Les cercles II : Brexit

L'après Brexit et Les nouvelles relations Europe/Royaume-Uni

Tout va bien. Enfin, c'est le FN qui le dit. Après, il y a les faits... Les faits ? C'est par exemple une indépendance (toute relative) vis à vis de l'UE, mais une dépendance accrue vis à vis de la Russie et de la Chine.

>>> JAN2018. Défense : Londres et Paris veulent continuer de coopérer malgré le Brexit LesEchos
>>> JAN2018. Brexodus : 2 300 universitaires européens ont quitté le Royaume-Uni en 2017. La décision britannique de quitter l’Union européenne commence à engendrer une fuite des talents universitaires européens, avec une hausse de 19 % des départs. LeMonde

>>> DEC2017. En sortant de l'UE, le Royaume-Uni perd sa souveraineté. Les entreprises britanniques sont maintenant sous le joug d'une négociation dans laquelle leur pays est en position de faiblesse. Comment une grande nation a-t-elle pu se mettre seule dans une position si difficile? L'Express

>>> DEC2017. Contre-Faits: La Russie a-t-elle utilisé Twitter pour influencer la campagne sur le Brexit ? (…) Selon une enquête du site Open Democracy, de mystérieux donateurs Russes auraient en effet financé le UKIP – le principal parti pro-Brexit – lors du référendum. Euractiv

>>> DEC2017. Le Royaume-Uni post-Brexit bientôt sous l’aile de la Chine? RFI
>>> DEC2017. Première livraison de gaz naturel liquéfié russe au Royaume-Uni. Euractiv
>>> DEC2017. En sortant de l'UE, le Royaume-Uni perd sa souveraineté. Les entreprises britanniques sont maintenant sous le joug d'une négociation dans laquelle leur pays est en position de faiblesse. Comment une grande nation a-t-elle pu se mettre seule dans une position si difficile? LesEchos

>>> DEC2017. Le Brexit n'est déjà plus ce qu'il était. (…) celui-ci aura probablement une forme très édulcorée par rapport aux promesses des « hard Brexiters ». Le « take back control » martelé par Boris Johnson et ses acolytes est d'ores et déjà une chimère. LesEchos
>>> DEC2017. Madeleina Kay, une super-héroïne au service de l’Europe LaCroix

>>> NOV2017. David McAllister :« le Brexit est une erreur historique » Euractiv

>>> NOV2017. L'effrayant premier bilan du Brexit Challenges
>>> NOV2017. Brexit: Amsterdam accueillera l'Agence du médicament (L'Express), Paris l'Autorité bancaire (L'Express)
>>> NOV2017. Brexit: les déçus de Sunderland L'Express
>>> NOV2017. Brexit : la Grande Bretagne toujours plus dans le chaos Europe1

>>> NOV2017. Et si le Brexit avait aussi été contaminé par ... la Russie ? OuestFrance 

>>> OCT2017. Au Royaume-Uni, les anti-Brexit se font entendre. « Brésistance » active sur les réseaux sociaux . « En 1940, mon père a été évacué par miracle de la poche de Dunkerque, raconte Tricia avec émotion. Il aurait pu détester l’Europe à cause des Allemands. Il m’a transmis la conviction qu’elle est notre avenir commun. Dans ce monde si dangereux, il faut défendre cet instrument de paix. Nous sommes déterminés à stopper le Brexit. » LeMonde

>>> SEPT2017. Moody’s dégrade la note de crédit du Royaume-Uni L'Opinion 

>>> SEPT2017. "Il y aura trois grandes puissances dans le monde pour les cinquante prochaines années, voire un siècle: les Etats-Unis, la Chine et l'Europe. Nous sommes sortis de l'Union européenne, nous ne comptons donc plus. Dans les discussions sur les grands événements du monde, personne ne se tournera vers nous pour nous demander: «Qu'en pensent les Britanniques?» Car cela n'aura plus grande importance. Nous avons tout simplement abandonné notre pouvoir. Nous sommes redevenus un pays de seconde zone." Ken Follett Bibliobs

>>> AOUT2017. Brexit : "Les Britanniques sont rattrapés par la réalité économique" L'Obs

>>> AOUT2017. Brexit : la livre sterling en route vers la parité avec l’euro Si le taux de change reste au niveau actuel, l’économie française repassera devant celle du Royaume-Uni. Lemonde

>>> AOUT2017. Brexit : les citoyens européens sont toujours plus nombreux à quitter le Royaume-Uni . Les Européens installés au Royaume-Uni ont été 122.000 à quitter le royaume entre avril 2016 et mars 2017, un bond de 37 % sur un an. LesEchos

>>> AOUT2017. Les agriculteurs britanniques risquent gros avec le Brexit Euractiv

>>> AOUT2017. Brexit : le casse-tête de la frontière entre les deux Irlande. Libération

