lundi 28 février 2022

Du côté de la Russie et des Russes

Il faut que Poutine se suicide (on peut l'aider un peu). Ce serait la meilleur façon de finir une guerre, qui sinon s'annonce longue, dure, meurtrière. Peut-être que ce sont les russes eux-mêmes qui tueront le dictateur. Cela rachèterait un peu les crimes commis par celui qui représente leur pays.

>>> ça se passe comme ça dans ce pays :"Les ennemis de Poutine victimes de mystérieux "incidents"" (Challenges, 24/08/2023)

>>> Une opinion russe encore largement acquise à Poutine (LesEchos, 15/03/2022)

>>> 06/03/22 22:23  Plus de 4 600 manifestants contre l’intervention en Ukraine arrêtés en Russie

 dimanche dans 65 villes de Russie, a fait savoir l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations. Cela porte à plus de 13 000 le nombre de protestataires interpellés depuis le déclenchement de l’opération militaire russe le 24 février. Malgré les intimidations des autorités et la menace de lourdes peines de prison, des actions de protestation, certes limitées, ont eu lieu quotidiennement depuis 11 jours dans différentes villes du pays. Un mouvement à l’appel de l’opposant actuellement emprisonné Alexeï Navalny.

>>> 06/03/22 Ces Russes qui fuient la Russie

« Lundi, je n’aurais jamais imaginé qu’en fin de semaine je fuirais mon pays » : à Helsinki, le train Allegro, échappatoire des Russes. Les deux derniers trains quotidiens entre la Russie et l’Union européenne arrivent bondés en Finlande. Chaque jour, des Russes en vacances dans leur pays d’origine tentent de regagner l’Europe tandis que d’autres fuient leur pays.

>>> 04/03/22 Yelena Osipova, âgée de 76 ans, manifestait contre la guerre en Ukraine à Saint-Petersbourg. Son arrestation a fait d'elle un symbole de liberté. Ladepêche

>>> 04/03/22 En «quasi-état de guerre», la radio russe Ekho Moskvy continue de diffuser malgré l'interdiction du Kremlin Lefigaro

>>> «Arrêtez-vous dans cette folie» : une figure de la Crimée pro-russe prend ses distances avec la guerre en Ukraine Lefigaro

 >>> «Vladimir Poutine commet un crime contre l’Ukraine mais aussi contre la Russie» 

TRIBUNE - Cette journaliste russe, qui a couvert le début du règne de Poutine avant de s’installer en France, exprime la douleur et la culpabilité qu’elle ressent vis-à-vis des Ukrainiens. Elle affirme que toute la Russie est coupable de s’être accommodée de Poutine pendant vingt-deux ans. Lefigaro

>>> Sur les réseaux sociaux, malgré la censure, les Russes s'expriment sans filtre

ENQUÊTE - «Poutine n'est pas la Russie», «nous ne pouvons pas tuer nos frères», «mères, rappelez vos fils»... Sur Instagram, Telegram et Vkontakte, les Russes dénoncent l'invasion de l'Ukraine. Plongée dans ces réseaux inondés de cyrillique. Lefigaro

>>> « Le bilan de Poutine à la tête de la Russie est une longue descente aux enfers d’un pays dont il a fait un agresseur ». Pour rendre à la Russie son statut de grande puissance militaire, le chef du Kremlin a sacrifié tout le reste. Il règne aujourd’hui sur une économie bloquée et un pays en guerre dont il a étouffé l’innovation et la créativité Lemonde

>>> L'opposant russe incarcéré Alexeï Navalny a lancé un appel à l'organisation de manifestations quotidiennes contre la guerre en Ukraine, a déclaré sur Twitter sa porte-parole Kira Yarmich. Challenges

>>> « Cette guerre est une porte ouverte à la chute de l’empire russe »

Dans un entretien à « l’Obs », le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa revient sur le choc de l’invasion de son pays par Vladimir Poutine, et les conséquences géopolitiques qui en découlent. Selon lui, le président russe a déjà en partie perdu le conflit qu’il a ouvert. Lobs

 >>> Les Russes fébriles face à la crise économique et financière qui s’annonceAucune panique ne se manifeste dans le pays, mais une nervosité évidente. Son premier symptôme : les longues files d’attente devant des distributeurs de billets parfois à sec. Lemonde

>>> Léonid Guirchovitch : « Les Russes s’identifient de plus en plus aux Ukrainiens »

TRIBUNE. Musicien et écrivain russe, Léonid Guirchovitch fustige la politique de Vladimir Poutine. Pour lui, jamais les habitants de Kiev n’apparaîtront comme des ennemis aux yeux des Moscovites.

