jeudi 20 novembre 2025

À la tête du Danemark, les sociaux-démocrates reculent aux élections locales et perdent la mairie de Copenhague

Dommage, personnellement j'apprécie beaucoup Mette Frederiksen. J'aimerais quelqu'un comme en elle en France. Mais l'alternance est chose normale et souhaitable dans les systèmes démocratiques.

 Le parti social-démocrate, à la tête du gouvernement national, a reconnu mercredi 19 novembre avoir perdu la municipalité de Copenhague, ainsi que son recul dans de nombreuses localités lors des élections municipales et régionales. Cette formation dirigée par la Première ministre Mette Frederiksen administrait la capitale depuis 1938. À l'échelle nationale, le parti social-démocrate devrait contrôler 26 mairies, alors qu'il en dirigeait jusqu'à présent 44 sur les 98 que compte le pays.

« Nous avons perdu Copenhague, a reconnu devant la presse Pernille Rosenkrantz-Theil, la candidate sociale-démocrate à la mairie. Je trouve cela extrêmement regrettable, mais il faut se remettre en selle. »

Dans la capitale danoise, son parti a perdu trois points par rapport aux dernières municipales en 2021. Il a rassemblé 12,7 % des suffrages, loin derrière la Liste de l'Unité (formation rouge-verte) qui obtient 22,1 % des voix et le parti populaire socialiste, avec 17,9 %, d'après les résultats officiels.

La candidate du parti populaire socialiste Sisse Marie Welling va devenir maire, aux termes d'un accord avec six autres partis, a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse. Les sociaux-démocrates sont eux dans l'opposition. « Je me réjouis beaucoup de commencer à travailler avec toutes ces personnes formidables », a-t-elle déclaré.

La Première ministre Mette Frederiksen reconnaît sa « responsabilité » dans la défaite

À l'échelle nationale, le parti social-démocrate devrait contrôler 26 mairies. Il en dirigeait jusqu'à présent 44 sur les 98 que compte le pays. Sa cheffe, la Première ministre Mette Frederiksen, a reconnu sa « responsabilité ». « Nous nous attendions à un recul, mais il semble que ce recul soit plus important que ce que nous avions prévu, et cela n'est évidemment pas satisfaisant », a-t-elle déclaré dans la nuit.

C'est la deuxième fois depuis les législatives de 2022 et la formation d'une coalition entre les sociaux-démocrates, les libéraux et les modérés que son parti recule. En 2024, les sociaux-démocrates étaient arrivés en deuxième position des élections européennes, derrière le parti populaire socialiste.

Dominé par des enjeux locaux (transports, éducation ou encore personnes âgées), ce scrutin est intervenu après une dernière semaine de campagne marquée par des cyberattaques ciblant des sites d'institutions et de partis politiques, revendiquées par un groupe de hackers prorusses, NoName057(16). Les Danois élisaient aussi mardi leurs conseils régionaux. À l'issue du vote, les sociaux-démocrates devraient diriger l'un d'entre eux, qui comprend Copenhague, les libéraux devraient eux être à la tête des trois autres.

RFI

 

 

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