>>> AOUT2017. Editorial du « Monde ». Et si les « experts », tant dénigrés par les partisans du Brexit, avaient finalement raison ? Progressivement, leurs sombres prédictions sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne se concrétisent. Lemonde
>>> AOUT2017. Alex Taylor : Le Brexit a cassé quelque chose. C’est la première fois que j’ai eu honte de mon pays. Jusqu’ici, c’était plutôt cool d’être Britannique, j’en étais assez fier. Mais toute ma vie a été construite autour de l’idée d’être Européen, et soudainement mes compatriotes ont décidé de quitter ce projet. Quand il apprend que le Brexit est voté, en juin 2016, Alex Taylor a les larmes aux yeux. Le journaliste d’origine britannique entame alors une démarche de naturalisation. Après 38 ans dans l’Hexagone, il est désormais français. Et européen aussi. L'Obs
>>> AOUT2017. Brexit : de plus en plus de résidents britanniques demandent la nationalité française LeFigaro
>>> AOUT2017. Brexit : Londres prêt à payer 40 milliards d’euros   Lemonde

>>> JUIL2017. Au Royaume-Uni, le ressort brisé du Brexit  LeMonde

>>> JUIL2017. Johnson salue le maintien des investissements japonais malgré le Brexit Challenges

>>> JUIL2017. Brexit : Citigroup déménagera (en partie) à Francfort. Comme Morgan Stanley, la banque américaine a choisi l'Allemagne pour implanter son futur pôle européen en prévision de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. LaTribune

>>> JUIL2017. Brexit: les banques françaises choisiront Paris LePoint
>>> JUIL2017. Brexit : le casse-tête de la sortie d'Euratom LeFigaro

>>> JUIL2017. Royaume-Uni. Le principal artisan du Brexit change d’avis. L’un des principaux promoteurs du Brexit a estimé, lundi 4 juillet, que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne serait finalement une erreur. Un revirement qui interpelle outre-Manche. CourrierInternational

>>> JUIN2017. Royaume-Uni : un an après le Brexit, l'économie tangue LeFigaro

>>> JUIN2017. Brexit: l’appétit coupé des consommateurs britanniques en pleine inflation   Libération 
>>> JUIN2017. Le marché agricole européen risque d’être chamboulé par le Brexit Euractiv

>>> MAI2017. Le Brexit a déjà coûté près de 150 millions d'euros à EasyJet L'Expansion

>>> MAI2017. Le Brexit coutera à la Grèce jusqu’à 0,8 % de son PIB Euractiv

>>> MAI2017. Brexit. Vers une facture de 100 milliards d’euros pour le Royaume-Uni OuestFrance
>>> MAI2017. Brexit. Cybersécurité : les Britanniques à l’affût des failles européennes . CourrierInternational 

>>> MAI2017. Après le Brexit, Jean-Claude Juncker décide de parler en français plutôt qu’en anglais

LeMonde

>>> MAI2017. Les plus fervents partisans du Brexit se font balayer lors des élections locales au Royaume-Uni  HP

>>> AVR2017. L'Union européenne est une Union, se plaint Theresa May.

« Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu’un pays membre » de l’Union européenne, a prévenu la chancelière allemande devant la chambre des députés à Berlin. « Peut-être pensez-vous que tout ceci est évident, mais je dois malheureusement le dire aussi clairement, car j’ai le sentiment que certains en Grande-Bretagne se font encore des illusions à ce sujet » (Angela Merkel).    LeMonde

>>> AVR2017. Royaume-Uni : un sondage montre une majorité de déçus du Brexit. C’est la première fois qu’une majorité de sondés disent regretter le résultat du référendum sur la sortie de l’Union européenne. LeMonde

>>> AVR2017. Le marché du travail britannique se maintient malgré le Brexit. Mais les salaires pourraient chuter après la sortie du pays de l’UE. Euractiv

>>> AVR2017. Brexit : un rapport parlementaire évoque la possibilité d’une cyberattaque. Selon des députés britanniques, une attaque informatique pourrait expliquer pourquoi le site permettant de s’inscrire au vote s’est retrouvé paralysé juste avant la fin des inscriptions. LeMonde

>>> AVR2017. Londres veut protéger la libre-circulation des chercheurs après le Brexit. e contrôle de l’immigration dans l’UE a joué un rôle capital dans le vote pour le Brexit. Le gouvernement britannique veut protéger la libre circulation des chercheurs qui sont cruciaux pour le secteur des sciences de la vie. Euractiv

>>> AVR2017. Brexit. Des élus européens appellent à une adhésion rapide de l’Écosse Euractiv

>>> AVR2017. Brexit : l’Espagne inflige deux camouflets à Londres LeMonde

>>> AVR2017. Brexit. Gibraltar. Malgré le Brexit, la Grande-Bretagne ne va « jamais » céder la souveraineté sur Gibraltar LeMonde

>>> AVR2017. Brexit. Gibraltar, un gros caillou dans la chaussure de Theresa May LesEchos

>>> AVR2017. Brexit. Gibraltar. Les 27 soutiennent l’Espagne face à Londres sur l’avenir de Gibraltar Euractiv

>>> AVR2017. Brexit. Ecosse. L’Espagne assouplit sa position sur l’indépendance écossaise Euractiv

>>> AVR2017. « Malgré le Brexit, 90 % des politiques ne changeront pas » Euractiv

>>> AVR2017. Brexit : Paris se rapproche de Dublin Euractiv

>>> MARS2017. Brexit: la contribution «limitée» de Londres à la sécurité de l'UE (Mogherini) LeFigaro

