mercredi 2 mars 2022

On ne vous laissera pas faire. Des unités de combattant volontaires

« L’humanitaire, ce n’est pas suffisant face aux tanks russes »

 Ce que fait la Russie de Poutine – détruire la capitale du pays voisin - , même l’Allemagne de Hitler ne l’a pas fait à la France.

Alors il faut combattre ce fou criminel par tous les moyens. Il faudra le faire payer très cher pour tous ses crimes. Son pays sera ruiné à tous les niveaux, les fils et les filles de Russie maudiront son nom pendant des siècles et des siècles.

Les volontaires sont appelés à résister à l'envahisseur, et à passer à la contre-offensive.

1/ Remarques. 2/ Aux armes. 3/ Soutenir les lignes arrières. 4/ Volontaires français (comment faire)


 
1. Remarques préalables

>>> Toute l’Europe est unie et mobilisée. Même la Suisse, Monaco, Andorre ont suivi l’UE dans les sanctions contre la Russie.

>>> 60 km de blindés russes se dirigent vers Kiev

>>> 400 mercenaires du Mali envoyés à Kiev pour un seul objectif : tuer Zelensky

>>> Des tchétchènes envoyés par Kadyrov s'ajoutent aux assaillants russes

>>> Poutine veut raser tout le pays : écoles, hôpitaux, centrales nucléaires ... Tout est ciblé, toutes les villes sont attaquées

>>> La Russie devra probablement répondre de crimes de guerre et crimes contre l'humanité

2. Aux armes !

>>> Zelenski appelle les européens aguerris à venir combattre. Une « Légion étrangère » sera formée

>>> Danemark. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, déclare ce soir que son pays laissera les volontaires adhérer aux brigades internationales qu'entend former l'Ukraine pour combattre l'invasion russe (OuestFrance, 21:52) 

>>> Depuis la Pologne, ils sont des centaines à retourner au pays pour défendre leur « terre »

Au sein de la communauté ukrainienne polonaise, qui compte près de 1,3 million de personnes, de nombreux hommes ont décidé de partir combattre l’offensive russe. (Lemonde)

>>> En Ukraine, des exilés biélorusses s’engagent dans la défense des villes (Lemonde)

>>> Des Suédois prêts à partir en Ukraine

Des centaines de Suédois seraient intéressés à se battre pour la brigade internationale ukrainienne. Jeudi, les premiers volontaires devraient s’y rendre, précise le coordinateur suédois du groupe, cité par le quotidien conservateur suédois Svenska Dagbladet.

Dimanche, la première ministre, Mette Frederiksen, a annoncé que le Danemark laissera les volontaires rejoindre les brigades internationales qu’entend former l’Ukraine pour combattre l’invasion russe. « C’est un choix que tout un chacun peut faire. Cela vaut bien sûr pour tous les Ukrainiens qui habitent ici, mais aussi pour d’autres qui pensent qu’ils peuvent contribuer directement au conflit », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. « Notre analyse, c’est qu’il n’y a rien à première vue faisant obstacle juridique à ce que quelqu’un se rende en Ukraine pour participer au conflit, bien entendu du côté ukrainien », a affirmé la dirigeante danoise.

La présidence ukrainienne de Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche la création d’une « légion internationale » de combattants étrangers pour l’aider à repousser l’invasion russe, appelant les volontaires à la rejoindre. « Tous les étrangers désirant rejoindre la résistance aux occupants russes et de protéger la sécurité mondiale sont invités par les autorités ukrainiennes à rejoindre les forces de défense », selon Kiev.

Les volontaires sont appelés à se rendre dans les ambassades d’Ukraine dans leurs pays.


>>> Ces Français qui partent en Ukraine pour combattre l'armée de Poutine

TÉMOIGNAGES - L'Ukraine a appelé les volontaires étrangers à rejoindre la «légion internationale» pour se battre contre les Russes. Parmi eux, de nombreux Français ont répondu à l'appel.

