Uni). Questions : Pourquoi certains veulent y entrer alors que d'autres penchent pour en sortir ? Pourquoi certains préfèrent rester en dehors tout en multipliant les accords de coopération (ces derniers ne sont-ils pas trop avantageux pour les pays hors-UE par rapport aux pays membres de l'UE?)

Que lier au mot Europe ? Une géographie ? Donc des frontières. Lesquelles? Un ou des peuples ?
Que lier au mot Union ? Des valeurs ? Des modes de vie (liés à des traditions culturelles et religieuses) ? Des langues appartenant à la même famille ? (indoeuropéenne)
Qu'est-ce qui uni les membres de l'UE ? Pourquoi faire l'Union ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?

La langue
Les Etats-Unis disposent d'un ciment qui est la langue commune. Cela n'est pas le cas de l'Europe. Devrait-il y avoir une langue européenne ? Laquelle ? J'aimerais pouvoir dire le latin. Mais le pragmatisme voudrait que ce soit l'anglais. Problème : l'anglais n'est plus dans l'UE.
Les pays multilingues existent (Suisse, Belgique, Canada par exemple), mais ne coexistent que 2 ou 3 langues.
En Belgique. La langue anglaise peut-elle sauver le pays de la désunion ?
La langue de Shakespeare permet d'esquiver les tensions linguistiques entre Wallons et Flamands. De là, à devenir officielle…
Plus de « Belgique » ni de « België » pendant la Coupe du monde de football : « We are all Belgium » (Nous sommes tous la Belgique) disent les canettes de bière et les maillots des supporteurs. Même les célèbres Diables rouges, qui jouaient hier soir en Russie pour une place en quarts de finale, sont devenus les Red devils. Jusqu'au milieu de terrain Axel Witsel qui révèle « qu'à l'entraînement tout le monde parle anglais ». Sans gêne, parce que « le plus important, c'est qu'on est la Belgique ».
L'anglais, moyen d'esquiver l'épineux problème linguistique entre Wallons et Flamands ? « C'est un incroyable cadeau, argumente le philosophe Philippe van Parijs, qui vient de publier Belgium, une utopie pour notre temps. Parmi les six mille langues du monde, il n'y en a qu'une qui puisse prétendre se trouver à mi-chemin entre le français et le néerlandais. »
Philippe van Parijs ne propose rien moins que de faire de l'anglais la troisième langue officielle, puisque c'est déjà la deuxième langue la plus parlée dans les trois régions belges. Wallons et Flamands se parlent souvent en anglais, faute d'avoir le niveau suffisant en néerlandais ou en français. En 2015, 70 % des diplômés estimaient que leur niveau en néerlandais ne leur permettait pas de travailler, selon une étude de l'Université libre de Bruxelles.
Hélas, les Wallons, médiocres en néerlandais, maîtrisent aussi moins bien la langue de Shakespeare que les Flamands. Qui ont, eux, la réputation d'être bons en français… OuestFrance


























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