>>> MARS2017. L'Irlande du Nord, elle aussi opposée au Brexit L'Express

>>> MARS2017. Brexit : « Les Britanniques vont chercher à exploiter les divisions entre Européens » LeMonde

>>> MARS2017. La vie à crédit des Britanniques. LesEchos

>>> MARS2017. Brexit : le géant de l’assurance Lloyd’s of London va ouvrir une filiale à Bruxelles LeMonde

>>> MARS2017. Brexit : « Les électeurs vont réaliser qu’ils ont été trompés ». L’ancien ministre et lord conservateur Michael Heseltine prend ses distances avec Theresa May, la première ministre britannique. LeMonde

>>> MARS2017. Le Brexit expliqué aux nuls (et aux Frexiters) L'Obs

>>> MARS2017. L’économie britannique résiste aux incertitudes... pour l’instant LeMonde

>>> MARS2017. 60 ans du traité de Rome : Boris Johnson, « Ubu roi » du Brexit LeMonde

>>> MARS2017. Brexit : l’inflation fait son retour au Royaume-Uni LeMonde

>>> MARS2017. 60 ans du traité de Rome : Boris Johnson, « Ubu roi » du Brexit

Le chef de la campagne du « Leave », grand pourfendeur de l’UE depuis les années 1980, s’est retrouvé embarrassé par sa victoire. Le troisième volet de notre série sur l’aventure européenne revient sur les démolisseurs. LeMonde

>>> MARS2017. Forte mobilisation des pro-européens à Londres LeMonde

>>> MARS2017. Très forte baisse des ventes dans les magasins britanniques Boursier

>>> MARS2017. Brexit ou pas, l’austérité continue au Royaume-Uni  LeMonde

>>> MARS2017. Juncker présente son Livre blanc, « l’acte de naissance » de l’UE sans les Britanniques. LeMonde

>>> FEV2017. Le Royaume-Uni attire moins les Européens LeMonde

>>> FEV2017. L’agriculture irlandaise se prépare au pire après le Brexit Euractiv 

>>> FEV2017. L’immigration vers le Royaume-Uni recule après le référendum Les Echos 

>>> FEV2017. Croissance : le Royaume-Uni détrôné par l'Allemagne en 2016 LesEchos

>>> FEV2017. Une frontière en colère entre l’Irlande du Nord et la république d’Irlande LaCroix

>>> FEV2017. Brexit : les universités britanniques invitées à s’installer en France LeMonde

>>> FEV2017. Brexit. Un site pour quitter le Royaume-Uni et trouver du travail ailleurs. Le flou qui règne autour des conditions du Brexit pousse certains Britanniques et expatriés au Royaume-Uni à quitter le pays sans attendre. Le site Expat Exit les aide dans leur démarche. Courrier International

>>> FEV2017. Brexit. Moins de visas étudiants… et des milliards sacrifiés CourrierInternational

>>> FEV2017. Brexit : les entrepreneurs britanniques peinent à recruter. La baisse du nombre d'Européens venant s'installer au Royaume-Uni inquiète les patrons britanniques. LesEchos

>>> FEV2017. Brexit : les patrons britanniques, premières victimes du Brexit L'Opinion
>>> FEV2017. Les riches étrangers quittent le Royaume-Uni peu à peu LeMonde

>>> JAN2017. Brexit : HSBC va déplacer 1.000 emplois de Londres à Paris Les Echos

>>> JAN2017. Goldman Sachs pourrait déplacer 1.000 salariés de Londres à Francfort Les Echos

>>> JAN2017. Brexit : la City est désormais assurée qu'elle perdra son passeport européen Les Echos

>>> JAN2017. Brexit : la City peut dire adieu à son « passeport financier » Le Monde

>>> JAN2017. Brexit : l'étonnante résistance de l'économie britannique Les Echos

>>> JAN2017. Le risque d’un référendum écossais se précise Euractiv

>>> JAN2017. Allié du Royaume-Uni, Malte est aussi ferme que Bruxelles sur le Brexit Le Monde

>>> JAN2017. Brexit : « Pourquoi je relocalise mon entreprise en France »  Les Echos

>>> JAN2017. Et avec le Brexit, le Royaume-Uni va-t-il quitter Euratom, l’agence européenne pour l’énergie nucléaire ? (Nature. en anglais)
>>> JAN2017. Le secteur financier britannique révise ses ambitions pour l'accès à l'UE Yahoo

>>> JAN2017. Brexit : la crise politique en Irlande du Nord complique encore la donne. Les Echos

>>> JAN2017. En Europe, le Brexit ne fait pas envie. Editorial. La victoire du « out » au référendum du 23 juin au Royaume Uni n’a pas sonné le début de la fin de l’Union européenne.