Ce soir, Regis Lebert va annoncer à sa femme et ses deux enfants sa décision d’aller combattre en Ukraine. Tout est prêt: il a posé quatre semaines de congé auprès du laboratoire cosmétique où il est biologiste; il a contacté l’ambassade. Comment leur expliquer son choix de quitter sa famille et son pays en paix pour rejoindre une terre en guerre, où il n’a aucune attache? «Je vais dire les choses très simplement. Si on laisse certains pays en envahir d’autres, quel monde laisse-t-on à nos enfants? Si on n’arrête pas Poutine, jusqu’où va-t-il aller?», répond calmement le père de famille de 42 ans. (Lefigaro)


>>> Ce Français de 31 ans raconte pourquoi il va "prendre les armes pour soutenir les Ukrainiens"

(…) Rejoindre le front

Ce dimanche, c’est depuis l’aéroport de Lyon que Jordan prendra l’avion en direction de Cracovie, au sud de la Pologne. "Pour le moment, je ne sais pas si j’arriverais par la Roumanie pour rejoindre Odessa ou si je passe par le nord de l’Ukraine à la frontière polonaise. Depuis Cracovie, il faut compter près de 6 h de train pour rallier la ville ukrainienne de Lviv", concède-t-il. Courageux mais pas inconscient, c’est dans cette ville que Jordan compte rester. La capitale Kiev est devenue un bourbier dangereux qui ne rassure pas notre combattant.

Mais avant de rejoindre l’Ukraine, le Grenoblois compte passer deux jours en Pologne pour s’entraîner à tirer afin d'arriver prêt sur le champ de bataille. Quant à la question du passage à la frontière, Jordan ne semble pas inquiet. "Les militaires ukrainiens sont dans une position fragile, ils ont besoin d’aide. Suite à l’appel lancé par leur président, ils font passer tous les Européens volontaires. Officiellement il faut remplir un formulaire. Mais comme les sites des ambassades sont saturés ou bloqués, ça risque d’être compliqué", explique-t-il.

Une fois sur place, selon les informations recueillies par Jordan auprès de ses contacts, les bénévoles recevront une kalachnikov après un passage dans un bureau d’enrôlement. "Avant d’aller au front, je vais également en profiter pour faire un peu d’humanitaire auprès des réfugiés en aidant à la distribution de médicaments, nourritures, vêtements,…". Et la famille ? "Mon père m’a félicité quand je lui ai annoncé ma décision. Mais j’ai préféré ne rien dire à ma mère car elle est émotive. Ma petite amie me soutient également dans ma démarche. De toute façon, personne ne pouvait me faire changer d’avis. Je veux participer à l’histoire", conclut-il. (Ladepeche)


>>> 10:47 Une dizaine de légionnaires ukrainiens interceptés mardi à Paris alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la France pour partir combattre en Ukraine . Une dizaine de légionnaires ukrainiens ont été interceptés, mardi soir, à Paris, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre un bus pour partir combattre en Ukraine, a appris Le Monde de source proche du dossier. En tant qu’engagés dans l’armée française, donc sous contrat, ils peuvent être considérés comme déserteurs, malgré les circonstances de la guerre en Ukraine. Ces légionnaires étaient toutefois, selon les premiers éléments de l’enquête, en permission. Ils doivent être entendus dans les prochaines heures par leur hiérarchie pour en savoir davantage quant à leurs motivations.


>>> 10:52 Un convoi de volontaires ukrainiens au départ de Paris hier soir . Un convoi de volontaires ukrainiens est parti hier soir en direction de l’Ukraine. Certains partent prendre les armes, d’autres rejoignent leur famille restée en Ukraine. Ce convoi sert également de ravitaillement pour l’armée ukrainienne en matériel médical, nourriture et équipements divers . À 20h, un bus arrivant directement d’Ukraine avec à son bord des familles ukrainiennes réfugiées a été accueilli par la diaspora ukrainienne de Paris


>>> L’État surveille le phénomène de ces combattants volontaires qui partent pour l’Ukraine.

Sur la toile fleurissent des initiatives pour constituer des légions internationales de combattants volontaires à aligner face aux Russes.