Cet individu dont je répugne à prononcer le nom, qui se vante d’avoir appris à frapper le premier dans la rue léningradoise de son enfance, vient d’ajouter un nouveau crime à ceux qu’il a déjà commis. Il s’agit cette fois d’un crime d’une envergure inouïe. À propos de l’usage des armes nucléaires, il répète avec une sincérité de maniaque : « Qu’avons-nous besoin d’un monde où la Russie n’existerait plus ? », convaincu d’être lui-même la Russie personnifiée. Les flagorneries de sa cour qu’il a obligée récemment de cautionner son crime publiquement, à la télévision, ainsi que vingt ans de pouvoir illimité ont fini par porter leurs fruits.

L’héritier du KGB n’hésite pas à dire, avec un petit rire nerveux, que les Ukrainiens sont en fait des Russes : ainsi le pater familias s’octroie le droit exclusif de punir ses enfants qui ont fait une bêtise. Sa conscience d’autocrate l’empêche de comprendre qu’en ces jours terribles, c’est précisément la parenté des deux pays qui pousse les Russes à s’identifier de plus en plus aux Ukrainiens. Jamais les habitants de Kyiv/Kiev, d’Odessa, de Kharkiv/Kharkov n’apparaîtront comme des étrangers, des ennemis aux yeux des Moscovites, des Pétersbourgeois, des habitants d’Ekaterinbourg. La rhétorique goebbelsienne qu’utilise si généreusement la télévision russe est ici impuissante.

Dans mon roman « Schubert à Kiev », on voit l’opéra de Kiev sous l’occupation nazie. Je suis persuadé qu’il n’y aura pas de seconde occupation nazie, mais personne ne peut dire aujourd’hui ce qu’il adviendra de la Russie, de l’Ukraine, du monde. Toujours est-il que le charme de « l’âme russe », ce crédit accordé à la Russie – et garanti par Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov, principalement dans les pays qui n’ont pas de frontière commune avec elle – est maintenant épuisé.

L’élève de l’école du KGB que l’opposition russe a baptisé « Poutler » il y a longtemps déjà, a transformé le propos romantique des nationalistes russes sur « la voie particulière de la Russie » en une caricature sanglante. Hélas, sur cette voie la Russie est condamnée à mener une guerre incessante contre elle-même, et il semble que la victoire soit proche.

Lobs



>>> Milliardaires ou simples Russes, les voix contre la guerre se multiplient à Moscou

Le banquier Mikhail Fridman et le magnat de l'aluminium Oleg Deripaska ont, par écrit, appelé à la fin du conflit. Des milliers de personnes ont manifesté et près d'un million de personnes ont signé une pétition. Selon « Forbes », les 116 premiers milliardaires russes ont déjà perdu près de 100 milliards de dollars depuis le 16 février. LesEchos


>>> La Russie, « empêchée d’utiliser son trésor de guerre », s’apprête à vivre en autarcie

Depuis la guerre de 2014, Moscou a renforcé sa capacité de résistance économique, en réduisant sa dépendance à l’extérieur. Mais les sanctions occidentales contre la banque centrale sont inédites.

Lemonde

 

>>> Les sanctions économiques plongent la Russie dans une grave crise financière

Le rouble dévisse, une filiale européenne d’une banque russe a fait faillite. La banque centrale du pays a doublé son taux d’intérêt, à 20 %. Lemonde




>>> Multiplication des russes affichant leur opposition à la guerre, et vagues d’arrestations

>>>Vu lors de la manif à Toulouse : des Russes étaient aussi présents pour dire leur opposition à Poutine et soutenir l’Ukraine


 

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