(…) L’UE n’est pas, n’est plus, une histoire d’amour : elle ne stimule guère notre libido politique. Mais tout se passe comme si les Européens saisissaient bien le profil du monde qui s’annonce, marqué par le réveil d’un nationalisme brutal, dans l’Amérique de Donald Trump, la Chine de Xi Jinping, la Russie de Vladimir Poutine, l’Inde de Narendra Modi. Dans cet univers de blocs de puissance, le seul instrument qu’ont les Européens pour tenir leur place, c’est l’UE. Pas romantique, mais efficace. Le Monde

>>> JAN2017. Brexit: et si malgré tout l'Europe n'était pas morte. Les contrecoups du Brexit, les débats houleux à Londres ont cet effet inattendu de ramener ceux qui pourfendaient l'Europe à plus de modération, Hamon comme Montebourg, Beppe Grillo comme Marine Le Pen. Challenges

>>> JAN2017. Theresa May, le Brexit et les vendeurs d’illusions. La démission surprise de l’ambassadeur britannique auprès de l’UE, pivot de la négociation sur la séparation d’avec l’Union, est un revers pour la première ministre. Le Monde
>>> JAN2017. Brexit, tristes lendemains. Londres déclenchera, d’ici à la fin mars, la procédure de sortie de l’Union européenne. Mais il flotte outre-Manche un parfum de doute. On ne quitte pas facilement une Union que l’on a contribué à forger quarante-quatre ans durant. Le Monde

>>> JAN2017. Les Européens du Royaume-Uni en plein « Brexit blues ». Six mois après le vote sur la sortie de l’Union européenne, les « continentaux » installés outre-Manche partagent un sentiment de trahison et dénoncent l’irruption de la xénophobie. Le Monde

>>> DEC2016. L’Inde devient la sixième économie mondiale et détrône le Royaume-Uni L'Opinion
>>> DEC2016. Brexit : le grand bluff entre Londres et les Vingt-Sept

Tandis que les Européens serrent les rangs, les Britanniques croient ou font mine de croire que leurs exigences vont constituer l’élément décisif de la future négociation. La vie politique est presque entièrement phagocytée par le Brexit. Et les médias, largement autocentrés, débattent des termes du divorce avec l’Europe comme si Londres était seul à les maîtriser et que la planète entière retenait son souffle.

Bluff ou quiproquo, cette attitude repose sur l’idée selon laquelle l’UE, talonnée par les populismes, serait aux abois et la zone euro au bord de la faillite. La pression de l’extrême droite sur les prochaines élections en France et en Allemagne est présentée comme favorable aux intérêts britanniques dans la négociation sur le Brexit, comme si Paris et Berlin allaient devoir se montrer conciliants avec Londres pour calmer leurs propres europhobes. Pour l’heure, la menace populiste joue plutôt en sens inverse : pour éviter tout effet d’aubaine, les Européens excluent d’accorder au Royaume-Uni post-Brexit un statut plus favorable que celui qu’il possède en tant que membre. « Il n’y aura pas de choix à la carte, a prévenu le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, ce sera tout le menu ou rien. »

Le Monde
 >>> DEC2016. Six mois après le Brexit, l’économie britannique toujours plus fébrile. La Croix

>>> DEC2016. Six mois après le Brexit, ses partisans assument leur choix. Les partisans du Brexit ne regrettent pas leur vote du 23 juin dernier. Même s’ils font part de leurs inquiétudes, ils apprécient l’engagement de leur première ministre Theresa May. La Croix

>>> DEC2016. Le Brexit inquiète les pêcheurs. La perspective du Brexit représente un cauchemar pour les pêcheurs bretons : ils réalisent plus de la moitié de leurs captures au Royaume-Uni. La Croix

>>> DEC2016. L’UE s’accorde sur son approche du Brexit Euractiv
>>> DEC2016. Theresa May privée de dîner au prochain Conseil européen. Le sommet de fin d’année des dirigeants européens ne durera qu’une journée et se conclura par un dîner auquel la Première ministre britannique, Theresa May, n’est pas conviée, Brexit oblige. (…) Lors du prochain sommet, au printemps, les dirigeants devraient se réunir pour la première fois dans un nouveau bâtiment, le New Europa.

>>> DEC2016. Michel Barnier veut accélérer la procédure du Brexit Euractiv


>>> NOV2016. Brexit: le nombre de jeunes Anglais prêts à quitter le pays explose Le Figaro

>>> NOV2016. Tusk espère une Europe plus forte après le Brexit. Euractiv

>>> JUIL2016. Qu’arrive-t-il au camp du Brexit ? On les attendait fanfarons, pavoisant, voire grotesques. On les découvre graves, gênés, voire perdus. Regardsurlemondecontemporain

>>> JUIN2016. Le Pays de Galles veut que le Brexit ne lui coûte « pas un penny ».

En dépit de la sortie programmée du Royaume-Uni de l’UE, Carwyn Jones, le premier ministre gallois veut que Cardiff conserve certains avantages liés à l’adhésion à l’UE comme, la politique agricole commune ou les fonds structurels. Euractiv

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L'Europe d'après
Après le dénigrement et le Brexit, après les crises économiques, migratoires, sécuritaires...
Comment s'adapter pour faire face aux nouveaux défis (immigration, agressivité russe, islamisme...) ?
Europa, Etats-Unis d'Europe, Europe fédérale, Confédération européenne ? Europe à différents niveaux d'intégration ? L'Europe d'après sera, espérons-le, l'Europe des cercles.

L'Europe après le Brexit

>>> Européens, engagez-vous !, par Guillaume Klossa

REGARD. Pour le fondateur du think tank EuropaNova, les chefs d'Etat, incapables d'agir ensemble face au délitement démocratique qui gangrène l'Europe, "bricolent des rustines inadaptées aux enjeux".