«Si nous avons connaissance de départs concrets pour aller combattre en Ukraine, notre devoir est au minimum de mettre en garde les intéressés sur les implications de leur engagement et, au besoin, de les débrancher.» Cette confidence émane d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur très au fait des questions de sécurité.

Comme tout un chacun, il constate que fleurissent sur la toile des initiatives pour constituer des légions internationales de combattants volontaires à aligner face aux Russes. Un sujet qui intéresse désormais tant la Direction du renseignement et de la sécurité du ministère de la Défense (DRSD, ex-DPSD) que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Beauvau.

Ce mardi, le seul «Groupe des volontaires français en Ukraine» comptait déjà 3000 membres fraîchement inscrits sur sa page Facebook. Elle est passée en mode de consultation privée, face à l’engouement et la curiosité qu’elle suscite. Un spécialiste du renseignement l’affirme: «Certains parents… Lefigaro

>>> Florent Coury. « L’humanitaire, ce n’est pas suffisant face aux tanks russes ». A l’appel du président ukrainien, des volontaires étrangers arrivent pour combattre l’armée russe. Florent Coury est le premier Français intégré dans la légion internationale créée par Kiev. Il a décidé de partir à la guerre un dimanche. Trois jours après l’attaque russe de l’Ukraine, il a annoncé son départ à sa femme. Florent Coury est devenu, au terme de deux jours de voyage en avion, en train puis en autobus, le premier Français intégré dans la légion internationale créée par Kiev pour combattre l’armée de Moscou. Lemonde



3. Combattre, c'est aussi soutenir soutenir les lignes arrières

L'humanitaire ne fait pas gagner une guerre. Néanmoins c'est indispensable. Il faut panser les plaies des victimes et blessés de guerre, accueillir dignement les civils qui fuient leur pays ravagé. Tout cela coûte de l'argent, de l'énergie, nécessite des bénévoles.

>>> « J’ai décidé de défendre l’Ukraine de la France, avec les moyens à ma disposition »… Les étudiants ukrainiens de Bordeaux en ordre de bataille (Lemonde)



4. Combattre les russes et les tchétchènes de Kadyrov  en Ukraine (comment faire)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les étrangers à venir se battre «contre les criminels de guerre russes» dans une «Légion internationale» en formation. Un communiqué ukrainien appelle les volontaires à se rendre dans les ambassades d'Ukraine de leurs pays respectifs.

4.1 Se rendre à l'ambassade d'Ukraine en France : 21 Av. de Saxe, 75007 Paris. Le site : ici . Il est souvent surchargé en ce moment.

4.2 Il existe des groupes sur facebook. On peut toujours y jeter un oeil (cf ci-dessous), mais méfiance ... Personnellement, je conseille de se rendre à l'ambassade d'Ukraine.

Le "Groupe des volontaires français en Ukraine" : Groupe privé, dont le but est de "regrouper tous les volontaires français prêt et motivés à entrer sur le territoire Ukrainien pour apporter un soutien humanitaire et/ou militaire au gouvernement et à la population". On peut le rejoindre en faisant une demande, sur facebook. Je ne connais pas du tout ce groupe. Je suppose (j'espère) que ses représentants sont en contact avec l'ambassade d'Ukraine. Si c'est le cas, ça peut être l'occasion de s'engager sans être isolé ; mieux vaut avoir des frères d'armes que de partir seul.  Mais si les représentants de ce groupe ne sont pas en contact avec l'ambassade d'Ukraine, je ne peux que déconseiller de le rejoindre physiquement.

A savoir :

 


 










Lire aussi :  "Contre-attaquer, par tous les moyens" AE

>>> En Ukraine, aux côtés des « Freedom fighters » venus combattre les Russes. Venus de France, de Grande-Bretagne ou des États-Unis, un groupe d’anciens soldats se prépare à combattre les Russes, au sein de l’armée ukrainienne, près de Mykolaïv.

