lundi 14 mars 2016

Ce que fait l'UE. Erasmus

>>> JAN2017. Erasmus +, un succès européen. En trente ans, ce programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités et les grandes écoles européennes a déjà séduit 5 millions de personnes. L’agence en espère 7 millions d’ici à 2020. Le Monde
>>> Programme Erasmus, quel bilan après trente ans d’existence ? Malgré l’insuffisance de moyens et la complexité du dispositif, ce programme garde une réputation enviable, tant auprès des étudiants que du grand public. Le Monde

>>> La République des Lettres
La République des Lettres désigne depuis la Renaissance un espace virtuel qui transcende les entités territoriales et réunit les lettrés européens à travers des traces écrites et des rencontres autour de valeurs partagées, rendues possibles grâce à une langue européenne commune, le latin. Les humanistes sont ainsi en contact constant par le biais des lettres et des voyages.
L’installation de la papauté en Avignon au XIVe siècle encourage les échanges entre les chancelleries française et italienne. 

Les secrétaires italiens avaient une solide formation de latinistes que leur enviaient les étrangers. En 1384, Jean de Montreuil écrit à Coluccio Salutati pour lui réclamer des copies de ses lettres familières et officielles qu’il propose ensuite comme modèles aux jeunes secrétaires de la chancellerie royale. Le collège de Navarre, avec Nicolas de Clamanges et Jean Gerson en tête, entreprend de rattraper le retard pris sur l’Italie dans le domaine de la rhétorique et du droit romain. Enseignants et fonctionnaires royaux vont travailler de pair au perfectionnement de la diplomatie française à travers l’étude de la culture antique. Des prélats, des conseillers au Parlement, des notaires, des hauts fonctionnaires fréquentent les clercs de la chancellerie royale pour s’initier au beau style latin. Jean de Montreuil, Gerson, Alain Chartier, Jean Budé, Guillaume Budé, pour ne citer que ceux-là, ont été secrétaires à la chancellerie royale. Pour eux, la culture est une exigence professionnelle et le beau style, une affaire d’efficacité.
Au premier quart du XVIe siècle, l’influence de la Renaissance italienne est de plus en plus sensible dans les pays du nord. Des érudits enthousiastes échangent des lettres à propos de leurs recherches historiques et philologiques et on assiste à la constitution des premières sodalitates litterariae. Des étudiants français, anglais, allemands et espagnols fréquentent les universités italiennes, se heurtant parfois au mépris des grands maîtres (qui considèrent le reste de l’Europe comme habité par des barbares incultes), mais créant néanmoins un réseau d’échanges durables avec eux et entre eux, grâce auquel les idéaux humanistes pourront dépasser les frontières. Le De amicitia de Cicéron, fort prisé en Italie, devient bientôt leur bréviaire, et le commerce épistolaire, le moyen habituel d’entretenir des amitiés. On échange des nouvelles, on s’interroge sur des questions de grammaire et d’exégèse, on se querelle pour des considérations stylistiques, politiques ou philosophiques. Un tel écrit à tel autre pour lui emprunter un livre, un autre sollicite une lettre d’un auteur célèbre qui lui fera honneur et lui ouvrira des portes en haut lieu. Les hommes, les livres et les lettres circulent dans tous les sens.


Erasme, le « Prince des humanistes », est l’âme de la « République des Lettres » qui se met en place en Europe au début du XVIe siècle. Moine et prêtre hollandais, il améliore sa formation à Paris, puis auprès des humanistes anglais. Il avait été nommé en 1516, conseiller à la cour de Bourgogne à Bruxelles auprès du prince Charles, titre qu’il conserva quand celui-ci devint empereur des Romains. Il se fixe à Bâle de 1521 à 1529, jusqu’à son départ pour Fribourg-en-Brisgau auprès de son éditeur. Il quittera Bâle, à la suite de désordres religieux, pour Fribourg, où il restera jusqu’en 1535. Il retourna enfin à Bâle en 1535 chez Froben pour surveiller son édition d’Origène. Il renonce à la carrière ecclésiastique pour se consacrer aux études. Il est en contact avec les savants de toute l’Europe par ses voyages et sa correspondance. Critique envers l’Église, il refuse de suivre les protestants parce qu’ils nient le libre arbitre de l’homme.

Erasmus (European Action Scheme for the Mobility of University Students) est le nom donné au programme d'échange d'étudiants et d'enseignants entre les universités et les grandes écoles européennes. Ce programme fait partie de l'Espace européen de l'enseignement supérieur. C'est un sous-ensemble du programme Éducation et Formation tout au long de la vie (EFTLV) / Lifelong Learning (LLL). Le nom du programme vient du moine humaniste et théologien néerlandais Érasme (1469-1536).







http://www.erasmusplus.fr/
Wikipédia : la République des lettres, Erasme, Erasmus



>>> Les “enfants Erasmus” : la première génération 100 % européenne (CourrierInternational)
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>>>  Etudiants Erasmus : le blues du retour








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