>>>  Après le référendum britannique, redéfinir les relations entre les « deux Europe »

>>> Tribunes : quelle Europe après le « Brexit » ?

>>> Après le Brexit: refaire l'Europe

>>> NOV 2016 Le Brexit menace déjà l'attractivité du Royaume-Uni
Le Brexit est une opportunité: celle de bâtir une nouvelle Union. Enfin, l'Europe fédérale est accessible - ce qui ne signifie en rien la fin des nations. Pourvu que quelques pays fusionnent leurs politiques fondamentales.

>>> Brexit : l’Europe est morte, vive l’Europe !

>>> Quels remèdes pour l’Europe ?

>>> « Brexit » : les Vingt-Sept se neutralisent et enterrent les réformes de fond

>>> « Brexit » : les Vingt-Sept rejettent le « chantage » de Londres

>>> Reconstruire l’Europe après le « Brexit ». Article très intéressant de Thomas Piketty

>>> « Les atouts de l’Europe sont bien plus nombreux qu’on l’imagine »

>>> « Non à l’Europe à la carte, oui à l’Europe à deux vitesses » Par Guy Verhofstadt (Ancien premier ministre belge et député européen)

>>> Vu d’Allemagne. Le Brexit, une catastrophe ? Non, une chance !
Loin d’être un désastre pour l’UE, le vote des Britanniques présente avant tout l’opportunité d’un nouveau départ. Encore faut-il que les partisans d’une Europe sociale et démocratique affûtent leurs armes.
Une chose vient de se produire que l’Union européenne n’osait même pas imaginer : un grand pays membre a décidé de la quitter et, habituée à s’élargir, l’UE doit du jour au lendemain apprendre à rétrécir. L’Union va-t-elle s’effondrer ? Le Brexit est-il une catastrophe pour l’Allemagne et l’Europe ? Non, ce vote n’est une catastrophe que pour ceux qui s’accrochent au statu quo, pour les fans d’une Europe néolibérale dominée par le mercantilisme allemand. Pour tous les autres, et ils sont nombreux, le Brexit est une chance, une occasion de tenter un nouveau départ vers une meilleure UE. 

>>> Brexit, une chance pour l'Union européenne et la France

>>> L'Europe enfin unie pour faire face à l'état islamique ?
>>> Un président de l'Europe élu au suffrage universel direct
>>> Les Etats-Unis d'Europe 


Dans l'Europe d'après, il faut arrêter d'avoir peur (des divers lobbies qui soutiennent la "tolérance" à l'égard du voile, du halal, des divers revendications, de Poutine...)
Il faut des actions fortes -peut-être même radicales- et non pas molles sans avoir peur de l'extrême gauche ou de l'extrême droite , pas plus que des divers lobbies très médiatisés en comparaison de leur réel poids au sein de la population .
 Il faut remettre les idées, nommer les choses sans être dans le déni à l'endroit et faire bloc. Dénoncer les impostures et les impasses. Les ennemis ? L'islamisme et l'islamisation de l'Europe, la Russie poutinienne, ses 'alliés' populistes, les "souverainistes" d'un autre âge, les égoïsmes nationaux, la toute puissance des grands groupes financiers, l'immigration extra-européenne qui fera exploser l'UE (le Brexit ne s'est concrétisé qu'à cause de cette question)...


>>> Alain Finkielkraut : « Cette poutinolâtrie de l'extrême droite et d'une partie de la droite me choque profondément. » (Alain FINKIELKRAUT, 30/12/2015 )
>>> Pour le maintien des sanctions contre la Russie qui a volé la Crimée et mène une sale guerre dans le Donbass. Et contre ces 55 députés, indignes d'être des représentants de la France (à lire article complet de Bernard Grua sur Informnapalm)
>>> Juin 2016. Alliance atlantique. Pologne: l'OTAN lance son plus important exercice militaire depuis 1989
>>> Juin 2016. Carl Bildt : il faut maintenir les sanctions « tant que Moscou n’aura pas changé d’attitude »
>>> Juin 2016. Moscou cherche à "déstabiliser l'UE", assure le président bulgare
>>> Mai 2016. Maison de l'Europe (Paris) "Russie-Ukraine : de la guerre à la paix ?" Introduction

>>> UE : des frontières qui rapprochent  (doc Arte)
>>> L'Europe en danger  (doc Arte) 
>>> Notre Europe reste à construire 
>>> L'Europe selon les chinois (20minutes)

>>> « Se positionner face à Vladimir Poutine est déterminant pour l’affirmation de nos valeurs »
>>> Bayrou (MoDem): la zone euro est le périmètre "le plus évident" pour une nouvelle Europe

>>> Jean-Michel Quatrepoint : « Organisons un mouvement pour l'indépendance de l'Europe ! »

>>> Comment des décennies sans guerre nous ont changés (Slate)

>>> 8 propositions pour rendre la zone euro enfin efficace (Le Nouvel Obs)

>>> Les USA peuvent-ils être un modèle institutionnel pour les Etats-Unis d'Europe ?