Ils portent un uniforme plus ou moins réglementaire, le drapeau jaune et bleu en écusson, et des fusils fournis par l’armée ukrainienne. Ils sont une dizaine d’étrangers à avoir décidé de combattre ensemble pour l’Ukraine. Pas payés, pas mercenaires puisqu’engagés par une armée régulière qui défend son territoire, ces guerriers idéalistes et bénévoles ne sont pas pour autant des débutants.

De nationalité française, américaine, britannique, ils ont tous une expérience de combat, qu’ils soient passés par la Légion française ou les Marines américains. Nous voulons défendre le peuple, aider partout ceux qui en ont besoin​, explique Max, Français de 33 ans, ancien chauffeur poids lourd. Comme la majorité des membres de cette unité insolite, révoltés par les actions de l’État islamique, Max a combattu les djihadistes en Syrie et en Irak entre 2015 et 2017 (OuestFrance)


 

>>> « L’armée russe, une puissance militaire fantasmée à l’épreuve » Lemonde


>>> 17/03/2022. A Voznessensk, dans le sud de l’Ukraine, un assaut russe défait par la résistance ukrainienne

Certains combats se jouent loin des grandes villes que sont Kiev, Kharkiv, Marioupol, ou Odessa, mais n’en sont pas moins décisives sur le plan militaire et symbolique. C’est le cas de la bataille de Voznesensk, qui s’est déroulée les 2 et 3 mars et que raconte le Wall Street journal (WSJ) dans un article paru mercredi. Cette ville de 35 000 habitants du sud de l’Ukraine est une position stratégique au nord de la ville de Mykolaïv, voie d’accès par le sud à la centrale nucléaire de Konstantinovka, et porte d’entrée par le nord du grand port d’Odessa qui se prépare à une attaque venue de la mer Noire.

Une victoire russe dans cette ville aurait été lourde de conséquences pour le contrôle du sud de l’Ukraine mais, raconte le WSJ, l’armée de Vladimir Poutine y a subi « l’une des déroutes les plus complètes » depuis le début de l’offensive, le 24 février.

Environ 400 soldats russes ont pris part à l’attaque de Voznessensk, d’après les officiers ukrainiens. Selon Vadym Dombrovsky, commandant du groupe de reconnaissance des forces spéciales ukrainiennes dans la région et résident de Voznessensk, les militaires ukrainiens et les volontaires de la défense territoriale n’avaient « pas un seul char contre [les Russes], seulement des lance-roquettes, des missiles Javelin et l’aide de l’artillerie ». Les combats ont pourtant tourné à l’avantage des Ukrainiens.

Face aux répliques des forces ukrainiennes qui ont touché les blindés adverses, les Russes ont battu en retraite, abandonnant une trentaine de leurs 43 véhicules – chars, blindés, lance-roquettes multiples, camions – ainsi qu’un hélicoptère abattu, selon des responsables ukrainiens de Voznessensk. Une centaine de soldats russes auraient été tués durant la bataille, selon la même source.

Les Ukrainiens n’ont pas dévoilé le bilan des pertes parmi les militaires, mais des témoins ont rapporté des morts, notamment dans les rangs de la défense territoriale. Les autorités locales ont aussi fait état d’une dizaine de civils tués lors des frappes aériennes. « Les Russes ne s’attendaient pas à ce que nous soyons si forts. C’était une surprise pour eux », a encore affirmé Vadym Dombrovsky au WSJ. Une quinzaine de chars et autres véhicules russes seraient réutilisables, selon M. Dombrovsky. « Nous sommes prêts à frapper les Russes avec leurs propres armes », a-t-il ajouté.

Depuis le début de la guerre, la présidence ukrainienne a diffusé un bilan officiel de 1 300 militaires tués, alors que la Russie n’a diffusé, le 2 mars, qu’un seul et unique bilan jusqu’ici : 498 soldats tués. Les services de renseignement américains estiment que les pertes humaines réelles de l’armée russe avoisinent les 7 000 soldats, selon le New York Times.

(12:41 17/03/2022, Live Le Monde)






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