>>> Les priorités de l'UE : abandonner le pointillisme règlementaire, et faire de grands projets concrets. Ainsi, l'harmonisation fiscale (cf VGE, Europa) est nécessaire mais n'est pas un symbole qui fasse rêver ou contribue à développer l'imaginaire européen et l'appartenance à une identité commune.
>>>  Alain Juppé : « Oui, il faut encore croire en l’Europe »

>>> Trois mesures pour que la France profite du Brexit . Pour attirer les start-up britanniques, l'association CroissancePlus préconise notamment la création d'un «Visa Entrepreneur», sur le modèle de la «green card» américaine.

>>> Locarno : Dans la nasse de l’Europe interlope (Libé)

>>> Un nouveau contrat pour l'Europe . Face au risque terroriste et à la victoire du Brexit, l'Europe doit retrouver une ambition autour de trois engagements : garantir la liberté et la sécurité ; approfondir l'organisation de la zone euro ; oeuvrer pour la stabilité et le développement de ses voisins.

>>>La jeunesse européenne au cœur de la renaissance européenne, une urgence vitale. Trois priorités : faire connaître l’Europe, faire vivre une vraie expérience européenne aux jeunes et inventer les métiers de demain.

>>> Le Premier ministre slovaque promet un Brexit « très douloureux pour le Royaume-Uni »

>>> Michel Barnier, mission Brexit

>>> L’idée d’une armée européenne fait son chemin en Europe centrale

>>> Bruxelles veut accélérer l’harmonisation fiscale
>>> Oct2016. La France redevient la cinquième économie mondiale grâce au Brexit 

>>> Royaume-Uni: «l'UE doit être intransigeante»

Ceux qui font, à l'échelle locale :

>>> Ceux qui font. Face au pessimisme ambiant, ils agissent, font bouger la société à petite ou grande échelle. Christine de Neuville, maire par exaspération

>>> De la nécessité de croire en de grands projets:

>>> L'exemple de cet espagnol de 91 ans qui construit seul une cathédrale depuis 53 ans

Une histoire de passion et de courage, un peu dingue. "Le Figaro" raconte que Justo Gallego Martinez, un Espagnol de 91 ans, sans formation spécifique ni soutien financier, construit seul une cathédrale depuis 53 ans dans le village de Majorada del Campo, près de Madrid.

L'ouvrage est considérable : 8000 m2, 50 mètres de long et 30 mètres de hauteur. Surnommé "Don Justo", le nonagénaire utilise uniquement des matériaux de récupération : briques et tuiles récupérés dans des usines voisines, boîtes en carton, bidons d'essence etc.

Alors que la cathédrale  - qui dispose entre autres de vitraux, d'un cloître et d'un immense dôme -  continue d'attirer de plus en plus de touristes, le ministère de la Culture espagnol a décidé de venir en aide au courageux architecte et devrait bientôt lui fournir des aides pour la sécurisation du bâtiment.

Justo Gallego Martinez souhaite faire don de sa construction à l'Eglise catholique.

>>> #CeuxQuiFont : Ils redonnent vie à des immeubles vides. Face au pessimisme ambiant, ils agissent, font bouger la société à petite ou grande échelle. Les deux urbanistes Simon Laisney et Paul Citron, consternés par le nombre d’immeubles vacants en Ile-de-France, mettent leurs propriétaires en lien avec des artistes, associations ou jeunes entreprises, pour des locations à bas prix.

>>> Brasserie Dulion, de Lyon, pour Lyon. LE RENOUVEAU DES BRASSERIES RÉGIONALES (3/5). Fondée en 2013 par un jeune ingénieur en agroalimentaire, la brasserie Dulion n’utilise que des produits du terroir. 

>>> #CeuxQuiFont : Une petite entreprise écolo et solidaire. A la tête de La Fabrique, une petite ébénisterie près de Lyon, Fabrice Poncet et Nicolas Autric construisent une organisation qui fait la part belle au bien-être des salariés et à l’environnement.

 

Démocratie
>>> Jean-François Kahn : L'hypothèse la plus probable est que l'on retrouve en 2017 les cinq mêmes candidats qu'en 2012 : François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, mais aussi François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon. C'est un phénomène quasiment unique en Europe. La Russis de Poutine est le seul autre endroit où les candidats sont les mêmes d'une élection à l'autre.
>>> 2017: les Français sont-ils en train de se faire voler leur élection?

>>> Appel d’urgence pour l’Europe
Au beau milieu de l’UE se trouve la Suisse. C’est également une association de régions de langues et de cultures diverses : les cantons. Tous les cantons participent à la Confédération de leur propre chef, et aucun d’entre eux n’aurait l’idée de la quitter même si tous en ont à tout moment la liberté. Ses habitants savent bien qu’ils ont la chance de vivre dans une communauté démocratique. Je pense que nous devrions exiger cela aussi bien dans le reste de l’Europe.

>>> Pour une Commission européenne élue au suffrage universel

Immigration, migrants

>>> HOT SPOTS. Une solution à développer est, semble-t-il celle des Hot Spots.
Des Hot Spots, éparpillés dans différents pays (et pas que sur le continent européen) et sur mer comme le propose l'Italie, pourraient accueillir les migrants, de façon décente, et temporaire (le temps que la guerre soit terminée). Cela permettrait un meilleur contrôle, une sécurité accrue, et la facilité d'organiser leur voyage de retour à la fin de la guerre

>>> 2016, juin.   Cette semaine, plus de 1 500 personnes auraient péri en tentant de traverser la Méditerranée. Mais face à ces tragédies, la seule proposition venue d'Europe est celle de l'Italie qui souhaite créer des hot spots flottants pour trier les migrants en pleine mer.
>>> L’APPROCHE DES HOTSPOTS POUR GÉRER DES AFFLUX MIGRATOIRES EXCEPTIONNELS

Réanchanter l'Europe

>>> Arte se propose de « réenchanter l’Europe »

>>> JO 2016 : une escrimeuse italienne brandit le drapeau de l’UE sur le podium

Elisa Di Francisca a « signé un record qui ne sera jamais battu ». Elle est devenue la première athlète à fêter sa médaille avec le drapeau de l’Union européenne, et pas celui de son pays. Voilà qui nous change de l'Europe bashing...

.@ElisaLovesJesi dedica argento nel #fioretto a #Europa unita.Articolo
https://t.co/b63MJkrnFZ (Photo Credit: ANSA) https://t.co/BFVLvf5W7s

— europainitalia (@UE in Italia)

Le geste est passé quasiment inaperçu, excepté en Italie. Et à Bruxelles. L’escrimeuse italienne Elisa Di Francisca, battue en finale par la Russe Inna Deriglazova, n’a pas gardé son titre remporté quatre ans plus tôt à Londres.
Mais comme le relate le Corriere della Sera, elle a « signé un record qui ne sera jamais battu ». Elisa Di Francisca est devenue la première athlète à fêter sa médaille avec le drapeau de l’Union européenne, et pas celui de son pays.
Certes, elle l’a agité au pied du podium devant les photographes, avant de monter sur la deuxième marche, mais le geste très symbolique a quand même été remarqué. « Je l’ai fait pour les victimes des attentats de Paris et Bruxelles et pour dire que l’Europe existe, et qu’elle est unie contre le terrorisme », a-t-elle dit pour expliquer la présence du drapeau bleu à étoiles jaunes. « La nuit de Rio n’a pas la couleur de l’or, s’emporte lyriquement le journaliste de La Stampa, mais celle d’un puissant bleu. »
A Bruxelles, où l’année fut difficile (économiquement, politiquement, symboliquement…), l’acte supra-patriotique a été très apprécié. Par la porte-parole de la Commission chargée du sport, Nathalie Vandystadt, qui a salué « un beau geste », ou par la responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, qui a doublement applaudi sa compatriote médaillée pour avoir donné une médaille d’argent à l’Italie et, surtout, pour avoir rappelé que le drapeau européen « représente les meilleurs idéaux de la jeunesse ».
La bandiera dell'Europa, gli ideali della meglio gioventù. Brava due
volte @ElisaLovesJesi #DiFrancisca #Rio2016 https://t.co/0vDyAX6sgM
— FedericaMog (@Federica Mogherini)

Culture
>>>  Via Charlemagne


Economie, travail

>>> L’UE relance l’ambitieux projet d’harmonisation fiscale. Pour lutter contre l’évasion et l’optimisation fiscales des multinationales, Bruxelles veut imposer les mêmes règles de calcul du résultat imposable des sociétés. Un système qui réserverait aux entreprises françaises des bonnes et des mauvaises surprises.  Le Monde
>>> Le budget de la zone euro, une bonne idée qui stagne. La nécessité de créer un budget de la zone euro fait consensus en Allemagne, France ou Italie, affirme l’ancien ministre belge des finances Philippe Maystadt. Mais le succès des partis anti-européens freine toute avancée.  Euractiv (mars 2016)
>>> Apple : bravo, monsieur Juncker !

>>> Comment le Danemark a atteint le plein-emploi

Aide aux plus démunis

>>> L’Union européenne va financer des logements sociaux en France

Transports
>>> InterRail: les jeunes pourraient voyager gratuitement en Europe.
Pour raviver le sentiment européen, la Commission européenne étudie l’idée d’offrir à tous les jeunes de 18 ans un pass InterRail, un billet de train leur permettant de voyager dans toute l’Europe pendant un mois.

Mots clés :

Energie, Famille, Travail, Ferroutage, Fiscalité, Frontières, Culture Identité et identités, Immigration, International, Intérêt général et individu, Europe protectrice (menaces = islamistes, poutinistes, nationalistes et populistes, démagogues, angélistes, xénophiles et immigrationnistes, ...[Exemple de la Grèce (Les Echos) ], Protection sociale, Innovations, Technologie, Conquêtes spatiale, Service public et lien social ; Travail et lien social ; 

Avant le Brexit

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10 points clés sur le Brexit et l'avenir de l'Europe [+ Sir Peter Ricketts]

Dans un contexte de profonde incertitude pour l’avenir de l’Europe, le Conseil européen des 18 et 19 février prochains sera consacré aux demandes de réformes britanniques. Si David Cameron peine à développer une vision d’ensemble de l’Europe, ses partenaires ne sont guère plus précis et volontaires. La possibilité d’un «British Exit», avec de dangereuses conséquences pour l’Union européenne devrait pourtant inciter à concevoir un ensemble politique à la fois uni et flexible, avec différents niveaux d’intégration. L’objectif pour l’Europe serait de défendre la liberté et de prendre sa part dans la défense de l’Occident.

Depuis la crise économique de 2007-2008 et le retrait partiel des théâtres d’opérations du Grand Moyen-Orient (Irak, Afghanistan), l’opinion publique et les dirigeants britanniques semblent privilégier les questions intérieures. Malgré le soutien au pouvoir central afghan et la participation à la coalition engagée contre l’« État islamique », le Royaume-Uni apparaît comme moins investi dans les affaires du monde, au point de laisser penser que les « Little Englanders » pourraient l’emporter sur les partisans du « Grand Large ». Certes, le vote parlementaire en faveur de bombardements sur le sol syrien, le 2 novembre 2015, corrige cette impression. Par ailleurs, la construction de deux porte-avions atteste du fait que Londres veut continuer à peser dans les équilibres mondiaux. Pourtant, le prochain référendum sur l’appartenance à l’Union européenne, avec une possible victoire du « non », hypothèque l’avenir. Un éventuel « Brexit » (« British Exit ») fragiliserait le régime de puissance du Royaume-Uni et ses contrecoups ébranleraient l’Union européenne, déjà mise à mal par la tentation du « chacun pour soi ». En regard des enjeux, une négociation de haut niveau s’impose, avec pour objectif un « compromis loyal » dont les lignes de force seraient les suivantes : la claire reconnaissance du statut spécifique du Royaume-Uni et la consolidation économique et politique de la zone Euro, au sein d’une Union européenne qui fonctionnerait selon le principe de la géométrie variable et pourrait contribuer effectivement à l’équilibre du monde. 

 

1.

Situé à l’extrême-ouest de l’Europe, l’archipel britannique est un élément d’équilibre dans les destinées du continent européen, et le conservatisme actif de l’Angleterre a su préserver et promouvoir les libertés de la civilisation occidentale.

2.

Longtemps présenté comme une simple manœuvre tactique de David Cameron à l’intérieur du parti Tory, le référendum sur le «Brexit» se profile à l’horizon. Les revendications britanniques, ainsi que le possible retrait du Royaume-Uni à l’issue d’un vote défavorable à l’Union européenne, doivent être à l'esprit de tous.

3.

Si le débat britannique sur la possible sortie de l’Union européenne met principalement en avant des arguments d’ordre économique et commercial, l’essentiel est ailleurs. «Bruxelles» focalise un malaise identitaire que l’on retrouve dans la plupart des sociétés occidentales post-modernes.

4.

Au seul regard des intérêts économiques et commerciaux britanniques, la sortie de l’Union européenne et la renégociation des liens économiques, de part et d’autre de la Manche, n’ouvriraient pas de réelles perspectives au Royaume-Uni. Les enjeux sont aussi diplomatiques, stratégiques et géopolitiques : la sortie de l’Union européenne hypothéquerait l’avenir de la puissance britannique.

5.

Du point de vue continental, la question de l’appartenance ou non du Royaume-Uni à l’Union européenne ne saurait être considérée comme la seule affaire des Britanniques : la victoire du «no» et ses suites auraient d’importantes conséquences pour l’ensemble de l’Europe.

6.

L’approfondissement du «grand marché», son extension à d’autres secteurs de l’économie (énergie, numérique, services) et la conduite de réformes structurelles, axées sur la compétitivité correspondent à l’intérêt bien compris des producteurs et consommateurs européens.

7.

La volonté de Cameron de graver dans le marbre les exemptions obtenues par le Royaume-Uni (Union économique et monétaire, espace Schengen), et de préserver la City de régulations excessives décidées par les membres de la zone euro, ne doit pas être un obstacle à la redéfinition des rapports avec l’Union européenne.

8.

S’ il faut prendre garde à ce que les demandes britanniques sur le plan de l’immigration ne remettent en cause le principe de libre circulation à l’intérieur du «grand marché» européen, il reste que le contrôle des flux migratoires et le rétablissement des frontières de l’Union européenne recouvrent des enjeux d’envergure européenne qui exigent une remise à plat.

9.

Contrairement à ceux qui négligent la force des mots et des symboles, la remise en question du préambule du traité de Rome, qui contient la référence à une «union toujours plus étroite des peuples européens», ne serait pas acceptable.

10.

La négociation entre David Cameron et les gouvernements européens doit s’inscrire dans une vision d’ensemble du futur de l’Europe : une Union à géométrie variable qui conjugue approfondissement et élargissement et un pilier européen au sein du monde occidental, afin de partager pouvoirs et responsabilités.

Par Jean-Sylvestre MONGRENIER, Chercheur associé à l’institut Thomas More

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 Peter Ricketts, Ambassadeur du Royaume-Uni en France

4 années extraordinaires et une profonde amitié entre nos deux peuples

A quelques jours de son départ en retraite, Sir Peter nous livre ses réflexions sur quatre années de travail en tant qu'ambassadeur du Royaume-Uni en France et revient sur quelques souvenirs marquants qu'il emporte avec lui. HuffingtonPost  



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